• http://www.prechi-precha.fr/presque-100-000-emplois-detruits-en-france-lan-dernie/#more-20807

    Presque 100.000 emplois détruits en France l’an dernier

    Selon les chiffres définitifs publiés par l’Insee, en 2012, 99.500 emplois salariés ont été détruits dans le secteur marchand en 2012, soit la pire année depuis 2009. Industrie, construction et même services sont touchés.

    C’est encore pire que prévu. Sur l’année 2012, le nombre d’emplois salariés dans les secteurs marchands a reculé de 99.500, un repli de 0,6% par rapport à 2011, selon les chiffres définitifs publiés par l’Insee. L’estimation provisoire ne faisait état «que» de 66.800 destructions de postes. L’année 2012 sonne ainsi comme une année particulièrement sombre sur le front de l’emploi, la pire depuis 2009 où près de 263.000 postes avaient été supprimés.

     

    Sur le seul dernier trimestre, la destruction d’emplois salariés atteint 44.600, rythme comparable à celui du troisième trimestre où 46.000 postes avaient disparu.

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  • http://lesmoutonsenrages.fr/2013/03/13/viande-de-cheval-le-vrai-scandale-nest-pas-celui-quon-croit-12/#more-40984

    Viande de cheval : le vrai scandale n’est pas celui qu’on croit…

    Que mangent les responsables de ce vaste enfumage??  bien entendu, pour Mr le président Normal 1er…. »Je gère, pas de soucis »

    Après le veau aux hormones, la vache folle, la grippe porcine, la grippe du poulet, après le panga, poisson nourri avec des déchets de sous-produits végétaux et des cadavres de poissons déshydratés, le saumon mutant, premier animal transgénique proposé à la consommation, voilà le cheval qui a pris la place du boeuf dans les plats cuisinés…

    Si cette dernière affaire est une fraude géante organisée par des mafias à l’échelle européenne en vue de réaliser rapidement des superprofits, elle occulte cependant le problème essentiel qui est celui des conditions d’élevage des animaux et de la qualité finale des produits vendus…

    Que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Que contiennent en réalité les viandes et les poissons d’élevage ? Pour répondre à ces questions, il est bon de se référer à deux études récentes.

    La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait de vache, de chèvre ou d’humain, d’anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d’hormones et bien sûr d’antibiotiques. Le lait de vache est celui qui contient le plus grand nombre de molécules.   

    La seconde, qui date de 2012, est encore plus intéressante. Une équipe de chercheurs a mis au point une technique de détection des résidus dans l’alimentation, en s’appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse. Analysant des petits pots pour bébés contenant de la viande, ces chercheurs ont découvert des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole ou encore des fongicides.

    L’incroyable pharmacopée destinée aux animaux d’élevage

    En France, on estime que 99,5 % du cheptel est élevé dans des conditions industrielles. Il y a évidemment des différences entre les espèces et les régions, mais le système industriel concerne presque la totalité des animaux destinés à la boucherie. Reste la viande bio et quelques races locales traitées à l’ancienne qui échappent à ces règles.

    Dans le scandale de la viande de cheval en cours, les projecteurs ont été braqués sur le remplacement frauduleux du boeuf par du cheval mais pas un mot, dans les enquêtes journalistiques, de la phénylbutazone. Or, cet anti-inflammatoire a été retrouvé dans des carcasses de chevaux exportés vers la France…

    La phénylbutazone est un produit dangereux, interdit dans toute viande destinée à la consommation humaine. Comme certains éléments permettent de l’envisager, il ne s’agit pas d’une pratique isolée mais d’une pratique généralisée et tolérée par les autorités de contrôle et la commission de Bruxelles.

    Et nul besoin d’une vaste enquête pour avoir une idée de l’impressionnante pharmacopée destinée aux animaux d’élevage. La liste des produits autorisés contient de nombreux douvicides (contre des vers parasites), anticoccidiens (parasites de l’intestin), anthelminthiques (vermifuges), hormones, vaccins, neuroleptiques et antibiotiques.

    Sait-on comment l’oxytétracycline se mélange avec la gonadolibérine chez un poulet ? Comment le flubendazole se marie avec l’azapérone et les prostaglandines PGF2 dans la chair d’un porc ? Comment le thiabendazole agit avec le diazinon ou le décoquinate dans le sang d’une bonne vache charolaise ?

    Aucune étude nationale ou européenne sur les effets de synergie de ces produits n’a été menée. Cependant, le 3 août 2012, la revue PloS One a publié un travail sur les effets combinés de trois fongicides très employés dans l’agriculture. Il a été établi que leur association provoque des effets inattendus sur les cellules de notre système nerveux central. Des effets insoupçonnés, éventuellement cancérigènes, pouvant ouvrir la voie à des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques ou Alzheimer.

    Toutes les choses sont poison…

    Aujourd’hui encore, le principe de base de la toxicologie est le Noael (No observed adverse effect level), ou dose sans effet toxique observable. Longtemps avant, Paracelse –un alchimiste du XVIe siècle– résumait à sa façon le paradigme actuel de la toxicologie : « Toutes les choses sont poison, et rien n’est sans poison ; seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison. »

    Mais depuis, la connaissance a bousculé les idées en apparence les plus solides. Le lourd dossier des perturbateurs endocriniens est venu rebattre les cartes de manière spectaculaire. En deux mots, ces substances chimiques imitent les hormones naturelles et désorientent des fonctions essentielles du corps humain, comme la reproduction ou la différenciation sexuelle.

    Les perturbateurs agissent à des doses si faibles que l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a pu conclure, dans un rapport de 2011, que les effets de l’un d’eux, le bisphénol A, étaient avérés même à « des doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires ».

    Mais quel peut bien être le rapport entre le bisphénol et cette fraude à la viande de cheval ? C’est très simple : nul ne sait ce que contient réellement la viande industrielle et personne ne veut le savoir !

    Pour lire la suite « Viande de cheval : le vrai scandale n’est pas celui qu’on croit… (2/2) », cliquer ICI

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  • http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/y-a-t-il-des-journalistes-a-libe-pas-sur-plutot-des-militants-ps/

     

    Y a t-il des journalistes à Libé ?
    Pas sûr ! Plutôt des militants PS !

    Vous allez me dire que j’enfonce une porte ouverte. Libé à gauche, ça n’est pas un scoop!

    Certes, mais lorsque la preuve flagrante, énorme, indiscutable vous est offerte sur un plateau, alors il faut la faire connaître.

    Thèse

    Voici ce qu’écrivait Nicolas Demorand, rédacteur en chef de Libé, quelques mois avant la dernière élection présidentielle, dans un édito intitulé « Volte-face »:

    « A moins de trois mois de l’élection présidentielle, les masques du paternalisme tombent. Et les euphémismes sont à nouveau de sortie : «compétitivité», «modernité». Comprendre : traiter le chômage par la précarisation du marché du travail. Laisser le choix au salarié entre la dégradation de ses conditions de vie et la perte de son emploi. Au passage, le faire contribuer, via la double peine de la hausse de la TVA, à des allégements de charge aux effets plus qu’incertains. Le cœur de cette vision du monde est simple : salariés et citoyens ont trop de droits pour que l’économie fonctionne correctement. Eux seuls sont, en dernière instance, responsables des déséquilibres de la balance commerciale, des points de PIB manquant à l’appel, de la croissance atone. Dans la grande volte-face de cette fin de quinquennat, en dépit des crises profondes du capitalisme, des discours vibrants sur l’Etat, des rutilantes commissions de Nobel d’économie sur la mesure du bien-être et le progrès social, nous voici revenus au socle idéologique de la bonne vieille droite française. Qui ose encore, en 2012, nous faire le coup de la «modernité» ».

    Retenez bien cette phrase : « nous voici revenus au socle idéologique de la bonne vieille droite française« .

    Antithèse

    Et voici ce qu’a écrit, il y a quelques jours, le même Nicolas Demorand, pour commenter le projet de loi réformant le travail et validant l’accord trouvé par le Medef et certains syndicats réformistes :

    « En attendant, dans la panade, il faut travailler à sauver le travail. Ou ce qu’il en reste. Oui, pour cela, il faudra rendre des droits chèrement acquis et des protections sociales. Oui, il faudra bâtir des compromis au sein des entreprises sans quoi celles-ci fermeront. Oui, pour le dire avec ces mots autrefois clinquants, il faudra travailler plus pour gagner autant et peut-être même moins. Oui, ce scénario reste mille fois préférable au chômage. Aucune des phrases qui précède n’est dictée par l’idéologie qui normalement les inspire : le mépris social et la haine des pauvres qui, crise ou pas, s’exprime toujours sur le même ton. Il s’agit aujourd’hui de l’inverse : trouver le moyen, pour une période limitée, dans le dialogue social au sein des entreprises, de maintenir en activité des pans entiers de la population qui risquent sinon d’aller grossir les rangs des chômeurs ».

    On croirait un tract du Medef ! Laurence Parisot n’aurait pas fait mieux !

    Synthèse

    Pas facile de faire la synthèse de ces deux articles émanant du même « journaliste » dans le même journal. Ce qui était « précarisation du marché du travail et choix du salarié entre perdre son emploi ou dégrader ses conditions de vie » devient « il faudra travailler plus pour gagner autant et peut-être même moins. Oui, ce scénario reste mille fois préférable au chômage ».

    Mille fois préférable ! Vous avez bien lu ? Mais que s’est-il donc passé pour qu’un journaliste passe du blanc au noir, du brûlant au glacé, du très négatif au très positif sans coup férir ?

    C’est simple, la gauche est au pouvoir !

    Pour tout comprendre, remplacez le mot journaliste par militant et tout s’éclaire:

    • Quand il est dans l’opposition, le boulot du militant, c’est de dénigrer le pouvoir en place en vue d’obtenir son départ à la prochaine élection,
    • Quand il arrive au pouvoir, au début, le militant se réjouit de voir ses idées triompher et attend que ces mêmes idées soient mises en pratique par son gouvernement,
    • Après 10 mois de pouvoir, le militant constate que la politique mise en oeuvre pas son gouvernement ressemble de plus en plus à celle dont il dénonçait les effets destructeurs moins d’un an avant. Mais le militant reste un militant: il soutient son gouvernement !

    Et voilà, comment le journaliste, pardon le militant Demorand
    en arrive à écrire l’exact inverse de ce qu’il écrivait un an auparavant !

    Rappelez vous la phrase de son premier édito : « nous voici revenus au socle idéologique de la bonne vieille droite française ».

    Le PS a donc, selon Libé, adopté l’idéologie de la vieille droite française !

    Et ça, c’est un scoop ! Merci Libé !

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  • http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/la-main-dans-le-sac/

     

    La main dans le sac !

    Regardez cette vidéo qui montre certains députés européens venir pointer le vendredi matin de très bonne heure avec leur valise … puis partir tranquillement en week-end, tout en touchant leur indemnité de présence journalière qui est de 284 € !

    Le salaire mensuel des députés européens s’établit comme suit :

    • Salaire de base : 7 339 € (imposable),
    • Indemnité : 3 980 € (non imposable),
    • Indemnités journalières de session : 284 x 12 sessions = 3 408 €

    Soit un total de : 14 727 €

    Dans le reportage, il est dit qu’un parlementaire européen touche plus qu’Angela Merkel ! Et bien, certains députés européens vont jusqu’à tricher pour toucher 284 € de plus.

    Vous ne le croyez pas ? Regardez cette vidéo qui vous en apportera la preuve. Vous verrez aussi l’équipe de reportage se faire virer manu militari par les services de sécurité.


     

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  • http://www.fdesouche.com/356686-les-echecs-de-la-gauche-augmentent-la-probabilite-de-voir-le-fn-au-pouvoir

     

    « Les échecs de la gauche augmentent la probabilité de voir le FN au pouvoir »

    Les échecs de la gauche profitent-ils directement au Front National? C’est en tout cas l’avis de notre internaute Timothée Girard, qui se demande combien de Français déçus de Hollande se rallieront derrière Marine Le Pen.

    Les Français recommencent à voir les échecs successifs du gouvernement actuel. La croissance, le chômage, le déficit… autant de sujets qui retiennent toute leur attention et pour lesquels les chiffres et résultats sont déprimants. La croissance, affichée comme le point fort de la campagne Hollande, est devenue un échec cuisant qui le fragilise et le déstabilise fortement, lui retirant toute crédibilité. Le déficit aussi dérape et atteint les 3,7%, bien loin des 3 % escomptés. Les Français finiront par se demander à quoi servent les efforts d’économie dont ils sont victimes depuis des mois. Même si le président et le Premier ministre se font de plus en plus présents dans les médias pour défendre les objectifs du gouvernement, de moins en moins nombreux sont ceux qui y croient toujours.

    Les candidats font des promesses à chaque fois plus fortes, qu’ils ne tiennent jamais, autant à gauche qu’à droite. Les échecs des partis phares de la politique française finissent par gangréner leur avenir. Ainsi, les espoirs continuent de se porter vers les partis extrêmes. Le grand gagnant? Le Front National, qui, je pense, ne cesse de gagner en crédibilité avec les mauvaises nouvelles successives que rabattent les médias. « On vous avait prévenus! » diront-ils. Et auront-ils vraiment tort? Pas tout à fait. Ils avaient prévenu, comme bien d’autres partis, de l’incapacité de la gauche à régler les problèmes profonds du système français.

    Marine Le Pen profite ainsi d’une cote de popularité de 28% au mois de mars selon TNS Sofres. En janvier, elle avait passé la barre des 30%… Le Front National est gagnant par deux facteurs: leur prédiction qui annonçait que la gauche ne parviendrait pas à sauver la France et par le fait qu’ils n’ont jusque là jamais gouverné en France. Ne sachant pas de quoi ils sont capables, les Français se disent que peut-être, après tout, pourquoi ne pas voter pour le FN.

    Sur les 68% de Français qu’Hollande n’a pas conquis (pour le moment), combien se rangeront derrière le FN lors des prochaines élections? Malheureusement, au fur et à mesure des échecs du gouvernement actuel, et après les échecs de la droite, la possibilité de voir Marine Le Pen présidente continue de prendre de l’ampleur.

    Selon un sondage Metro-LCI, 68% des Français souhaitent ce que les Grecs et les Espagnols ne supportent plus: une politique de rigueur réelle. Mais est-ce réellement la bonne solution, comme le martèlent le gouvernement et Bruxelles? Hollande veut relancer la croissance, tout en continuant les économies pour réduire le déficit public. Mais en voulant s’attaquer à l’économie, il éloigne toute possibilité de croissance. L’un ne peut aller avec l’autre car leurs répercussions sont contraires. Certains experts prédisent que la France sera dans le même état que la Grèce ou l’Espagne dans moins de deux ans. En considérants les différentes actualités et les mauvaises nouvelles qui continuent de tomber, difficile de ne pas du tout les croire.

    Sommes-nous dans une impasse?[...]

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  • Pire que sarkozy, la stasie gauchiste hollandaise interdit le peuple de s'exprimer, bientôt l'ouverture des camps de rééducation comme à l'époque de Pol Pot.

    C'est comme ça quand Hollande vient écouter le peuple français, qu'il veut pour être au contact, au plus près du peuple, surtout si on le fait taire!

    Patriote64

    http://www.fdesouche.com/356602-hollande-en-visite-aux-gresilles-a-dijon

     

    Hollande en visite aux Grésilles à Dijon : climat tendu (MàJ vidéo)

    Les deux personnes qui ont interpellé le président Hollande sont bien deux électeurs socialistes déçus :

    —————————-

    Ce n’est pas exactement le scénario qu’il espérait. François Hollande, en déplacement deux jours à Dijon pour renouer avec le terrain, a été interpellé dès son arrivée dans le quartier populaire des Grésilles, par des personnes mécontentes de sa politique. (…)

    l’arrivée sur place du président de la République, la tension monte d’un cran. Des syndicalistes de Solidaires se sont notamment réunis « pour lui rappeler qu’il est socialiste ».

    Plusieurs personnes lui lancent des reproches, l’accusant de « faire la politique du patronat », et de se soucier davantage de la guerre au Mali et du mariage pour tous que des problèmes quotidiens des Français. L’un d’entre eux crie : « M. Hollande, elles sont où vos promesses ? » L’homme est immédiatement évacué, manu militari, par les services de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) ».

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  • http://www.fdesouche.com/355670-proposition-de-tribune-libremettre-fin-ou-presque-a-la-delinquance-cest-tres-simple#more-355670

     

    Endiguer la délinquance serait pourtant très simple…

    Le livre de Laurent Obertone vient de mettre en avant l’ampleur du phénomène : la délinquance s’accroît continûment ; elle s’étend progressivement à tout le territoire ou presque ; elle devient de plus en plus spectaculaire et violente.

    Il existe pourtant des solutions très simples pour réduire fortement la délinquance, et ce en quelques mois.

     

    • Arrêter l’immigration et reconduire les clandestins et les délinquants

    Première chose à faire : arrêter l’immigration ; reconduire les clandestins ; expulser les étrangers condamnés (y compris les naturalisés, qu’il faut au préalable déchoir de la nationalité française).

    Les personnes d’origine immigrée sont responsables des trois-quarts de la délinquance. L’arrêt de l’immigration et le renvoi des délinquants auront donc un effet positif considérable sur le niveau de l’insécurité.

    A titre d’illustration, on peut consulter le site officiel du Ministère de l’Intérieur relatif aux personnes recherchées pour différents crimes et délits.

     

    • Renforcer les forces de l’ordre et changer leurs consignes

    Deuxième chose à faire : renforcer significativement les effectifs de police. Et changer les consignes qui leur sont données.

    Aujourd’hui les instructions de la hiérarchie sont des consignes d’abstention : ne pas pénétrer dans les cités pour ne pas provoquer d’émeutes ; ne pas riposter même en cas d’agression, de guet-apens ou de tirs à balles.

    Dans ces conditions les forces de l’ordre sont aujourd’hui profondément démoralisées.

    Il faut changer cela. C’est simple: lorsque la police est agressée, elle doit recevoir la consigne de tirer. Il ne sera pas nécessaire de faire un carnage. Quelques victimes à deux ou trois reprises suffiront. Ensuite il n’y aura plus d’émeutes.

     

    • Mettre à l’écart les récidivistes en changeant le code pénal

    Troisième chose à faire : il faut mettre à l’écart les récidivistes, et pour cela changer le code pénal.

    Résumons ce que nous avons détaillé dans une précédente tribune. La justice est actuellement spectaculairement laxiste :

    - Il y a officiellement 3,5 millions de délits et crimes par an. Selon les enquêtes de « victimation », le nombre réel est trois fois supérieur (en effet la plupart des victimes de faits de délinquance, tels que les petits vols et dégradations, les injures, les menaces et les coups, ne portent pas plainte).

    - Les deux-tiers des délits enregistrés ne sont pas élucidés (c’est-à-dire que le coupable n’est pas identifié). N’étant pas identifiés, les coupables par définition ne sont pas arrêtés et encore moins condamnés. Par exemple 90 % des cambriolages ne sont pas élucidés.

    - En dépit du faible taux d’élucidation, l’énormité de la délinquance fait que les délinquants identifiés sont tout de même très nombreux : 1 million de personnes sont mises en cause chaque année pour avoir commis un délit ou un crime (précisons qu’il s’agit bien d’1 million de personnes différentes ; et qu’une partie sont des récidivistes déjà mis en cause les années précédentes).

    - Parmi le million de délinquants identifiés chaque année, très peu sont condamnés à la prison. Certains ne sont jamais arrêtés. Pour d’autres, la justice décide de classer ou de ne pas engager de poursuites pénales. D’autres sont jugés non coupables ou relaxés au bénéfice du doute. Parmi les condamnés (376.000 par an), la plupart échappent à la prison et se voient infliger une peine alternative (amende, travaux d’intérêt général…).

    - Parmi les condamnés à la prison, beaucoup le sont avec sursis. Il y a chaque année environ 120.000 condamnations à de la prison ferme.

    - Lorsqu’ils sont condamnés à la prison ferme, ce n’est que pour une durée réduite (la durée moyenne des condamnations à la prison ferme est de 7 mois pour les délits et de 5 ans pour les crimes).

    - Parmi les condamnés à la prison ferme, une partie ne sont pas effectivement incarcérés. En effet lorsque la condamnation à la prison ferme n’excède pas deux ans, la loi permet au juge d’application des peines (JAP) de ne pas incarcérer le condamné et de transformer la peine de prison en une autre peine (port d’un bracelet électronique par exemple).

    La plupart des JAP profitent de cette possibilité et « aménagent » les peines inférieures à deux ans. Notons que c’est M. Sarkozy, le président de la fermeté verbale, qui a fait passer de un à deux ans la durée permettant la non incarcération, afin de réduire le nombre des détenus.

    Dans ces conditions, parmi les condamnés à la prison ferme, seuls 80.000 entrent en incarcération chaque année.

    - Les personnes incarcérées n’effectuent en pratique que les deux-tiers de leur peine (et même seulement la moitié pour certains), grâce à divers mécanismes d’amnistie, de libération conditionnelle et de remises de peine automatiques. De ce fait le séjour effectif en prison est en moyenne de 5 mois pour un délit (la faible durée du séjour effectif en prison explique que le nombre de détenus, environ 65 000, soit inférieur au nombre annuel des personnes entrant en incarcération).

    - Résumons. Il y a officiellement 3,5 millions de crimes et délits par an (en réalité trois fois plus). Aux termes du code pénal, les délits et crimes sont punissables de prison. Or seulement 80.000 délinquants sont incarcérés. Et ils n’effectuent en prison qu’un séjour de quelques mois. Disons les choses autrement : la quasi-totalité des délinquants sont… en liberté.

    Pour mettre fin à ce laxisme la solution est très simple : il faut changer le code pénal pour mettre à l’écart les récidivistes.

    Pour les récidivistes (et pour eux seulement), le code doit être substantiellement durci, sur deux plans :

    - Les règles de procédure pénales doivent être fortement allégées, afin d’empêcher les avocats de jouer sur les erreurs administratives (qui sont souvent liées à l’extrême complexité de la procédure, destinée à protéger les droits des mis en cause).

    - Les peines infligées aux récidivistes condamnés doivent être lourdes : elles doivent consister en une incarcération effective de longue durée. Et elles doivent être automatiques : les juges doivent être obligés par la loi de les appliquer.

    Tout cela est simple. Et d’exécution aisée. Faisons-le. En quelques mois la délinquance sera revenue à des niveaux tout à fait supportables.

     
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  • http://www.lecri.fr/2013/03/11/le-gouvernement-annonce-5-milliards-deconomie-en-trompe-loeil/39246

    Le gouvernement annonce 5 milliards d’économies en trompe-l’oeil

     
    jean marc ayrault © Innocent - Le Cri du Contribuable

    jean marc ayrault © Innocent - Le Cri du Contribuable

    Les économies réelles se limiteront à 1,5 milliard d’euros, le solde étant trouvé grâce à des « redéploiements » interministériels. Les niches fiscales pourraient à nouveau être rognées de 5%. 

    Alors que le déficit de l’Etat s’est creusé de 300 millions à la fin janvier pour atteindre 12,8 milliards d’euros, Jean-Marc Ayrault a indiqué en fin de semaine dernière que le gouvernement demandera 5 milliards d’euros d’effort supplémentaire pour le budget 2014.

    « Ces économies permettront de garantir le redressement des comptes publics tout en assurant le financement des mesures que nous avons décidées pour renforcer la compétitivité de notre économie (…) », a notamment déclaré le Premier ministre en maintenant l’objectif de retour à l’équilibre des finances tricolores à horizon 2017.

    Une baisse en trompe-l’oeil

    Insuffisant, l’effort annoncé par le 1er ministre est un trompe-l’œil puisqu’il ne revient pas à trancher dans la dépense publique mais à redéployer les crédits affectés entre les ministères.

    Ainsi, 3,5 milliards d’euros de crédits seront réaffectés pour financer des dépenses supplémentaires non identifiées dans le programme pluriannuel 2012-2015.

    Ces nouvelles dépenses sont liées au crédit d’impôt compétitivité pour les entreprises, aux contrats de génération et aux nouvelles mesures sociales contre la précarité.

    Elles représentent 3,5 à 4 milliards pour le plan pauvreté, les contrats aidés et les contrats de génération. S’y ajoutent plusieurs centaines de millions d’euros au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi.

    Au final, le budget de l’Etat ne sera délesté que de 1,5 milliard d’euros en 2014 en gardant un niveau proche de 278 milliards d’euros.

    Selon Matignon, cet effort portera « principalement sur les dépenses hors masse salariale », le gouvernement s’étant engagé à stabiliser les effectifs de l’État.

    Si l’Education nationale, qui recrute des enseignants à la pelle, la Gendarmerie et la Police sont exemptées d’efforts sur les effectifs, tous les ministères devront rogner sur leurs dépenses de fonctionnement.

    Chaque ministre négociera ensuite son enveloppe sous la tutelle de Bercy, Matignon et l’Elysée conservant le « final cut » en juin prochain.

    Les Agences d’état dans le collimateur

    C’est une bonne nouvelle : les coupes devraient aussi concerner les agences et les opérateurs travaillant pour le compte de l’Etat. Il est notamment prévu de réduire de 10 % le plafond des taxes qui leurs sont affectées.

    Ces mesures sont insuffisantes : selon un récent rapport de l’Inspection des Finances, les agences d’Etat seraient au nombre de 1.244 (dont 566 opérateurs) et emploieraient 442.830 personnes, pour un budget de près de 50 milliards d’euros en 2012, le tout avec une efficience très relative.

    Plutôt que de trancher dans le salaire de leurs personnels (5% plus élevé que dans le reste de la fonction publique, en moyenne) et de réorganiser totalement leur organigramme, le gouvernement a prévu de gagner du temps en mettant une nouvelle fois les contribuables… à contribution.

    Ainsi, le plafond des niches fiscales, déjà rogné à plusieurs reprises, sera à nouveau écorné l’année prochaine, le chiffre de 5% étant évoqué par différentes sources, dont le journal Les Echos.

    Pour en savoir plus il faudra attendre la mi-avril, moment où le gouvernement doit présenter les grandes lignes de son plan de redressement des finances publiques (2013-2017) qu’il transmettra ensuite au Parlement et à la Commission européenne.

    Chaud, chaud, le printemps bruxellois sera chaud…

    DL

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