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  • http://www.dreuz.info/2012/10/generation-identitaire-applique-les-recommandations-du-ministre-michel-poniatowski-de-1990/

    Génération Identitaire applique les recommandations du ministre Michel Poniatowski de 1990

    Michel Poniatowski a été ministre de l’Intérieur de 1974 à 1977, sous la présidence de Giscard d’Estaing.

    En 1990, il lance un cri d’alarme pour que survive la France à l’invasion douce de l’islam.

    Il prévoit que la liberté d’expression sera restreinte : tout débat sur l’identité nationale et sur l’invasion musulmane est miné, diabolisé, ou interdit.

    Génération Identitaire l’a vécu.

    A t-il fait pire que les centaines d’occupations d’universités, d’hôpitaux et d’entreprise ? Pourtant quatre d’entre eux ont été mis en examen et interdit de continuer leur combat politique.

    Il a été victime de la censure 2.0 : étiqueté extrême droite pour lui refuser les droits de l’homme : la liberté d’expression, si largement offerte à l’extrême gauche.

    Michel Poniatowski : « Cette âme, la France est entrain de la perdre… surtout, à cause de la société à la fois pluri-ethnique et pluri-culturelle que l’on s’acharne avec de fausses idées et de vrais mensonges, à lui imposer. »

    Michel Poniatowski : « Le moment est venu de traiter énergiquement le problème de l’immigration africaine et notamment musulmane. Si tel n’est pas le cas, la France aura deux visages: celui du « cher et vieux pays » dont parle le général de Gaulle et celui du campement avancé du tiers monde africain. »

    Michel Poniatowski : « Le campement africain toujours plus grand, plus vaste, plus illégal, grignotera d’abord, puis rongera, avant de faire disparaître tout entier le cher vieux pays, dont la défaite sera annoncée du haut des minarets de nos nombreuses mosquées. »

    JPG : à Toulouse, à Nanterre et à Puy en Velay, le muezzin hurle en arabe dans les haut parleurs, et qu’on ne me dicte pas qu’il appelle ses fidèles à la prière : tout le monde peut recevoir des SMS, et ceux qui veulent aller prier sont capable de mettre leur réveil.

    A Toulouse le 26 octobre :

    A Nanterre :

    A Saint-Pierre de la Réunion :

    Alors qu’il existe d’ailleurs des applications iphone pour recevoir l’appel à la prière :

    Michel Poniatowski : « Nous allons vers des Saint-Barthélémy si l’immigration africaine n’est pas strictement contrôlée, limitée, réduite et expurgée de ses éléments négatifs et dangereux »

    Michel Poniatowski : « Nos temps sont assez graves pour ne pas faire appel à de médiocres facilités politiciennes. »

    La encore, la réalité donne raison à l’ancien ministre. Cette école par exemple, où les élèves sont agressés et leurs goûters piétinés s’il contient du porc :

    Génération identitaire a entendu l’appel de Michel Poniatowski. Les autres sont sourds.


     

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  • http://www.contrepoints.org/2012/10/25/101947-lue-se-vote-une-hausse-de-son-budget-de-68

    L'UE se vote une hausse de budget de 6,8%

    Pour les États membres et leurs habitants, "ceinture" recommandent les eurocrates. Mais pour eux-mêmes, une grosse augmentation de moyens va de soi. Les budgets de l'UE en forte hausse.

    Par Open Europe, depuis Londres, Royaume Uni.

     

    M. Schultz, président du PE, réclame toujours plus.

    Les discussions sur le budget de l'UE s'échauffent, les États membres étant toujours incapables de se mettre d'accord sur la taille du prochain budget à long terme, qui courra de 2014 à 2020.

    Les chefs de l'UE vont essayer d'aplanir leurs différences lors d'un sommet les 21 et 22 novembre. Dans l'état actuel des choses, un accord semble improbable, avec David Cameron dans une situation particulièrement délicate (pour voir à quel point, regardez ici). Aujourd'hui, nous avons eu un avant-goût de ce qui se prépare : les autorités ont lancé une attaque en 3 mouvements contre le bon sens économique.

    • Le parlement européen a voté une augmentation de 6,8% du budget européen pour 2013 (qui est sujet à un vote à la majorité qualifiée et à une codécision entre les ministres nationaux et les eurodéputés) rejetant ainsi le compromis des États membres, de 2,79%, et se rangeant dans le camp de la commission.
    • Dans un rapport, le parlement européen a aussi endossé une augmentation de 5% du budget à long terme (et une augmentation bien plus grande, si l'on inclut les éléments hors-bilan), en ligne avec la proposition de départ de la commission européenne. Cette proposition a été rejetée par tous les États membres contributeurs nets (ce qui ne veut pas dire que les contributeurs nets soient d'accord entre eux).
    • Enfin, la Commission a déclaré aujourd'hui qu'elle avait besoin de modifier le budget 2012 de l'UE, comme il n'y a plus assez d'argent disponible. Si vous êtes un gouvernement avec un programme d'austérité forcé par l'UE, ou un ménage, vous êtes forcés de fixer des priorités et de trouver des économies quand il n'y a plus assez d'argent en caisse. Si vous êtes une institution de l'Union Européenne, vous demandez neuf milliards d'euros supplémentaires (dont environ 1,3 milliards en amendes collées aux États membres, ce qui signifie que les gouvernements nationaux devront alimenter 5,9 milliards du total).

    Hourra pour tout cela.

    Si la proposition du parlement européen et de la commission pour 2012 - 2013 passe, ce qui ne sera probablement pas le cas (on reviendra au budget à long terme), les contribuables britanniques seraient obligés de se fendre d'encore deux milliards de livres sterling en plus, environ (1,3 milliards d'augmentation pour 2013, plus 700 millions de fonds supplémentaires pour l'année en cours), qui dépendra un peu du taux de change utilisé et de la part du Royaume-Uni du budget de l' UE avant rabais (les deux varient).

    Et ceux qui veulent que le Royaume-Uni quitte l'UE viennent juste de se voir fournir des outils qui tuent, dont ils peuvent jouer pour leurs campagnes.

    Bien joué Bruxelles.

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  • http://liesidotorg.wordpress.com/2012/10/27/la-manipulation-des-groupes-terroristes-comporte-toujours-des-risques/

    La manipulation des groupes terroristes comporte toujours des risques

    27oct

    Tout le monde sait ce qu’il faut retenir du 11/09/2001. Mais qu’en est-il du 11/09/1973 ? En fait, le 11 septembre 1973, Richard Nixon, Henry Kissinger et la CIA parvenaient à renverser Salvador Allende grâce à un coup d’Etat conduit par le général Augusto Pinochet. Ainsi les Etats-Unis prenaient par la force le contrôle d’un pays démocratique d’Amérique latine : le Chili.

    Roger Burbach, l’auteur de The Pinochet Affair : State Terrorism and Global Justice signale qu’avant le 11 septembre 2001, l’attaque terroriste la plus sensationnelle menée par des étrangers aux Etats-Unis l’avait été en 1976 par l’opération Condor contre Orlando Letelier, un opposant à Pinochet.

    Le réseau Condor, vaste entreprise terroriste internationale pilotée par la CIA, dont les citoyens états-uniens ne prirent conscience que lorsqu’elle étendit ses assassinats sur le territoire nord-américain, est le premier réseau terroriste international en Occident.

    Ce réseau a fait parler de lui jusqu’au début des années 80. Il est bon de signaler que la constitution de ce groupe rappelle par de nombreux points la constitution d’Al Qaïda, groupe qui fut également aidé par la CIA contre les Soviétiques en Afghanistan. Autrement dit, les Etats-Unis ont pris pour habitude d’utiliser, de financer des réseaux qui, une fois laissés à eux-mêmes ou repris par d’autres « directions non gouvernementales », peuvent très bien se retourner contre eux.

     

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  • La surenchère de la dépense publique que le gouvernement Ayrholande ne cesse  d'accroitre ne créée aucune richesse, mais uniquement des impôts pour effectuer de l'assistanat à son électorat chéri, ce genre de clientélisme, aveu d'impuissance clou au pilori toutes les entreprises qui elles sont créatrices d'emplois.

    La dépense publique nuit gravement à la santé de la nation!

    Patriote64

    http://www.irefeurope.org/content/moins-de-d%C3%A9penses-publiques-c%E2%80%99est-plus-de-comp%C3%A9titivit%C3%A9

    Moins de dépenses publiques c’est plus de compétitivité

    Ce sont les pays les plus réformateurs qui ont la compétitivité la plus élevée. Moins de dépenses publiques, c’est moins d’impôts, plus d’attrait pour l’entreprise et l’emploi. A l’inverse, la France croit vaincre le chômage et devenir compétitive en multipliant les aides aux entreprises et aux chômeurs. C’est une erreur.

     

    On ne peut que se réjouir de voir qu’un gouvernement socialiste prenne – enfin – conscience de l’importance d’un marché du travail compétitif. Certains syndicats semblent aussi avoir compris qu’il fallait donner un peu d’air au monde de l’entreprise.
    Toutefois, malgré l’urgence de la situation, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, souhaite privilégier l’action publique en faveur de la recherche et de l’innovation au détriment de la libéralisation du monde du travail. Comment parler d’un « choc de confiance » alors que les entreprises croulent sous les charges et les impôts ? Et comment attirer les investisseurs alors que la fiscalité s’alourdit et que l’Etat ne cesse de grossir ?
    Mais le signal le plus important pour la compétitivité d’un pays est la baisse des dépenses publiques. Ce n’est pas un hasard si les pays les plus compétitifs sont aussi ceux qui ont réformé le plus leurs administrations. En consultant le Rapport (2012-2013) sur la compétitivité dans le monde réalisé par le Forum Economique Mondial, nous avons pu constater que les pays les mieux classés étaient en même temps les plus réformateurs.
    Parmi les 10 premiers figurent (en plus de Singapour et Hong Kong) les Pays-Bas, le Canada, l’Allemagne, la Suisse, la Nouvelle Zélande, la Suède, l’Australie et la Grande-Bretagne. Tous ces pays ont fortement baissé leurs dépenses publiques et réformé leurs administrations. Ouverture à la concurrence, privatisations, suppression du nombre des fonctionnaires et des administrations, baisse de la fiscalité ont été mis en place par des gouvernements de droite ou de gauche. Dans tous ces pays, le taux de chômage est inférieur au taux de chômage français.
    Certains s’imaginent que le taux de chômage peut diminuer si l’Etat consacre davantage de moyens financiers aux interventions sur le marché du travail (par exemple emplois aidés, aides aux entreprises, indemnités de chômage). C’est tout le contraire qui se produit.
    Les derniers chiffres (juillet 2012) de l’OCDE montrent que la France est dans le peloton de tête de ce type de dépenses publiques avec 1.1 % du PIB (ce pourcentage va sûrement augmenter avec les dernières mesures gouvernementales en faveur de l’emploi « d’avenir » prévus pour les jeunes) alors que la moyenne de l’OCDE est de 0.7 % du PIB. La Nouvelle-Zélande et le Canada dépensent 0.3 % du PIB et le Royaume-Uni 0.4 % alors que leurs taux d’emploi est de 72 % (et 70 % pour le Royaume-Uni). En fait, ces dépenses ont pour effet le plus visible de réduire le taux d’emploi, c'est-à-dire le nombre de personnes employées en proportion de la population en âge de travailler (15-64 ans). En France, le taux d’emploi est de 63.8 % (en 2011), ce qui traduit le fait que les Français entrent plus tard sur le marché du travail (parfois pour y être chômeurs) et en sortent plus tôt, ce qui n’est pas un atout pour la compétitivité de l’économie. Même les Etats-Unis, qui ne dépensent pratiquement rien (0.1%) en faveur de l’emploi, ont un taux d’emploi (66.6 %) plus élevé qu’en France.

    Taux d’emploi et dépenses publiques (% du PIB) en faveur de l’emploi


     


    France


    Australie


    Canada


    Royaume-Uni


    Allemagne


    Nouvelle-Zélande


    Etats-Unis


    Dépenses publiques (en % du PIB) en faveur de l’emploi


    1.1


    0.3


    0.3


    0.3


    0.9


    0.3


    0.1


    Taux d’emploi


    63.8


    72.7


    72.0


    70.4


    72.6


    72.6


    66.6

    OCDE, Emploi et marché du travail, juillet 2012

     

    A l’heure actuelle, la France est le seul pays à ne pas avoir réformé l’Etat. Notre fonction publique et nos dépenses publiques sont en augmentation constante, comme d’ailleurs la fiscalité. Or, les exemples que nous venons de donner montrent que c’est la mauvaise voie pour résorber le chômage. Le gouvernement ferait mieux de s’en inspirer s’il veut rendre le pays plus compétitif.

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  • http://lesbrindherbes.org/2012/10/27/lindustrie-americaine-se-desengage-de-leurope/

    L’industrie américaine se désengage de l’Europe

    Le couperet est tombé cette semaine. C’est le numéro un mondial de la chimie, l’américain Dow Chemical, qui a commencé en annonçant la fermeture d’une vingtaine de ses usines, dont au moins quatre en Europe. Le lendemain, c’était au tour du fabricant de mouchoirs en papier Kimberly-Clark de déclarer vouloir supprimer 1 300 à 1 500 postes sur le Vieux Continent.
     

    Jeudi, Ford enfonçait encore un peu plus le clou en annonçant la fermeture de son usine belge de Genk, mais aussi de celles de Southampton et de Dagenham, au Royaume-Uni, menaçant au total 5 700 emplois. D’autres enfin, comme le fabricant de microprocesseurs AMD, le géant de la chimie Dupont ou encore le groupe de produits de grande consommation Colgate, se sont entre-temps contentés d’annoncer d’importantes réductions d’effectifs dans le monde, sans toutefois préciser où.

    Car, en plus d’une baisse de la demande – crise oblige –, les multinationales ont également pâti d’un taux de change défavorable dans l’union monétaire, et ce, alors que le billet vert s’est renforcé face à l’euro sur un an, diminuant mécaniquement les profits réalisés en Europe.

    Alors, les groupes américains préfèrent désormais parier sur leur pays, comme General Electric ou Chrysler qui augmentent leurs investissements sur le continent américain, tandis que d’autres vont jusqu’à relocaliser leur production, à l’instar du constructeur automobile General Motors ou encore du fabricant d’ascenseurs Otis qui se sont engagés à rapatrier des centaines d’emplois, respectivement dans le Tennessee et en Caroline du Nord.

    L’engouement pour l’industrie nationale est tel que certains, comme le Boston Consulting Group prédisent déjà sa renaissance. Mais pour le think-tank Economic Policy Institute, le chemin est encore long : selon lui, l’industrie américaine aurait perdu plus de cinq millions d’emplois depuis le début des années 2000.

    Source : http://economieamericaine.blog.lemonde.fr/2012/10/26/pourquoi-lindustrie-americaine-se-desengage-de-leurope/

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  • http://www.contrepoints.org/2012/10/26/102090-subventions-aides-presse-les-chiffres

    Aides à la presse : les chiffres

    Vos impôts servent à financer chaque année plusieurs centaines de millions € d'aides à la presse. Plus d'un demi milliard d'euros rien que les aides directes.

    Par la rédaction de Contrepoints. 

    Nos confrères d'Owni.fr (un autre pure player de l'information en ligne) ont mis en ligne hier un rapport de l'Assemblée Nationale sur l'économie de la presse. Une bombe qui révèle les montants exacts des subventions reçues par chacun des grands journaux et permet au citoyen et contribuable de se faire une bonne idée de la situation actuelle.

    Présenté le 24 octobre par son auteur, le député Michel Françaix, ce rapport entend lister les principales aides directes à la presse. Entendre par là qu'il ne prend pas en compte les aides indirectes, exercice que Contrepoints a fait pour avoir l'image complète des aides à la presse. Nous y reviendrons plus bas.

    De quoi sont constituées ces aides directes ?

    Les aides directes à la presse vous coûteront en 2013 516 millions €, selon les chiffres du projet de loi de finances 2013 (PLF 2013) cités par le rapport. Un demi milliard d'euros, même si on note une petite baisse par rapport à 2012. Rapporté au nombre de titulaires de la carte de presse (39 000 en 2006), cela fait plus de 13 000€ par journaliste.

    La première forme d'aide en montant vient des aides postales. Pour subventionner un support "qui n'est plus d'avenir" (le papier) selon les termes même du rapport, le contribuable verse donc chaque année 249 millions €, (+32,4 millions en supplément en 2013, soit 281M€) en aides directes à la presse.

    Pour financer une agence de presse française (l'AFP), l’État paie chaque année 119 millions € en abonnements à l'agence. Des abonnements qu'il ne prendrait pas, ou sûrement nettement moins, si le gouvernement considérait l'AFP comme un fournisseur normal.

    N'oublions pas dans le même registre les aides versées pour la restructuration de Presstalis, anciennes NMPP (28 millions €). Le blocage durable des NMPP par le syndicat du livre CGT a abouti à rendre les coûts de distribution de la presse en France parmi les plus élevés d'Europe.

    Le portage des journaux est lui aussi très subventionné, à hauteur de 37,5 millions € pour la PLF2013. Des chiffres en très forte hausse depuis 2009 inclus, avec pour ambition de développer le portage. Or, comme le note le rapporteur, l'apparition de la subvention est allée de pair avec une croissance... plus lente qu'auparavant du portage.

    Plus choquant, vos impôts servent à financer à hauteur de 12 millions € des subventions à des titres hautement politisés ou religieux, selon le raisonnement que leur positionnement les prive de recettes publicitaires, que l’État doit donc compenser... Ainsi, au titre de la diversité politique, le quotidien communiste L'Humanité a touché 3,1 millions €, le quotidien catholique La Croix 3 millions € et Libération 2,9 millions €. 

    Après toutes ces aides et bonnes dernières avec des montants bien plus bas viennent les aides de "modernisation" pour aider le secteur à se moderniser : financement de plans de départs pour 20 millions €, fonds de modernisation pour 33,5 millions €.

    Des aides confuses et contradictoires

    Le bilan dressé par Michel Françaix du panorama des aides est extrêmement noir : aucune cohésion d'ensemble, saupoudrage, aides contradictoires. Ainsi des aides à la diffusion postale, qui représentent 60% du total, alors que la volonté affichée est de développer... le portage qui lui bénéficie "uniquement" d'une quarantaine de millions, avec les résultats mentionnés précédemment.

    De même, la quasi totalité des aides est dirigée vers les supports papier en déclin, alors que la sortie de crise pour la presse se fera assurément sur Internet.

    Enfin, une part très importante des aides à la diffusion (postale ou portage) bénéficie à des titres dont on est en droit de se demander s'ils doivent être aidés par l’État :  Télé 7 jours ne bénéficie de pas moins de 7,3 millions € d'aides directes, 4,8 millions pour Télé Star, etc. Si on regarde les principaux bénéficiaires de l'aide directe du programme presse et des aides postales (en jargon parlementaire), on obtient le graphe suivant (nous avons choisi de nous arrêter avant Paris Match, Télé 7 Jours, etc.) :

    La lecture du rapport intégral est instructive, le lecteur intéressé le trouvera sur Owni.

    Des aides indirectes qui coûtent également cher aux contribuables

    Ce décompte pourtant déjà extrêmement élevé, ne prend pas en compte les aides indirectes, qui ne sont pas chiffrées dans ce rapport. On peut en identifier au moins deux majeures, coûtant au contribuable au moins 235 millions € selon nos estimations [1] :

    • TVA ultra réduite à 2,1%, versus 19,6% pour les produits "normaux". Pour donner un ordre de grandeur, sachant que les recettes des ventes de la presse étaient attendues pour 2010 par l'Insee à 5,7 milliards €, si on compare le taux de 2,1% au taux de 5,5% appliqué aux produits de première nécessité, cela représente une aide indirecte de 194 millions € ((5,5% - 2,1%) * 5,7 Mds€). Si la presse payait le taux normal de 19,6%, l'aide indirecte représenterait près d'un milliard €.
    • Niche fiscale pour les journalistes, qui peuvent déduire de leur revenu imposable 7650€ et ainsi réduire nettement leurs impôts, tout en bénéficiant d'aides soumises à conditions de ressources. François Baroin en 2010, alors qu'il était ministre du budget, reconnaissait officiellement qu'il s'agissait d'une "aide indirecte à la presse". Sachant qu'il y avait 37 009 titulaires de la carte de presse en France en 2006 et en prenant l'hypothèse qu'ils gagnaient en moyenne au moins 11 897€ par an (le taux marginal de l'IR étant donc au moins de 14%), le coût de cette aide indirecte est d'au moins 39,6 millions €.

    Ceux qui attendent une suppression des subventions à la presse de ce rapport en seront malheureusement pour leurs frais, le député semblant plus enclin à changer la façon dont les aides sont accordées qu'à les supprimer purement et simplement, malgré le déficit abyssal des comptes publics. Ainsi Michel Françaix d'écrire :

    Dans le contexte de révolution industrielle que vit la presse, le rôle des pouvoirs publics ne doit pas être d’empêcher mais d’accompagner une mutation irréversible.

    Toutefois, il faut saluer la transparence que ce rapport permet enfin, en donnant au citoyen l'information dont il a besoin pour se faire entendre auprès de ses représentants.

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  • http://www.bvoltaire.fr/benoitrayski/un-gouvernement-de-merde,2476

    Un gouvernement de merde !

    boulevard-voltaire-gouvernement-ayrault-2

    Un gouvernement de manchots selon Mélenchon. De branquignoles, de nuls, selon d’autres. Mais en espagnol c’est encore mieux.

    Le pouvoir de M. Hollande vient de faire abroger la loi Ciotti qui prévoyait la suspension des allocations familiales pour les parents des enfants abonnés à l’absentéisme scolaire. La personne qui a porté l’estocade à cette disposition législative très certainement stigmatisante et réactionnaire est peu connue. Elle s’appelle George Pau-Langevin et occupe le poste de ministre chargée de la Réussite éducative. C’est assez mignon comme nom. On le sent inspiré par la brise rafraîchissante qui souffle des établissements classés « ambition-réussite ». Il s’agit, pour ceux qui ne le sauraient pas, de ces écoles où l’on entre avec un couteau et d’où les professeurs sortent avec des blessures.

    Mais la sémantique ne s’est pas arrêtée au portefeuille de George Pau-Langevin. Benoît Hamon est chargé de l’Économie sociale et solidaire… une appellation faite sur mesure pour le chef de l’aile gauche du PS. Une Mme Arlette Carlotti est ministre de beaucoup de choses mais surtout de la Lutte contre l’exclusion. Michel Sapin a parmi ses nombreuses attributions celle du Dialogue social… Quant à Valérie Fourneyron, ministre des Sports et de la Jeunesse, elle est aussi ministre de l’Éducation populaire et de la Vie associative…

    Une seule fausse note dans ce chœur de musique sacrée où perce l’extase des lendemains qui chantent : le job de Montebourg. Il est ministre du Redressement productif. Et le redressement, même s’il n’est pas national, ça a comme un petit parfum pétainiste. C’est sans doute pourquoi Montebourg s’affuble d’une marinière, vêtement odieusement franchouillard et, de surcroît, breton comme qui vous savez. Oublions ça vite ! car le gouvernement de M. Ayrault est bien estampillé à gauche.

    Populaire, solidaire, lutte contre l’exclusion, réussite éducative, sociale… ça c’est de la gauche ! De la bonne, de la vraie ! De l’appellation d’origine contrôlée !

    Ce gouvernement à l’évidence n’est rien. Revêtu de sa jolie tunique rose, il avance, slalomant entre les mensonges, les reniements, les renoncements et l’incompétence. Il annonce des lois qu’il ne fera jamais et, pour se prouver qu’il existe, défait quelques lois sarkozystes. Ce gouvernement aime les cimetières, les cimetières industriels. La mine compassée, il s’y promène, promettant quelques fleurs aux ouvriers licenciés (à qui il avait fait croire qu’ils ne le seraient pas) et déposant des gerbes marquées RIP 1 sur les tombes que sont devenues les usines.

    Il y a de cela bien longtemps, quand Salvador Allende était président du Chili, un journaliste français demanda à un chômeur de Santiago ce qu’il pensait de ce gouvernement de gauche.

    La réponse fut superbe : « Un govierno de mierda, pero es el nuestro », un gouvernement de merde, mais c’est le nôtre.

    Aujourd’hui en France, la réponse serait plus courte : un govierno de mierda.

    Benoît Rayski, le 27 octobre 2012
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