• http://www.huffingtonpost.fr/jacques-tarnero/les-idiots-utiles-du-front-national_b_1903962.html

    Les idiots utiles du Front National

    On savait que le mensonge faisait partie du code génétique du discours stalinien mais on osait espérer ne plus le voir en France plus de 20 ans après la chute du mur de Berlin. Il n'en est rien. Au cours de la dernière fête de l'Humanité, dans son discours de clôture, le directeur du journal communiste, Patrick Le Hyaric, devant un public de plusieurs milliers de personnes, dénonçait en ces termes le film anti islam:

    "Permettez-moi de dire que nous réfutons et nous condamnons avec la dernière énergie toute provocation comme celle de cet insupportable film politique d'un intégriste israélien diffusé depuis les Etats-Unis sur Internet qui constitue une insulte abominable contre une religion, l'islam et les musulmans".

    Chacun sait que l'auteur de ce lamentable film n'est ni juif, ni israélien, ni israélo-américain, ni intégriste juif. Au moment où il prononçait son discours, M. Le Hyaric possédait cette information car elle était déjà connue dans tous les médias. Pourquoi a-t-il menti ?

    Le même jour, toujours durant la fête de l'Humanité, Caroline Fourest, invitée pour participer à un débat sur et contre le Front National, était interdite de parole par un groupe de personnes venus la conspuer. Dénoncée comme "raciste islamophobe" par ces personnes issues de la mouvance des Indigènes de la République et d'autres groupes islamistes, Caroline Fourest dut quitter la salle sous protection. Comment le PCF a-t-il pu laisser faire?

    Voilà la gauche de la gauche prise au piège de ses propres contradictions. En renversant les termes de la crise présente et en faisant des réactions violentes à ce lamentable film autant de légitimes indignations outragées, le directeur de l'Humanité donne raison aux assassins de l'ambassadeur américain en Libye. D'autre part, il nomme le vrai responsable de cet outrage: "l'intégriste israélien". Ce mensonge, si politiquement correct, ne sera pas corrigé, tout comme les affirmations identiques du même ordre, présentées sur la plupart des médias nationaux.

    Elise Lucet sur France 2 dans le journal de 13 heures du 13 septembre, précisa même que cet "israélo-américain" avait pu rassembler "cinquante millions de dollars" pour financer son film grâce aux "dons de juifs américains". Aucune excuse, aucune rectification ne vint ultérieurement rectifier cette désinformation. Le vrai coupable dans cette affaire ne pouvait être qu'Israël. C'est aussi ce qu'ont estimé les centaines de manifestants devant l'ambassade des Etats-Unis à Paris qui, aux cris de "égorgez les juifs", hurlés en arabe, ont immédiatement trouvé la sanction contre ces infâmes propagateurs de la haine de la diversité culturelle.

    En prenant le parti des islamistes, communistes et gauchistes ne voient pas le piège qui leur est tendu, celui-là même dans lequel furent tombés les communistes iraniens du parti Toudeh au moment de la révolution de 1979. Liquidés par Khomeiny, les communistes iraniens avaient anticipé le sort funeste de ceux qui estiment pouvoir pactiser avec les islamistes contre un pouvoir dictatorial. Les forces progressistes, les démocrates ont souvent développé cette illusion. En Tunisie aujourd'hui ce sont les libéraux, les féministes, qui se font progressivement dévorer par ceux-là même qu'ils ont libéré du joug de Ben Ali. La gauche de gauche française fonctionne sur le même mode.

    Le logiciel de la culpabilité principielle d'Israël, unique responsable de tous les maux du monde arabe sinon de la planète, ayant formaté les cervelles depuis près de cinquante ans au nom de "l'anti impérialisme", voilà que des Verts à Mélenchon en passant par le PCF et autres épigones trotskystes, tous ont souvent communié sous des banderoles déployant un signe = apposé entre la croix gammée et l'étoile juive. Cet aboutissement symbolique de la crétinisation idéologique d'une certaine gauche ne signe pas qu'un analphabétisme historique abyssal, elle énonce une ignominie politique dont le dernier avatar est ce discours de clôture prononcé à la fête du journal créé par Jean Jaurès.

    Il n'y a pas que Jaurès qui doit se retourner dans sa tombe, Marx aussi doit être stupéfait de la bienveillance de monsieur Le Hyaric pour « l'opium du peuple », islamique en l'occurrence. La gauche de gauche qui adorait bouffer du curé, voilà qu'elle se prosterne devant les imams salafistes. Tant qu'à gauche on n'aura pas compris que l'islamisme constitue la troisième forme du totalitarisme dont l'humanité à déjà fait les frais, par deux fois dans l'histoire, contre les fascismes d'abord puis contre le communisme stalinien ou polpotien, elle refuse de voir la réalité du monde. Au Mali, au Maghreb, au Proche-Orient cette menace progresse tous les jours. Un an après les révolutions arabes les illusions se sont dissipées. Ce ne sont pas les démocrates qui ont gagné mais c'est l'obscurantisme qui avance ses pions. Est-il si compliqué d'ouvrir les yeux et regarder le monde pour ce qu'il est et non pas à travers les prismes idéologiques des années 60 ?

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  • Le larbinisme médiatique est devenu en France un véritable propblème, clouant ainsi au silence de valeureux journalistes au rang de propagandistes, dont la plupart des journalistes, généralement de gauche, reconnaissons le, s'en complaisent aisément car occultant les preceptes, leur déontologie professionnelle, se sentent mieux et peuvent ainsi agir pour leurs opinions politiques manipulant l'information sans vergogne au détriment de la vérité, des faits, et de cet état de fait fait taire le quatrième pouvoir celui du contre pouvoir que représente en théorie le média. 

    Cela nous mène droit à un état dictatorial, car la presse devient presse d'état! Heureusement qu'il nous reste encore la liberté d'expression sur internet, mais pour combien de temps encore? Hollande comme Sarkozy tentent de vérouiller cette liberté qu'est internet afin de ramener une partie du peuple français qui s'est égaré sur cet espace de liberté dans le droit chemin de la bergerie avant de mener le troupeau à l'abattoir.

    Patriote64 

    http://www.polemia.com/article.php?id=5066

    Samedi 13 octobre : pour un grand bond offensif contre la tyrannie médiatique !

        

    L’été a été propice aux scènes de genre : le magazine Les Inrockuptibles a recruté la journaliste de télévision, Audrey Pulvar, comme directrice éditoriale. Voilà donc un magazine qui se donne un air rebelle, dirigé par la compagne d’un ministre (Arnaud Montebourg), propriété d’un grand banquier d’affaires qui a pour clients les Etats français et grec (Matthieu Pigasse) et bénéficiaire de nombreuses subventions publiques.

    Il y a là un résumé parfait de la tyrannie médiatique : les grands médias ne jouent plus le rôle de contre-pouvoir. Ils émanent du pouvoir dont ils sont devenus un instrument.

    Propriétés de grands groupes ou de milliardaires, dirigés par des journalistes venus pour la plupart de la gauche ou de l'extrême gauche et proches du pouvoir politique, les médias de masse sont un instrument docile aux mains des pouvoirs financiers et idéologiques qui s’imposent aux Français.

    Le rôle des médias n’est plus d’informer, encore moins de mettre les faits en perspective. Devenus les gardiens du dogme, leur vraie mission consiste à ignorer les vérités qui dérangent pour mettre en scène une société virtuelle.

    Mais le réel finit toujours par se venger et l'ère de l'impunité s'achève pour les médiacrates et leurs protecteurs fortunés. Trois phénomènes changent la donne :

    • Les Français font de plus en plus la différence entre leur vie quotidienne et les contes à dormir debout répandus par les médias conformes ;
    • Les intellectuels sont chaque jour plus nombreux à vouloir défendre leur liberté de penser l’impensable ;
    • Internet brise le monopole des médias du Système et ouvre l'accès à l'information et à la discussion à tous.

    L’heure du grand bond offensif est venue. A nouvelle donne, nouveaux outils, que Polémia présentera et promouvra le samedi 13 octobre pour sa cinquième Journée d’études de la réinformation. L’Observatoire des journalistes et de l’information médiatique y sera présenté par son président Claude Chollet, de même que le projet de télévision alternative « Notre antenne » porté par Philippe Milliau.

    Rendez-vous Fondation Dosnes-Thiers, 27 place Saint-Georges, 75009 Paris – Métro Saint-Georges.

    Polémia
    19/09/2012

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  • Le CSA et l'humanité, un mariage contre nature qui voudraient faire prendre aux français des vessies pour des lanternes!

    Heureusement que le ridicule ne tue pas!

    Patriote64 

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20120924trib000721098/traite-europeen-si-on-leur-demandait-leur-avis-les-francais-diraient-oui.html

    Traité européen : si on leur demandait leur avis, les Français diraient oui

    Un sondage CSA - L'Humanité publié lundi a crédité le "oui" de 52% si le traité budgétaire européen était soumis à référendum aujourd'hui. 39% des personnes qui ont voté non au référendum sur le traité constitutionnel en 2005 voteraient oui.

    Si le nouveau traité budgétaire européen était soumis à référendum aujourd'hui, les Français l'approuveraient à 52%, selon un sondage CSA - L'Humanité publié lundi. Mais si les Français sont en majorité favorables au traité, ils n'approuvent pas pour autant la manière dont il devrait être adopté. 49% rejetteraient en effet une adoption par le Parlement, sans passer par un référendum populaire. Selon le sondage, le non emporterait 32% des suffrages et les indécis représentent tout de même 16% des personnes interrogées.

    Parmi les électeurs ayant voté "oui" au référendum de 2005 sur la constitution europénne, ils sont 71% qui voteraient à nouveau "oui" si ils devaient se prononcer sur le traité européen, 20% répondant "non" et 9% sont sans opinion. La moitié de ceux qui ont voté "non" en 2005 voteraient encore "non", mais 39% se laisseraient tenter cette fois par le "oui".

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  • 80% des collabos de gauche ?

    http://www.defrancisation.com/collabortionnazis-le-fn-poursuit-anne-hidalgo-video/

    Collabortion/Nazis : Le FN poursuit Anne Hidalgo (vidéos)

    C’est encore un nouveau point Godwin, un de plus dans le monde politique, qui pourrait être décerné à Anne Hidalgo, première adjointe PS de Bertrand Delanoë. A ceci près que la prétendante à la mairie de Paris n’attend pas que la discussion s’éternise pour ressusciter les fantômes du passé nazi. [1]

    Le Front national a annoncé des poursuites judiciaires contre la première adjointe du maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), qui a déclaré un  peu plus tôt que le FN, fondé en 1972, « a soutenu pendant la guerre la collaboration avec les nazis ». (…)

    « Anne Hidalgo s’est couverte de ridicule », a répliqué le secrétaire général du FN, Steeve Briois, qui « rappelle » que le parti a été fondé en 1972, « soit juste plus de 27 ans après la fin de la seconde guerre mondiale ». Le FN annonce du coup des poursuites judiciaires contre l’élue socialiste.
    « Par ailleurs, comptant parmi ses membres fondateurs quelques unes des figures les plus éminentes et honorables de la lutte contre la barbarie nazie, le Front national n’a aucune leçon à recevoir d’une élue bobo, élevée dans le culte de François Mitterrand, illustre décoré de la Francisque et ami fidèle du déporteur zélé René Bousquet », écrit Steeve Briois. [2]

      

      

     

     

     

      

     

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  • http://www.dreuz.info/2012/09/adel-bikri-racaille-musulman-trafiquant-de-drogue-en-liberte-multirecidiviste-tue-un-policier-de-27-ans/

    Adel Bikri, racaille musulman, trafiquant de drogue en liberté, multirécidiviste, tue un policier de 27 ans

    Voiture de la police après l’accident

    Adel Bikri, c’est le nom du musulman qui, dans la nuit de vendredi à samedi 22 septembre, au volant d’une grosse Mercedes cabriolet de location, a percuté, à Cannes, une voiture de police, lui faisant faire plusieurs tonneaux et tuant un jeune policier de 27 ans, ainsi qu’une femme qui était à bord de la Mercedes, et blessant grièvement un autre policier.

    Selon le procureur de la République de Grasse Jean-Michel Cailliau, cette racaille de Bikri, dont on se demande ce qu’il faisait en liberté, était imbibé d’alcool, drogué, et il possède « un casier judiciaire très chargé ».

    Il roulait à vive allure en sens interdit lorsqu’il a heurté de plein fouet une voiture de police qui venait de démarrer, alors qu’elle effectuait des recherches pour retrouver le chauffard, qui avait plus tôt heurté deux voitures.

    Selon la loi, il mérite jusqu’à dix ans de prison et 150.000 euros d’amende. Selon la loi… mais c’est sans tenir compte de la clémence de la justice pour ces pauvres victimes de la société, ni de celle de Christine Taubira. il écopera peut-être de deux ans  - avec sursis.

    Par crainte d’émeutes, et pour apaiser la communauté musulmane, la police a cru devoir préciser que l’accident n’est pas intervenu lors d’une course-poursuite.

    Après l’accident, l’ordure Adel Bikri a encore tenté de prendre la fuite à pied.

    Nous présentons nos sincères condoléances à la famille de ce policier mort si jeune pour protéger les Français de cette « délinchance » pour la France.

    Aucune information sur les autres occupants de la Mercedes : sont-ils aussi des ennemis publics laissés en liberté ? Vont-ils vouloir « venger » la capture du petit caïd ?

    Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

     

    Mercedes de la racaille

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  • http://www.lecri.fr/2012/09/24/le-centre-national-du-cinema-une-usine-a-gaz-qui-en%c2%adrichit-des-nababs/36056

    Le Centre national du cinéma : une usine à gaz qui en­richit des nababs

    Accueil

     

    cnc centre national cinema

    L’« exception culturelle » française est spécialement visible dans le domaine du cinéma.

    Notre pays a en effet créé un organisme administratif unique au monde, le Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), qui contrôle et perçoit directement différents im­pôts : sur les achats de places de cinéma, sur les chaînes de télévision, les ventes de DVD, et même les fournisseurs d’accès à Internet et les opérateurs de téléphone.

    Ces impôts croissant rapidement, le CNC a du mal à leurs trouver des emplois, en dehors des 42 M€ de ses dépenses de fonctionnement. Sa trésorerie disponible est de 855 M€ en février 2012, selon le sénateur Marini qui a passé au crible le budget du CNC.

    Un dirigeant de l’organisme para-public a d’ailleurs confié au journal La Tribune que « le CNC a trop d’argent ».

    En dehors de la production de films, la générosité du CNC s’étend aux séries télévisées, aux jeux vi­déos, aux exploitants de salles de cinéma et même à des producteurs de cinéma étrangers, y compris pour des films en langues étrangères. Le cinéaste algérien Merzak Allouache, qui représentait son pays à Cannes avec le film « Le temps de la concorde », a reçu 110000 € du CNC.

    Tous les motifs sont bons pour imaginer des subventions : le soutien à des techniques en plein développement qui n’ont nul besoin de subventions (numérisation des salles de cinéma ; films en 3D ; vidéo à la demande) comme le soutien à des techniques en déclin (production de DVD ; tirage de copies de films non numérisés).

    46 commissions

    Ces subventions sont décidées par 46 commissions, elles-mêmes subdivisées en d’innombrables « collè­ges ». Le saupoudrage est tel que, par exemple, pour l’aide à la réécriture de courts métrages, 15 projets ont été financés en 2011, pour un montant moyen de 2 000 € par projet. Le coût des réunions des col­lèges et commissions prenant ces décisions est sans doute supérieur aux subventions versées.

    Pour compliquer encore plus l’opacité des subventions et leur contrôle, la répartition d’un grand nom­bre d’entre elles est déléguée à des associations locales, comme par exemple la « Maison de l’image Basse-Normandie ». Car les collectivités locales ajoutent leur écot aux subventions du CNC. Et les chaînes de télévision doivent, pour des montants considérables, financer les films qu’il agrée.

    Subventionner les films qui n’ont pas bénéficié d’aides

    Afin que personne n’échappe à son emprise, le CNC a créé un « prix de qualité du court métrage » dont le but est de « distinguer les films qui n’ont pas bénéficié d’aides » ! 40 films ont ainsi reçu ce prix, en moyenne de 10 000 € par film.

    Les critères d’attribution sont souvent courtelinesques. Ainsi, le plafond du crédit d’impôt accordé pour la production de fictions audiovisuelles est-il de 1 150 € par minute produite, alors que ce plafond passe à 1200 € (50 € de plus !) pour la production d’animations audiovisuelles.

    Le CNC fait le maximum pour transformer en obligés la quasi-totalité des professionnels français du cinéma et de l’audiovisuel. Aucun d’eux n’osera s’attaquer aux gabegies engendrées par un tel système. Il a fallu que le CNC crée une subvention qui finançait à 75 % la numérisation des salles de cinéma pour que l’auto­rité de la concurrence française s’en émeuve.

    Périodiquement, la Commission de Bruxelles manifeste aussi son opposition. Le Sénat français a demandé une enquête à la Cour des comptes. D’après l’Observatoire européen de l’audiovisuel, la France dépense en aides au secteur du cinéma et de l’audiovisuel deux fois plus que l’Allemagne, quatre fois plus que l’Italie, six fois plus que le Royaume-Uni.

    Acteurs et producteurs de cinéma : des nécessiteux ?

    Le CNC a réussi un véritable tour de force de communication : faire passer auprès de l’opinion publi­que les producteurs de cinéma et leurs acteurs, considérés dans tous les pays comme des nababs, pour des nécessiteux ne pouvant survivre sans l’argent du contribuable.

    175 producteurs et leurs vedettes reçoivent chaque année du contribuable français, sans véritable contrôle, des centaines de millions d’euros de « soutien automatique » (calculé sur les entrées en salles des films précédents du producteur, subvention qui pourrait donc être distribuée par un ordinateur, sans l’intervention d’une administration) et de « soutien sélectif » (c’est-à-dire choisi par des copains).

    500 000 euros minimum

    Un producteur recevra ainsi du contri­buable 500 000 € au minimum d’honoraires de producteur-réalisateur-auteur par film, même si l’œuvre n’a aucun succès dans les salles de cinéma. D’après le CNC, les résultats justifieraient cette profusion de subventions : le cinéma français serait devenu le premier d’Europe, le seul à résister à la « déferlante » des studios d’Hollywood.

    Rien n’est plus faux. Les films français ont représenté en 2011, année faste, 41 % des entrées dans les salles françaises ; en Italie, dont le gouvernement s’est en grande partie dégagé du finance­ment du cinéma, la part des films italiens est de 37,5 % ; au Royaume-Uni, les films anglais repré­sentent 36 % des entrées ; au Japon, 54 %.

    Le CNC a oublié la grande règle de Molière, qui est de plaire. Il veut encourager la production du plus grand nombre possible de films, quelle que soit leur qualité. Pour cela il distingue arbitrairement les films d’ « auteur », considérés comme supérieurs aux films « commerciaux ». En réalité, il facilite la production de films médiocres.

    Thomas Langmann : le CNC, « un comité de copinage »

    Les subventions n’ont jamais créé le succès commercial : en 2011 en Italie, neuf des 20 films les plus vus étaient italiens, en France quatre seulement. Le film « The Artist », qui a obtenu cinq oscars à Hollywood, n’a pas été agréé par la commission d’avances sur recettes du CNC, qui lui a préféré cinq films sans éclat. Ce qui a fait dénoncer à son pro­ducteur Thomas Langmann un « comité de copinage qui pense devoir de l’argent à des films qui, sans lui, n’ont aucune chance de se faire. »

    Sur les 30 films français sélectionnés par des festivals étrangers en 2010, dix seulement avaient bénéficié de l’avance sur recettes du CNC, et sur les cinq ayant reçu un prix, un seul en était bénéfi­ciaire.

    Le système français d’aides au cinéma est donc un échec. Il devrait être remis à plat. Sous de faux prétextes, il verse l’argent du contribuable à des riches qui n’en ont pas besoin. Il encourage la médiocrité et dégrade la qualité du cinéma français.

    On pourrait sans inconvénient réduire de moi­tié le budget du CNC. Le seul problème serait la réaction de l’armée des obligés du CNC.

    Alors que le gouvernement français recherche désespérément des économies, aura-t-il le courage d’affronter cette réaction ?

    Alain Mathieu, président de Contribuables Associés.

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  • http://www.atlantico.fr/decryptage/renault-sncf-quand-etat-actionnaire-delocalise-et-continue-donner-lecons-patriotisme-economique-philippe-david-491304.html

    Renault, SNCF... Quand l'Etat actionnaire délocalise et continue à donner des leçons de patriotisme économique 

    A quelques semaines d'intervalle, la majorité a fustigé Bernard Arnault, accusé de vouloir payer moins d'impôts en Belgique, et PSA, qui a fermé son site d'Aulnay. Mais l'Etat actionnaire, même de gauche, est loin d'être parfait. Pour preuve, la SNCF vient de transférer la sous-traitance de ses services informatiques à l'étranger.

    Incapables 

    La France a dans ses spécialités gouvernementales deux choses : un nombre de membres du gouvernement pléthorique comparé aux autres pays industrialisés et des ministères qui n’ont jamais existé et n’existeront nulle part ailleurs. Ainsi la France eût en 1981 un ministère du Temps libre, une bizarrerie sachant que seuls les pays totalitaires gèrent le temps libre de leurs citoyens, et a aujourd’hui en la personne d’Arnaud Montebourg un ministre du Redressement productif.

    Le redressement productif, c'est quoi ? Un ministère dont le but est de « redresser la production » ? Impossible dans un pays d’économie de marché dans lequel les entreprises gèrent elles-mêmes leur mode de production. Peut-être est-ce alors un ministère chargé de veiller à ce que les entreprises d’Etat « redressent la production en France » ? On peut légitimement en douter quand on voit le mode de fonctionnement de l’Etat actionnaire, que ce fût sous Nicolas Sarkozy ou aujourd’hui sous François Hollande.

    Il y a un an et demi, on apprenait à quelques jours d’intervalle que Renault, entreprise détenue à 15% par l’Etat, allait fabriquer ses deux nouveaux moteurs à Pitesti, en Roumanie, et à Valladolid, en Espagne, tandis que PSA, entreprise à 100% privée, allait construire ses deux nouveaux « moulins » à Douvrin, dans le Pas-de-Calais, et à Tremery, en Moselle. Le gouvernement de l’époque ni dit rien, mais le redressement productif ne faisait certainement pas partie de ses priorités, tandis que l’opposition d’alors se tut.

    Il y a quelques semaines, ce qui était un secret de polichinelle depuis des mois est devenu une réalité : PSA allait fermer son site d’Aulnay-sous-Bois. Montée au créneau des politiques, à commencer par Arnaud Montebourg, pour lyncher publiquement le constructeur automobile français aujourd’hui en grande difficulté. Pourtant, PSA produit encore 85% de ses moteurs et 37% de ses voitures en France contre 29% de ses moteurs et 18% de ses voitures pour Renault. On se demande dès lors dans quelle mesure le ministre du Redressement productif est qualifié pour donner des leçons en termes de « patriotisme économique » à PSA quand on regarde les chiffres cités précédemment, sachant qu’en tant qu’actionnaire il préfère privilégier la production à l’étranger plutôt qu’en France.

    Cette semaine, rebelote avec la SNCF, entreprise 100% publique, qui retire à une société française la sous traitance de ses services informatiques pour les envoyer en République tchèque, en Espagne et en Pologne. Soutien officiel du ministre des Finances, Michel Sapin qui a déclaré que « la SNCF ne délocalise absolument rien du tout » et silence radio tant d’Arnaud Montebourg que de l’opposition. En clair, « circulez y a rien à voir » !

    Il y a une quinzaine de jours, c’était haro sur Bernard Arnault, accusé de vouloir s’exiler en Belgique suite à sa demande de naturalisation et mise en accusation de l’intéressé qui ne faisait ça, selon ses accusateurs, que pour payer moins d’impôts (alors que le patron de LVMH assurait qu’il continuerait à payer ses impôts en France).

    La mise en accusation de Bernard Arnault par la classe politique dans son ensemble et par la gauche en particulier laisse pantois quand on voit que lorsque l’Etat s’est impliqué pour créer la holding Renault-Nissan en 1999 ou la société EADS en 2000, il ne s’est en aucun cas opposé à la création des sièges sociaux aux Pays-Bas. Ceci était évidemment dû à la bonne odeur des tulipes bataves et en aucun cas au fait que le taux d’impôt sur les sociétés aux Pays-Bas est de 14% contre 33,33% en France. Rappelons simplement qu’en 1999 et 2000, le gouvernement français était le gouvernement de gauche plurielle dirigé par Lionel Jospin, et on s’étonne que le Parti Socialiste qui crie « Haro sur Arnault » aujourd’hui n’ait rien trouvé à redire hier.

    Nos politiques ne seraient-ils pas, finalement, un peu schizophrènes ?

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  • http://www.contrepoints.org/2012/09/24/98228-controle-technique-annuel-une-mesure-au-service-dinterets-prives

    Contrôle technique annuel : une mesure au service d'intérêts privés

    La Commission européenne reconnaît le manque de statistiques justifiant le projet de contrôle technique annuel, un projet purement au service d'intérêts privés.

    Par Christiane Bayard, de la Ligue de Défense des Conducteurs (Communiqué). 

    L’augmentation de la fréquence des contrôles techniques des voitures et des motos n’est pas basée sur des statistiques précises. C’est ce que reconnaît le Responsable européen de la Sécurité des Routes dans un courriel adressé à la Ligue de Défense des Conducteurs (LDC).

    La Commission européenne a proposé le mois dernier d’augmenter la fréquence des contrôles techniques pour les voitures en y incluant désormais les motos et de la rendre annuelle. La Commission européenne justifie ce projet par le fait que 6 % des accidents de voitures et 8 % des accidents de deux-roues seraient causés par une défaillance technique du véhicule.

    Etonnée par ces statistiques aussi précises – et élevées – la Ligue de Défense des Conducteurs a immédiatement demandé à la Commission européenne d'en préciser l'existence et les sources.

    Soupçons confirmés. Dans la réponse qu'il a adressée à l'association le 12 septembre dernier, le Responsable européen de la Sécurité des Routes, Monsieur S. Schmidt, reconnaît l’absence de données concrètes sur le taux d’accidents causés par des défaillances techniques.

    « Il y a un manque de réelles preuves statistiques » dit-il. Et il explique : «  les statistiques des accidents sont basées sur des rapports de police, rédigés par le premier officier de police intervenant sur l’accident. Or celui-ci n’est pas en mesure de faire une analyse complète de la situation technique d’un véhicule ».

    En réalité, les chiffres avancés par la Commission européenne viennent principalement de trois rapports : le « Road Safety Report 2008 » de Dekra (Allemagne), le « Swov Fact Sheet : inspection périodique des véhicules » (Institut pour la recherche sur la sécurité routière des Pays-Bas) et l’étude « l’effet du contrôle technique sur les accidents » de la Monash University (Australie). La lecture de ces deux derniers rapports montre qu'ils s'appuient eux-mêmes pour l'essentiel sur les rapports de Dekra.

    Or, Dekra est tout simplement … le leader européen du contrôle technique !

    Ainsi le projet de la Commission européenne de renforcer la fréquence des contrôles techniques s'appuie quasi exclusivement sur des données fournies par les entreprises qui bénéficient directement de cette nouvelle réglementation. En effet, le contrôle technique annuel représenterait un marché supplémentaire de plus d'un milliard d’euros.

    La LDC déplore qu'une fois encore, la réglementation en matière de sécurité routière soit principalement orientée par les entreprises qui y ont un intérêt financier majeur.

    La LDC est déterminée à arrêter ce projet qui fait peser une contrainte supplémentaire coûteuse sur chaque foyer français sans apporter de garantie d'amélioration de la sécurité sur les routes.

    C'est pourquoi la LDC
    - a saisi par courrier le 17 août dernier les députés européens français pour leur demander de voter "non" à ce projet.
    - appelle tous ceux qui le peuvent à se joindre aux journées d’actions de la FFMC les 21 et 22 septembre prochains (plus d’info sur ffmc.asso.fr/).

    - invite tous les conducteurs à signer sa Charte des conducteurs responsables qui stipule (Art. 4) : "J'entretiens régulièrement mon véhicule pour garantir une sécurité maximale)" (charte sur www.liguedesconducteurs.org/ ).

    Les conducteurs sont des citoyens responsables, soucieux de la sécurité de tous sur les routes. C'est à ce titre qu'ils s'opposent à ce nouveau dévoiement de la politique de Sécurité routière.

    La Ligue de Défense des Conducteurs, association Loi 1901, est entièrement financée par ses membres et s’interdit de recevoir tout financement public afin de  garantir son indépendance. Elle milite pour que la politique de sécurité routière se fasse non plus contre les conducteurs mais avec eux.

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