• http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20120711trib000708598/un-tsunami-s-annonce-sur-le-budget-de-la-defense.html

    Un tsunami s'annonce sur le budget de la Défense

    La cour des comptes évalue entre 4,1 et 6,4 milliards d'euros les ressources budgétaires manquantes pour le budget de la Défense à fin 2013. Et entre 15 et 20 milliards à fin 2020. Fin 2011, elle avait déjà identifié un écart de 1,9 milliard sur la période 2009-2011 par rapport à la trajectoire de la loi de programmation militaire.

    La cour des comptes évalue entre 4,1 et 6,4 milliards d'euros les ressources budgétaires manquantes pour le budget de la Défense à fin 2013. Et entre 15 et 20 milliards à fin 2020. Fin 2011, elle avait déjà identifié un écart de 1,9 milliard sur la période 2009-2011 par rapport à la trajectoire de la loi de programmation militaire.
     
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    Sombres perspectives pour le budget du ministère de la Défense. La Cour des comptes évalue dans un bilan à mi-parcours de la Loi de programmation militaire (LPM) un manque à gagner pour les militaires en termes de crédits budgétaires évalué entre 4,1 et 6,4 milliards d'euros à fin 2013 en raison des nouvelles contraintes budgétaires liées à l'aggravation de la situation des finances publiques. Et entre 15 et 30 milliards à fin 2020. Un exercice très compliqué pour les militaires, les industriels et qui aura un impact sur l'influence de la France dans le monde. Car pendant ce temps, les dépenses militaires ont augmenté de moitié depuis 2001, rappelle la Cour des comptes. Les écarts entre "les efforts de défense dans le monde peuvent entraîner des ruptures technologiques et une évolution des rapports de puissance entre les Etats. la France ne peut donc pas rester indifférente à ces enjeux", assure le premier premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud.

    1,9 milliard d'euros de ressources manquantes fin 2011

    Comment la Cour des comptes en est arrivé à ces chiffres très (trop) alarmistes ? Les Sages de la rue Cambon ont d'ores et déjà identifié un écart de 1,89 milliard d'euro sur la période 2009-2011 par rapport à la trajectoire de la LPM. "L'utilisation de report de crédits (1,1 milliard d'euros) ainsi que l'ouverture de crédits complémentaires en loi de finances (289 millions) n'ont pas permis de résorber l'écart qui se creusait entre les dépenses prévues et les dépenses exécutée", précise le premier président de la Cour des comptes. Au final, il a été constaté une dérive de 2 % à fin 2011 par rapport au total des dépenses, qui auraient dû être engagées sur les trois années d'exécution budgétaire. Ce qui n'est pas si mal. D'autant plus que "cet écart tient à l'absence des recettes exceptionnelles ainsi qu'à d'autres hypothèses trop optimistes", regrette Didier Migaud. Alors que le ministère de la Défense tablait sur 3,5 milliards d'euros de recettes exceptionnelles, provenant de la vente de bandes de fréquence et de biens immobiliers, seul 1 milliard d'euros est venu abonder le budget de l'Hôtel de Brienne. Ce qui fait dire à Didier Migaud que "ce constat illustre le risque qui s'attache à construire une trajectoire budgétaire à partir d'hypothèse de recettes exceptionnelles, dont la réalisation ne dépend pas du ministère de la Défense". Et d'enfoncer le clou : "un tel choix a fait peser un risque sur l'exécution de la loi de programmation militaire dès sa conception".

    Une bonne nouvelle mais à relativiser... Après plusieurs années de retard, la cession des bandes de fréquence des systèmes Rubis (450 millions) et Felin (600 millions), qui devait rapporter initialement 1,05 milliard d'euros au ministère de la Défense, s'est finalement conclu sur des montants bien plus importants : 936 millions pour les bandes de fréquence de Rubis et 1,42 milliard pour celles de Felin. Soit au total 2,356 milliards. Reste à savoir si le ministère de la Défense, qui n'a pu utiliser qu'une partie de cette manne (89 millions en 2011 et 630 millions en 2012), pourra in fine compter sur le reste de ces recettes exceptionnelles. Il a eu l'autorisation d'en consommer 1,1 milliard dès 2012, dont près de 500 millions restent à utiliser. Le succès de la vente des bandes de fréquence compense l'échec du projet Nectar qui consistait à céder l'usufruit des satellites Syracuse à des opérateurs privés pour un montant de 400 millions. Et surtout le manque à gagner des cessions immobilières qui devaient rapporter 2 milliards entre 2009 et 2012. Le montant qui a pu être être utilisé au profit de la défense s'est limité à 894 millions d'euros. Soit un écart de 1,15 par rapport aux prévisions.

    Rafale : un surcoût de 700 millions d'euros sur les budgets entre 2012-2014 ?

    L'absence de recettes exceptionnelles n'explique pas du tout. La Cour des comptes pointe également l'hypothèse "trop optimiste" d'une exportation rapide du Rafale de Dassault Aviation. Ce qui a conduit l'Etat, en application de ses engagements vis-à-vis du constructeur, à acquérir cinq avions de combat de plus que prévu entre 2009 et 2011. Soit un surcoût de l'ordre de 350 millions d'euros. Un surcoût pour le budget qui n'a pas été envisagé au moment de la construction de la LPM. "Onze appareils supplémentaires pourraient être commandés pour la même raison entre 2012 et 2014, pour un coût dépassant 700 millions d'euros", avertit Didier Migaud.

    D'autres dépenses ont pesé sur le budget triennal 2009-2011. Ainsi, la participation de la France aux structures de commandement intégré de l'Otan ainsi que l'ouverture de la base d'Abu Dhabi n'ont pas été prises en compte lors de l'élaboration de la LPM. "Des dépenses pourtant prévisibles", souligne le premier président de la Cour des comptes. Sans compter la dérive de la masse salariale du ministère de 1 milliard d'euros alors que les suppressions de 23.000 emplois devaient faire économiser 1,1 milliard d'euros (voir "latribune.fr" de mercredi). Enfin, le surcoût des opérations extérieures a également exercé des tensions sur le budget de la défense. En dépit de crédits inscrits dans la loi de finances (510 millions en 2009, 570 millions en 2010 et 630 millions en 2011), ils demeurent "insuffisants pour couvrir un volume d'opérations extérieures récurrentes et prévisibles de l'ordre de 850 millions d'euros" (871 millions en 2009, 860 millions en 2010 et 1,2 milliard, dont 370 millions pour l'intervention en Libye), estime le rapport.

    Un trou estimé entre 4,1 et 6,4 milliards à fin 2013

    La cour des comptes prévoit un écart "d'au moins 4,10 milliards à fin 2013 sur la base des seuls arbitrages rendus avant mi-2012". Notamment celle de stabiliser en volume les dépenses de la mission Défense alors que la LPM prévoyait une croissance de 1 % en volume en 2012 et 2013. Conséquences, la défense perd mécaniquement 2,11 milliards en 2012 et 2,06 milliards en 2013. Un impact limité avec les recettes exceptionnelles (2,24 milliards). Mais "si les recettes de cession des fréquences devaient ne pas être attribuées à la défense, l'écart se creuserait davantage et atteindrait 6,4 milliards d'euros", explique Didier Migaud.

    D'une façon plus globale, le maintien d'une trajectoire de stabilisation budgétaire en euros constants crée un écart de l'ordre de 15 milliards à l'horizon 2020 par rapport aux ambitions du Livre blanc. "S'il était décidé de renforcer la contrainte budgétaire, une stabilisation en valeur conduirait à une réduction de 30 milliards d'euros de l'effort cumulé d'ici à 2020 par rapport à ces mêmes ambitions", affirme le premier président de la Cour des comptes. Tout cela pourra être effacé d'un simple trait de plume avec, dans un premier temps, la rédaction d'un nouveau Livre blanc, qui déterminera de nouvelles priorités et objectifs capacitaires, puis dans un second temps, avec la rédaction d'une Loi de programmation militaire.

    Pas si simple car les marges de manoeuvre pour les prochaines années sont limitées en raison de nombreux engagements fermes qui ont été signés. Ce qui "rigidifient considérablement la dépense", rappelle Didier Migaud. Car en contrepartie des réductions de volumes de matériels et des reports de calendrier de livraison, la précédente équipe du ministère a passé des commandes fermes sur la plupart des grands équipements. Ainsi, à la fin de 2011, les crédits de paiement nécessaires pour couvrir les engagements passés s'élèvent à 45,2 milliards d'euros, dont 13,4 milliards en 2012 et 8,2 milliards en 2013.

     

     

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  • http://www.valeursactuelles.com/dossier-dactualité/dossier-dactualité/pourquoi-journalistes-sont-de-gauche20120712.html

    Pourquoi les journalistes sont de gauche

    Une nouvelle étude le confirme : la majorité des journalistes penche à gauche. Enquête sur les fondements culturels de ce phénomène politique.

    François Hollande

     

      « On le subodorait. On le devinait à mille petits signes : les journalistes votent à gauche, sont de gauche et, naturellement, soutiennent la gauche. » Il faut avoir soit le goût de la provocation soit un certain courage pour être aussi catégorique sur un sujet aussi polémique. Fondateur de Reporters sans frontières (dont il a été secrétaire général jusqu’en 2008) et de la revue Médias, journaliste sur iTélé et Sud Radio, Robert Ménard ne manque ni de l’un ni de l’autre. Mais comme il sait qu’on ne peut briser un tabou sans s’exposer à la critique, il a pris soin de commander à l’institut Harris Interactive une enquête sur le vote de ses confrères – et des nôtres. Pas un sondage, car « cela coûte cher », admet-il dans l’entretien qu’il nous accorde, mais une consultation : « Il s’agissait d’interroger les journalistes présents sur Twitter », précise Jean- Daniel Lévy, directeur du département politique et opinion de Harris Inter active.

    Cent cinq journalistes ont répondu à l’intégralité de cette enquête, publiée dans le dernier numéro de Médias. Ses résultats sont éloquents. « Les journalistes ayant pris part à la consultation déclarent un vote beaucoup plus marqué à gauche que le corps électoral français », constate Jean-Daniel Lévy. En tête, François Hollande – comme au premier tour, mais avec 10 points de plus que les Français ne lui en ont accordé. Le deuxième ? Jean-Luc Mélenchon (+ 8 points), devant Nicolas Sarkozy ( – 9). Marine Le Pen n’arrive qu’en sixième position, avec 3 %, soit six fois moins que le 22 avril. Hollande recueille 74 % des suffrages au second tour.

    Cent cinq journalistes ne forment qu’un mince échantillon et l’on pourrait contester ces résultats si d’autres enquêtes, plus anciennes, n’allaient dans le même sens. Par exemple, le sondage réalisé par l’Ifop pour l’hebdomadaire Marianne en avril 2001, avant une autre élection présidentielle. À l’époque, 63 % des journalistes consultés avaient l’intention de voter à gauche (dont 32 % pour Lionel Jospin, qui fut éliminé dès le premier tour). La droite ne recueillait que 6 % des voix, les autres ne se prononçant pas. « Il faudrait être quelque peu naïf, après cela, pour s’étonner du fossé abyssal qui se creuse entre la caste journalistique et la population », concluait l’auteur de l’article, Philippe Cohen.

    Les simulations électorales réalisées cette année dans plusieurs écoles de journalisme sont elles aussi intéressantes. Au Centre de formation des journalistes (CFJ), les étudiants de première année ont choisi, dans l’ordre : Hollande, Mélenchon, Bayrou. À l’École supérieure de journalisme (ESJ) de Lille : Hollande, Mélenchon, Joly. Au Celsa : Hollande, Mélenchon, Sarkozy et Bayrou (troisièmes ex æquo). La droite est éliminée dès le premier tour.

    Directeur du CFJ depuis 2008 (et bientôt de Reporters sans frontières), Christophe Deloire souligne que ces consultations concernent moins de cinquante étudiants – l’effectif moyen d’une pro motion de ces écoles. « J’ai su, ajoute-t-il, que certains élèves avaient voté Sarkozy le jour de l’élection alors qu’ils avaient voté blanc à l’école. » Il rappelle aussi que « les étudiants en France sont assez largement de gauche » : ceux des écoles de journalisme ne se distinguent pas de leurs condisciples. Reste qu’ils se distinguent des Français quand ils en sont sortis.

    Les élections professionnelles en fournissent un autre indice. Les dernières ont eu lieu en juin. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a recueilli la majorité absolue des suffrages (51,3 %), devant la CGT et la CFDT. Or, même si ce ne fut pas toujours le cas, ses prises de position classent aujourd’hui le SNJ nettement à gauche : il figure parmi les fondateurs de l’Union syndicale Solidaires, adepte d’un « syndicalisme de luttes ». « Les salariés, les chômeurs, les retraités n’ont pas à faire les frais du désastre économique et social dans lequel nous ont plongés les politiques néolibérales et les marchés financiers », pouvait-on lire en janvier dans un communiqué de Solidaires, relayé par le SNJ sur son site.

    À cette inclination pour la gauche, on peut trouver des raisons historiques et générationnelles – au moins jusqu’au début des années 2000. « L’histoire de la presse française n’est faite que de jeunes qui ont tâté de la politique et qui ont pour politique suivi dans le journalisme, expliquait en 2002 un journaliste du Monde cité dans un livre de Christophe Nick, les Trots kistes (Fayard). De 1960 à 1980, les militants étaient tous à l’extrême gauche. À une certaine époque, chaque groupuscule avait son quotidien ou son hebdomadaire. Des centaines de journalistes se sont ainsi formés sur le tas », avant d’être accueillis au sein d’autres rédactions, celle de Libération d’abord, puis du Monde – entre autres.

    Ce n’est pas le résultat d’une stratégie d’entrisme, expliquait un ancien de la LCR et de Libé, Basile Karlinsky : « La réalité, c’est que le trotskisme, sans le vouloir ni le savoir, a réussi à être une (pas trop mauvaise) école de journalisme. » Parce qu’ils avaient dans leur bagage politique trois outils très efficaces pour s’imposer au sein des rédactions : « une appréhension intellectuelle du monde », le sens de l’organisation et « le goût du pouvoir

    symbolique », soulignait Yves Roucaute dans Splendeurs et Misères des journalistes (Calmann-Lévy). Cette génération, qui avait 20 ans en 1968, est en train de passer la main, mais elle a fait école en faisant carrière sans rien abdiquer de ses convictions libertaires.

    D’autres complètent cette approche historique par des éléments sociologiques et culturels. « Les journalistes se rapprochent des catégories sociales et intellectuelles les plus intégrées à la culture de gauche, les enseignants et les chercheurs », note le politologue Roland Cayrol dans la revue Médias. « Les étudiants qui présentent notre concours sont, pour beaucoup, issus de cursus d’histoire, de lettres, de sciences politiques. Des catégories sociales plutôt orientées à gauche », constate Christophe Deloire, du CFJ. Ce que confirment diverses enquêtes parues sur les étudiants de Sciences Po – dont beaucoup deviennent journalistes.

    « La sensibilité politique des étudiants de Sciences Po se situe assez nettement dans le camp de la gauche. Ce positionnement s’accompagne d’un répertoire de valeurs privilégiant l’universalité, le libéralisme culturel, ainsi que la tolérance et l’ouverture aux autres », écrivait la sociologue Anne Muxel en 2004. Le règne de Richard Descoings n’y a évidemment rien changé. Les étudiants de Science Po ont, eux aussi, organisé une simulation électorale avant la présidentielle : François Hollande devance Nicolas Sarkozy de douze points au premier tour et l’écrase au second avec 63,6 %des voix.

    En France, « les grands journalistes sont souvent issus des mêmes écoles que beaucoup de responsables gouvernementaux », remarquait l’ambassade des États-Unis dans une dépêche diplomatique révélée par WikiLeaks. « S’il y a une homogénéité du milieu, au niveau des dirigeants, c’est pour des raisons internes de formation, d’éducation, de milieu social, de mode de vie », avançait Régis Debray, en 2005, dans la revue Médias. Cette connivence intellectuelle favorise la diffusion d’un credo qu’on ne peut discuter sans risquer l’excommunication – comme l’a montré la condamnation d’Éric Zemmour. Laurent Fabius en a résumé les articles d’une formule éclairante : « La politique est une éthique, les droits de l’homme sont la jeunesse du monde et l’antiracisme est l’âme de la France. »

    Nul ne conteste que « les droits de l’homme, dans leur acception classique, demeurent un appréciable instrument de lutte contre l’arbitraire des pouvoirs », écrit Élisabeth Lévy dans les Maîtres censeurs. Mais leur manipulation par des minorités réputées opprimées (culturelles, sexuelles, ethniques) menace d’éclatement une société privée de transcendance. « Voué au ministère des justes causes et des bons sentiments, le “machiavélisme du bien” [selon l’expression du philosophe Marcel Gauchet] n’en est pas moins un machiavélisme », conclut Élisabeth Lévy. Et, serait-on tenté d’ajouter, un manichéisme auquel la droite s’est soumise de peur d’être rejetée dans le camp du mal. Une nouvelle illustration en est fournie par la polémique sur la “droitisation” de l’UMP, récusée par d’ex-ministres de Nicolas Sarkozy. Pourtant, la droite ferait bien de méditer cette réflexion : « Les valeurs défendues par l’intelligentsia exercent un ascendant sur toute la société. L’enseignement, la culture ou l’information ne sont jamais neutres », rappelle Jean Sévillia, écrivain et journaliste. À l’inverse, « la gauche valorise le combat politique et la controverse intellectuelle – donc le journalisme – tandis que la droite a déserté le champ des idées pour les métiers de la finance. Les valeurs d’argent l’ont emporté sur le bien commun, l’esprit bourgeois a eu raison des idéaux », analyse le journaliste Marc Baudriller, auteur des Réseaux cathos (Robert Laffont).

    Où l’on voit qu’il est nécessaire à la droite, pour reconquérir le terrain des idées, non seulement de ferrailler contre la gauche mais de batailler aussi contre la tentation de sérieux qui l’a gagnée. En opposant à l’esprit bourgeois (bohème ou non) cet “esprit français” que la bienséance commandait autrefois d’opposer aux fâcheux ? C’est le remède que préconisait le philosophe Philippe Muray et qu’appliquent certains humoristes – ceux qu’on n’entend pas souvent sur le service public. « Comment se fait-il que, quand l’Europe de l’Est s’est libérée, tous les gens n’aient pas foncé vers l’est ? », demande Gaspard Proust. Une question à soumettre aux étudiants en journalisme.  Fabrice Madouas

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  • La plupart des journalistes qui ose sortir du conformisme imposé par une idéologie gauchiste et quasi dictatoriale ont été remercié, heureusement pour eux que les goulags n'existent pas en France ni les centres de rééducations politiques, sinon ils auraient pu obtenir un billet pour l'enfer.

    Il est déplorable qu'en France les patrons et responsables médiatiques soient soumis, larbinisés à l'autorité gauchiste. Quand le 4° pouvoir, le pouvoir médiatique, libre de pensées et de s'exprimer est maintenu au silence, au politiquement correct, la dictature s'installe en douceur mais sûremment.

    J'espère et je suis sûr que les Menard, Zemmour, Nalleau et autres continuerons le combat pour la liberté d'expression et qu'ils resteront dans le camp des insoumis!

    Patriote64 

     http://www.jeanmarcmorandini.com/article-289698-exclu-itele-decide-de-se-separer-de-robert-menard-qui-evoque-des-pressions.html

    EXCLU: iTélé décide de se séparer de Robert Ménard qui évoque "des pressions"


     

     

    Selon nos informations exclusives , Robert Menard vient d'être remercié par iTele  après 2 ans et demi de travail sur la chaine du Groupe Canal Plus.

    Joint par Jeanmarcmorandini.com , Robert menard nous confirme notre information, et nous révèle qu’il vient en effet  d’apprendre, à quelques heures de la fin de saison, qu’il ne sera pas renouvelé.

    Il nous précise: « Je suis déçu et en colère. Il y a encore quelques semaines, Cécilia Ragueneau, la directrice générale d’i>télé, m’assurait que tout allait bien. Mais c’est vrai, l’air du temps est au conformisme... et pas à l’impertinence.

    Que voulez-vous, le manque de courage, la peur de déplaire, les pressions, tout cela fait beaucoup pour certains.

    Je le regrette.

    J’ai aimé travailler sur cette chaîne. Aujourd’hui, sur i>télé, comme dans d’autres médias d’ailleurs, on assiste à une reprise en mains.

    C’est dommage pour le pluralisme de l’information. »

    Concernant sa collaboration avec la radio Sud radio, Robert Menard nous précise être en discussion avec la direction concernant une éventuelle collaboration la saison prochaine.

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  • http://www.enquete-debat.fr/archives/comme-le-communisme-lislamisme-excuse-tout

    Comme le communisme, l’islamisme excuse tout

    L’islamisme a de nombreux points communs avec le communisme. Tous les deux sont des totalitarismes, tous les deux réduisent à la soumission voire à l’esclavage leurs croyants, tous les deux appauvrissent considérablement leurs militants. Mais il est un autre point commun que nous allons illustrer, c’est le niveau incroyablement élevé de tolérance des démocrates envers ces deux totalitarismes.

    Nous indiquions plus tôt dans la semaine l’indulgence du système envers des horreurs proférées par des hommes et des femmes qui osent se dire de gauche (Emmanuel Todd, Michel Onfray, Jean-Luc Mélenchon, Daniel Schneidermann, Eric Hazan, Nathalie Arthaud, Jean-Claude Michéa) envers le communisme. Le quart du tiers aurait été dit à propos du nazisme, que ces gens-là étaient immédiatement virés de tout média, subissaient l’infamie nationale et finissaient le restant de leurs jours avec l’étiquette “nazi” sur le dos.

    Même indulgence au sujet de propos tenus par des hommes et des femmes, qu’ils se réclament eux-même de l’islam ou pas d’ailleurs, mais qui défendent clairement la cause islamique, voire islamiste. Nous avons interviewé un membre du conseil d’administration de l’UOIF, suite à l’incendie de Charlie Hebdo, qui nous explique très clairement que le blasphème devrait être interdit “par le bon sens, qui se situe au-dessus de la loi”.  Il a tenu le même genre de propos dans Le Monde, là non plus aucune réaction du système, qui hurle littéralement quand une mosquée est touchée ou un cimetière musulman profané. 
    Vous avez également le journal en ligne islamiste oumma.com, qui ose écrire à propos de l’incendie de Charlie Hebdo, je cite : “on aperçoit dans le film le directeur, Charb, monter vers une balustrade avant de s’écrier, visiblement sans raison : « Allah Akbar ». Trois semaines plus tard, beaucoup -superstitieux ou férus de signes- ne manqueront pas de voir dans cette grotesque imitation de l’appel à la prière une attitude offensante mais finalement « punie » par l’incendie.” Donc quelque part, cet incendie était mérité selon oumma.com. Ils avaient déjà publié un tel raisonnement à propos d’un caricaturiste danois, menacé à la hache par un taré islamiste, et sauvé uniquement par sa salle de bains blindée. Il l’avait bien cherché en fait, ce caricaturiste, selon oumma.
    C’est exactement le même “raisonnement” qui anime Mouloud du Grand Journal, sur Canal +, qui ose demander à Charb devant ses locaux incendiés, s’il ne l’a pas un peu cherché quand même. Dieudonné a été viré de la télé pour bien moins grave, mais là il n’y a absolument aucune réaction sur le plateau, ni de l’équipe du Grand Journal évidemment, ni de la part du Président du Conseil Constitutionnel (voyez comme notre Constitution est bien gardée), ni de la part du Président de l’Assemblée Nationale (qui est par ailleurs contre la représentation nationale de la moitié du peuple français, qu’il considère comme extrémiste).

    Un conseil : gardez cette page dans vos favoris, et ressortez-là dès que l’une des personnes mentionnées ci-dessus ose faire la leçon à qui que ce soit à propos d’un dérapage, quel qu’il soit.

     

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  • http://www.nationspresse.info/?p=176596

    Hausse de la CSG : injustice fiscale et baisse du pouvoir d’achat au menu d’un gouvernement ultralibéral

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    La seule véritable annonce de la conférence sociale, c’est que le gouvernement Hollande envisage désormais une hausse de la CSG.

    La CSG est un impôt particulièrement injuste : impôt non progressif, il frappe aveuglément les petits revenus comme les gros revenus, il touche indistinctement les catégories populaires, les classes moyennes et les petits retraités.

    Sur le plan de la justice fiscale, la hausse de la CSG est aussi catastrophique que celle de la TVA que nous promettait le candidat Sarkozy. C’est aussi l’assurance d’une nouvelle baisse substantielle du pouvoir d’achat pour ceux qui n’ont que leur salaire ou leur pension pour vivre.

    Au PS comme à l’UMP, on semble donc avoir décidé que l’austérité et la rigueur, ce sera bien pour les petits, les salariés et les retraités, et certainement pas pour les grands profiteurs de la mondialisation. Il s’agit là d’une grave trahison des engagements de François Hollande : la justice mise à toutes les sauces dans les promesses de campagne se transforme en une horrible soupe ultralibérale avec une hausse d’un impôt particulièrement injuste, véritable Cerise Sur le Gâteau.

    Le gouvernement Hollande confirme avec cette perspective et d’autres décisions regrettables, dont la ratification du traité européen Merkozy, son intention désormais très claire de s’inscrire pleinement dans la continuité du gouvernement Sarkozy : respect scrupuleux de la doxa ultralibérale, mépris des classes moyennes et catégories populaires, abandon des victimes de la mondialisation, saccage en règle du pouvoir d’achat des Français, augmentation des inégalités.

    Il est nécessaire de renverser totalement l’ordre des priorités. Il faut viser la défense du pouvoir d’achat des classes moyennes et des catégories populaires en sortant du piège ultralibéral dans lequel la France s’enferme de plus en plus : retrouver notre liberté monétaire, protéger notre économie des ravages de la mondialisation, et retrouver la justice fiscale par le biais d’impôts progressifs sont les seules mesures capables d’assurer la croissance, l’emploi et la justice.

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  • http://www.atlantico.fr/decryptage/regle-or-obsolete-face-politique-economique-socialistes-serge-federbusch-416570.html?page=0,0

    Règle d'or, conférence sociale : la méthode Hollande, stade terminal du conformisme mortifère français

    Nouveaux sujets abordés cette semaine par Serge Federbusch : la mascarade de la conférence sociale, Christiane Taubira meilleure en ministre de la Culture qu'en Garde des Sceaux, et le bilan budgétaire du précédent gouvernement ménagé par la Cour des comptes.

    Il aura fallu mois de deux semaines à François Hollande après la victoire socialiste aux législatives pour se rallier à la «règle d’or».

    1 - La «règle d’or», cercueil de plomb pour l’économie française

    Il aura fallu deux ans, entre 1981 et 1983, à François Mitterrand pour sacrifier sa politique de relance sur l’autel de la «rigueur». Il aura fallu deux mois à Lionel Jospin, en 1997, pour escamoter sa volonté de réorientation de la politique économique européenne. Le «pacte de stabilité» du traité d’Amsterdam s’était alors transformé en «pacte de stabilité et de croissance» sans aucune modification réelle. François Hollande aura baissé pavillon moins de deux semaines après la victoire socialiste aux législatives en se ralliant à la «règle d’or». Record battu !

    Notre président se contenterait bien d’une loi organique, mais il lui faudra sans doute lui conférer valeur constitutionnelle. D’éminents juristes planchent donc sur la question. C’est un reniement total de ses promesses de campagne que le faux plan de relance adopté il y a quinze jours à Bruxelles peine à justifier.

    Le soutien de la droite parlementaire sur ce sujet pourrait au moins lui éviter un périlleux recours au référendum. Faut-il se réjouir de ce début de consensus ? Certes non.

    Loin de nous la volonté de défendre le laxisme dans la gestion publique, l’empilement de structures qui fait de la France un des pays les plus sur-administrés du monde, le clientélisme généralisé, organisé sous le couvert de l’Etat, les multiples et redondantes collectivités locales ou les corporations en tous genres. La France ne pourra échapper au déclin qu’en faisant fondre cette mauvaise graisse, de manière bien plus déterminée que ne le permettent les mesures hypocrites annoncées par le nouveau pouvoir. Mais l’adoption de la règle d’or est-elle la bonne solution ? Ce corset contraindra-t-il notre pays à se réformer ? Nous y voyons plutôt un plâtre posé sur une gangrène.

    Car cette contrainte budgétaire accrue ne règlera en rien le problème de la gestion du taux de change de l’euro, pourtant fondamental. Pour la plupart des pays de l’Euroland, l’euro est aujourd’hui grandement surévalué, aggravant singulièrement leurs difficultés. Les Américains, les Chinois et tous ceux qui ont intérêt à ce que l’Europe ne les concurrence pas trop s’ingénient à faire perdurer cette situation. Gros problème : les Allemands ne font rien pour la combattre car ils ont réussi, en délocalisant une part importante de leur production en Europe de l’Est (hors zone euro donc) ; en entreprenant il y a maintenant près de dix ans des réformes structurelles destinées à faire baisser le coût de leur travail et en profitant de leur avantage de compétitivité sur les pays d’Europe du Sud qui partagent la même monnaie, à s’accommoder de cette situation. Inutile de stigmatiser sans fin les FPIGS (France, Portugal, Italy, Greece, Spain) qui ont abusé des facilités de crédit de l’euro pour entretenir leurs mauvaises habitudes et leurs systèmes politiques et sociaux sclérosés : le mal est fait, le temps perdu très difficilement rattrapable en raison des ravages de la désindustrialisation et il ne sert à rien de ramener ces mauvais élèves à la discipline budgétaire tout en perpétuant pareils handicaps de taux de change.

    Dans ce régime corseté, avec des marges de manœuvre monétaires et financières restreintes et sans guère de moyens pour augmenter notre productivité par l’investissement, nous nous trouverons face à une économie-centre située en Allemagne qui amènera les systèmes périphériques, à l’Est et au Sud, à une situation de territoires affectés à la sous-traitance et aux loisirs.

    Il faudra que les Espagnols, les Italiens et les Français s’alignent progressivement sur les conditions de rémunération et de travail des Tchèques, des Polonais et des Slovaques.

    Surtout ne dites pas à M. Montebourg que la Dacia est l’avenir de l’industrie automobile française, il se croit redresseur productif dans le haut-de-gamme !

    2 - La « Poires-conférence »

    Discuter des mérites respectifs de la lance et du seau, de la longueur adéquate des échelles et de l’opportunité de l’usage de la neige carbonique en immeuble d’habitation pendant que l’incendie fait rage : voilà à quoi ressemblent les grandes palabres lancées ces jours derniers sous le nom de conférence sociale.

    La gauche française aime ce genre de colloques où le débat renvoie à la concertation qui conduit à la discussion pour poursuivre le dialogue. Des hiérarques du parti y sont secondés par des « facilitateurs » de la haute administration face à des syndicats dont la faible représentativité n’a d’égale que leur degré de subvention par l’Etat. C’est un monde de l’entre-soi, un jeu de barbichette où gouvernement et partenaires sociaux s’efforcent de ne pas rire ou protester en premier. L’important est d’entretenir toutes sortes d’illusions pour que la «base» ne s’agite pas trop et que les ménages ne réalisent pas qu’ils seront ponctionnés afin que le système reste en l’état. On entend même le Premier ministre, en ces temps où il faudrait alléger les dépenses publiques, envisager la création d’un : «Conseil ou un Commissariat du dialogue social et de la prospective» !

    C’est sous hypnose qu’il nous est donc expliqué qu’on reparlera plus tard, toujours plus tard, du financement des retraites ou de la hausse de la CSG. Pendant ce temps les décisions s’élaborent dans le secret des ministères. Cette grande pondération au service d’une grande duplicité peut-elle fonctionner ? La partition eût été jouable quelque temps, avec la complicité des appareils et des médias, si la grosse caisse de la crise mondiale n’allait se faire brutalement entendre. Les arrangements hypocrites et les faux-semblants ne seront d’aucune utilité quand le PIB reculera et que le chômage fera plusieurs dizaines de milliers de victimes supplémentaires chaque mois.

    La «méthode» Hollande, stade terminal du conformisme mortifère qui frappe la classe dirigeante française, arrive trop usée dans une France trop malade.

    3 - Migaud et les nigauds

    Au grand dam des socialistes, le rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques a plutôt épargné les précédents gouvernants, soulignant quelques efforts de redressement des comptes publics menés depuis deux ans. La chanson du bilan désastreux et du passif accablant va donc être difficile à entonner dans les mois qui viennent. Cette déconvenue est d’autant plus gênante pour le nouveau pouvoir, qu’avec l’ancien député PS Didier Migaud à la tête de la haute juridiction financière, ils ne peuvent accuser cette institution de sarkozysme militant.

    La réalité est plus simple : le rapport en question n’est pas l’œuvre de son seul premier président, loin s’en faut. Délibéré par plusieurs dizaines de conseillers-maîtres, son contenu pouvait difficilement se plier à une manœuvre partisane. Ce fut une erreur, pour François Hollande, de confier à une formation collégiale de ce type la rédaction d’un audit dont l’objectif était de charger la barque sarkozyste.

    4 - Histoires d’eaux

    Le chef de l’Etat faisait une plongée en sous-marin nucléaire le lendemain du jour où son Premier ministre noyait l’Assemblée nationale dans un discours fleuve : les deux rameurs de l’exécutif avaient choisi des combinaisons différentes pour passer sous la ligne de flottaison. Le président anormalement normal cherche-t-il à bâtir ainsi une digue contre l’impopularité ? Les militaires boiront-ils sans rechigner le bouillon d’une austérité dont ils seront les premières et principales victimes dans l’appareil d’Etat ? Pas facile de nager en eaux troubles ...

    5 - Christiane Taubira ministre de la Culture, des Sports et de la Justice ?

    Au sujet des victimes de la première fusillade de Lille, auprès de qui elle ne s’est guère manifestée, Christiane Taubira a fait savoir que : «Ses conseillers avaient pris divers contacts, notamment pour avoir des informations sur les victimes et sur les familles». Espérons qu’il ne s’agissait pas de remplir des fiches de signalement !

    «J'ai donné des consignes de discrétion et de pudeur à mes équipes, parce que les victimes nous prenons leur attache, nous écoutons leurs demandes, nous apportons nos réponses, mais nous ne théâtralisons pas nos actions" a poursuivi la ministre pour justifier son absence à leurs côtés.

    Pas de théâtre donc. Mais elle honorait au même moment de sa présence de Garde des sceaux un concert donné à des détenus. Serait-ce une préférence pour la musique plus que pour la tragédie ? Cette abolition des frontières entre pénal et culturel avait déjà été précédée, quelques semaines plus tôt, par une incursion ministérielle en territoire sportif quand un prisonnier avait pris la poudre d’escampette lors d’un match de basket, toujours en présence de Madame Taubira. Notre ministre s’ennuierait-elle dans l’exercice de ses attributs régaliens ? Serait-elle plus efficace pour garder les sceaux que les détenus ?

    Puisqu’il s’agit aujourd’hui d’économiser sur les dépenses gouvernementales, lui confier un ministère de la Culture, des Sports et de la Justice paraît approprié.

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  • Le Métronome de Lorànt Deutsch gagne! Après être entrée en résistance contre les manipulateurs révisionnistes communistes aidé par un pseudo étudiant d'histoire, comme dans le passé stalinien, le livre de Laurànt Deutch est réabilité face à une honteuse manipulation mélenchonienne et c'est bien!

    Si cet étudiant ainsi que le front de gauche communiste veut absolument que Lauràn Deutch, dont son nom doit en déranger certains à l'esprit faible dans le milieu révolutionnaire boboîste, et dire qu'un communiste à un semblant d'esprit, ça c'est faire de l'humour, parle de la période de l'occupation et surtout de l'après guerre, je l'invite à parler de la collaboration des communistes avec les nazis, ainsi que de l'extermination de plus de 2000 français sous de faux prétextes afin de faire taire les ignominies qu'ils ont commise pendant l'occupation allemande.

    Comme quoi les communistes à l'image de Staline, Mao, Pol Pot, et bien d'autres comme en Corée du Nord sont de grands manipulateurs d'histoire. D'ailleurs il n'y a que les vainqueurs et leurs alliés qui peuvent écrire l'histoire!

    Patriote64 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/07/m%C3%A9tronome-lor%C3%A0nt-deutsch-gagne-contre-les-communistes.html

     

    Métronome : Lorànt Deutsch gagne contre les communistes

    L'ouvrage de Lorànt Deutsch a donné lieu, hier, à une séance animée au Conseil de Paris. Les élus ont vivement débattu du best-seller du comédien consacré à l'histoire de la capitale, que le groupe communiste et Parti de gauche estime «orienté idéologiquement» et dont il voudrait voir cesser la promotion par la Mairie.

    Une fois n'est pas coutume, le groupe UMP a choisi de faire bloc aux côtés de la Mairie. Valérie Montandon (UMP) a interrogé les stalinistes :

    «La réécriture de l'histoire n'a-t-elle pas été un travers commun à tous les régimes communistes? Je m'étonne même que les cosignataires du vœu ne mentionnent pas l'absence de chapitre consacré à la station de métro Stalingrad.»

    Jérôme Dubus, du groupe centre et indépendants, a ajouté :

    «L'histoire n'est pas blanche ou noire, elle n'est en tout état de cause pas rouge non plus» «Nous avons connu le robespierrisme, le marxisme, le stalinisme, le maoïsme, nous avons heureusement échappé au mélenchonisme. En rejetant ce vœu, nous avons échappé également au corbiérisme!» [en référence à Alexis Corbière, élu du Parti de Gauche]

    Hormis les élus du groupe PC-Parti de gauche, les élus ont rejeté le vœu. 

     

      

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  • L’écran de fumée

    Voilà que le gouvernement socialiste à trouvé comment faire passé la pilule aux français ! la solution faire croire aux veaux, les français qui votent encore pour le système UMPS, que le gouvernement se préoccupe du dialogue social. Pour cela, ils font de la concertation sociale, économique et environnemental, autant dire beaucoup de blablatage mais rien de concret à part des hausses d’impôts, de taxes, de charges pour les ouvriers.

    Cela ne vous rappelle t-il pas certains de leurs prédécesseurs ? Eh bien oui le gouvernement précédent de l’UMP, comme quoi ils sont dans le même courant de pensée, dans le même camp, la même idéologie !

    Donc ils ont inventé un concept ? Non pas le moins du monde ils poursuivent la même stratégie politique que l’UMP. Si l’on veut que ce concept aussi mielleux que stupide soit relayé par les médias propagandistes, rien de tel que de le faire germer dans leur esprit que c’est révolutionnaire et qu’il en sortira quelque chose de bon. Nous le voyons dans le déballage médiatique et même syndical, alors qu’il y a quelques temps la rue auraient grondé et les médias seraient offusqués.

    La presse française est devenue depuis longtemps l’adoucisseur après-lavage de cerveau et le chantre de la pensée du politiquement correct.

    Donc pendant 2 jours des représentants syndicaux de gauche et le MEDEF, des ministres, des délégations se sont réunis et palabré, qu’en est il sorti, rien si ce n’est un transfert des charges patronales sur le dos des ouvriers, (la CSG) et des retraités pour diminuer le prix du travail, une augmentation incontrôlée du prix du gaz de l’électricité de la SCNF, des augmentations de dépenses toujours pour le vivier des voix de gauche, les fonctionnaires, aucune économie, etc…..

    En bref un véritable simulacre de débat social, afin de dire que ces augmentations auront été faite en concertation avec tous les représentants des divers secteurs sociaux de manière à ce que le PS ne porte pas seul sur leurs épaules la responsabilité de ces augmentations, de ces impôts supplémentaires.

    Les socialistes pendant ces deux jours à la conférence du dialogue social auront établis un écran de fumée pour masquer les difficultés qui attendent les français et pour gagner du temps face à l’évidence, le simple fait de vouloir inscrire dans la constitution les bases du dialogue social est bel et bien de la communication politicienne qui ne fait rien avancer.

    Patriote64

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