• http://www.atlantico.fr/pepites/legislatives-candidature-sylvie-andrieux-ps-refusee-376629.html

    Législatives : la candidature de Sylvie Andrieux (PS) annulée

    La députée est impliquée dans une affaire de détournement de fonds publics.

    Le PS a retiré son investiture à Sylvie Andrieux dans les Bouches-du-Rhône.  Candidate dans la 3e circonscription des Bouches-du-Rhône, Sylvie Andrieux est soupçonnée d'avoir fait verser près de 700.000 euros à des associations pour obtenir les voix d'électeurs dans sa circonscription de Marseille, alors qu'elle était vice-présidente en charge de la politique de la ville au conseil régional. Elle a été renvoyée devant le tribunal correctionnel. Selon un communiqué publié par Martine Aubry : "La nature et la gravité des faits reprochés, la multiplication des témoignages concordants constituent une atteinte à l'image du parti socialiste".
    "Dès lors, en plein accord avec le premier ministre, sans préjuger de la décision de justice, l'exigence d'exemplarité implique le retrait de l'investiture du parti socialiste qui a été donnée à Sylvie Andrieux pour la prochaine élection législative", a ajouté la première secrétaire du PS, précisant que "le prochain secrétariat national du parti en sera saisi".   L'élue des Bouches-du-Rhône avait qualifié de "non-événement" son renvoi devant la justice mercredi. 
    Il y a deux ans déjà, en 2010, la députée PS des Bouches-du-Rhône, avait été mise en examen, jeudi 8 juillet à Marseille, dans le cadre d'une affaire de détournement présumé de fonds de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (PACA), dans laquelle 23 personnes étaient déjà mises en cause.
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  • http://www.valeursactuelles.com/actualités/politique/fn-en-embuscade20120530.html

     

    Le FN en embuscade

    Louis Aliot en campagneNuméro deux du Front national, Louis Aliot défie l’UMP Daniel Mach. Un duel “à droite toute” sur fond d’insécurité. Et un espoir de conquête pour le FN. Reportage.

    « Désabusés ». C’est le mot qu’utilise le maire UMP de Perpignan, Jean-Marc Pujol, pour qualifier l’état d’esprit des électeurs de sa ville à dix jours d’une législative qui s’annonce explosive. Dans son modeste bureau du premier étage tapissé de photos en noir et blanc, lui aussi s’exprime d’un air un peu las. « Il y a une défiance générale vis-à-vis de l’action publique et des politiques, dit-il. Nous avons été incapables de régler certains problèmes, notamment l’insécurité… » Moins d’une minute que la discussion a commencé, et celle-ci s’invite déjà au coeur du débat, comme elle a envahi le cœur de la cité catalane – l’une des plus insécuritaires de France. « Hier matin, j’étais chez mon coiffeur et j’ai posé mon portable devant moi, raconte Pujol. Il m’a tout de suite dit : “Ne le laissez pas là, remettez-le dans votre poche ! » Un temps puis : « Nicolas Sarkozy a eu le bon diagnostic, mais le remède était insuffisant. »

    Une minute encore et, de l’insécurité, on passe au Front national, lui aussi galopant. Ceci expliquant en partie cela. « J’ai fait beaucoup de marchés, c’est la première fois que je vois des gens tranquilles dire “Je vote FN” et d’autres “Dégagez !”, poursuit cet ancien giscardien, maire de Perpignan depuis 2009. Qu’ils viennent de la droite modérée ou qu’ils soient des déclassés, plus jeunes et plus durs, ces électeurs FN sont mobilisés et nous n’arrivons plus à les toucher. »

    Tout est fait, pourtant, pour y parvenir. « Avec Daniel Mach à l’Assemblée nationale, ce sera : non au droit de vote des étrangers ; non à la régularisation massive des sans-papiers ; non à la légalisation du cannabis ; non à l’assistanat généralisé ; non au matraquage fiscal. » Pour qui se contenterait de parcourir rapidement le tract, nul doute qu’il ne s’agisse d’un document du candidat FN. Or il n’en est rien : celui-ci est en réalité édité par le… député UMP sortant de la 1re circonscription des Pyrénées-Orientales !

    Dans ce secteur à la fois le plus “perpignanais” (60 % de la ville) et le plus disputé (quasi-égalité entre Sarkozy et Hollande aux deux tours de la présidentielle), la crainte d’une percée du Front national est d’autant plus vive, à l’UMP, que son représentant est le numéro deux du parti et compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot.

    Très médiatisé depuis la présidentielle, désormais reconnu dans la rue, celui-ci ironise sur ce qu’il nomme « la droite Canada Dry : ça a la couleur du FN, ça parle comme le FN, mais ce n’est pas le FN » ! Difficile, pourtant, de faire de Mach, membre de la Droite populaire, un “centriste mou”… Aliot le reconnaît : « Il vient sur notre terrain, mais il ne vient pas de très loin. À quelques rares exceptions, l’homme s’est toujours bien comporté avec nous. Nous avons même des amis communs ! »

    “Mach 3”, comme le surnomment ses militants, réussira-t-il à contenir la “vague bleue marine” prédite par beaucoup après les 23 % obtenus dans la circonscription par la présidente du FN à la présidentielle ? Peu connu nationalement, l’homme bénéficie d’un fort ancrage local. Totalement atypiques, son parcours et sa personnalité y sont pour beaucoup. Les deux se lisent sur son physique hors norme de véritable colosse. À 56 ans, les épaules et le cou de taureau de ce député fort en gueule à l’accent à couper au couteau font immédiatement penser à l’ancien boxeur qu’il a été.

    Mach (UMP) : “Aliot est un type bien”

    Tout le monde ou presque, ici, connaît son histoire, qu’il a racontée dans son livre J’aurais pu être de gauche, de la cité HLM à l’Assemblée nationale (Le Sémaphore, 2006). Des parents pauvres et absents (sa mère est femme de ménage), l’école quittée à 13 ans, un enfant à 17, les logements précaires, la “démerde”, dont un boulot aux abattoirs où il commence à 4 heures du matin – comme dans Rocky. Et puis la boxe, donc. Dix combats amateurs, dix victoires par K-O dans les deux premiers rounds, la promesse d’une belle carrière, mais le refus, finalement, de “monter” à Paris.

    Vient ensuite la phase “ascension” : Mach est représentant en jouets, en maisons individuelles, entre chez Lafarge, devient conseiller municipal, puis maire de son village de Pollestres, non loin de Perpignan (ce qu’il est toujours). Député depuis dix ans, il l’assure : « Si je suis réélu, ce sera mon dernier mandat. »

    Attablé devant une montagne de brochettes précédées d’un Jack Daniel’s, Mach le reconnaît : « Ça risque d’être difficile. » Le candidat FN ne se contente pas, en effet, de profiter de la vague mariniste. En lice pour la troisième fois dans la circonscription, Aliot, 42 ans, bénéficie lui aussi d’une solide implantation : cabinet d’avocat à Perpignan, maison à Millas, dans la périphérie. Ne lui ont manqué que 260 voix pour l’emporter aux cantonales de 2011. Comme son adversaire UMP, le candidat FN est une personnalité épicurienne haute en couleur, au fort accent du Sud et humainement appréciée. « Louis Aliot est un type bien », dit Mach de cet ancien deuxième ligne de rugby – “le” sésame pour s’imposer à Perpignan. « Je discute avec lui, il n’y a rien à dire contre l’homme », affirme, de son côté, le maire de Perpignan. Pas de diabolisation, donc, et même un vrai élan de sympathie dû, notamment, à sa nouvelle médiatisation.

    Sur le marché de Bompas, où Marine Le Pen est arrivée en tête le 22 avril, des attroupements se forment sur son passage. On le prend en photo. Une jolie jeune femme, tout de rose vêtue, lui demande conseil pour l’achat de son… bustier léopard. Éclat de rire général.

    À l’offensive du FN, s’ajoute pour Mach le risque de l’abstention. En cas de démobilisation des électeurs UMP, il pourrait être devancé sur le fil par Aliot, voire se retrouver distancé par l’un des deux candidats de gauche en situation, eux aussi, de l’emporter – le terne socialiste Jacques Cresta ou le très implanté mélenchoniste Jean Vila. D’où sa « priorité » : mobiliser ses électeurs. Serrer le maximum de mains.

    En tournée de porte-à-porte dans le très chic quartier du Mas-Vermeil, où Sarkozy est arrivé largement en tête, Mach le répète à tous ceux qu’il croise : « À gauche, les gens ne vont pas oublier de voter. Alors le 10 juin, vous savez ce qui vous reste à faire. » Cette pêche effrénée aux abstentionnistes amène à des situations cocasses. Une dame se plaint, dans son jardin, de « petites bêtes transparentes qui piquent et qui font des croûtes ». Mach manque de pouffer, puis se reprend : « Vous avez essayé la Javel ? »

    Le poids déterminant de la communauté pied-noire

    Il n’empêche : plus encore que l’abstention, c’est, on l’a dit, l’omniprésente insécurité qui sera le grand arbitre de cet affrontement UMP-FN. Jean-Marc Pujol, le maire de Perpignan, ne peut que le constater : l’action menée en ce domaine par la municipalité n’a pas suffi. Plus qu’elles n’ont endigué la délinquance, ses initiatives ont surtout révélé l’étendue des dégâts : les 84 policiers municipaux croulent sous les interventions (70 à 80 par jour), les 117 caméras de surveillance (qui seront bientôt portées à 140) ont enregistré pas moins de 7 000 faits délictueux en 2011 ! « Il faut arrêter de parler d’incivilités, dit-il. On a affaire à des attitudes agressives et violentes, qui, avec la gauche, vont encore s’amplifier. »

    Souvent liée au trafic de drogue, cette délinquance est, ici, principalement le fait de jeunes d’origine maghrébine ou gitane, d’où un débat qui s’est déporté, en grande partie, sur l’immigration. Avec d’autant plus d’acuité et de ressentiment à l’encontre des premiers que Perpignan est aussi “la” capitale des pieds-noirs. « Les gens, notamment chez les rapatriés, en ont tellement marre qu’ils voudraient qu’ils n’y aient plus un seul immigré, constate Mach, mais ce n’est pas possible. » « Après avoir été chassés d’Algérie en 1962, les Français sont aujourd’hui chassés de Perpignan, assure Aliot, lui-même d’origine pied-noire. C’est la conséquence de la politique communautariste de la dynastie Alduy [Paul, puis Jean-Paul, maires de Perpignan de 1959 à 2009], qui continue d’être pratiquée et soutenue par l’actuelle majorité et l’ensemble des élus de droite. »

    Pour l’emporter, Mach parie sur un « duel contre Aliot ou un candidat de gauche au second tour » ; le candidat FN sur une « triangulaire ». L’une ou l’autre hypothèse risquant, dans tous les cas, d’être indécise jusqu’au bout. Une certitude, une seule : derrière cette élection législative, et quelle qu’en soit l’issue, c’est, déjà, la municipale de 2014 qui s’annonce. Aliot sera candidat, Mach s’y prépare. La bataille ne fait que commencer.

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  • http://www.atlantico.fr/decryptage/personnel-republique-hollandaise-chroniques-pot-aux-roses-serge-federbusch-367365.html

     

    Le personnel de la "République hollandaise" est-il vraiment calibré pour faire face à une crise financière majeure ?

     

    Nouveau rendez-vous chaque mercredi sur Atlantico : la vie de la gauche au pouvoir passée au laser de Serge Federbusch. Cette semaine : la charte de déontologie, les énarques du gouvernement, la pudeur de Médiapart à l'égard de Lionel Jospin...

     

    1 . Apparatchiks et bureaucrates forment 100 % du personnel de direction «hollandais» !

    La sclérose de la classe dirigeante française a deux origines. D’une part, le système des grands corps administratifs, qui verrouille les carrières, crée des chasses-gardées pour les uns et des plafonds de verre pour les autres. D’autre part, celui des élus à vie qui portent les serviettes de leurs aînés en débutant comme assistants parlementaires puis élus locaux et nationaux. N’ayant connu d’autre métier que celui de la politique, ils sont hautement fragiles en cas de perte de leurs mandats et peu enclins à prendre des décisions difficiles ou à s’opposer aux consignes venues d’en haut.

    Certains individus appartiennent aux deux groupes : fonctionnaires très peu de temps, élus professionnels ensuite ; François Hollande en est un parfait exemple, comme Laurent Fabius ou Pierre Moscovici.

    Quand on observe dans le détail la composition du cabinet du nouveau président et celle du gouvernement, on se rend compte que ces deux filières trustent quasiment 100 % des emplois de direction - politiques et administratifs - de l’Etat : à l’Elysée, que des énarques ou presque ; au gouvernement, que des élus à vie ou presque. On confie à Emmanuel Macron, un inspecteur des finances de 34 ans qui a pantouflé deux ans dans une banque d’affaires, le suivi névralgique des questions économiques et financières quand, dans l’entourage d’Obama par exemple, des universitaires et banquiers chevronnés assument ou ont assumé le rôle de conseiller sur ces sujets. Que pèse-t-on face à un ancien président d’Harvard comme Lawrence Summers ou un ancien président de la Fed, comme Paul Volcker, quand on quitte à peine les langes de Bercy ?

    Bref, la république «hollandaise» va devoir lutter contre un virus avec l’instrument même qui l’a inoculé. Bon courage la France !

    2 . Ratiboisés pour l’exemple !

    Ainsi donc, président, Premier ministre, ministres et quasi-ministres ont signé une «charte de déontologie» et se voient soumis à une baisse de leurs traitements de 30%. Inutile de rappeler que, du fait de la disparition des secrétaires d’Etat, les économies budgétaires seront infinitésimales au regard des dépenses publiques : un six-centième environ du seul coût de l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire. Ces mesures ont essentiellement un objectif de communication. Quant à la charte de déontologie, elle ne peut que rappeler des règles qui existent déjà dans les textes, sauf à être illégale.

    Ne négligeons pas pour autant ces effets d’annonce. Car qu’est-ce qu’un «exemple» s’il n’est pas destiné à être suivi par d’autres et à caler les comportements de tous sur une norme forgée pour quelques uns ? Bref, dans la panade budgétaire actuelle, il sera plus facile dans quelques années, si ce n’est même quelques mois, de demander aux hauts fonctionnaires d’abord, puis aux autres, de suivre ce fameux exemple. Pourquoi refuseraient-ils ce qu’en haut lieu les dirigeants se sont imposés à eux-mêmes ? Ce serait bien égoïste. Fonctionnaires socialistes, gare à vos primes !

     

    3 . Un président vraiment modeste

    Ferdinand Lop voulait prolonger le boulevard Saint Michel jusqu’à la mer. François Hollande est plus modeste : la composition du gouvernement Ayrault prouve qu’il entend simplement prolonger la rue de Solférino jusqu’à Matignon. Mais, à la différence de Lop, il est parvenu à ses fins.

    4 . Pudeur soudaine de Médiapart

    Après avoir, des mois durant, fait des gorges et des tribunes chaudes de l’affaire Karachi, où la responsabilité de Nicolas Sarkozy était quasiment établie - aux dires de ces parangons de vertu journalistique - par le seul fait qu’il était porte-parole d’Edouard Balladur et ministre du Budget, voilà soudain, consternation, que les enquêteurs de ce site nous apprennent que Lionel Jospin avait validé, en avril 1998, : « la poursuite de l’exécution du contrat » malgré l’existence de « circuits de financement suspects » et que «la justice ne sera (donc) jamais saisie». Bref, la responsabilité du «grand frisé de l’île de Ré» ne paraît, de prime abord, en aucun cas moindre que l’éventuelle implication de Sarkozy dans l’enterrement de cette affaire. Pourtant, c’est un petit article, au contenu payant, perdu en fin de page d’accueil qui nous l’apprend. Cette pudeur fait chaud au cœur.

    5 . Eva enfin trouver un job ?

    Candidate à la fonction de présidente de la République, Eva Joly, toute de lucidité, avait déjà rabattu ses ambitions sur celle de Garde des Sceaux, à la faveur d’une pétition opportune. Puis elle a fait savoir qu’elle se verrait bien siéger au Conseil constitutionnel. Voilà maintenant qu’elle dit son intérêt pour un rôle de «Haut commissaire à la réforme financière». La fin d’une errance professionnelle douloureuse ? Banquiers et hommes d’affaires bientôt réformés par ce juge condamné pour diffamation n’ont qu’à bien se tenir. La France prépare l’avenir.

    6 . L’Allemagne paiera !

    On a déjà entendu cette antienne après la Première Guerre mondiale, sans grand succès. On la réécoute aujourd’hui, emballée dans le vocabulaire technique des euro-bonds, project bonds et autres «mobilisation de fonds structurels». La question est en réalité simple : après s’être saignés aux quatre veines pour renflouer les länder de l’Est, les Allemands prendront-ils le risque de flamber leur épargne pour aider sans fin les Grecs et les Espagnols et permettre à François Hollande de ne pas réformer sa république pléthorique ? Mon petit doigt me dit : «nein».

    Les folliculaires journalistico-socialistes qui prennent leurs désirs pour des réalités en annonçant qu’une Angela Merkel fragilisée politiquement va devoir se rapprocher des demandes françaises vont vers de graves déconvenues. Tout comme Sarkozy en France, la candidate libérale-conservatrice qui prépare les élections de septembre 2013 au Bundestag a au contraire intérêt à se démarquer des thèses dépensières de la «gauche» française.

    L’échec d’Hollande servirait de contre-exemple à son opinion publique. L’économie allemande se portant mieux que celle de la France, Angela a des chances sérieuses de continuer à chagriner notre président quelques années.

     

    7 . Tout n’est pas perdu pour autant !

    François Hollande est un garçon intelligent et madré ainsi qu’un fin manœuvrier. Il se doute bien que les Allemands ne lui feront aucun cadeau. Et il a intérêt à préparer d’urgence le scénario d’un éclatement de la zone euro dont il éviterait de porter la responsabilité. Ce sera le rôle de l’opposition de bien montrer que ses esquives et ses subterfuges seront l’une des causes majeures de la débâcle.

    8 . Le grand pardon

    Taubira, celle par qui Jospin a en partie chu en 2002 ?

    Fabius, celui par qui le «non» l’a emporté en 2005 ?

    Les voilà spectaculairement réhabilités. Il faut dire que le premier secrétaire du PS de l’époque avait réussi à échapper à toute sanction politique après ces deux gamelles retentissantes. Comment s’appelait-il déjà ?

    9 . Basket Belle

    Quelle meilleure épreuve sportive au programme de réinsertion voulu par la nouvelle Garde des Sceaux que le jet de poudre d’escampette ? Le détenu qui s’est carapaté lors d'un challenge de basket réunissant détenus et personnel pénitentiaire à Paris-Bercy en présence de Christine Taubira était membre de l’UMP ou quoi ?

    10 . Strauss-Kahn à la barre !

    Pour finir sur une note légère, grivoise et bien française, ce «redressement productif» confié à Montebourg, n’est-il pas une tâche tellement importante qu’il eût plutôt fallu la donner à un personnage de premier plan qui a fait ses preuves en ce domaine jusqu’aux États-Unis ? Devinez : son prénom commence par D ...

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  • http://www.lecri.fr/2012/05/29/christine-lagarde-exemptee-dimpots-sur-le-revenu/32517

    Christine Lagarde exemptée d’impôts sur le revenu

     

    Christine Lagarde

    Christine Lagarde, directrice du FMI

    En qualité de fonctionnaire international, Christine Lagarde, directrice du FMI, ne paie pas d’impôt sur le revenu. Selon l’article 34 de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, « l’agent diplomatique est exempt de tous impôts et taxes, personnels ou réels, nationaux, régionaux et communaux ».

    L’ancienne ministre de l’économie s’était fait  mal voir quand elle avait déclaré que les Grecs feraient bien de « commencer par s’entraider collectivement » en payant leurs impôts.

     

     

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  • La banalisation, mal de notre temps

     

    Depuis la Seconde Guerre Mondiale et la Shoah, nous sommes passés d’un monde où le racisme dominait à un monde où la banalisation domine. Les actes racistes sont peu nombreux et condamnés unanimement, tandis que la banalisation est permanente mais n’est condamnée par personne. Les antiracistes professionnels et massivement subventionnés ont non seulement une lutte anti-fasciste de retard mais ils mènent la lutte fascisante de notre temps, qui est la banalisation.

    Dans sa revue de presse, Pierre Jovanovic remet en cause très justement la banalisation de l’extrême-droite :

    A force d’avoir appelé “extrême-droite” voire “fasciste” le parti de Jean-Marie le Pen, qui s’est présenté à toutes les élections, qui n’a jamais remis en cause le résultat de ces élections dans la rue, etc., on se demande comment les commentateurs politiques pourraient appeler un parti qui ne feraient ni l’un, ni l’autre. Voici un bon résumé des échanges qu’on a pu voir dans les médias à ce sujet :

     Le FN aurait pourtant des raisons de se lâcher et de lancer leurs militants et sympathisants dans la rue : aucun député malgré plus de 15% aux différentes élections locales ou nationales, médias systématiquement hostiles, surtout sur le service public qui est pourtant financé par tous, etc.

    Nous avons déjà cité le brillant et regretté Baudrillard qui avait affirmé que “La vraie question devient alors : ne peut-on plus l’ “ouvrir” de quelque façon, proférer quoi que ce soit d’insolite, d’insolent, d’hétérodoxe ou de paradoxal sans être automatiquement d’extrême droite (ce qui est, il faut bien le dire, un hommage rendu à l’extrême droite) ?”

    Voilà le résultat de la banalisation : rendre hommage à ce que l’on prétend combattre.

    Cette véritable inversion du sens des mots nous plonge dans un monde orwellien ou la guerre signifie la paix, et la paix signifie la guerre. Oskar Freysinger l’expliquait au sujet du terme extrême-droite, proféré contre lui alors que ce sont ses adversaires (et non lui) qui ont des pratiques d’extrême-droite :

    On ne compte plus aujourd’hui les exemples de banalisation des pires crimes de l’histoire, et notamment la comparaison avec Hitler, qui a pourtant fait tuer plus de 5 millions de civils, hommes, femmes et enfants, pour leur race, qui a été un chef de guerre sanguinaire et le porteur d’un totalitarisme qui a ensanglanté l’Europe. On se rappellera longtemps de Laure Adler qui, au moment de l’affaire Renaud Camus, avait qualifié celui-ci de “pire qu’Hitler” pour avoir dénoncé ce qu’il estimait être le parti-pris d’une émission de France Culture sur les questions liées à Israël et aux juifs. Inutile de préciser que Renaud Camus est un écrivain, qui n’a jamais eu le moindre pouvoir, donc prétendre qu’il est pire qu’Hitler relève tout simplement de l’ignominie la plus crasse. L’opprobre était pourtant tombée sur Renaud Camus, et non sur Laure Adler qui continue à faire son bonhomme de chemin sur les médias publics sans jamais être remise en cause. Or cette déclaration aurait dû être vivement condamnée moralement, on ne peut décemment pas comparer un écrivain qui n’a jamais violenté personne à l’homme qui incarne le mal absolu au 20ème siècle.

    La France est un des seuls pays occidentaux à compter un parti communiste, de nombreux élus communistes, et un candidat représentant les communistes qui se permet de déclarer que “le communisme n’a pas de sang jusqu’aux coudes”. Cette double banalisation d’un des totalitarismes les plus meurtriers de l’histoire devrait être condamné moralement, mais cela passe comme une lettre à la poste (service public tenu par les syndicats communistes, c’est peut-être pour cela).

    Même la Shoah est banalisée sans cesse, par ceux qui prétendent en protéger la mémoire et qui intentent des procès à ceux qui voudraient sortir un peu de l’omniprésence du génocide juif dans les médias, les livres d’histoire, les voyages scolaires à Auschwitz, etc. Ainsi l’accusation de négationnisme est proférée contre quiconque ne suit pas la pensée médiatiquement admise sur des sujets comme le 11 septembre, la corrida, l’avortement ou encore la pédophilie. Le véritable négationnisme d’un Faurisson en devient de fait banal, après que d’autres aient usé et abusé de ce terme sans mesurer les conséquences d’une telle banalisation.

    Voici ce qu’Alain Finkielkraut déclarait dans Ripostes le 30 mai 2004 à propos de la banalisation du terme pédophilie : “Je suis père de famille, je n’ai pas d’affection particulière pour ceux qui ont un désir envers les enfants. La civilisation, cependant, est là pour faire des distinctions. Précisément, elle n’est pas le tohu-bohu, elle n’est pas la confusion, elle ne devrait pas être l’indifférenciation. On a dit depuis des années et des années « le pédophile Dutroux ». Les experts au procès Dutroux ont dit qu’il n’était pas un pédophile. C’est un psychopathe, c’est tout ce qu’on veut, ce n’est pas un pédophile. Mais en répétant le pédophile Dutroux, on a aligné toutes les formes de désir pour des enfants, pour des adolescents, sur Dutroux. Sur la pédophobie de Dutroux, une pédophobie meurtrière. Il ne faut pas agir ainsi. Lolita c’est autre chose. Alors je ne vais pas faire l’apologie du professeur qui succombe aux charmes de Lolita, jusqu’à en mourir d’ailleurs lui-même, mais en tout cas il y a toute une gamme de réalités, de sentiments, dont il faut respecter la diversité, sans pour autant montrer une quelconque indulgence. L’alignement sur Dutroux de toutes formes de désir vis-à-vis même des adolescents, je trouve que c’est extraordinairement dangereux, c’est un engagement à l’erreur judiciaire.”

    Le terme “racisme” lui-même a été mille fois employé alors qu’il n’existait souvent aucune preuve de racisme, “antisémitisme” quand il n’était pas du tout évident qu’il s’agissait d’antisémitisme. Dès lors, comment qualifier un acte réellement raciste ou antisémite, et comment le distinguer d’un acte dont le racisme ou l’antisémitisme n’est pas évident ? Le règne télévisuel pousse évidemment à cette banalisation, en ce sens que la télévision incite les interviewés à caricaturer leur pensée, à chercher à tuer leur image, et pour cela rien de mieux qu’une bonne insulte comme antisémite, nazi ou raciste. De plus, les associations dites antiracistes ont besoin du racisme pour exister, pour toucher des subventions et intenter des procès. Donc elles inventent souvent du racisme là où il n’y en a pas, et cela ne mène qu’à deux choses : banaliser la notion de racisme, et limiter la liberté d’expression.

    La campagne présidentielle de 2012, élection de la banalisation

    Outre l’élection du président “normal”, cette campagne a aussi été celle de toutes les banalisations, notamment Sarkozy = Pétain, de la part de Libération et l’Humanité notamment. Ces derniers ne manquent vraiment pas de toupet, car ils sont subventionnés par l’Etat, donc par Sarkozy. Par ailleurs on se souvient avec de la mémoire que l’Humanité pleurait la disparition de Staline, et que leur journal paraissait sous l’occupation (donc sous Pétain avec lequel ils avaient négocié). Même Axel Kahn, pourtant éminent scientifique, s’est permis de comparer le dernier meeting du Trocadéro du Président sortant aux “rassemblements nazis de Nuremberg”. Jean-Marie Le Pen avait quant à lui comparé les initiales du président sortant, “NS”, avec “National Socialisme” : 

    Or, sauf quand ils appartiennent aux rangs du FN, les “banalisateurs” ne sont jamais condamnés moralement par aucune instance détenant quelque légitimité dans le domaine : la banalisation est subventionnée, autorisée, et bien vue. Au pire, personne n’y fait attention. Mais les conséquences de la banalisation sont terribles, car à force de crier au loup au moindre pet de travers on ne réagit plus quand celui-ci est réellement dans la bergerie. En fait on n’a même plus conscience du fait qu’un vrai loup existe et qu’il peut réellement nous menacer. Bien tranquilles dans leurs certitudes de tenir en laisse le loup-FN, nos loups déguisés en agneau en ont fait oublier leur véritable apparence. Pour combien de temps ?

    Un jour peut-être, la banalisation sera condamnée en justice comme l’est le racisme, quand les hommes auront compris et constaté les horreurs que la banalisation entraîne nécessairement un jour ou un autre.

    http://www.enquete-debat.fr/archives/la-banalisation-mal-de-notre-temps-41985

     

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  • Ca commence bien ! Sacré Flamby...il va bien nous niquer!



    Sarkozy a supprimé les fonds secrets et rendu publiques les dépenses de l’Elysée. Dommage… ! Coût de la journée d’investiture de François II à l’Elysée le 15 mai. Voici les Chiffres :

    - Réception Élysée + Réception Hôtel de Ville de Paris : 17 000 bouteilles de Champagne ont été bues soit un total de 612 000 € (1 bouteille de champagne = 8 coupes)  

    - Petits Fours, Amuses Gueules : 423 657 €

    - Jus de fruits, Soda : 147 231 €

    - Repas des Anciens Ministres Socialistes : 97 215 €

    - Grands Crus :  82 012 €

    - Bière, Whisky et alcool divers :  347 523 €

    - Services, Extra : 94 212 €

    - Décors et Aménagements :  510 031 €

    - Défraiement des personnalités, Transports : 1 245 234 €

     - Total (hors primes sécurité estimé à 943 000 €) : 3 559 115 € sous réserves et omissions  

     A savoir que l'investiture de Nicolas Sarkozy avait coûté 1 123 298 €, UMPS OBLIGE.

    Le contribuable français payera donc après facturation définitive entre 5 et 6 000 000 € de frais d'investiture de François II Ces chiffres ont été vérifiés et sont vérifiables, ils seront disponible en Février 2013 après vérification de la cour des comptes. François II avait promis une investiture « sobre et peu coûteuse ».  

     Carton ROUGE à HOLLANDE !!!  

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  • http://www.enquete-debat.fr/archives/zemmour-peut-etre-vire-de-rtl-quand-les-medias-suivent-le-pouvoir-politique-62403

     

    Zemmour peut-être viré de RTL : quand les médias suivent le pouvoir politique

    Et voilà, comme nous l’avions subodoré dès le 11 mai dernier, Zemmour a été débarqué de RTL. Trop clivant. Pourtant RTL ne le jugeait pas trop clivant sous Sarkozy… Alors ? Eh bien ce qui arrive à Zemmour est arrivé à nombre de journalistes par le passé, en voici un petit aperçu.

    Dans notre article du 11 mai dernier, nous disions ceci : “Le vent est en train de tourner, la roue aussi, le limogeage de Salviac n’en est que l’avant-goût, un remaniement des médias est en train d’avoir lieu, et je ne donne pas cher de la peau des Polony, Zemmour, et autres Elisabeth Lévy qu’on a vu tant et plus ces dernières années, sous l’ère Sarkozy.”

    On voyait en effet beaucoup Élisabeth Lévy sous le quinquennat de Sarkozy, en tant que chroniqueuse attitrée des émissions de Franz-Olivier Giesbert, ou bien invitée tant et plus pour venir causer de son magazine en ligne Causeur ou bien de n’importe quel sujet d’actualité. On la verra beaucoup moins sous François Hollande. 
    Idem pour Natasha Polony, personne la plus invitée à Ce soir ou jamais en 2010, puis nommée chroniqueuse à On n’est pas couché en remplacement d’Eric Zemmour.
    Eric Zemmour lui-même a été débarqué de France 2 en 2011, et maintenant de RTL.
    En sera-t-il de même de Robert Ménard sur I-télé, lui qui avait déjà été viré de RTL en 2011 également suite à son pamphlet “Vive le Pen” ?
    En sera-t-il de même d’Ivan Rioufol, participant régulier d’On refait le monde et de nombreux autres émissions ?

    Tous ces “réactionnaires” ont connu leurs années fastes sous Sarkozy, même si ce n’est pas l’ancien chef de l’Etat qui les avait nommé directement. Mais pour plaire au pouvoir politique, les responsables des médias les avaient de plus en plus invités, au risque de déplaire à ceux que ces réactionnaires nomment les bienpensants. Le gâteau médiatique était mieux partagé, même si on voyait toujours les mêmes parmi les réactionnaires, qui se gardaient bien de partager ledit gâteau en faisant connaître d’autres personnalités proches d’elles idéologiquement.

    Le mouvement de balancier s’inverse donc avec le retour du PS à l’Élysée, et les bannis de la télé que sont par exemple Edwy Plenel ou encore Daniel Schneidermann (dont l’émission Arrêt sur images s’était bizarrement arrêtée en même temps que l’arrivée de Sarkozy au pouvoir) vont être vus de plus en plus à la télévision pour faire la promotion de leurs sites internet sur lesquels ils s’étaient rabattus. Sans doute Plenel va-t-il remplacer Pulvar la saison prochaine d’On n’est pas couché, comme il avait remplacé quelques temps Eric Naulleau. Ils ne seront pas les seuls, surtout si la vague rose se confirme à l’Assemblée Nationale. Triste collusion d’intérêts entre pouvoir politique et médiatique, mais on commence à être habitué.

    A noter toutefois l’effet pervers pour la gauche : une jurisprudence Pulvar s’est mise en place et on découvre toutes les femmes de responsables politiques (devenus ministres) qui doivent démissionner de leurs postes dans des journaux de gauche. “Nathalie Bensahel, rédactrice en chef adjointe au service Notre Epoque du magazine, mais également épouse de Vincent Peillon [...] En charge de la rubrique justice des Echos, Valérie de Senneville, épouse du nouveau ministre du travail, Michel Sapin.”

    Tout ça sent le sapin, vous ne trouvez pas ?

    Addendum 28 mai 2012 : Renaud Revel a publié un nouvel article dans lequel il explique que Zemmour ne serait finalement peut-être pas viré de RTL, mais simplement mis au placard le week-end. Outre que cela paraît bien improbable, quand on se souvient le sort réservé à Pierre Salviac ou à Robert Ménard, cela ne change pas grand chose au grand nettoyage en cours dans les médias, que nous suivrons de près.

     

     

     

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