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  • Voilà que nous nous rapprochons à grand pas de la société coréenne, celle du nord évidemment.

    Si ces gauchos pathétiques veulent que les investisseurs et les créateurs d'emplois restent, il leur faut changer de politique et arrêter de prendre dans la poche des français le peu qu'il leur reste afin de le distribuer à leur électorat de feignasse, a eux mêmes et aux étrangers.

    Patriote64

     http://www.dreuz.info/2013/02/arthur-le-nouveau-derapage-daurelie-filippetti/

    Arthur – Le nouveau dérapage d’Aurélie Filippetti

     

    Filippetti-2

     

     Aurélie Filippetti, ministre française de la Cul-ture, était au soleil à l’île Maurice pendant les vacances de Noël dernier. Maintenant, elle joue la commissaire politique parce qu’Arthur, de TF1, une chaine privée, se tire au Luxembourg où il ne fait pas beau. Elle le menace de lui couper les subventions de l’Etat socialiste français.

     

    Or, Arthur, animateur-producteur n’a plus travaillé pour le service public depuis 1994. Il vit et paye ses impôts en France. Il a produit plus de cent heures de programmes sans avoir jamais demandé d’aide au Centre national du cinéma. S’il se tire au Luxembourg c’est donc son affaire et son droit.

     

    Aurélie Filippetti a en effet le toupet de raconter : J’ai lu ses déclarations où il explique que ce n’est pas pour des raisons fiscales (qu’il part au Luxembourg), alors il faudra qu’il explique pourquoi, parce que je connais bien le Luxembourg, et c’est sans doute pas pour le climat qu’il y va. Des gens ont moins de sens civique que d’autres. On verra quand ces gens viendront frapper aux portes des chaînes de télévision françaises. Il faudra être vigilant. Si jamais il y a de l’argent public qui intervient, ou si les chaînes relèvent du service public, il faudra être vigilant. Je n’ai pas envie qu’on fasse de traitement de faveur pour des gens qui ne serrent pas les coudes avec l’immense majorité des Français qui ne sont pas dans les mêmes conditions qu’eux dans leur vie quotidienne ».

     

    Parle pour toi Aurélie…

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  • http://www.les4verites.com/justice/affaire-tapie-ou-passe-largent-des-contribuables

    Affaire Tapie : où passe l’argent des contribuables

    A propos de votre article sur l’Affaire Tapie, il faut connaître les détails de cette affaire avant de s’exprimer comme le font certains lecteurs.

    En gros, la Cour de Cassation en chambres réunies avait jugé que les indemnités dues à Bernard Tapie par le CDR appartenant à 100 % aux contribuables par le biais d’un établissement public (EPFR) ne pourraient excéder 145 millions. La Cour d’appel de renvoi était tenue par cette évaluation.

    Une semaine avant l’audience, qui se présentait donc plutôt bien pour l’argent public (notre argent, nos impôts), les parties ont subitement, inexplicablement préféré des arbitres privés, lesquels se sont empressés d’accorder, intérêts et préjudice moral compris… 400 millions !

    Or, l’art. 2060 du code civil interdit à un établissement public comme l’EPFR d’avoir recours à l’arbitrage… En résumé, les représentants de l’État (les gens que nous payons pour gérer le fruit de nos impôts) ont fait un choix inexplicable, interdit par la loi, catastrophique, en s’adressant à des arbitres qui ont reçu un honoraire hors du commun (300 000 euros chacun !) et ont attribué aux époux Tapie des indemnités hors du commun (45 millions d’euros au titre du préjudice moral, quand un détenu innocenté après de nombreuses années de prison peut espérer un million, quand un enfant mort est évalué à 30 000 euros !), et ces indemnités colossales ont été attribuées en violation de la loi et d’un arrêt rendu en chambres réunies de la Cour de Cassation !

    Pour faire bon poids, la sentence était sans appel. Cela fait beaucoup d’argent et surtout beaucoup d’anomalies. Les gens qui ont délibérément commis ces énormités sont toujours en service et peuvent donc très bien recommencer. Ceci est d’une extrême gravité, la commission d’enquête parlementaire a été de cet avis, une relecture de ses travaux et auditions s’impose absolument. Très facile.

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  • http://www.contrepoints.org/2013/02/24/116006-de-lindependance-des-journalistes

    De l'indépendance des journalistes

    Tiens, un sondage sur l'indépendance et la pluralité des médias ! Tiens, ses résultats corroborent ce dont on se doutait déjà et vont nettement dans le sens des résultats des (très) rares sondages déjà effectués ! Et tiens, ce sondage n'est pas jugé suffisamment intéressant par ces mêmes médias pour qu'ils en parlent ! Coïncidence ? Je ne crois pas. Alors, comme je ne suis qu'un petit blogueur sans aucune prétention à l'objectivité, je m'y colle.

     

    Avant d'aller plus loin, il est bon de préciser que ce sondage n'est pas un sondage traditionnel, par téléphone, avec l'habituelle méthode des quotas (qui a elle-même ses problèmes). C'est un sondage internet, qui, s'il indique peut-être une tendance, ne permet aucune affirmation péremptoire. L'échantillon étant de plus de 5000 participants, il semble cependant un peu facile de remettre totalement en question les résultats obtenus, d'autant qu'ils sont, comme je le disais en introduction, corroborés par d'autres sondages effectués par d'autres méthodes.

    Ainsi, la revue Marianne dans son N° 209 de la semaine du 23 au 29 avril 2001 s'était intéressée à l’opinion des journalistes et en particulier à leur penchant politique et avait tiré la conclusion suivante de son sondage : « Les journalistes sont, à une écrasante majorité de gauche. L’écart avec la population est ici maximal: au total 6% de journalistes pensent voter à droite, contre au moins 50% dans le peuple français. »

    Fouchtra. Marianne, journal de gauchistes ? Oh. Je suis tout surpris de l'intérieur.

    Et on se rappelle qu'ils avaient même, plus récemment, demandé directement pour qui votaient leurs propres journalistes, ce qui avait permis de découvrir, sans surprise, que majoritairement, ils votaient pour François Hollande (40%) à ce moment-là. Vu les performances du capitaine de pédalo, on peut croire que les votes seraient un peu différents s'ils étaient refaits aujourd'hui, mais on ne peut pas écarter une vraie obstination bornée qui les referait voter pareil, hein. On découvrait aussi, dans la foulée, que Jean-Luc Mélenchon réalisait 31,7% des suffrages, et François Bayrou, en troisième, 8,3%. Les petits candidats comme Joly, Cheminade ou Poutou totalisaient un peu plus de 8%, et Nicolas Sarkozy récoltait... 0% des votes. Méluche à 31% chez Marianne, c'est quasiment 4 fois son score réel (mais comme on le verra, pas question de parler ici de déconnexion avec le concret).

    Du reste, l'exercice avait été mené à d'autres reprises et dans d'autres rédactions, avec toujours des résultats proches : on "découvre" ici que 74% des journalistes votent à gauche, et moi-même, je rappelais il y a quelques temps que les compositions politiques des équipes de différentes rédactions ne laissaient guère de doute sur la coloration générale des opinions émises :

    Une presse un tantinet à gauche

    Tout ce libéralisme, toute cette propagande pro-capitaliste, pro-business, pro-libérale étalée ainsi dans autant de rédactions, brr, ça fait froid dans le dos, hein ?

    Bien sûr, on trouvera aussi, relayés de façon nettement moins discrète, quelques articles vantant le pluralisme de la presse et sa bonne adéquation avec les demandes du public, mais après les éléments ci-dessus, fatalement, ça laisse songeur.

    On en arrive à présent au sondage que j'évoquais en introduction. Cette fois-ci, au lieu de regarder une rédaction ou l'autre et d'analyser le spectre politique des gens qui y militent travaillent, les sondeurs ont cherché à savoir comment le public percevait la pluralité de la presse, et comment la presse traditionnelle se comparait à internet en termes d'indépendance et de liberté d'expression.

    Et là, c'est un peu le drame.

    Je ne passerai pas en revue la douzaine de camemberts proposés comme résultat du sondage (qui sont laissés à l'appréciation du lecteur), mais je me contenterai des quatre suivants, qui dressent un portrait sans concession de la profession journalistique vue par un échantillon de 5300 internautes. Ainsi, le premier camembert montre une belle défiance des internautes face aux médias traditionnels : internet leur semble le mieux placé pour défendre la liberté d'expression. Zut et crotte.

    oijm - liberte expression

    Voilà qui est dommage pour toute un profession dont le credo officiel est, justement, de tout faire pour protéger cette liberté-là. Deux explications possibles : ou bien ils ne font pas assez de publicité pour la liberté d'expression, ce qui est très surprenant sachant que ce concept leur a quasiment servi de dentifrice pendant tout le temps où la droite était au pouvoir. Ou bien la partialité avec laquelle ils la défendent ne rend pas crédible leur action. Il y a une troisième explication : sur les 5300 internautes se sont discrètement glissés 5200 libéraux (évidemment mangeurs d'enfants communistes) qui ont honteusement biaisé les résultats, en montrant cette abominable partialité.

    Partialité qui ne serait pas complètement impossible à en croire l'opinion qu'ont ces internautes de l'orientation générale des journalistes. Surprise et fourchette en plastique, on retrouve encore un fort biais à gauche :

    ojim - opinion des journalistes

    Autrement dit, lorsqu'on demande aux journalistes, ils se situent tous majoritairement à gauche. Lorsqu'on demande à leur lectorat, ce dernier acquiesce vigoureusement. Et pourtant, nos amis encartés brandissent dès qu'ils le peuvent la pluralité, la neutralité ou l'objectivité de leur profession. Et ceci se ressent dans leur production puisqu'on a souvent droit à des articles (récupérés ici sous forme de Pignouferies de Presse) qui, sous couvert de journalisme d'information, présente des événements une version biaisée, politiquement orientée, en faisant passer l'article devenu éditorial ou billet d'humeur/d'opinion comme un reportage ou un documentaire.

    Et lorsqu'on fait cette remarque aux journalistes, ceux-ci se défendent de toute démarche militante, parfois avec véhémence (il est même probable que certains, l’œil – gauche – parcouru de tics nerveux, éructent quelques insultes poivrées à la lecture de cet article). Ce qui aboutit, d'années en années, au constat suivant :

    ojim - journalistes loins de la réalité

    Pour l'internaute, les journalistes semblent maintenant complètement déconnectés de la réalité. Cette déconnexion perçue est intéressante puisqu'elle est le pendant logique de la déconnexion observée chez les politiciens qui s'abreuvent, justement, des informations que veulent bien leur distiller les journalistes.

    Mais c'est le graphique suivant qui résume à lui seul le problème au cœur de cette profession, surtout en France : à l'évidence, vu depuis internet, le journaliste moyen est un mouton de Panurge, qui ne fait, finalement, que suivre un pesant troupeau de ses congénères qui vont, tous ou quasiment, dans le même sens. Finalement, ce n'est pas tant, selon ce sondage, les pressions politiques, les annonceurs ou l'audimat qui poussent les journalistes à porter tous à gauche dans un bel ensemble, mais bien le conformisme.

    oijm - conformisme des journalistes

    Et même si l'on n'oublie pas que ce sondage n'est que de taille modeste, qu'il ne porte que sur des internautes, que l'échantillon est peut-être lui-même biaisé, le conformisme et la reproduction intellectuelle massive qu'on trouve chez les journalistes, tous les jours, est une évidence difficile à cacher. Bien sûr, on peut admettre sans problème qu'il y a probablement un écart entre la réalité de terrain et la perception de cette réalité par ces internautes, mais à la limite, peu importe : le journaliste du XXIème siècle n'a pas pour but de contenter un lectorat issu du XXè. Il ne doit pas avoir pour mission d'informer comme le faisaient ceux de 1950 ou 1980. Il ne peut plus prétendre ignorer internet. Il ne peut donc plus ignorer que la masse des consommateurs d'information se trouve sur ce média avant tous les autres et que la nature décentralisée et pervasive de ce dernier l'oblige à modifier de façon importante sa manière de procéder. Par exemple, il va leur devenir de plus en plus difficile d'évincer tout un bloc d'opinions politiques au prétexte qu'elle n'est pas assez bisou, ou que la presse se doit de conscientiser le citoyen dans un sens précis. Par exemple, le journaliste ne pourra plus se contenter de pousser dans les tuyaux la purée AFP. Il va lui falloir ajouter de l'analyse, de la matière grise, se mouiller, arrêter de suivre le troupeau. Par exemple, le journaliste ne peut plus se considérer comme l'unique détenteur de l'information, sa position n'est plus un privilège. S'il y a bien eu, un jour, un quatrième pouvoir, avec internet, celui-ci s'est distribué sur une masse considérable de gens qui ont, effectivement, dépouillé les journalistes en titre de cet attribut.

    Aussi délicat soit-il d'interpréter des données en provenance d'un sondage internet, celui-ci montre à l'évidence l'absolue nécessité de toute une profession à se renouveler. Et malgré ces évidences, malgré ces sondages qui pointent tous dans la même direction (non pluralité, conformisme, biais), la remise en question de la profession, en France (et dans une certaine mesure, dans pas mal d'autres pays, notamment francophones), ne semble même pas amorcée (par exemple, les subventions continuent toujours à couler pour les mêmes journaux).

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  • Jerôme Cahuzac annonce la couleur, l'année 2013 commence à peine et les taxes et impôts supplémentaires sont encore dans les cartons que pour 2014 il prévient, il lui faudra 6 milliard au bas mot pour 2014, connaissant leur amateurisme et leur pitoyable prévision budgétaire on pourra compter sur le double.

    Le français n'a pas fini d'être préssuré, une fois qu'il n'aura que le minimum vital il sera soumis à l'oligarchie gauchiste!

    Patriote64

    http://www.atlantico.fr/pepites/jerome-cahuzac-faudra-trouver-6-milliards-euros-recettes-supplementaires-en-2014-649961.html

    Jérôme Cahuzac : "il faudra trouver 6 milliards d'euros de recettes supplémentaires" en 2014

    Le ministre du Budget a indiqué qu'il ne voulait pas d'impôts supplémentaires dans les années à venir.

     

    Comment trouver davantage de ressources ? Car c'est un fait, la France a besoin de trouver "6 milliards d'euros de recettes" supplémentaires en 2014 pour conserver "la stabilité fiscale" selon Jérôme Cahuzac. Ce lundi matin sur Europe 1, le ministre du Budget a indiqué qu'il faudrait obtenir de nouveaux fonds.

    "Si nous ne faisons rien de plus en matière de fiscalité, l'année prochaine, il y aurait 5 à 6 milliards d'euros d'impôts de moins", a déclaré Cahuzac sur la radio. "Il faudra dégager des économies", a-t-il concédé, mais "la situation budgétaire de la France ne nous permet malheureusement pas de nous priver de 6 milliards d'euros de recettes". Donc "il faudra trouver 6 milliards d'euros de recettes supplémentaires", a-t-il martelé.

     

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  • http://www.paperblog.fr/6176833/de-qui-se-moquent-cecile-duflot-et-delphine-batho/

    De qui se moquent Cécile Duflot et Delphine Batho

     

    Cécile Duflot et Delphine Batho clament que l'austérité tue leurs ministère, alors que leurs crédits augmentent de 2 à 20% !

    Par Jeff Belmont.

    Depuis la présentation du projet de loi de finance 2013, l’austérité budgétaire est tombée comme un couperet. Nos ministres ont du se faire à l’idée terrible que les dépenses de l’Etat n’augmenteraient que de 6 pauvres milliards d’euros entre 2012 et 2013, ne passant que de 368,6 à 374,6 milliards d’euros.

    Depuis, le spectacle est bien triste à voir : les ministères ressemblent à de véritables champs de ruines. Des ministres en guenilles observent avec désespoir le déclin de leur administration, repensant aux riches heures du passé où l’austérité ne limitait pas encore à un nombre si ridicule de milliards les augmentations de dépenses.

    Comment accepter l’Etat doive faire l’effort de n’augmenter ses dépenses que de 6 milliards ? Pendant que les contribuables font la fête avec des impôts et taxes qui n’augmentent que de 28 milliards !

    C’est pourquoi certains, ou plutôt certaines, de ces ministres ont pris leur courage à deux mains. Tel l’Abbé Pierre un jour de février 1954, la ministre de l’Ecologie et du développement durable et de l’Energie Delphine Batho a lancé un cri de désespoir médiatique « On est au maximum de ce qu’on peut faire en termes d’économie et de réduction des dépenses. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a pris des dispositions extrêmement sérieuses, on le voit dans tous les départements ministériels et nous ne voulons pas sacrifier les investissements d'avenir».

    De qui se moquent Cécile Duflot et Delphine Batho ?

    Il faut dire que son ministère a été particulièrement touché par l’austérité. On ne lui a autorisé une augmentation de ses dépenses que de 420 millions d’euros entre 2012 et 2013 soit seulement une augmentation de 2%...

    C’est un émouvant cri de détresse de la part de la ministre qui est elle-même probablement à la rue depuis qu’elle a été expulsée au printemps dernier de son logement social insalubre de 108 m² seulement.

    Et en parlant de logement, c’est de sa collègue Ministre de l’Egalité des territoires et du logement, Cécile Duflot, à qui on doit le deuxième cri de désespoir de la semaine. Etranglée par une hausse de seulement 20% des crédits de son ministère entre 2012 et 2013, c’est la voix tremblante face à l’injustice de ce monde que madame Duflot a crié que « personne ne peut croire que de l'austérité naîtra le retour des temps meilleurs ».

    Puisse-t-elle être entendue afin qu’à l’avenir, cette belle politique de logement, si efficace, croisse de bien plus que 20% par an.

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  • http://www.lecri.fr/2013/02/22/comment-l%e2%80%99islande-est-sortie-de-la-crise/39001

    Comment l’Islande est sortie de la crise

    crise islande

    © victor zastol'skiy - Fotolia.com

     

    Economie en croissance de 3%, taux de chômage proche du plein emploi, déficits publics inférieurs à 3 % du PIB, tourisme en augmentation de 16 % en 2012, prêt du FMI remboursé en avance, l’Islande est sans aucun doute maintenant sortie de la crise.

    Et pourtant en 2008 c’était le pays qui en souffrait le plus : les trois principales banques, en faillite, devaient être nationalisées, les déficits publics atteignaient  13,5 % du PIB, le PIB reculait de 6,6 % en 2009 et des prêts d’urgence de 8 milliards de dollars du FMI  et de pays européens étaient mis en place.

    Comment ce redressement a-t-il été obtenu ?

    Les banques islandaises, en particulier une filiale de la plus grande banque (Landsbanki),  s’étaient beaucoup développées au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, attirant les déposants par des taux élevés, jusqu’à 7 % l’an.

    Après leur faillite, que le gouvernement islandais n’a pas essayé d’empêcher, les gouvernements anglais et néerlandais ont indemnisé les déposants de leur pays et ont fait pression pour que le gouvernement islandais  les rembourse des 3,5 milliards d’euros qu’ils avaient versés.

    Un accord à ce sujet a été ratifié par le parlement islandais, mais le président islandais, répondant à une pétition de plus de 50.000 signatures, l’a soumis à référendum.

    A 93 % les Islandais l’ont refusé : il coûtait 100 euros par mois pendant huit ans à chaque ménage islandais. Les négociations ont repris et abouti à un accord plus favorable aux Islandais.

    Un nouveau référendum l’a refusé à 58 %. Le gouvernement néerlandais a alors saisi la Cour de justice de l’AELE (l’association européenne de libre-échange), dont l’Islande est membre.

    Baisse des dépenses et démocratie directe

    Entre temps le gouvernement islandais avait lancé une politique de redressement énergique : dévaluation de la monnaie islandaise de 60 % ; baisse des dépenses pour revenir à l’équilibre du budget ; signature d’un pacte de stabilité entre les syndicats patronaux et ouvriers, avec blocage des salaires ; nouvelle Constitution permettant des référendums d’initiative populaire, après signature d’une pétition par 2 % des électeurs ; poursuites en justice contre les dirigeants des banques en faillite.

    Les résultats de cette politique ont été excellents.

    La liquidation des banques en faillite a permis de rembourser 90 % des créances des gouvernements anglais et néerlandais sans que le gouvernement islandais y mette un sou du contribuable.

    Le 29 janvier 2013 la Cour de justice de l’AELE a donné raison à l’Islande : son gouvernement n’avait pas à garantir les dépôts étrangers dans ses banques. Les tribunaux islandais ont condamné deux banquiers islandais à de la prison ferme.

    Comme l’a déclaré récemment à Davos le président islandais :

    « La théorie que vous devez payer pour sauver les banques est une théorie selon laquelle les banquiers peuvent jouir de leurs propres bénéfices et de leur succès, puis que les gens ordinaires payent pour leurs échecs au moyen des impôts et de l’austérité. Dans les démocraties éclairées, les gens ne l’accepteront pas sur le long terme ».

    L’Islande est un petit pays. Mais, grâce à la démocratie directe qu’il pratique, ce pays a donné une grande leçon aux Européens.

    Alain Mathieu, président d’honneur de Contribuables Associés

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  • http://www.lecri.fr/2013/02/22/jour-de-carence-les-syndicats-de-fonctionnaires-retablissent-un-privilege/39007

    Jour de carence : les syndicats de fonctionnaires rétablissent un privilège

    Man Relaxing In Hammock

    Marylise Lebranchu a cédé face à la pression des syndicats de la fonction publique. Le jour de  carence dans la fonction publique, en cas d’arrêt maladie, va être supprimé. Une nouvelle fois, l’annulation des rares mesures positives du gouvernement précédent est sacrifiée. Votée pour tenter de juguler le fléau e l’absentéisme dans la fonction publique, cette mesure commençait déjà à porter ses fruits…

    Pour rappel, dans le privé, le droit du travail prévoit trois jours de délai de carence avant déclenchement du mécanisme d’indemnisation en cas d’absence pour raison de santé. L’objectif est d’éviter les arrêts maladie de « confort » d’une journée par exemple, juste avant ou après un week-end. Dans la fonction publique, ce jour n’existait pas avant janvier 2012 (réforme de François Sauvadet). Il n’existera plus à partir de 2014.

    Un absentéisme record dans le public

    L’une des conséquences de cette absence de jour de carence : un absentéisme important dans la fonction publique, qui ne fait que croître ses dernières années. Alors qu’il se maintient historiquement sous la barre des 4 % dans les entreprises, il dépasse le plus souvent les 8 % dans la fonction publique et atteindrait même 12 % dans les collectivités locales.

    Des milliards d’euros à récupérer

    Rappelons que cet absentéisme à un coût. En utilisant une méthode assez grossière d’approximation, on estime que 1 % d’absentéisme coûte 1 % de la masse salariale de l’entreprise ou de l’administration. Rapporté à la masse salariale (247 milliards d’euros), l’absentéisme dans la fonction publique pourrait coûter 24 milliards d’euros par an à la collectivité. Le diviser par deux (le ramener au niveau du privé) pourrait donc rapporter jusqu’à 12 milliards d’euros par an.

    La mesure en place aurait permis, pendant un an d’application, 60 millions d’euros d’économies à l’Etat et 70 millions dans les hôpitaux. A vue de nez, les économies dégagées dans la fonction publique territoriale auraient été du même ordre. De plus, la Fédération hospitalière de France rapporte que l’absentéisme, dans la fonction publique hospitalière, aurait diminué de 7 % !

    Une première, et la preuve que le jour de carence est un bon moyen d’endiguer l’absentéisme de complaisance sans avoir recours à un flicage des agents.

    Las, le gouvernement cède au chantage de son électorat, et revient sur une réforme de justice et de bons sens, au détriment des fonctionnaires sérieux, des usagers… et des contribuables.

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