• http://www.contrepoints.org/2013/02/19/115302-la-peur-de-rappeler-les-racines-socialistes-du-fascisme

    La peur de rappeler les racines socialistes du fascisme

    Publié le 19/02/2013

    L’ascendant culturel de la gauche est si fort que plus personne n’ose rappeler les racines socialistes du fascisme.
     
    Par Daniel Hannan, depuis Oxford, Royaume Uni.

    Un indice se cache dans cette affiche.

    « Je suis Socialiste, et un Socialiste plus authentique que votre riche ami le Comte Reventlow », disait Hitler en 1930 à Otto Strasser.

    À l’époque, personne n’aurait considéré cette phrase comme controversée. Les nazis auraient difficilement pu afficher plus ouvertement leur socialisme, ils se définissaient avec la même terminologie que notre SWP [Socialist Workers Party, le plus grand parti d’extrême gauche anglais, NDT] : Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands.

    Il était évident pour tous que le fascisme est une émanation de la gauche révolutionnaire. Ses militants défilaient le premier mai sous des drapeaux rouges. Ses dirigeants défendaient le collectivisme, la nationalisation de l’industrie, le protectionnisme, les conseils d’ouvriers. Partout en Europe, ils pensaient comme Hitler qui dit à un Mussolini enthousiaste en 1934 : « le capitalisme a fait son temps ».

    Une des réussites les plus impressionnantes de la gauche moderne est d’avoir imposé un climat culturel qui refuse d’entendre ces simples faits. L’Histoire est réinterprétée en partant du principe que le fascisme est de droite, la logique étant semble-t-il que « gauche » signifie gentil, « droite » méchant, et que les fascistes étaient très méchants. Cette analyse qui semble sortie tout droit de Twitter est déplacée de la part de commentateurs sérieux.

    Quand avez-vous entendu pour la dernière fois la BBC évoquer le BNP [British National Party, parti nationaliste anglais NDT] sans l’épithète « extrême droite » ? Cette terminologie délibérément tendancieuse nuit à la droite mainstream plus qu’au BNP puisqu’elle implique que son programme se réduit finalement à une forme plus intense de conservatisme.

    On ne peut croire ça qu’en fermant les yeux sur la plus grande partie de ce que le BNP défend.

    Comme l’écrit le New Statesmen :

    Un simple survol des textes du BNP permet de trouver les propositions suivantes : forte augmentation des retraites, plus d’argent pour la santé publique, meilleure protection des travailleurs, nationalisation d’industries stratégiques. Sous Griffin, l’extrême droite moderne se positionne à gauche du Labour [équivalent anglais du PS, NDT].

    L’ethno-nationalisme n’est d’ailleurs qu’une autre forme de protectionnisme. Ce parti refuse la libre circulation des personnes de la même manière qu’il refuse celle des biens. Pas étonnant qu’il se vende à présent comme « le Labour Party tel que vos parents le connaissaient ».

    Je ne dis pas que le BNP et le Labour sont équivalents. Ce serait commettre la même erreur, en symétrique, que la populace de Twitter. Il y a de toute évidence d’énormes différences entre les convictions de Nick Griffin et celles d’Ed Miliband. Le BNP partage aussi des propositions avec les verts, les libéraux démocrates et les conservateurs. Avoir des propositions en commun ne signifie pas forcément qu’on partage la même doctrine.

    J’espère simplement que les personnes de gauche qui m’ont lu jusqu’ici savent maintenant ce que peuvent ressentir les conservateurs quand on leur affirme qu’il n’y a qu’une différence de degré entre eux et le fascisme. Chaque fois que quelqu’un souligne les racines socialistes du fascisme on entend des cris d’indignation, pourtant ceux qui hurlent le plus fort sont souvent les premiers à soutenir qu’il y a un lien idéologique entre fascisme et conservatisme. Peut-être que les deux camps devraient songer à cesser d’utiliser cet argument.

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  • http://www.bvoltaire.fr/edouardfremy/titan-une-claque-pour-montebourg,12329

    Titan : une claque pour Montebourg…

    titan

     

    C’est une claque magistrale, non seulement au gouvernement d’aujourd’hui, mais aux précédents et à tout le système économique et politique français. C’est toute la Maison France qui bouge. Le patron du groupe américain Titan a trempé sa plume dans l’acide de la franchise pour écrire au ministre français du Redressement productif pourquoi il n’achètera pas l’usine de pneus Goodyear d’Amiens Nord, précipitant ainsi plus de 1 000 travailleurs vers le chômage.

    Le délice avec les américains, c’est qu’ils sont sans ambages, directs, pas de tabous ni de ronds de jambes ou de susceptibilités à ménager. Et en plus, ils le disent en anglais, langue du punch, direct du vocabulaire simple et crochet du phrasé court. Cette lettre vaut le coup d’être lue en anglais.

    En deux phrases, Maurice Taylor démonte les rigidités de l’économie française à cause d’un syndicat arriéré, la CGT. On peut s’enorgueillir d’avoir le Crazy Horse qui attire des milliers de touristes sur les Champs-Elysées, on a aussi le « Crazy Union » qui détruit des milliers d’emplois par ses positions de principes inflexibles. Ce ne sont pas des boulets que nos entreprises ont aux pieds, ce sont des blocs de bétons ! Vos prétendus ouvriers ne travaillent pas : seulement trois heures pas jour ! Le reste, c’est la pause ou la discute affirme le patron de Titan qui, en plus, s’appelle Taylor ! Il ne faut pas vous étonner si votre industrie se déballonne et se déboulonne, « that’s the french way »… une voie de garage.

    Il est aussi prophète cet américain : dans 5 ans, Michelin ne pourra plus produire en France. Maurice M. Taylor l’explique en mettant le doigt sur un point scandaleux : les Chinois, eux, subventionnent leur industrie pour tailler des croupières aux industries occidentales… alors que nous, on n’en a pas le droit ! Anti-concurrentiel… Sauf que le patron de Titan précise avoir poursuivi en justice les entreprises chinoises subventionnées… et avoir gagné ! Au moins lui, il s’est battu !

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  • http://www.fdesouche.com/352217-le-gouvernement-compte-revoir-le-cadre-de-la-liberte-dexpression

     

    Le gouvernement compte revoir le cadre de la liberté d’expression


    Au Sénat, plusieurs parlementaires préparent la constitution d’un groupe de réflexion sur la liberté d’expression. Il s’agit d’imaginer plusieurs réformes pour encadrer plus fermement ce droit fondamental, en particulier sur Internet. La révision de la loi sur la liberté de la presse de 1881 est notamment envisagée. De son côté, le gouvernement soutient cette réflexion et compte y participer.

    « Notre problématique sera : ‘comment encadrer Internet sans porter atteinte à la liberté d’expression ?’. [...] J’ai conscience que c’est une question très délicate car on peut très vite saper la liberté d’expression. Mais les mots peuvent aussi tuer » Esther Benbassa, sénatrice EELV

    Nous aurons peut-être la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez que cette main sera néanmoins ferme et déterminée.

    Najat Vallaud-Belkacem

    « Le canal virtuel ne rend pas moins réels les actes dont se rendent coupables ceux qui les commettent et dont les tribunaux peuvent connaître » Christiane Taubira

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  • http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/20-02-2013/communisme-et-nazisme-les-deux-branches-radicales-du-socialisme#.USUh3Gdc98E

    Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialisme

    Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialismeThe Soviet Story du Letton Edvins Snore est un film documentaire méconnu en France, et c’est bien dommage car il démolit deux mythes particulièrement bien ancrés dans notre pays. Le premier mythe nous fait croire que le communisme, contrairement au nazisme, part d’une bonne intention. Le deuxième mythe, c’est de s’imaginer que le socialisme internationaliste bolchevique et le socialisme ultranationaliste nazi n’ont absolument rien en commun, et que d’ailleurs le national-socialisme n’a de socialiste que le nom. Edvins Snore nous raconte, témoignages, images et documents d’archives à l’appui, l’histoire commune de deux branches radicales du socialisme : le national-socialisme allemand et le communisme russe.

    Premier mythe : contrairement au nazisme, le communisme part de bonnes intentions

    Ou, comme l’affirme le président socialiste de l’agglomération de Montpellier pour justifier l’édification de statues de Mao et Lénine (voir l’article ici) sur la Place des Grands Hommes du XXe siècle (à environ 300 000 euros la pièce, voir ici), « les idéologies représentées sur la place sont toutes des idéologies de libération et de conquête des droits malgré leurs parts d’ombre ».

    Faux, répond le Letton Edvins Snore qui, contrairement à M. Moure ou M. Frêche, l’ancien président socialiste de la région Languedoc-Roussillon à l’origine du projet, a connu le communisme au pouvoir. Le communisme c’est la guerre des classes, et la guerre des classes implique de liquider une partie de la population. Pour restructurer la société, il faut d’abord tuer non seulement les opposants, mais aussi les intellectuels, les meilleurs travailleurs, les ingénieurs, etc. Des groupes entiers de la société. C’est le genre d’ingénierie sociale qu’ont mis en œuvre Lénine et Staline, Mao et Pol Pot, pour ne citer que les plus sanguinaires. Cette ingénierie sociale forcée répond aussi à des critères ethniques lorsque des peuples sont considérés comme trop réactionnaires. Karl Marx et Friedrich Engels prônaient eux-mêmes « l’extermination des Serbes et autres peuplades slaves, ainsi que des Basques, des Bretons et des Highlanders d’Écosse », tous des peuples trop peu évolués pour la révolution communiste et faisant ainsi obstacle à l’inéluctable « progrès » de l’humanité.

    En hiver 1932-33, pour écraser la résistance des Ukrainiens trop attachés à leur terre face à la collectivisation, toutes les réserves de nourriture et de grain ont été confisquées, les champs encerclés par le NKVD (le prédécesseur du KGB), avec interdiction de s’en approcher. Les trains aussi étaient étroitement surveillés pour empêcher les Ukrainiens affamés de partir. Les gens mouraient lentement de faim. Hommes, femmes, enfants, vieillards. Des unités spéciales du NKVD venaient chercher les corps. Les Ukrainiens affamés qui essayaient de cueillir de la nourriture dans les champs malgré l’interdiction étaient tués d’une balle dans la tête. Le grain pris aux Ukrainiens était exporté à l’Ouest par millions de tonnes. L’Ouest savait et commerçait malgré tout. Sept millions de personnes sont mortes de faim pendant l’hiver 1932-1933 en Ukraine et c’était à ce moment-là le programme d’extermination le plus efficace jamais vu dans l’histoire de l’Humanité.

    Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialismeL’objectif ultime du marxisme-léninisme, c’est la naissance de l’Homme nouveau. Il faut pour cela recréer la société dans laquelle l’Homme évolue et l’Union soviétique a été le premier champ d’expérimentation de cette théorie meurtrière. Le documentaire The Soviet Story démarre sur des images de centaines de corps déterrés par les Allemands à Katyń, où au printemps 1940 les Bolcheviques avaient exécuté en masse quelque 25 000 membres de l’élite polonaise. De la même manière, dans un dernier acte de complicité avec le régime nazi, Staline laissa froidement, pendant 2 mois et alors que ses troupes attendaient de l’autre côté de la Vistule, les Allemands écraser l’insurrection de Varsovie d’août-septembre 1944. Résultat : environ 200 000 Polonais tués dont 10 % seulement étaient des combattants. Bien peu de monde finalement par rapport au million de Polonais déportés en Sibérie dans la partie du pays occupée par les Soviétiques en 1939-41. Une bonne moitié ne sont jamais revenus. Les critères de déportation ? Le décret 0054 du NKVD du 28 novembre 1940 délivré à Vilnius par le Commissaire du Peuple de la République socialiste soviétique de Lituanie (une ville polonaise entre les deux guerres mondiales, capitale historique de la Lituanie) nous dévoile les catégories de gens à déporter : les membres de partis politiques, les personnes qui ont été exclues du parti communiste, les réfugiés, les étrangers, les personnes qui ont voyagé à l’étranger, les personnes qui font de l’esperanto (!), les philatélistes (!!), le personnel de la Croix Rouge, les personnes qui mènent une activité paroissiale, les membres du clergé, les membres actifs des communautés religieuses, les aristocrates, les propriétaires terriens, les commerçants aisés, les banquiers, les industriels, les restaurateurs et les hôteliers (1). Parmi les quelque trois millions de Polonais non juifs qui ont été tués pendant la deuxième guerre mondiale, la moitié environ l’ont été par l’occupant soviétique et l’autre moitié par l’occupant allemand. Bien évidemment, avec le génocide des Juifs polonais, les nazis ont fait nettement plus de morts en Pologne que les communistes, mais ces derniers les ont aidé dans ce domaine aussi.

    Deuxième mythe : communisme soviétique et national-socialisme allemand sont deux idéologies complètement différentes

    Un fait historique est mis en avant dans The Soviet Story : de septembre 1939 à juin 1941, les Soviétiques ont livré aux Allemands des groupes entiers de Juifs qui avaient fui l’occupant allemand. Le NKVD communiste a aidé à former la Gestapo nazie. Soviétiques et Allemands ont discuté ensemble de la manière dont il fallait résoudre la « question juive » en Pologne occupée. Les images d’archive de ces officiers soviétiques et allemands qui trinquent ensemble ou de cet officier communiste qui fait le salut nazi aux officiers SS devant un groupe de prisonniers juifs apeurés « rendus » aux Allemand sont sans équivoque. Le cinéaste letton nous montre encore cette publication communiste française de juillet 1940 qui vante le fait que les travailleurs parisiens s’adressaient aux soldats allemands comme à des amis. La coopération entre le régime nazi et le régime bolchevique était un fait bien avant le Pacte Molotov-Ribbentrop et elle ne s’est pas arrêtée au simple partage des territoires d’Europe centrale entre les deux puissances.

    Les affinités étaient profondes. Tout comme le communisme, le national-socialisme avait pour ambition de créer un Homme nouveau. Françoise Thom, professeur d’histoire à la Sorbonne, interrogée dans le film d’Edvins Snore :

    « Les deux systèmes n’acceptent pas la nature humaine telle qu’elle est, les deux systèmes sont en guerre avec la nature humaine. C’est la racine du totalitarisme. Le nazisme est basé sur une fausse biologie, le communisme est basé sur une fausse sociologie. Mais les deux systèmes prétendent avoir une base scientifique ».

    Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialismeLes esprits réactionnaires de ce début de XXIe siècle ne pourront s’empêcher, en lisant cette description, de penser à la rhétorique du « mariage pour tous », avec PMA et GPA, le tout basé sur la théorie du genre. J’espère qu’on me pardonnera cette petite digression personnelle mais l’association d’idées était trop forte pour que je m’en prive.

    Un des principaux scientifiques du régime nazi, Alfred Rosenberg, a d’ailleurs confessé devant le tribunal de Nuremberg qu’Hitler avait dévoyé l’idée du national-socialisme. En effet, du point de vue des nationaux-socialistes, l’idée partait d’une bonne intention : créer une société nouvelle avec des gens sains, beaux et heureux, sans handicapés et sans Juifs.

    George Watson, historien de l’Université de Cambridge : « Peu de gens savent que beaucoup de socialistes ont prôné le génocide au XIXe et au XXe siècle. C’est un fait très peu connu et très choquant. La première fois, c’était en janvier 1849, dans le journal de Karl Marx, le Neue Reinische Zeitung, Engels parlait de guerre des classes et Marx expliquait que quand la révolution socialiste éclaterait, il y aurait des sociétés primitives en Europe avec deux étapes de retard, puisqu’elles ne sont même pas encore capitalistes. Il avait en tête les Basques, les Bretons, les Highlanders d’Écosse et les Serbes, qu’il appelait des déchets raciaux. Karl Marx considérait que ces races devraient être détruites. »

    Pierre Rigoulot, historien à l’Institut d’Histoire Sociale, Paris : « Marx parlait de la vulgarité et la saleté des Slaves. Il pensait par exemple que la Pologne n’avait aucune raison d’exister. »

    Quelques années après Marx écrivait dans son journal : « Les classes et les races trop faibles pour maîtriser les nouvelles conditions de vie doivent laisser le champ libre. » [...] Elles doivent « périr dans l’holocauste révolutionnaire ».

    Pour George Watson, Marx et Engels ont bien été les premiers avocats de l’extermination raciale : « Je ne connais personne d’autre qui avant Marx et Engels aurait parlé publiquement d’exterminer des races et je suppose donc que cela a commencé avec eux. »

    Communisme et nazisme, les deux branches radicales du socialismeUn an après la mort de Lénine en 1924, le New York Times a publié un petit article qui disait : « Le parti national-socialiste des travailleurs allemands, fondé par Hitler, continue de penser que Lénine et Hitler sont comparables. » C’est Joseph Goebbels lui-même qui est cité dans l’article comme organisant des discussions politiques soutenant cette thèse : « Lénine était le plus grand des hommes après Hitler et la différence entre le communisme et la foi d’Hitler est très subtile. »

    Par la suite, le message de leur ressemblance aux communistes passant mal auprès de leur électorat, les nazis ont changé de stratégie, mais dans les discussions internes du parti, Hitler disait souvent avoir lu Karl Marx et avoir basé sa doctrine sur les écrits de ce dernier.

    Vladimir Boukovski, ancien dissident soviétique : « Les gens oublient souvent que les nazis étaient des socialistes. En Union soviétique c’étaient des internationaux-socialistes, en Allemagne c’étaient des nationaux-socialistes. Ce sont deux branches du socialisme. C’est la même chose, avec seulement une légère différence d’interprétation. »

    Françoise Thom : « Une partie de la gauche a rejoint Hitler. En tout cas, en France, une partie des socialistes le soutenaient. »

    Le dramaturge socialiste George Bernard Shaw soutenait lui aussi Hitler dans les médias. Et ce n’était pas parce qu’il ignorait les crimes que Hitler allait commettre, bien au contraire c’est justement parce qu’il les connaissait. Shaw demandait publiquement que les personnes inutiles pour la société soient assassinées de manière humanitaire. Des images d’archives que The Soviet Story publie à nouveau. Le socialiste Shaw lança même dans le journal Listener du 7 février 1934 un appel aux scientifiques pour qu’ils découvrent un gaz humanitaire qui permettrait de tuer instantanément et sans douleur, un gaz que les nazis allaient mettre au point 10 ans plus tard sous le nom de Zyclon B.

    Il faut tout de même dire que tous les socialistes ne soutenaient pas Hitler, et notamment ceux qui considéraient comme inacceptable de tuer les gens par catégories de races : pour suivre les enseignements de Marx la sélection devait être basée sur l’appartenance de classe. En ce sens, l’Union soviétique était alors le seul pays vraiment marxiste puisqu’il exterminait sa population avant tout selon le critère de classe. Sous Staline, les responsables locaux avaient des quotas de personnes à exécuter. Selon un ancien colonel de l’armée soviétique qui s’exprime dans le film d’Edvins Snore, Khrouchtchev lui-même avait demandé qu’on lui augmente son quota à 17 000 exécutions car il avait épuisé son quota précédent. Boukovski : « Tous épuisaient leurs quotas et en demandaient de nouveaux. Cela ne s’arrêtait plus ! »

    Mikhaïl Gorbatchev : « Staline avait les mains pleines de sang. J’ai vu les condamnations à mort qu’ils signaient par paquets avec Molotov, Vorochilov, Kaganovitch et Jdanov. Ces cinq étaient les plus actifs, et Molotov ajoutait : ‘commuter les peines de 10 ans en exécutions par balle’. Par groupes entiers ! »

    Norman Davies, historien britannique : « L’Europe n’avait jamais vu une telle tuerie, en termes de quantité et de nature. »

    Natalia Lebiedeva, historienne russe : « Onze millions de personnes assassinées rien qu’entre 1937 et 1941. Onze millions ! Vous pouvez imaginer l’échelle des répressions contre nos propres citoyens ? »

    Hitler, pour qui la Shoah n’était encore qu’un projet, suivait cela avec beaucoup d’intérêt.

    The Soviet Story du cinéaste letton Edvins Snore a été financé par le groupe souverainiste au Parlement européen « Alliance pour l’Europe des Nations ».

    Illustrations : Affiches de propagande nazies et soviétiques tirées du film The Soviet Story, www.sovietstory.com.

    1. Source : God’s Playground: a History of Poland de l’historien Norman Davies.

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  • La lettre du PDG de Titan Maurice M. Taylor à Montebourg au sujet de Goodyear

    Voici la copie, obtenue par Les Echos, du courrier où le président du groupe américain Titan explique au ministre du Redressement productif pourquoi il n’est plus intéressée par la reprise de l’usine Goodyear d’Amiens Nord.

     

    La lettre en anglais datée du 8 février est adressée à Arnaud Montebourg et dit répondre à un courrier du 31 janvier du ministre demandant à l’américain Titan d’entamer des discussions pour une reprise de l’usine d’Amiens menacée de fermeture.

    La lettre en question, traduite par Les Echos :

    1x1.trans La lettre du PDG de Titan Maurice M. Taylor à Montebourg au sujet de Goodyear

    1x1.trans La lettre du PDG de Titan Maurice M. Taylor à Montebourg au sujet de Goodyear

    1x1.trans La lettre du PDG de Titan Maurice M. Taylor à Montebourg au sujet de Goodyear

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  • http://zebuzzeo.blogspot.fr/2013/02/la-rigueur-cest-maintenant-la-revolte.html

    La rigueur c'est maintenant, la révolte aussi ?

     

    La satisfaction exprimée par l'aile gauche du Parti socialiste à l'annonce mercredi dernier du renoncement à l'objectif de déficits publics ramenés à 3% du PIB fin 2013 pourrait vite se changer en colère contre les mesures que la France devra annoncer pour contenter les Européens et les marchés financiers.  Mais François Hollande n'a pas trop le choix s'il ne veut pas que les comptes publics  du pays dérapent. Il va devoir expliquer un nouveau tour de vis aux Français. 
     
    La France suit le chemin de la Grèce, la preuve: un membre du PS a proposé sur Europe1 que l'Etat impose les sommes versées aux familles afin de remplir les caisses. Autrement dit, que l'Etat reprenne de la main droite ce qu'elle a donné de la main gauche. "Le premier président de la Cour des comptes, Didier Migaud, a suggéré dimanche que fiscaliser les prestations familiales pouvait être une piste pour augmenter les recettes de l'Etat. 'Les prestations familiales, les allocations familiales, le fait qu'elle soient fiscalisées ou pas, c'est un sujet qui peut être mis sur la table', a estimé M. Migaud sur les ondes de la radio Europe 1.".
    Je crois que si les politiques décidaient de taxer leurs conneries, eh bien une partie du déficit de la France serait en effet effacée juste en quelques mois. Dans tous les cas, ceci vous montre que 1) les politiques sont des nazes dans leur très grande majorité et 2) qu'ils ne savent faire qu'une chose, inventer de nouveaux impôts pour masquer leur incompétence. Lire ici les Echos pour le croire. L'Etat est en faillite, ceci vous le prouve une nouvelle fois et il veut tout vous prendre afin que les politiques soient, eux, payés en temps et en heure. 
    PS: travailleurs du BTP, regardez bien cette photo (lien) 10.000 casques jaunes de protection déposés par les ouvriers italiens devant la bourse de Milan pour protester... Notre lecteur dit: "Voila une oeuvre qui exprime le désarroi des travailleurs italiens avec le chômage qui les a touchés". Eh oui, ils ont du bol les traders: quand les 10.000 ouvriers du BTP décideront de prendre leur Bourse d'assault avec leurs marteaux piqueurs, là je crois qu'il y aura du grabuge. (Ils sont quand même bien dociles les ouvriers je trouve...) 
     
    PS2: El Pais rapporte que le gouvernement espagnol a braqué le 13e mois (prime de Noël) des ingénieurs de la NASA en poste en Espagne dans la tracking station de Robledo de Chavela. Rien que ça!!!! L'Etat espagnol aussi deséspéré que le français, lire ici.
    PS3: Le personnel médical espagnol, infirmières, médecins, personnel administratif, a massivement défilé dans les rues de 15 villes espagnoles ce week-end, lire ici El Pais. La tension est toujours là. 
     
    Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©www.jovanovic.com 2008-2013
     
     
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  • http://lagauchematuer.fr/2013/02/19/francois-hollande-courage-taxons%e2%80%a6-ceux-qui-ne-votent-pas-pour-nous/

    François Hollande : Courage, taxons… ceux qui ne votent pas pour nous !

    Texte rédigé par Nicolas Contassot

    Comme le courage n’est pas la vertu première de ce gouvernement et du président, loin s’en faut, plutôt que d’annoncer des coupes dans les dépenses, ce qui reviendrait à attaquer frontalement le cœur de son électorat, on cherche à prélever encore et toujours de nouveaux impôts…

    Et comme toujours, sur ceux qui sont suspects de ne pas voter pour Normalito qui vont trinquer. Jusque là on avait tabassé, à peu près tous les électorats de droite : les entreprises, les patrons, les riches, le patronat, les investisseurs, les créateurs d’entreprises… Et quand on ne leur fait pas les poches, on les humilie via le mariage-pour-les-quelques-gays-qui-le-demandent. Désormais ce sont les familles nombreuses qui sont sous le feu gouvernemental…

    Sans rire, Aubry les appelait les « MATEJ », les Ménages Aisés Ayant Tiré leur Epingle du Jeu. En clair, des couples de cadres, provinciaux et catholiques, parents de 3 enfants ou plus.  C’est à dire ceux qui contribuent déjà énormément à la collectivité via leurs impôts et leur consommation sans rien demander en retour et qui représentent surtout les français qui coûtent le moins à la société ! Inique. Il faudrait que le petit lieutenant du Sahel se souvienne du proverbe chinois qui dit que « quand le riche maigrit, le pauvre meurt ».

    Aussi, pour trouver le pognon qui manque, toujours pas question d’économies sur les fonctionnaires, les traitements de l’état, les gabegies des collectivités locales… non pas du tout. Par contre, aller taper dans la politique familiale, oui ! 3 pistes sont à l’étude : la première, c’est la fiscalisation des allocations familiales. On considère que ces allocations sont un revenu et elles sont alors intégrées dans le calcul de l’impôt. Avantage pour les socialistes : la fiscalisation concernera les familles qui paient un impôt sur le revenu, donc les « riches » ! Deuxième piste : la mise sous condition de ressources. Encore plus direct : si tu es « riche », tu n’auras plus droit aux allocations familiales… Troisième piste : désindexation, autrement dit la fin de la revalorisation automatique annuelle. Dans cette option, tout le monde y passe, y compris les plus modestes !

    Mais une fois ce petit tour d’horizon des possibilités de taxes supplémentaires, il faut rappeler les principes de la politique familiale en France :

    1. Les prestations ne sont pas imposées parce que jusqu’ à maintenant, elles n’étaient pas considérées comme un revenu mais come une compensation de charges.

    2. La politique familiale n’est pas un outil de justice sociale ou de redistribution. Elle est dédiée à la natalité du pays, les allocations sont donc (jusqu’à aujourd’hui) universelles. C’est d’ailleurs une réussite française : on a une natalité parmi les plus élevées d’Europe.

    Mais comme l’exécutif est dans une logique destructrice de tout ce qui fonctionne à peu près…

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  • http://satirique.canalblog.com/archives/2013/02/19/26453284.html

    L’islam évolue : on peut être à djellaba et à vapeur !

    Dorénavant, chez amis, il faut que vous sachiez que si d’aventure vous croisiez dans la rue un salafiste, toujours aisément caractérisable par sa pilosité faciale imposante, sa djellaba descendant jusqu’à mi-mollets pour venir tutoyer de jolis sequettes tendance wahhabite, sa déambulation pieds plats les hanches bien droites et sa petite sacoche en bandoulière délicatement arrimée à hauteur des fesses, sachez donc qu’il pourrait s’agir, le conditionnel s’impose, d’un salafiste dont l’orientation sexuelle n’est encore, faut-il le regretter, que l’apanage d’une minorité d’entre nous. Mais, mais…

    Les temps changent et c’est tant mieux. Naguère il y a peu, on reprochait encore à l’islam ne pas vouloir pratiquer son aggiornamento, en gros ne pas vouloir se mettre au diapason de son temps, par exemple par l’adoption de nouveaux codes vestimentaires.

    Or, tenez-vous bien, incrédules que vous êtes, nous sommes peut-être à l’orée d’un nouvelle vague salafiste, de tendance plutôt, mais comment dire ? Ah oui ! A djellaba et à vapeur. Salut les copains ….

    C’est ainsi que j’ai découvert sur le Net et peut-être vous-même également en farfouillant un peu, la video d’un brave gars très décidé à élargir le cercle de ses fréquentations et répondant au doux prénom de Ludovic Mohamed, marquant sa double origine ethnique.

     

    vidéo

    http://www.youtube.com/watch?v=5HFedPyWppk

    http://www.youtube.com/watch?v=pn1PL07f-tU

    http://www.youtube.com/watch?v=H7A-xO58FGg

    Notre nouvel ami, Ludovic Mohamed qui serait un ancien salafiste ayant vécu en Algérie, après s’être marié  « homosexuellement » en Belgique, a créé en France une association des homosexuels musulmans de France. Il faut l ’écouter quand il parle. Selon lui, de plus en plus d’ intellectuels musulmans tendent à admettre l’idée que l’islam n’est pas opposé à l’homosexualité, s’attirant d’un côté les foudres de Dalil Boubakeur,  mais de l’autre recueillant une sorte d’approbation tacite de l’imam Tariq Oubrou qui certifie que rien dans l’islam ne condamne l’homosexualité. Sacré Tariq, sûr que tu l’a bien mérité ta légion d’honneur !

    Sur le fond, l’initiative de Ludovic Mohamed attirait plutôt ma sympathie, mais sur la forme, dans un effort de vérité coranique, je me dois de remémorer à notre nouvel ami quelques versets du Coran ne laissant planer aucune ambiguïté sur la réprobation des relations sexuelles entre hommes dans la sphère musulmane…. question d’interprétation ? Allez savoir…..

    Coran Sourate 7 versets 80-81 Et Lot, quand il dit à son peuple : «Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n’a commise avant vous ? Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes ! Vous êtes bien un peuple outrancier.»

    Coran Sourate 21 verset 74 Et Lot ! Nous lui avons apporté la capacité de juger et le savoir, et Nous l’avons sauvé de la cité où se commettaient les vices; ces gens étaient vraiment des gens du mal, des pervers.

    Coran Sourate 26 versets 165-167 : « Accomplissez-vous l’acte charnel avec les mâles de ce monde ? Et délaissez-vous les épouses que votre Seigneur a créées pour vous ? Mais vous n’êtes que des gens transgresseurs». Ils dirent : «Si tu ne cesses pas, Lot, tu seras certainement du nombre des expulsés». Il dit : «Je déteste vraiment ce que vous faites.

    Coran Sourate 27 versets 54-55 [Et rappelle-leur] Lot, quand il dit à son peuple : «Vous livrez-vous à la turpitude [I'homosexualité] alors que vous voyez clair». Vous allez aux hommes au lieu de femmes pour assouvir vos désirs ? Vous êtes plutôt un peuple ignorant.

    Coran Sourate 29 verset 29 Aurez-vous commerce charnel avec des mâles ? Pratiquerez-vous le brigandage ? Commettrez-vous le blâmable dans votre assemblée ? » Mais son peuple ne fit d’autre réponse que : «Fait que le châtiment de Dieu nous vienne, si tu es du nombre des véridiques».  corrupteurs ! »

    Coran Sourate 54 verset 33-34

    Le peuple de Lot traita de mensonges les avertissements. Nous lâchâmes sur eux un ouragan, excepté la famille de Lot que Nous sauvâmes avant l’aube

    En outre, au cas où Ludovic Mohamed songerait à convoler en voyage de noces, voici la liste des sept pays qu’il lui faudrait éviter en raison du fait que les homosexuels y sont passibles de la peine de mort : Nigeria, Mauritanie, Soudan, Arabie Saoudite, Somalie, Iran, Yemen.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Homosexualit%C3%A9_dans_l%27islam#Statut_juridique_de_l.27homosexualit.C3.A9_dans_les_pays_.C3.A0_majorit.C3.A9_musulmane

    Nul doute que vous aurez noté et je ne crois pas que cela soit un pur produit du hasard, que tous sont des pays pratiquant à fond la caisse la religion de l’amour, de la tolérance et de la paix. Toutefois, si M. Bertrand Delanoë, bientôt ex-maire de la ville de Paris, souhaitait s’y rendre pour célébrer l’Aïd-el-fitr, la rupture du jeune du Ramadan, je n’y verrais aucun inconvénient…

    Huineng

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