• http://liesidotorg.wordpress.com/2012/07/18/la-banque-centrale-us-traduit-la-limite-de-son-inventivite-pour-prolonger-lillusion/

    La banque centrale US traduit la limite de son inventivité pour prolonger l’illusion

    Hier, le président de la Banque centrale américaine a démontré l’impuissance des Etats-Unis à trouver une issue dans le monde mondialisé que les banquiers américains furent les premiers à imposer avec leurs multinationales. Ben Bernanke ne peut plus vendre de rêve, mais il lui reste l’espoir d’offrir aux financiers déjà gavés de papier… encore du papier.

    Bien sûr, Wall Street se satisfait de la perspective d’une nouvelle et hypothétique injection de papier. On n’a pas voulu retenir les mauvaises nouvelles macro-économiques sur la croissance et le chômage. Bref, encore la traduction concrète que nos contemporains sont nombreux à vouloir croire aux mensonges, aux fables et aux marchands d’illusion. Il est vrai qu’aux Etats-Unis et dans le domaine financier, les escrocs ont beaucoup de pouvoir et d’aucuns sont intouchables.

    Un point positif pour le docteur Bernanke, il a avoué que «les données récentes indiquent que la croissance devrait être plus faible au second trimestre». Elle est ressortie à 2% au premier. La Fed maintient que la croissance devrait être de 1,9 à 2,4% cette année et de 2,2 à 2,8% en 2013. Pur mensonge car 2013 sera bien pire que 2012. La source qui avait averti LIESI au début de l’été 2007 du krach des subprimes nous a récemment annoncé que 2012 n’est que le « hors d’œuvre sur le front macro-économique ». Le feu d’artifice sera pour 2013, selon elle. De toutes les façons, toute personne censée se rend bien compte que les financiers cherchent à gagner du temps, mais qu’eux-mêmes, comme leurs larbins politiques, n’ont pas la moindre intention de nous offrir un système économique sain et profitable à tous.

    Les banquiers de la Fed restent des employés du cartel bancaire

    Il ne faut pas oublier que Ben Bernanke a été placé à la tête de la Fed au (pire) moment où son prédécesseur, qui fréquente quelques sociétés secrètes de haut niveau, Alan Greenspan, est parti, en laissant une situation explosive. Greenspan a créé les conditions de la crise immobilière de 2007 volontairement. Nous n’oublierons pas qu’il a confié en 2004 à l’une de nos sources qu’il n’était qu’un « employé » et ne croyait pas une seconde que le choix de la politique monétaire des Etats-Unis puisse aboutir à une croissance durable. A l’époque, il conseillait même en privé de liquider les dollars et l’immobilier pour acheter des métaux précieux. Nous l’avions alors précisé dans le cadre de la lettre LIESI et plusieurs lecteurs en ont profité.

    Aujourd’hui, que fera la marionnette Ben Bernanke ? RIEN. Il est là pour voir s’effondrer le dollar et préparer la prochaine réforme monétaire internationale, si elle a lieu avant que les explosions solaires ne provoquent des conséquences très difficilement « gérables ».

    Le grand manitou de la Banque centrale américaine a donc annoncé que la croissance resterait en berne. Quant à l’emploi, il a dit que la reprise sera bien lente… autant dire qu’il n’y en aura pas du tout à très court terme. Mais, bien sûr, la Fed fera tout pour arroser le marché de dollars… sans contreparties.

    Est-ce que la perspective de nouvelles injections d’amphétamines monétaires à un malade déjà drogué de papier changera quoi que ce soit ? Non !

    Seul l’or apparaîtra de plus en plus comme la devise monétaire par excellence. Et probablement par la suite le silver, l’or du pauvre.

    Vendre de l’illusion

    A aucun moment, hier, Ben Bernanke n’a précisé quand il monterait à bord de son hélicoptère pour arroser Wall Street de papier monnaie. Son discours fut classique, et aussi flou que d’habitude. Ces six derniers mois, la Fed a seulement fait parler d’elle en lançant sa fameuse opération de “twist”, qui consiste à échanger des bons du Trésor à court terme en titres à plus long terme.

    En attendant quelle est la réalité ? Les budgets des Etats américains vont se resserrer. Il va y avoir des manques dans le financement de la santé, des retraites, des infrastructures, ainsi qu’une baisse des revenus et d’inévitables coupes budgétaires. Pour les experts américains ayant pondu le rapport du State Budget Crisis Task Force : “La situation est pire qu’elle n’y paraît”.

    L’oracle de Bernanke

    A défaut d’offrir des solutions concrètes, Ben Bernanke a joué son rôle de prophète de l’avenir en annonçant que selon lui, il distingue deux risques susceptibles de nuire à la croissance américaine. Le premier est que la crise de la zone euro et les difficultés des banques espagnoles continuent de s’aggraver. Le second est la consolidation budgétaire aux Etats-Unis.

    Conclusion

    Grâce à ces oracles de Ben Bernanke, fidèle employé des patrons du cartel bancaire, nous connaissons le programme des prochains mois… L’Europe va s’enfoncer encore plus dans la crise et les Etats-Unis vont se trouver asphyxiés.

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  • http://www.bastamag.net/article2554.html

    Ces 8 millions de Français qui n’ont rien gagné en une décennie

    En treize ans, le nombre de personnes pauvres n’a pas bougé : 8,1 millions d’individus vivent sous le seuil de pauvreté monétaire. Pourtant, la richesse produite s’est considérablement accrue. Les jeunes entre 18 et 29 ans, les agriculteurs, les étudiants et les familles monoparentales sont particulièrement frappés.

    8,1 millions. C’est le nombre de personnes considérées comme pauvres, vivant avec des revenus inférieurs à 60 % du revenu médian. Soit 1 437 euros par mois en moyenne par ménage, tous revenus confondus [1]. Plus de la moitié de ces familles vivent avec moins de 1 200 euros par mois (50% du revenu médian des ménages), ce qui représente 4,5 millions de personnes.

    Sur plus d’une décennie, de 1996 à 2009, le nombre de personnes pauvres demeure le même. Si la pauvreté a baissé jusqu’en 2002, elle est ensuite remontée, frappant en sept ans 700 000 personnes supplémentaires. Pourtant, la richesse produite n’a, elle, pas cessé de progresser. Le PIB de la France s’est accru de 700 milliards d’euros en 13 ans (1 227 milliards en 1996, 1 907 en 2009). Les personnes aux revenus les plus bas n’en ont absolument pas profité.

    Les populations les plus frappées par la pauvreté sont les jeunes entre 18 et 29 ans, qu’ils soient étudiants – près d’un sur cinq est concerné – ou chômeurs [2]. Parmi les chômeurs, un sur trois, quel que soit son âge, vit sous le seuil de pauvreté. La pauvreté réapparaît aussi chez les plus de 60 ans. Cependant, avec à peine une personne sur dix en difficulté financière, les retraités demeurent pour l’instant mieux lotis que les nouvelles générations. Restent à voir les effets à moyen terme de la réforme des retraites conjuguée à des périodes de chômage plus fréquentes. Parmi les travailleurs, les agriculteurs sont davantage précarisés que les autres professions : 21 % d’entre eux sont pauvres. La proportion d’ouvriers et d’employés vivant sous le seuil de pauvreté a diminué. Parmi les ouvriers, la pauvreté a ainsi baissé de 24 % en treize ans, bien qu’elle demeure une réalité pour plus d’un ouvrier sur dix.

    1,9 million d’enfants pauvres

    Côté familles, la pauvreté frappe différemment selon la taille des ménages. Les familles avec enfants en situation de pauvreté sont moins nombreuses, en particulier les couples avec trois enfants ou plus. 2,5 millions de personnes pauvres appartenaient à ce type de ménage en 1996, 1,6 million en 2009, soit une baisse de plus d’un million d’individus. La pauvreté s’est déplacée chez les familles fragilisées : les personnes seules ou composant une famille monoparentale considérées comme pauvres sont un million de plus qu’il y a treize ans. Les enfants restent autant touchés par la pauvreté au début du XXIe siècle qu’à la fin du siècle dernier : 1,9 million de gamins de moins de 15 ans vivent dans une famille pauvre.

    De l’autre côté de la pyramide, les 500 plus grandes fortunes cumulent des revenus et un patrimoine estimés par le magazine Challenge à 267 milliards d’euros. « S’il fallait les redistribuer aux 8,1 millions de pauvres recensés par l’Insee, cela représenterait 33 000 euros pour chacun d’eux », analyse Jean-Philippe Delsol [3]. Alors qu’en 1996, 14 millions d’euros étaient nécessaires pour entrer dans le top 500 des fortunes françaises, la barre est désormais à 60 millions. La croissance ne profiterait-elle qu’aux riches ?

    Ivan du Roy

     

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  • 40 ans que l'UMP et le PS prennent les français pour des cons, 40 ans qu'ils nous sortent la même rengaine.......

      

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  • http://www.contrepoints.org/2012/07/14/90229-vous-aviez-dit-une-republique-exemplaire-nouveau-contre-exemple-lassemblee-nationale

    Vous aviez dit une république exemplaire ? Nouveau contre-exemple à l'Assemblée Nationale

    Publié le 14/07/2012

    Les parlementaires se pressent pour taxer plus les Français, mais refusent de s'appliquer à eux-mêmes les règles communes. L'exemple est illustré par deux votes récents à l'Assemblée. Parlez de la république exemplaire promise par François Hollande...

    Par Thibault Doidy de Kerguelen. 

    Assemblée Nationale

    J’ai envie de mettre en parallèle deux informations. Leurs points communs ? La Commission des finances de l’Assemblée nationale et l’évidente nécessité pour tous les Français de faire des efforts, des sacrifices et d’œuvrer dans la plus totale transparence…

    Dès lundi prochain, le PS va déposer un amendement au projet de loi de finances rectificative de 2012 visant à soumettre les heures sup à l’impôt sur le revenu. À croire que ça urge, que c’est pressé, que ça ne peut attendre. Il faut casser tout ce qu’a fait Nicolas Sarkozy, vite. Pire, tous ces Français moyens qui ont cru dans la mesure Sarkozy, tous ces supporters du « travailler plus pour gagner plus » sont à tous les coups des avides, des ambitieux ! Ils croyaient gagner plus ? Eh bien ils en auront moins ! Ça leur apprendra à sortir la tête du troupeau : si initialement ce projet de loi de finance rectificative se limitait à la disparition des exonérations de charges sociales sur les heures sup à compter du 1er septembre 2012, ce qui sera voté lundi et entériné par la Commission des finances de l’Assemblée nationale est un tantinet différent : toutes les heures sup réalisées à partir de cette date (1er janvier 2012) seront soumises à l’impôt sur le revenu – impôt qui sera payé en 2013.

    Dans le même temps, cette même Commission des finances de l’Assemblée nationale a rejeté, mercredi 11 juillet, la proposition du député centriste Charles de Courson (UDI) de fiscaliser la part de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) non utilisée à des fins professionnelles. La proposition de l’élu de la Marne n’a guère soulevé l’enthousiasme de ses collègues : l’amendement n’a obtenu que trois votes favorables sur une vingtaine de députés présents en commission. Vous vous rendez compte, l’adoption de cette proposition aurait de facto impliqué que les parlementaires fournissent à l’administration fiscale des justificatifs de leur frais pour que le fisc puisse déterminer ce qui devait – ou non – échapper à l’impôt sur le revenu… ça ne va pas non ? De telles pratiques sont réservées aux Français « normaux », pas aux Zélus de la République !

    Il faut quand même dire que cette « indemnité représentative de frais de mandat » se monte à 6 412 euros brut. Elle sert à « faire face aux diverses dépenses liées à l’exercice » du mandat de député « qui ne sont pas directement prises en charge ou remboursées par l’Assemblée ». Versée sur un compte séparé, l’IRFM vient en complément de l’indemnité parlementaire de 7 100 euros brut et du crédit pour l’emploi de collaborateurs (9 138 euros brut) et des moyens matériels mis à leur disposition pour travailler (ordinateur, téléphones, fax, déplacements etc.). Le projet de loi envisageait que les députés, comme les salariés ou les professions libérales, tiennent le compte de leurs dépenses et réintègrent la part de leur indemnité non consommée dans leur revenu imposable. Un minimum, non, quand on se permet de fiscaliser rétroactivement les heures sup des travailleurs ?

    Eh bien non, les députés socialistes, comme les précédents, sont beaucoup plus attachés à leurs avantages et prérogatives qu’à « montrer l’exemple »… « Exemplaire », qu’ils disaient, « exemplaire »… effectivement, nous l’avons devant nous, l’exemple !

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  • http://www.lecri.fr/2012/07/16/%C2%AB-il-faut-supprimer-l%E2%80%99ame-pour-les-clandestins-%C2%BB/34557

    «Il faut supprimer l’AME pour les clandestins»

     
     
    Jean-Richard Sulzer

    Jean-Richard Sulzer, responsable de la commission économique du Front National

    Pour Jean-Richard Sulzer, responsable de la commission économique du Front national, professeur de gestion à Paris Dauphine, une requalification des heures supplémentaires à compter du 1/1/2012 prouverait que l’Etat n’a pas de parole.

    Pour Jean-Richard Sulzer, responsable de la commission économique du Front National, professeur de gestion à Paris Dauphine, une requalification des heures supplémentaires à compter du 1/1/2012 prouverait que l’Etat n’a pas de parole.
    CA : que pensez-vous des choix budgétaires de la nouvelle équipe gouvernementale  ?
    JRS : Je pense que le gouvernement s’intéresse trop aux nouvelles recettes et pas assez aux économies.
    Le discours consistant à dire que c’est aux entreprises de cotiser plus est un mensonge et un danger. Un mensonge car ce sont les classes moyennes qui vont essuyer une bonne partie des nouvelles levées d’impôt. Et un danger car, soit l’effort fiscal demandé aux entreprises est répercuté sur les consommateurs, ce qui pèsera sur leur pouvoir d’achat. Soit il ne peut pas l’être, et cela va inciter les chefs d’entreprises à se délocaliser.
    CA : Le débat autour de loi de finances rectificative bat son plein. Quels amendements le Front National déposera-t-il ?
    - JRS : Nous allons notamment déposer un amendement sur la suppression de l’aide médicale d’état pour les clandestins. Cette aide peut avoir son utilité pour les personnes en garde à vue ou les touristes qui font un malaise. En revanche, elle doit être supprimée pour les sans-papiers, notamment car elle crée un effet d’aspiration.
    CA : déposerez-vous d’autres amendements ?
    - JRS : oui, nous trouvons notamment aberrant de supprimer la prise en charge des frais de scolarité d’enfants français dans un établissements scolaire français situé à l’étranger. Ces frais sont pris en charge en métropole et je ne vois pas pourquoi les  expatriés n’y auraient pas droit.
    De surcroît cette mesure a un coût budgétaire pour l’Etat dérisoire : 12,5 millions d’euros pour 2012 et 31,9 millions d’euros d’ici à 2014. Il y a des postes sur lesquels on peut économiser davantage et avec plus d’équité.
    Sur un autre plan, nous allons demander le rétablissement de la TIPP flottante car, vous

    CA : Que pensez-vous des choix budgétaires de la nouvelle équipe gouvernementale  ?

    JRS : Je pense que le gouvernement s’intéresse trop aux nouvelles recettes et pas assez aux économies.
    Le discours consistant à dire que c’est aux entreprises de cotiser plus est un mensonge et un danger. Un mensonge car ce sont les classes moyennes qui vont essuyer une bonne partie des nouvelles levées d’impôt. Et un danger car, soit l’effort fiscal demandé aux entreprises est répercuté sur les consommateurs, ce qui pèsera sur leur pouvoir d’achat. Soit il ne peut pas l’être, et cela va inciter les chefs d’entreprises à se délocaliser.
     

    CA : Le débat autour de la loi de finances rectificative bat son plein. Quels amendements le Front National déposera-t-il ?
     

    JRS : Nous allons notamment déposer un amendement sur la suppression de l’aide médicale d’Etat (AME) pour les clandestins. Cette aide peut avoir son utilité pour les personnes en garde à vue ou les touristes qui font un malaise. En revanche, elle doit être supprimée pour les sans-papiers, notamment car elle crée un effet d’aspiration.
     

    CA : Déposerez-vous d’autres amendements ?
     

    JRS : Oui, nous trouvons notamment aberrant de supprimer la prise en charge des frais de scolarité d’enfants français dans un établissements scolaire français situé à l’étranger. Ces frais sont pris en charge en métropole et je ne vois pas pourquoi les  expatriés n’y auraient pas droit.

    De surcroît cette mesure a un coût budgétaire pour l’Etat dérisoire : 12,5 millions € pour 2012 et 31,9 millions € d’ici à 2014. Il y a des postes sur lesquels on peut économiser davantage et avec plus d’équité.
    Sur un autre plan, nous allons demander le rétablissement de la TIPP flottante car, vous l’avez remarqué, on voit toujours les changements à la hausse mais rarement à la baisse.
     

    CA : Quelle est la position du Front National quant à la « refiscalisation » des heures supplémentaires ?
     

    JRS : Nous sommes radicalement contre a fortiori si, comme le suggère un amendement gourdin, la requalification s’effectue à partir du 1er janvier 2012.
    Il n’est pas normal de taxer les gens rétroactivement. L’Etat n’a pas de parole et ceux qui ont construit leur budget en misant sur cette défiscalisation n’ont pas à être pris à contre-pied.

    CA : Quelle est votre position quant à l’affectation d’un compte spécial pour la Grèce ?

    JRS : Nous sommes contre car la création de ce compte. Elle équivaut à l’abandon par la Banque de France d’une partie des intérêts détenus sur la Grèce. Soit, 198,7 millions € en 2012 et 754 millions € d’ici à 2020.
    Nous sommes contre ce compte d’affectation, d’abord par ce que c’est au contribuable grec et non pas au contribuable français de payer l’addition. Mais aussi, parce qu’ils existe d’autres moyens de financer Athènes, notamment via les prêts bilatéraux ou l’aide qui lui est dispensé à travers le FMI.
     

    CA : Pourriez-vous voter certains des amendements de l’UMP ?
     

    JRS :  Pourquoi pas ? Nous voterons les amendements que nous jugeons utiles à la nation, qu’ils émanent de l’UMP ou d’autres.
     

    CA : Que pensez-vous du durcissement de l’impôt sur le revenu des particuliers ?

    JRS : Ce n’est pas un sujet traité par la loi de finances rectificative. Le principe de la création d’une tranche intermédiaire à 45% est parfois évoqué dans le cadre de la loi de finances 2013. A priori, nous n’y sommes pas favorable.
     

    CA : Quelle est votre position sur le relèvement des droits de succession ?

    JRS : Nous sommes contre l’abaissement du seuil d’exonération de 150 000 à 100 000 € pour les petites successions.

     

    CA : Que vous inspire la situation de PSA ?
     

    JRS : C’est un désastre. Comme nous le proposions pour les banques, je pense qu’il ne faut pas hésiter à placer certaines entreprises sous le contrôle provisoire de l’Etat quand il s’agit d’une affaire d’intérêt national.
    Cette nationalisation doit cependant être ponctuelle et les groupes retourner au privé dès que leur situation est en voie d’assainissement.
     

    CA : La sortie de l’euro vous semble-t-elle toujours souhaitable ?
     

    JRS : Je crains que l’Europe ne soit en train d’entrer en récession avec une politique déflationniste ayant débouché sur le Front populaire.
    L’avenir de l’euro n’est pas assuré et sa fin fait désormais partie intégrante des hypothèses de travail retenues par les experts.

    Propos recueillis par DL

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  • http://www.contrepoints.org/2012/07/17/90677-fin-xoneration-heures-supplementaires-impots-salaries

    Fin de l'exonération des heures supplémentaires, hausse des impôts pour les salariés

    Publié le 17/07/2012

    En discussion ces jours-ci à l’Assemblée Nationale, le collectif budgétaire du gouvernement veut revenir sur le mécanisme emblématique de l'exonération des heures supplémentaires instauré en 2007 par la droite dans la loi TEPA (Travail, emploi et pouvoir d’achat).

    Article publié en collaboration avec le Cri du Contribuable. 

     

    En discussion ces jours-ci à l’Assemblée Nationale, le collectif budgétaire du gouvernement veut revenir sur le mécanisme emblématique de l’exonération des charges sociales sur les heures supplémentaires instauré en 2007 par la droite dans la loi TEPA (Travail, emploi et pouvoir d’achat).

    À première vue, le bilan de cette loi est loin d’être aussi vertueux pour l’emploi que ce qu’avait souhaité le gouvernement lors de son introduction : faible volume d’heures supplémentaires créées et manque à gagner fiscal pour l’État de 4,5 à 5 milliards €.

    La tentation est donc grande pour la gauche de supprimer une mesure doublement symbolique : elle attaque ainsi la « réforme TEPA » contre laquelle elle s’est battue pendant la mandature précédente et elle récupère une partie des exonérations pour limiter le déficit budgétaire.

    Or, si les entreprises  - a fortiori celle de moins de 20 salariés – vont peu souffrir de cette réforme, c’est bel et bien les 9,5 millions de salariés bénéficiant de l’exonération de charges sociales et d’impôts sur les revenus de ces heures supplémentaires. Ainsi, plus de 20% des ménages Français vont perdre jusqu’à 1,3 milliards € jusqu’alors exonérés et 2,4 milliards € qu’ils devront à nouveau payer en charges sociales.

    La fin des heures supplémentaires c’est donc 3,7 milliards € de moins pour près de 30% des ménages (foyers fiscaux), dans toutes les catégories de la population.

    Cette mesure, devrait donc concerner les revenus de l’année 2012, à partir du premier juillet. En année pleine, c’est-à-dire pour les revenus 2013, les Français concernés subiront donc une augmentation d’impôts et de charges de près de 660 € (6,5 millions de ménages et 3,7 milliards €) par an et par ménage, si l’ensemble des exonérations sont abrogées. Le parti socialiste s’attaque donc bel et bien au pouvoir d’achat des Français.

    Source des calculs : rapport Gorges / Mallot de l’Assemblée Nationale

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  • http://www.contrepoints.org/2012/07/17/90691-republique-exemplaire-la-gauche-touche-le-fond

    République exemplaire ? La gauche touche le fond !

    République exemplaire ? Les électeurs de Hollande en sont pour leurs frais. Le problème est que c'est la France tout entière qui paye. Le changement, ça n'est pas maintenant ! 

    Un billet d'humeur du Parisien Libéral

    La gauche touche le fond ! Est-ce que les électeurs de François Hollande se rappellent qu'ils avaient choisi de donner à la France une majorité qui devait effacer les "injustices" de la période Sarkozy. Rappelez-vous des 17 raisons de voter Hollande données par Sarkofrance, ou le "Hollande vengeant en prime-time nombre de Français face à l'arrogance d'une politique et d'un mode de gouvernance qu'ils subissent depuis trop longtemps" de Seb Musset.

    Et puis souvenez-vous de Moi président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire et Moi président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d'intérêts.

    Quelle plaisanterie...

    On se souvient tous des catastrophiques débuts de Flamby Hollande, entre avions foudroyés, jets privés Tulle-Paris, chaise vide à l'OTAN et signature du Pacte de Stabilité [1].

    Mais il y a pire que Air Sarko One devenu Air Flamby, pire que le pavillon de la Lanterne à Versailles utilisé par le président de la République, pire que le restaurant le Laurent. Le pire, c'est l'arrogance du PS.

    On a des comportements de népotisme avéré, bien peu digne des idéaux moraux élevés dans lesquels les socialos gauchistes aiment se draper.

    Que dire du fait qu'Audrey Pulvar (journaliste), compagne d'Arnaud Montebourg (ministre du redressement productif), trouve un (top) job au sein des Inrockuptibles, un magazine possédé par Matthieu Pigasse, un banquier d'affaires soutien financier du Parti Socialiste ? Que se passera t-il quand Lazard, l'employeur de Pigasse, voudra, de manière parfaitement légitime, conseiller PSA, Sanofi ou toute autre entreprise du CAC 40 ?

    Est-il normal que les conjoints de ministres soient recrutés dans les cabinets ministériels ?

    On a aussi les affaires du PS, jamais très loin, illustrées par cette honteuse réintégration d'Andrieux au sein du groupe socialiste. Est-ce ça, la Normalie ?

    On a aussi ce manque d'exemplarité de ces députés qui refusent de suivre la proposition de Charles de Courson (Nouveau Centre) de fiscaliser la part de l’IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) non utilisée à des fins professionnelles.

    Les électeurs de Hollande en sont pour leurs frais. Le problème est que c'est la France tout entière qui paye. Le changement, ça n'est pas maintenant !

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  • http://www.atlantico.fr/decryptage/francois-hollande-president-qui-dit-non-psa-peugeot-citroen-plan-social-sans-rien-proposer-jean-jacques-netter-421629.html?page=0,0

    Le président qui dit non sans rien proposer

    "C'est pas moi c'est l'autre" : après l'annonce par PSA d'un plan social drastique, le gouvernement a mis en cause les choix stratégiques de l'entreprise et les comportements gloutons des actionnaires. Pourtant, le coût du travail, les charges salariales, les 35h sont autant de leviers décisifs sur lesquels le gouvernement peut jouer.

     
    Le président de la République, le Premier ministre et ses ministres auraient pu constater sans se donner beaucoup de mal que les véritables causes des difficultés du groupe Peugeot provenaient des points suivants : coût du travail horaire, les charges patronales qui pèsent sur l’employeur, ou encore les 35 heures.

    Le président de la République, le Premier ministre et ses ministres auraient pu constater sans se donner beaucoup de mal que les véritables causes des difficultés du groupe Peugeot provenaient des points suivants : coût du travail horaire, les charges patronales qui pèsent sur l’employeur, ou encore les 35 heures. Crédit Reuters

    Quand un grand groupe industriel est en difficulté, il est important d’éviter de jeter de l’huile sur le feu de façon inutile et de sombrer dans la caricature. C’est bien ce qu’a fait François Hollande président de la République en disant : "C'est trop facile de dire c'est la faute du coût du travail, il y a eu des choix stratégiques qui n'ont pas été bons (...) il y a aussi des comportements d'actionnaires qui se sont distribué des dividendes."

    Les choix stratégiques de la famille Peugeot sont très bien documentés. Elle a choisi de produire très majoritairement ses voitures en France et de délocaliser très peu sa production. Ce n’est pas ce qu’a fait Renault (avec Nissan, Dacia etc…) qui a pourtant l’Etat français pour actionnaire. D’ailleurs Renault comme d’autres constructeurs européens (Fiat, Opel notamment) perdent de l’argent sur les voitures fabriquées en Europe. L’alliance de Peugeot avec GM est probablement un début de réponse au traitement des surcapacités de production en Europe. Quant aux dividendes, qui ont été versés à tous les actionnaires et pas seulement à la famille Peugeot, il faut le rappeler, il suffit de consulter les rapports annuels de la société pour constater que les rémunérations des dirigeants, par rapport à d’autres groupes, ont toujours été raisonnables.

    Plusieurs ministres du gouvernement ont également contribué à envenimer la situation.

    Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif a, pour vérifier l’analyse de la famille Peugeot, nommé un "expert", Emmanuel Sartorius, haut fonctionnaire spécialiste des problèmes de défense et de sécurité, mais pas de l’automobile. Il doit examiner la situation financière du groupe et déterminer si les mesures annoncées "sont nécessaires et proportionnées aux difficultés alléguées". Il aurait pu gagner beaucoup de temps en lisant les analyses rédigées par les nombreux analystes financiers, qui suivent le secteur automobile depuis des années. C’est notamment le cas de celles de Gaëtan Toulemonde analyste à la Deutsche Bank.

    Michel Sapin ministre du Travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social s’est également exprimé : Nous allons agir très vite sur les licenciements boursiers qui ont pour seul motif d’augmenter encore un peu plus les dividendes versés à l’actionnaire”.  C’est Ségolène Royal qui a inventé le concept de "licenciements boursiers".  Cela correspond à la volonté de revivre des temps révolus où les entreprises n’étaient libres, ni de fixer les prix, ni de décider du montant des salaires, ni de régler les problèmes de sureffectifs, lorsque les clients viennent à manquer. François Hollande a d’ailleurs déclaré que "les salariés devaient avoir un rôle au sein des conseils d’administration sur les questions touchant aux licenciements" ce qui est suceptible de ranimer les souvenirs de la cogestion...

    Marisol Touraine, ministre des Affaires Sociales a de son côté expliqué  que "Peugeot a perçu 4 milliards d'euros d'aides de l'Etat au cours des années passées". "C'est de l'argent qui a été versé sans contrepartie, ce qui n'est pas acceptable." L'Etat avait accordé en 2009 un prêt bonifié à Renault et PSA. Les deux constructeurs avaient alors emprunté chacun 3 milliards d'euros et non pas 4 milliards, en contrepartie notamment au moment de la contraction de l’emprunt, d'engagements sur la non-fermeture d'usines en France. Des prêts que les deux groupes ont remboursé en 2011, par anticipation, ce qu’elle ne dit pas publiquement.

    Pourtant le président de la République, le Premier ministre et ses ministres auraient pu constater sans se donner beaucoup de mal que les véritables causes des difficultés du groupe Peugeot provenaient des points suivants :

    Le Coût du travail est beaucoup trop élevé en France

    Le coût du travail horaire a connu en Allemagne, entre 2001 et 2011, la plus faible progression de toute l’Europe (+19,4%), alors que celui de la France a bondi de 39,2% sur la même période. Un employeur qui souhaite verser 1€ de salaire net à un employé doit payer 2,30€. En France pour un salaire complet de 48 500€ charges patronales comprises, qui donne droit à un salaire brut mensuel de 2700€ par mois, l’état au sens large encaisse plus de 27000€ alors que le salarié ne conserve pour vivre que 21 164€.   

    Les charges patronales qui pèsent sur l’employeur ont évolué entre 2004 et 2008 pour la France de 37% à 46%, pour l’Allemagne de 20% à 16,5%, calcul effectué par Vallourec et publié dans le Nouvel Observateur du 20/05/2010 !                                                                                                                                             

    Les trente cinq heures ont été un poison pour l’économie française

    Dominique Strauss- Kahn avait inventé les 35 heures et Martine Aubry avait été chargée d’inoculer ce poison dans l’économie française. Cette loi dogmatique qui devait créer 700 000 emplois  en a en fait détruit selon les calculs de l’OCDE. Les comptes publics révèlent que le coût des 35 heures a été de 66 Md€ entièrement payés avec de l’argent que l’état n’avait pas. François Fillon prenant acte de cette aberration a transformé la subvention à fonds perdus en allègements de charges à hauteur de 10 Md€ par an. Ce qui a entrainé en euros constants une dépense de 102 Md€ depuis 2004 !

    Les marges des entreprises françaises sont trop faibles

    Les entreprises françaises sont pénalisées par les charges. Le taux de prélèvement obligatoire sur les entreprises est le plus élevé d’Europe, supérieur de 5 points au taux moyen européen et de 8 points aux taux allemands si l’on prend en compte l’impôt sur les sociétés, les cotisations sociales ou les taxes diverses.

    Les syndicats français ne représentent pratiquement que les emplois protégés

    Les syndicats représentent 8% de syndiqués en France.  Les syndicats n'ont pas su évoluer avec la société depuis 1945. Pourtant les syndicats touchent 4Md€ par an sous la forme de  subventions à gogo, de permanents par milliers,  de gabegie comme le montre le rapport parlementaire  de Nicolas Perruchot (député du Nouveau Centre). Les cotisations ne représentent que 3 à 4% des budgets syndicaux contre une moyenne de 80% en Europe !

    Le droit du travail français est beaucoup trop rigide

    La France est à la fois le pays où la protection de l’emploi est la plus forte, ce qui se traduit par une forte rigidité pour les entrepreneurs, mais aussi celui où le sentiment d’insécurité des salariés est le plus élevé. Tout cela est lié au fait que notre droit du travail a été centré sur la protection des emplois et non sur celle des salariés. Les réformes Hartz, qui est l’ancien Directeur des Relations Humaines de Volkswagen a été à l’origine des réformes du marché du travail qui ont eu lieu en Allemagne, entre  2003  et 2005, sous le mandat du Chancelier Gerhard Schröder (SPD). Elles ont pour but de renforcer la lutte contre le chômage volontaire et d'améliorer le retour en activité des bénéficiaires d'allocations. Ces réformes controversées, officiellement, ont  adapté le droit (du travail, fiscal) allemand à la nouvelle donne économique dans le secteur des services. Elles ont été mises en place progressivement, sous la forme de quatre lois, mais la plus importante et la plus impopulaire est la loi Hartz IV.

    Le gouvernement français aurait probablement mieux fait de consulter Peter Hartz qu’Emmanuel Sartorius…

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