• http://www.midilibre.fr/2012/07/22/decazeville-agressee-au-pretexte-d-etre-une-mauvaise-musulmane,537757.php

    Aveyron, Rouée de coups par sept hommes : "Tu es une mauvaise musulmane"

    Partie prenante dans l’organisation d’une fête qui s’est déroulée ce week-end à Viviez, une jeune femme originaire du Maroc, et domiciliée à Decazeville, a violemment été prise à partie par un groupe de sept hommes dans la nuit de vendredi à samedi.

    Alors qu’elle circulait au volant de son véhicule pour rentrer chez elle, la femme a été coincée par deux autres voitures, desquelles sont sortis ses agresseurs. Après l’avoir rouée de coups, ils sont repartis sans rien dire.

    La jeune femme serait alors rentrée chez elle avant de ressortir pour aller porter plainte et donner rapidement le signalement de ses agresseurs. C’est en se rendant au commissariat que les sept individus l’ont une nouvelle fois coincée pour la frapper encore.

    Ils l’auraient aussi insultée et notamment reproché : "Tu es une mauvaise musulmane". Et d’ajouter : "Tu es la honte de l’Islam, car tu vas faire la fête un jour de Ramadan".

    Avant de repartir, ils l’auraient copieusement menacée. Les policiers du commissariat ont ouvert une enquête.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://www.atlantico.fr/decryptage/quel-moment-montee-chomage-provoquera-descente-enfers-gouvernement-ayrault-francois-hollande-pot-roses-serge-federbusch-430707.html

    A quel moment la montée du chômage provoquera-t-elle la descente aux enfers du gouvernement ?

    Mais aussi cette semaine : la politique vaine menée par Arnaud Montebourg dans le dossier PSA et la réaction des députés UMP face à la robe de Cécile Duflot.

     
    Pour l’INSEE, le nombre de chômeurs en métropole dépassera sans doute les 3 millions avant la fin de l’année.

    Pour l’INSEE, le nombre de chômeurs en métropole dépassera sans doute les 3 millions avant la fin de l’année. Crédit Reuters

      

    1 - Montebourg : le Zébulon du redressement productif

    Tournicoti, tournicoton ! Je vous parle d’un temps que les moins de quarante ans de télévision ne peuvent pas connaître : celui du « Manège enchanté », dessin animé qui distrayait les chérubins de la fin des années 1960. Ce manège était actionné par un personnage pontifiant et décalé : le Père Pivoine. Il ré-enchantait le rêve français en vous transportant au pays du Bois Joli et distribuait des bisous aux enfants. Tout rapprochement avec une récente campagne électorale et un certain président serait fâcheux. Parmi ses acolytes de cocasse mémoire, on se souvient avant tout de Zébulon, tout rouge et monté sur ressort, tournant sur lui-même tel un toton sur une table de jeu.

    Et bien, révélons-le à nos lecteurs, notre ministre productivement redressé, le bien malheureux Montebourg, en est la parfaite réincarnation ! Courant de-ci, de-là, multipliant les déclarations comminatoires à l’endroit de chefs d’entreprise qui se battent pour la survie de leurs marques, persuadé que son verbe infléchira la course du réel et la dure loi de rentabilité qui s’applique à tous sauf aux ministres socialistes, il est la parfaite démonstration que l’action est soluble dans l’agitation. Il suffit de voir le sourire ironique des opérateurs de téléphonie mobile conviés aux réunions qu’il organise pour se rendre compte qu’il a au moins le mérite d’amuser la galerie. Tables rondes, grandes conférences sociales, manège enchanté … depuis deux mois, nous tournicotons pour de bon.

    Tournicoti, Tournicoton ! Montebourg n’est pas le premier de ces ministres gadget, au portefeuille à l’intitulé baroque qui, généralement, ne survivent guère aux débuts des nouveaux gouvernements. Qui se souvient encore de feu Jean-Jacques Servan-Schreiber, éphémère ministre de non moins éphémères réformes des premiers temps du giscardisme ? Nommé par Hollande pour se brûler les ailes et débarrasser définitivement le plancher de la scène socialiste, Montebourg risque, vibrionnant, de brouiller l’image du nouveau pouvoir tout entier : un danger que le président n’avait pas pleinement mesuré.

    Flanqué d’un Louis Gallois dont les compétences sont peu ou prou les mêmes que les siennes, après combien de sauvetages ratés, d’interventions inopportunes, de postures brutales et de déclarations mal-à-propos, Arnaud Future tirera-t-il sa révérence ? Bah, à titre personnel au moins, il devrait s’en sortir, Monsieur Pigasse doit avoir besoin d’avocats autant que de journalistes …

    2 - A quel moment la montée du chômage provoquera-t-elle la descente aux enfers du gouvernement ?

    La récession qui débute et qui sera accentuée par la hausse des prélèvements obligatoires décidée par le nouveau pouvoir et sa politique préjudiciable au climat des affaires va se traduire par une augmentation de 30 000 à 40 000 chômeurs par mois d’ici à la fin du premier trimestre 2013. En effet, depuis le premier deuxième trimestre 2011, le nombre de demandeurs d’emploi ne cesse de croître, d’abord à un rythme lent (34 000 au troisième trimestre 2011) puis s’accélérant (46 000 au quatrième trimestre et 86 000 au premier trimestre 2012). Près de 30 000 par mois en fin de période alors qu’on connaissait encore un semblant de croissance !

    La dégradation conjoncturelle mondiale (couplée avec les erreurs de politique économique du nouveau gouvernement) devrait donc conduire la France à supporter une hausse du nombre de chômeurs de plus de 260 000 personnes entre juin et décembre 2012 et de plus de 350 000 d’ici la fin du premier trimestre 2013. Au sens du BIT et de l’INSEE, le nombre de chômeurs en métropole dépassera les 3 millions avant la fin de l’année. Le cap des 10 % de la population active, jamais atteint depuis 1994, sera franchi et le record absolu d’après-guerre (10, 8 %) à portée de vue. Sachant qu’aucun pouvoir n’ayant connu ces niveaux de chômage n’a pu échapper à une impopularité record, gageons qu’à partir de janvier prochain il ne fera pas bon mettre un ministre dehors. Dur métier ! Ne reste plus qu’à bricoler en vitesse des contrats d’avenir et autres emplois tremplins pour au moins maquiller ces réalités cruelles.

    3 - La robe était piégée

    Les idiots ! Pour un brouhaha de quelques secondes au plus, pas même un sifflet, voilà les députés UMP tombés dans le piège de l’accusation de machisme, relayée par de vertueux médias. Le camp de rééducation ne leur est pas encore promis, mais les Verts veulent déjà ouvrir des ateliers à l’Assemblée nationale pour guérir de ce vice mental affreux les représentants du peuple qui en seraient infectés. Que plaider pour atténuer la sanction de cet écart indéfendable ? Que la robe de Cécile, en ces temps de grisaille atmosphérique, méritait bien quelque marque d’approbation ? Qu’il fallait saluer l’abandon du blue jeans au bénéfice d’une tradition vestimentaire bien française ?

    Ces micro-polémiques complaisamment entretenues sont autant de temps qui échappe à de gênants débats, comme par exemple sur le sujet de la taxation des heures supplémentaires à l’impôt sur le revenu, y compris pour les salariés des PME, sur la capitulation devant les exigences monétaires allemandes ou sur la nécessité de tondre les contribuables à grands coups de CSG. Il va falloir qu’ils s’y fassent : les élus de l’opposition n’ont pas droit à la moindre incartade, à la moindre entorse aux règles de bon comportement définies par le politiquement correct le plus sourcilleux, à la plus petite ironie qui pourrait être mal interprétée. Qu’une personne de couleur, à la mobilité réduite, à la sexualité alternative ou gagnant en âge (toutes ces appellations ont été soigneusement contrôlées) prenne la parole et mieux vaudra éviter sourire ou critique : une catastrophe interprétative est vite arrivée. Disposant de tous les pouvoirs, il ne reste aux socialistes qu’un dernier levier à actionner pour être parfaitement tranquilles, celui de l’auto-censure de leurs opposants.

    4 - Schwartzy est l’avenir de la politique.

    Rendons hommage à Arnold, le malabar austro-américain qui fut près de huit ans gouverneur de Californie et qui reprend nonobstant du service, aux côtés de son vieil ennemi / complice Rambo, un petit rôle dans le deuxième opus d’ « Expandables », nanarissime production hollywoodienne. Il est l’exemple même de ce que nous ne savons pas faire en France : des carrières politiques de haut niveau mais relativement brèves, compatibles avec une réussite dans d’autres domaines. Schwartzy ne s’est pas si mal débrouillé à la tête d’un État qui, indépendant, serait la huitième puissance mondiale. Charisme, point de vue extérieur sur la bureaucratie, totale indépendance financière et donc détachement face à la dimension alimentaire de la politique : exactement ce qui fait défaut à nos élus à vie.

    Encore citoyen autrichien, il ferait un excellent président de l’Union européenne puisque, paraît-il, il en faudrait un vrai pour créer du vouloir-vivre ensemble entre ces populations disparates.

    5 - Courroye de mutation

    Découvrez, avec force aide syndicale, un climat détestable dans une juridiction puis dites que, puisque malaise il y a, il faut déplacer tel ou tel, évidemment celui qui vous déplaît : que voilà une affaire rondement et staliniennement menée ! On n’est pas près d’entendre les protestations des anciens défenseurs automatiques de l’indépendance totale du parquet. Le sommet du genre étant atteint par un monsieur Cabarrus, dans le Nouvel Obs, qui, fort d’avis aussi indiscutables que celui du président d’une région socialiste ou de référence à des procédures qui ont jusqu’à présent conduit, c’est à n’y rien comprendre, à des non-lieux au bénéfice du procureur Courroye, en déduit que tout ceci n’est « pas une sanction » mais « juste un geste éminemment politique » ! Cela change tout.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://www.lecri.fr/2012/07/24/austerite-bien-ordonnee-commence-par-soi-meme/34825

    Austérité bien ordonnée commence par soi-même

    Assemblée nationale
    Nos parlementaires viennent de rayer de leur vocabulaire le mot « transparence » en rejetant l’amendement qui aurait permis un contrôle de leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) mais également de la « réserve parlementaire » enveloppe dont l’usage est à leur totale discrétion.
    Le débat sur cette indemnité-là n’est pas nouveau. La pétition de Contribuables Associés pour la transparence des frais de mandat avait déjà déclenché un véritable scandale et Libération du 21 juillet 2012 nous apprend que le député UMP Henri Guaino a estimé : « qu’en les obligeant à justifier leurs frais, les députés ne seraient plus libres ».
    Doit-on encore et toujours rappeler les propos de Margaret Thatcher : « que l’État n’a aucune autre source d’argent que l’argent que les gens gagnent eux-mêmes. Si l’État souhaite dépenser plus, il ne peut le faire qu’en empruntant votre épargne ou en vous taxant davantage. Il n’y a rien de bon à ce que quelqu’un d’autre paie; cette autre personne, ce sera vous. L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables ».
    Selon le Monde du 20 juillet 2012, « Seuls 24 députés ont voté pour l’amendement « transparence ».
    La majorité du groupe socialiste a voté contre ; six ont voté pour et sept de ses membres se sont abstenus.
    Le reste de la gauche soit s’est abstenu – écologistes et Front de gauche -, soit n’a pas pris part au vote dans le cas des radicaux de gauche.
    Les députés UMP se sont prononcés très largement contre l’amendement. Six ont voté pour : Georges Fenech (Rhône), Nathalie Kosciusko-Morizet (Essonne),Pierre Morel-A-L’huissier (Lozère), Fernand Siré (Pyrénées-Orientales), Thierry Solère (Hauts-de-Seine) et Dominique Tian (Bouches-du-Rhône).
    Les centristes, à l’inverse, se sont tous prononcés pour l’amendement « transparence », soutenu par le président du groupe UDI, Jean-Louis Borloo.
    Les deux députés du Front national, non inscrits, Marion Maréchal-Le Pen (Vaucluse) et Gilbert Collard (Gard), ont voté pour l’amendement.
    Nous pouvons rendre hommage à M. Dominique TIAN seul député des Bouches du Rhône, toute étiquette confondue, qui, dans un courrier adressé à Contribuables Associés, écrit : « la conduite des parlementaires doit être exemplaire, un système des IRFM rendu plus transparent par des contrôles et par la vérification des notes de frais me parait être une piste cohérente et correspondre à une gestion plus lisible des finances publiques ».
    Aucun changement dans la continuité des privilèges !!!

    Nos parlementaires viennent de rayer de leur vocabulaire le mot « transparence » en rejetant l’amendement qui aurait permis un contrôle de leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) mais également de la « réserve parlementaire » enveloppe dont l’usage est à leur totale discrétion.

    Le débat sur cette indemnité-là n’est pas nouveau. La pétition de Contribuables Associés pour la transparence des frais de mandat avait déjà déclenché un véritable scandale et Libération du 21 juillet 2012 nous apprend que le député UMP Henri Guaino a estimé : « qu’en les obligeant à justifier leurs frais, les députés ne seraient plus libres ».

    Doit-on encore et toujours rappeler les propos de Margaret Thatcher : « que l’État n’a aucune autre source d’argent que l’argent que les gens gagnent eux-mêmes. Si l’État souhaite dépenser plus, il ne peut le faire qu’en empruntant votre épargne ou en vous taxant davantage. Il n’y a rien de bon à ce que quelqu’un d’autre paie; cette autre personne, ce sera vous. L’argent public n’existe pas, il n’y a que l’argent des contribuables ».

    Selon le Monde du 20 juillet 2012, « Seuls 24 députés ont voté pour l’amendement « transparence ».
    La majorité du groupe socialiste a voté contre ; six ont voté pour et sept de ses membres se sont abstenus.
    Le reste de la gauche soit s’est abstenu – écologistes et Front de gauche -, soit n’a pas pris part au vote dans le cas des radicaux de gauche.

    Les députés UMP se sont prononcés très largement contre l’amendement. Six ont voté pour : Georges Fenech (Rhône), Nathalie Kosciusko-Morizet (Essonne),Pierre Morel-A-L’huissier (Lozère), Fernand Siré (Pyrénées-Orientales), Thierry Solère (Hauts-de-Seine) et Dominique Tian (Bouches-du-Rhône).

    Les centristes, à l’inverse, se sont tous prononcés pour l’amendement « transparence », soutenu par le président du groupe UDI, Jean-Louis Borloo.

    Les deux députés du Front national, non inscrits, Marion Maréchal-Le Pen (Vaucluse) et Gilbert Collard (Gard), ont voté pour l’amendement.

    Nous pouvons rendre hommage à M. Dominique TIAN seul député des Bouches du Rhône, toute étiquette confondue, qui, dans un courrier adressé à Contribuables Associés, écrit : « la conduite des parlementaires doit être exemplaire, un système des IRFM rendu plus transparent par des contrôles et par la vérification des notes de frais me parait être une piste cohérente et correspondre à une gestion plus lisible des finances publiques ».

    Aucun changement dans la continuité des privilèges !!!

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://www.nationspresse.info/?p=179582

    Le chauffard meurtrier : un voyou multirécidiviste sans permis, ivre et drogué !

    Le chauffard qui a mortellement renversé dimanche une mère de 36 ans et sa fillette de 11 ans sur un passage piéton dans le XIXe arrondissement de Paris roulait sans permis depuis que ce dernier avait été invalidé après la perte de ses douze points. Les résultats de la prise de sang ont révélé par ailleurs la présence de cannabis dans le sang. L’analyse de sang du conducteur, dont la garde a vue a été prolongée lundi, a également montré une présence « délictuelle » d’alcool au moment de l’accident, c’est-à-dire supérieur à 0,8 gramme par litre de sang.

    Présenté comme un « voyou multirécidiviste », Jiyapirasanthan J. était connu pour 22 affaires. Déjà interpellé pour conduite sous l’emprise de stupéfiants, ce jeune d’origine sri-lankaise né en 1989 en Allemagne s’est distingué dans des affaires de vols avec violences, de menaces et de recels. Installé à Valenton dans le Val-de-Marne, le chauffard était aussi connu pour usurpations d’identité, vol à main armée et aussi pour des troubles commis à l’occasion d’une manifestation sportive.

    Le chauffard, qui a pris la fuite, a été intercepté après avoir été bloqué dans le flot de la circulation. Il aurait reproché aux policiers de l’avoir malmené au moment de l’interpellation !

    L’un des quatre passagers de la BMW accidentée, tous d’origine pakistanaise ou indienne, est connu, lui,  pour 19 dossiers. Les trois autres, pour un, trois et quatre affaires. Tous ont été placés en garde à vue.

    Question : pourquoi ces sinistres individus étaient tous libres et encore en France ?

    Source

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://www.atlantico.fr/decryptage/francois-hollande-dans-habits-nicolas-sarkozy-david-valence-426498.html?page=0,0

    Cet héritage Sarkozy que François Hollande adopte sans le dire

    "Le changement, c'est maintenant !", scandait François Hollande durant la campagne présidentielle. Pourtant, deux mois après sa victoire, le président "normal", contraint par la crise, peine à se démarquer de son prédécesseur, en particulier sur le plan économique...

     

    Atlantico : Le 6 mai, François Hollande était élu sur le thème du changement. Deux mois plus tard, si on esquisse un premier bilan, peut-on réellement parler de rupture avec la politique de Nicolas Sarkozy ?

    David Valence : C'est une rupture qui pour le moment tient surtout à des symboles. Mais dans l'équilibre global des mesures, il y a plus d'éléments de continuité qu'il n'y parait à première vue. En matière de finances publiques par exemple, la politique de Nicolas Sarkozy reposait sur deux principes. D'une part, faire porter plutôt l'effort fiscal sur les ménages que sur les entreprises, pour ne pas affecter la compétitivité. D'autre part, réduire les dépenses publiques de manière structurelle, en ne remplaçant qu'un départ de fonctionnaire à la retraite sur deux. 

    Or, François Hollande n'a pas dénoncé ces deux principes, au contraire. Sa politique fiscale repose, elle aussi, sur la conviction que ce sont les ménages qui devront subir les hausses d'impôts plutôt que les entreprises. Le retour à la fiscalisation des heures supplémentaires et le projet de hausse de la CSG le montrent bien. D'autre part, hors ministères prioritaires (Education, Justice, Intérieur), la réduction du nombre de fonctionnaires sera poursuivie et même accélérée par la gauche, puisqu'on parle d'aller jusqu'au non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois dans certaines administrations. À terme, cela risque d'ailleurs de poser des problèmes à la gauche, car les fonctionnaires constituent pour elle un électorat captif, et le discours sur le démantèlement du service public en milieu rural, si volontiers entonné par les socialistes entre 2002 et 2012, pourra leur être retourné par l'opposition.

    La rigueur de gauche peut-elle être différente de la rigueur de droite ?

    Les différences sont symboliques. Le pouvoir s'est en particulier appliqué à lui-même le principe de rigueur dans le style (modestie et simplicité affichées) comme dans sa politique de rémunération (réduction des indemnités des ministres, du président de l'Assemblée nationale, etc). Le gouvernement affiche une image de modestie, sans doute pour mieux préparer les Français à faire des efforts.

    En matière fiscale, c'est le symbole qui prévaut également. En annonçant aujourd'hui une hausse significative de la taxation sur les très hauts revenus, le gouvernement espère rendre acceptables des mesures comme la fiscalisation des heures supplémentaires et la hausse de la CSG, qui frapperont surtout les classes moyennes. Or, il s'agit bien de mesures symboliques, car le produit d'une hausse de la CSG n'a rien de comparable avec celui d'une hausse des droits de succession pour les patrimoines les plus élevés... C'est bien les classes moyennes qui paieront l'essentiel de la facture fiscale du rétablissement des comptes publics.

    François Hollande multiplie aussi les efforts pour se démarquer de son prédécesseur. Lors du 14 juillet, il a ostensiblement affiché un style très différent de celui de Nicolas Sarkozy…

    Oui, mais honnêtement, cette différence répétée urbi et orbi tient souvent à des détails sans réelle importance. Nicolas Sarkozy avait choisi de supprimer la traditionnelle interview du 14 juillet : François Hollande la rétablit. Nicolas Sarkozy donnait ses autres entretiens à la télévision depuis l’Élysée : François Hollande, pour ne pas donner le sentiment de convoquer les journalistes à l'Élysée, les invite... à l'Hôtel de la Marine, place de la Concorde. Qu'on m'explique en quoi cet autre palais de la République est plus modeste que l'Élysée !

    En fait, François Hollande est confronté à deux problèmes majeurs sur la scène politique intérieure. D'abord, la crise ne lui permet pas de dénoncer complètement les orientations prises par Nicolas Sarkozy. C'est un réaliste, et la contrainte européenne est telle qu'il lui faut s'adosser à l'œuvre de Nicolas Sarkozy tout en continuant d'agiter son souvenir comme un repoussoir. Les sondages de la campagne présidentielle montraient en effet que sur le fond, les réformes introduites par Nicolas Sarkozy depuis 2007 étaient approuvées par une majorité de Français, mais que sa façon d'incarner la fonction était rejetée.

    Au fond, François Hollande se trouve un peu dans la situation de Tony Blair lorsqu'il est arrivé au pouvoir en 1997, avec l'héritage de Margaret Thatcher  à "gérer", ou dans celle José Luis Zapatero, face à l'héritage d'Aznar,  en Espagne. Tout en affichant des symboles de changement, il assume l'héritage de son prédécesseur dont la politique avait marqué une vraie rupture culturelle et politique. 

    La deuxième difficulté est que les circonstances de l'élection du 6 mai 2012 contraignent fortement François Hollande. Il a contre lui un bloc très solide et élevé d'opinions négatives -des électeurs de droite pour l'essentiel. Il n'a donc aucun intérêt à chercher à les séduire. Mais dans le même temps, il doit tenir compte du fait que certains des électeurs qui ont voté pour lui approuvaient certains des objectifs de la politique de Nicolas Sarkozy sur le fond. Il doit donc à la fois ne pas décevoir sa famille politique et garder le soutien de ceux qui n'ont voté pour lui que par antisarkozysme, faute de quoi il deviendra très vite impopulaire. C'est un peu la quadrature du cercle et cela demande beaucoup d'habileté.

    Au-delà des questions économiques et des questions de style, François Hollande a également adopté des positions différentes notamment sur les questions de société : mariage homosexuel, euthanasie, immigration…

    Sur la question particulière de l'euthanasie, François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont pour l'instant un peu retrait par rapport à ce qui avait été annoncé durant la campagne présidentielle. 

    Sur les autres sujets, la comparaison avec le gouvernement de José Luis Zapatero fonctionne bien à nouveau. Le gouvernement Zapatero n'avait pas induit de révolution économique par rapport à la période de José María Aznar. Pour marquer sa différence, il s'était appuyé sur les questions de société avec la légalisation du mariage homosexuel ou la pénalisation accrue des violences faites aux femmes. C'est une autre des pistes sur lesquelles le gouvernement de Jean-Marc Ayrault va pouvoir affirmer sa différence avec le pouvoir précédent, qui s'était montre assez timide sur les questions de société.

    Sur le plan européen, Francois Hollande a également défendu l’idée de croissance alors que Nicolas Sarkozy était prêt à signer le pacte budgétaire sans contreparties... 

    Le plan de soutien à la croissance, adopté lors du dernier sommet européen et présenté comme une victoire de François Hollande, avait, presque mot pour mot, été préconisé par la Commission européenne dès mars 2012. Personne n'est hostile à la croissance. Au plus fort de la crise en 2009, la France a conjugué politique de rigueur relative et mesures de relance économique. N'oublions pas les mesures de relance de la consommation, notamment automobile, prises sous Nicokas Sarkozy... On était loin de la rigueur à tout prix.

    Dans son discours, François Hollande met certes davantage l'accent sur la croissance que Nicolas Sarkozy. Mais sur le plan de l'action, la différence est moins importante qu'il n'y paraît.

    François Hollande a, malgré tout, cédé sur la question centrale des euro-obligations. Sur le plan économique, les dirigeants semblent tous condamnés à faire la même politique : soumis, comme les Premiers ministres grecs et espagnols, à des entités extérieures : (l’Union Européenne, les agences de notation ou les marchés financiers). Cette situation n’est-elle pas la porte ouverte à tous les extrêmes ?

    François Hollande a remporté l'élection présidentielle car il donnait le sentiment qu'il avait plus de marge de manoeuvre face à la contrainte budgétaire que Nicolas Sarkozy, notamment parce qu'il a mis l'accent sur la croissance. L'horizon des objectifs économiques à atteindre est très contraint pour les gouvernement des pays endettés. Dans ce contexte, c'est la responsabilité des dirigeants politiques de trouver malgré tout des marges de manœuvre, peut-être pas en matière économique, mais aussi dans d'autres domaines...

    C'est la question qui s'était déjà posée en Grèce, au moment oùGeorge Papandréou avait envisagé d'organiser un référendum. Un réflexe qui avait été condamné presque unanimement par tous les dirigeants européens, mais qui était pourtant assez sain.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://institutdeslibertes.org/2012/07/23/leurope-a-lheure-des-shadocks-il-vaut-mieux-pomper-meme-sil-ne-se-passe-rien/

    L’Europe à l’heure des shadoks : il vaut mieux pomper même s’il ne se passe rien…

    Comme l’a écrit cette semaine Jean Pierre Robin dans le Figaro, pour comprendre ce qui se passe dans la zone Euro, il est recommandé de relire les aventures des shadocks. En effet, a BCE  a distribué 1243 Md€ aux banques, lesquelles se sont empressées d’en  déposer 795Md€ à la BCE au lieu des les prêter à des clients. On tourne donc en rond, ce qui est selon lui très shadokien : « il vaut mieux pomper, même s’il ne se passe rien, que risquer qu’il se passe quelque chose en ne pompant pas… »                         Allison Nathan , l’éditeur de la nouvelle publication de Goldman Sachs « Top of mind »  explique que la direction des marchés sera la résultante du comportement de la crise de la dette souveraine en Europe, de la croissance chinoise et du rythme de croissance de l’économie américaine.

    Marchés actions : du mieux en Europe et au Japon

     Francisco Blanch Global Investment Strategist de Bank of America Merrill Lynch  vient de faire évoluer son allocation d’actif. Il anticipe de meilleures perspectives sur les actions européennes et japonaises. Il conserve son exposition aux actions américaines et aux matières premières particulièrement au pétrole en raison de la situation iranienne.                                                                                                                                 En Europe  la capitalisation boursière des pays non-euro (Suisse, Grande Bretagne, Suède, Norvège, Danemark) est devenue plus importante que celle des pays de la zone Euro. Sharon Belle stratégiste Europe chez Goldman Sachs pense que les marchés européens pourraient progresser de 20% au cours des douze prochains mois. Parmi les signes peu relevés par les commentateurs on peut constater que les exportations repartent dans les pays de l’Europe du Sud Europe du Sud : + 8,4% sur un an au Portugal, +6,2% en Espagne et +4,8% en Italie.

     En Grèce, les rumeurs de sortie de la zone Euro se font plus insistantes avec l’arrivée de l’équipe de la Troika (UE+FMI+BCE) à Athènes.

    La France aura été le théâtre  deviolentes attaques du gouvernement contre la famille Peugeot, qui apparaissent assez éloignée de la méthode de concertation prônée par le Président de la République. C’est le dessin de Plantu à la une du « Monde » de vendredi dernier qui résume le mieux l’atmosphère ambiante. On y voit Arnaud Montebourg en train de brandir la tête de Thierry Peugeot sanguinolente au bout d’une perche ! Un homme politique qui n’a jamais exercé la moindre responsabilité dans une entreprise privée ne devrait pas confondre une entreprise qui emploie 200 000 salariés avec une association caritative. A l’heure de l’examen des stratégies, il pourrait aussi se pencher  sur le bilan du dispositif des 35 heures de Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry.  Comme on peut le constater, il a considérablement affaibli la compétitivité des entreprises françaises.  On aimerait bien assister, dans les prochains jours à un échange de vues entre Pierre Moscovici Ministre de l’Economie et député de Montbéliard, berceau de la famille Peugeot et Arnaud Montebourg ! En attendant les dernières mesures fiscales sont en train de démotiver tous les français qui croient au travail, créent de la croissance et épargnent….L’idéologie du partage du travail qui a échoué partout est en train de faire son retour. Gustavo Baggatini de RBC Capital est pour sa part pessimiste. Il est convaincu que François Hollande ne pourra pas faire accepter une réduction des dépenses publiques de 33Md€ pour respecter ses engagements sur la réduction du déficit de la France en 2013.

    En Espagne le 10 ans espagnol est de nouveau au dessus de 7%. Le paradoxe de l’Espagne est que le pays avait pourtant avant la crise actuelle, un taux d’endettement par rapport au PIB parmi les plus bas d’Europe avec un budget excédentaire. Son problème réside maintenant dans sa dette vis à vis de l’extérieur, puisque la quasi totalité de la bulle immobilière a été financée par les banques espagnoles qui empruntaient les fonds à l’étranger. Parallèlement, on s’achemine vers un scandale sur l’introduction en bourse de Bankia où l’on a cyniquement mis à contribution l’épargne populaire pense Chris Wood de CLSA. En Italie le PIB  baisse depuis trois trimestres. Le pays peut encore s’en sortir mais il faut encore plus de réformes. Telle est l’opinion de Lasse Holboell Nielsen senior European Economist de Goldman Sachs.

    Etats Unis : très importante semaine de résultats

    La période des résultats du T2 va continuer de délivrer plutôt de bonnes surprises estime Jan Loeys chez JP Morgan. Ce n’est pas tout à fait l’avis de David Kostin de Goldman Sachs qui observe que les chiffres d’affaires sont impactés à la baisse par le ralentissement de la demande étrangère et que les marges sont comprimées pour les sociétés non financières. Ben Bernanke  n’a pas donné d’indications claires sur la possibilité d’un QE 3. La volatilité, souvent appelé « l’indice de la peur » est au plus bas depuis avril

    Au Japon pour Chris Wood, le stratégiste de CLSA à Hong Kong , l’économie continue d’envoyer des signaux positifs. Il faut maintenant, selon lui investir dans le système bancaire japonais notamment  SMFG.

     Matières premières :envolée des cours du maïs

     Le maïs a franchi la barres des 8$ le boisseau à la suite des fortes sécheresses intervenues aux Etats Unis. Il faudra probablement diminuer les livraisons aux producteurs d’éthanol. Bob  Parker le statégiste de Credit Suisse Asset Management estime que même si la croissance mondiale ralentit,  le potentiel de baisse des matières premières est désormais limité.

     Secteurs : bain de sang dans les télécommunications

     Equipementiers téléphoniques: Alcatel Lucent a annoncé des pertes pour le deuxième trimestre. Le titre a sanctionné cette annonce par une baisse de 18,6%. Le titre devrait bientôt sortir du CAC 40 au profit soit de Gemalto soit de Dassault Systèmes.Ambroise Roux légendaire patron de la Compagnie Générale d’Electricité ancêtre de Alcatel doit se retourner dans sa tombe. ZTE le fabricant chinois, a de son côté baissé de 9,9% le jour de l’annonce de ses résultats qui ont déçu. Ericsson a également déçu au T2 ce qui a été immédiatement sanctionné par une baisse de 9,2% du cours de son action. Seul Nokia a progressé de 10% sur l’annonce d’une perte moins mauvaise que prévu !

    Technologie: IBM a augmenté ses anticipations de résultats pour l’ensemble de l’année mais a confirmé un ralentissement en Europe, surtout en Italie. Qualcomm et Ebay ont elles aussi annoncé de bons résultats. En revanche, Microsoft a publié la première perte de son histoire de société côtée. Cette perte trimestrielle est due à la dépréciation de la division de services publicitaires en ligne (aQuantitative). Le lancement par Microsoft de Windows 8 sera l’événement de la rentrée et  pourrait relancer les ventes de PC.

     Semiconducteurs: ASML a annoncé de bons résultats. Par contre, Intel a revu en baisse ses prévisions de croissance sur l’ensemble de l’année.

     Chimie: Akzo Nobel, le fabricant de peinture, a annoncé une progression de son CA pour le T2 de 8% ce qui a fait monter le titre de 6,3%.

     Banques: Pour les banques américaines , le pire est derrière nous estime Denis Gartman le très respecté éditeur de The Gartman Letter. En Suède, SEB a monté de 5%, Swedbank profite de la bonne santé des économies baltes. Au Danemark, Nordea,  réalise de bons résultats malgré les difficultés du secteur transport maritime dans lequel elles est très impliquée.

    Spiritueux: Rémy Cointreau a fait état de ventes tout à fait satisfaisantes en Asie , tout comme Hermès qui enregistre un rythme de progression de ses ventes supérieur à 16%. Les craintes sur l’Asie qui s’étaient manifestées au moment de l’annonce par Burberrys de ses résultats ont l’air de s’estomper.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://liesidotorg.wordpress.com/2012/07/24/politique-et-banquiers-meme-combat-contre-la-nation-souveraine/

    Politique et banquiers : même combat contre la nation souveraine

    Aujourd’hui, on ne peut que constater objectivement les faits : les banquiers internationaux réalisent leur crise financière mondiale pour introduire de force leur Nouvel Ordre Mondial. Désormais, la sphère économique est impactée par les dégâts générés par la crise financière et conséquemment, le chômage ne cesse de progresser.

    Comment un pays comme l’Espagne, avec un chômage touchant plus de 24% de sa population, peut-il s’en sortir… contraint de souscrire à des taux supérieurs à 7,3% pour obtenir de l’argent frais ? C’est impossible. D’autant si l’on tien compte d’une économie mondiale anémiée, juste au dessus d’un trou béant.

    D’un autre côté, les décisions de licenciements prises par Peugeot sont saluées par ce même Marché, qui sert de paravent à ces banquiers du cartel bancaire qui utilisent les politiciens pour faire le sale boulot d’austérité. Objectif : aspirer les économies de tous les peuples vers les comptes numérotés des tenants du Marché qui imposent les variations de taux.

    Sarkozy et Hollande ainsi que leurs équipes ne sont que les caniches de ces forces mafieuses qui dictent les mouvements sur les marchés financiers et les décisions étatiques. Quant à la technocratie bruxelloise, il lui faudra bien un jour demander l’assistance d’une armada de militaires si les gens comprennent enfin un jour le caractère absolument immonde de cette nouvelle institution soviétique.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/07/vel-dhiv-la-gauche-est-tr%C3%A8s-mal-plac%C3%A9e.html

    Vel d'Hiv : la gauche est très mal placée

     

    Dans Les 4 Vérités, Guillaume de Thieulloy revient sur le discours de François Hollande au Vel d'Hiv. Extraits :

    "[S]ur le fond, la lecture de ce discours laisse abasourdi : il n’est nulle part question du nazisme ; il n’est même, nulle part, question d’Occupation. La seule référence à la situation historique est donnée pour dédouaner l’Allemagne : « La vérité, c’est que pas un soldat allemand, pas un seul, ne fut mobilisé pour l’ensemble de l’opération. » Parler de la déportation des Juifs, parler de Paris en juillet 1942, et ignorer ostensiblement que Paris était occupé, voilà ce que même Jacques Chirac n’avait pas fait ! Mais il est vrai que, si François Hollande avait abordé la question historique, il aurait peut-être dû rappeler que, à peine plus d’un an avant la rafle du Vel’ d’Hiv’, ses alliés communistes soutenaient encore le pacte germano-soviétique, qui les avait amenés à déserter et à saboter les armes françaises. Il aurait peut-être dû signaler que le président Laval, rappelé peu avant sous la pression des Allemands, était l’un des siens, parlementaire radical-socialiste. Il aurait peut-être même dû rappeler que les listes de Juifs établies par la police française, qu’il évoque dans son discours, avaient été établies par le Front populaire, avant 1942, et même avant 1939… Bref, il aurait été contraint de constater que cette histoire n’est pas en noir et blanc. Et que la gauche est mal placée pour donner des leçons de morale sur la période, comme elle le fait depuis des décennies, en reprenant – c’est un comble ! – la vulgate communiste sur le sujet.

    [...] Mais, avec l’antisémitisme, cette utilisation partisane sert, en France, au début du XXIe siècle, essentiellement des fins politiques: ostraciser certains, à droite, considérés – précisément par cette fameuse vulgate communiste – comme suspects de sympathies pour le national-socialisme, tout simplement parce qu’ils sont anti-communistes et qu’ils ne souhaitent pas hurler avec les loups pour dénoncer sans nuance l’action de l’État français (entendons-nous bien : on peut reprocher beaucoup de choses à l’État français, mais certes pas en faisant mine d’oublier qu’il gouvernait une France occupée…). Or, l’antisémitisme, en France, aujourd’hui, n’est pas majoritairement maurrassien, que je sache ! Les écoles où l’on ne peut pas enseigner la Shoah, dont parle le président, ne sont pas les écoles lefebvristes. Non, l’antisémitisme, en France, aujourd’hui, est très largement lié à la montée de l’islam et les écoles en question sont les écoles de ZEP où les enfants d’immigrés représentent parfois plus de 80 % de la population. Or, François Hollande doit, pour une bonne part, sa victoire électorale à l’immigration. Dans ces conditions, il pourra bien dénoncer, autant qu’il le voudra, l’antisémitisme de jadis, mais je ne vois absolument pas comment il pourrait lutter contre celui d’aujourd’hui !"

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire