• http://zebuzzeo.blogspot.fr/2014/04/la-finance-aujourdhui-comme-la-veille.html

    La finance aujourd'hui comme à la veille de l’éclatement de la crise de 2008

     

     

     

    "Non, non, rien n´a changé Tout, tout, a continué Hé! Hé! Hé! Hé!"

    Les gouvernements n’ont pas fait leurs devoirs!


    Le pouvoir qu'un gouvernement seul possède est de contourner la bourse pour ne pas se livrer pied et poings lié aux spéculateurs. Le Japon le fait en vendant principalement ses obligations directement à ses citoyens. Agir ainsi permettrait de limiter les dégâts et mettrait à l’abri du chantage pour un gouvernement qui voudrait réglementer au moins minimalement son système financier national. Ceci tant que les grandes organisations internationales n'auront pas réussit à s'entendre vers un retour à une réglementation adéquate.


    Il y a effectivement de quoi paniquer. Le bon peuple qui se lève chaque matin pour aller gagner honnêtement sa vie, a dû en 2008, avec la complicité des gouvernements, verser des centaines de milliards d’aide sociale à la bande de truands qui ont spéculé sur des valeurs sans garanties suffisantes.


    La planète financière tourne aujourd’hui comme elle tournait à la veille de l’éclatement de la crise de 2008,

    soit autour d’une masse de plaies laissant présager des lendemains chaotiques. Et ce, parce qu’en matière de réglementation, les gouvernements se sont montrés paresseux. C’est le moins que l’on puisse dire.

    Le retour des plaies, par Serge Truffat


    Il y a peu a été publié un rapport sur les produits dérivés qui donne froid, le plus sibérien des froids, dans le dos. C’est bien simple, selon les calculs de la firme AlphaValue, la somme des produits en question totalisait 693 000 milliards de dollars au terme du premier semestre 2013, contre 684 000 milliards lors de la période correspondante en 2008. Le montant actuel a ceci d’effrayant qu’il égale dix fois le PIB mondial. Quand on songe, ainsi que ne cesse de la marteler Warren Buffett, qu’on ne peut accuser de dérive gauchiste, que « les produits dérivés sont une arme de destruction massive »…


    Pour bien mesurer la profondeur comme l’ampleur de l’épreuve économique à l’horizon du moyen terme, AlphaValue estime que l’inventaire des produits, dont les toxiques, que détient Crédit Suisse sont de 86 fois le PIB de la Suisse, suivi d’UBS avec 65 fois, Barclays avec 26 fois le PIB britannique et BNP Paribas avec 24 fois le PIB français. La première banque américaine, il s’agit de JP Morgan, est à la 13e position avec 4 fois le PIB américain. Il va sans dire que le risque systémique suinte toujours dans les murs des établissements financiers.


    L’énormité des vices socio-économiques que cela suppose est à mettre sur le compte de bien des gouvernements. On s’explique. Dans la foulée de l’implosion constatée en 2008, une liste des 25 établissements qualifiés de too big to fail (trop gros pour faire faillite) a été établie. Des années plus tard, cette liste reste plus ou moins ce qu’elle était. Qu’on y pense : on compose la liste des banques que les États ne peuvent pas laisser tomber et trois ans plus tard, on observe qu’à part des changements dans le classement, on compte toujours autant de sociétés. On voudrait illustrer l’insouciance criminelle des États en matière de gestion du risque qu’il suffirait de brandir cette liste. Ce n’est pas tout.


    On se souviendra que les banques refusant de se prêter entre elles au lendemain de la faillite de Lehman Brothers en 2008, les banques centrales ont pris le relais, la Réserve fédérale américaine (FED) au premier chef. De fait, des milliards et des milliards ont été injectés dans le circuit afin de maintenir les bas taux d’intérêt. Cette politique a eu pour effet pervers de favoriser un essor du prix des actions ainsi que des valeurs immobilières à un rythme qu’il faut bien qualifier d’alarmant. Ce faisant, bien des compagnies américaines œuvrant dans les secteurs concernés sont plus endettées qu’à la veille du fiasco financier de 2008.


    Il se pourrait fort bien que le contexte qui prévaut aujourd’hui soit attribuable à un mauvais diagnostic macroéconomique. En effet, ici et là, des chercheurs avancent que les banquiers centraux ont donné préséance à un certain laisser-aller en faisant le pari qu’une fois le retour à la normale, il faudrait combattre en priorité les poussées inflationnistes qui en découleraient. Qu’il faudrait s’attaquer à l’assurance-chômage, sabrer les budgets des États… Bref, on a employé les vieilles recettes avec comme résultat que l’ombre de la… déflation est à notre porte. Bravo !


    On a tellement décloisonné, tellement déréglementé que nous voici gouvernés par des gens habités par l’impuissance et par l’ignorance face à des véhicules financiers d’une complexité extrême. En fait, nos élus ont tellement accordé de pouvoirs à des non-élus que ces derniers mettent à profit la logique des droits, les leurs, aux dépens de celle des devoirs à notre égard.

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  • http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/valls-maire-devry-les-contribuables-sen-souviennent-encore/

    Valls, maire d’Evry, les contribuables s’en souviennent encore !

    Au moment où Manuel Valls prend les rênes du gouvernement, il est intéressant de voir quelles ont été ses performances de gestionnaire à la tête de la ville d’Evry dont il était maire avant de devenir ministre de l’intérieur. Pour ce faire, on peut lire un article de capital.fr : « A Evry, les habitants paient encore la gestion bien peu rigoureuse de Manuel Valls« .

    valls-a-evry

    En voici quelques extraits :

    Folles dépenses, dette record, pratiques clientélistes… 

    Une décennie après l’arrivée de Valls à la tête de la mairie d’Evry, un simple coup d’œil aux finances municipales donne une idée de son bilan : les caisses d’Evry sont vides. « J’ai rarement vu une commune qui a autant de mal à payer ses dettes » , s’étonne Claude Jaillet, expert en finances locales. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir fait… valser les impôts.

    Entre 2001 et 2012, la pression fiscale sur les ménages de la commune a explosé de 45,7 %. Grâce à quoi la facture moyenne des foyers imposables, qui frôle aujourd’hui les 2 100  euros annuels, est l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance.

    En dépit de ces coups de massue, la municipalité n’a pas réussi à boucler ses budgets, et il lui a fallu emprunter à tour de bras. Depuis 2007, son ardoise s’est envolée de 40%, presque autant que celle de l’Etat. Il faut dire que l’ancien maire (Manuel Valls a cédé son fauteuil en 2012, lorsqu’il est devenu ministre) n’avait pas des oursins dans les poches. Pendant ses deux mandats, il a flambé les deniers publics avec une grande constance.

    Dans une ville de 50 000 habitants comme Evry, par exemple, seul le directeur général des services est censé disposer d’une voiture de fonction. Or la Cour des comptes notait, dès 2006, que la commune en mettait 26 à disposition de ses agents, sans compter les 45 véhicules «de service».

    Des dépenses de communication délirantes

    Même prodigalité pour les frais de communication, qui ont bondi de 852,6 % entre 2001 et 2003, et ne semblent pas avoir diminué depuis. Pour 2012, le compte administratif donne le détail d’environ 800 000 euros pour ce poste (dont 110 000 dédiés à la seule édition de catalogues, d’imprimés et autres publications). Mais il ne fournit pas la moindre précision sur la ligne «divers» située juste au-dessous, dont la dépense est pourtant énorme (400 000 euros). «Vu l’intitulé, ce sont sans doute aussi des frais de communication, mais ils ont essayé de noyer le poisson pour éviter les questions », assure Claude Jaillet. D’ailleurs, le département communication de la ville, qui n’existait quasiment pas à l’arrivée de Valls, occupe désormais un étage entier d’une des ailes de la mairie.

    Recrutement de chargés de mission à la pelle

    Evry a la particularité d’avoir recruté des chargés de mission à la pelle au profit du cabinet du maire. «Il y en a eu 49», confie un proche de l’ancien cercle. En observant que, pour essayer de masquer ce déferlement de conseillers, Manuel Valls a longtemps eu recours à une petite astuce : «Au sein de l’organigramme, il faisait passer des chargés de mission pour des standardistes

    Des dépenses de personnels hors norme !

    Deux chiffres pour illustrer cette gabegie :

    • Dépenses de personnels internes : 791 € par habitant (+ 6 % par rapport à la moyenne de ce type de ville),
    • Recours à des prestataires extérieurs : 416 € par habitant (+ 55 %  par rapport à la moyenne de ce type de ville),

    Une gestion désastreuse et clientéliste

    Mais la gestion de «Manuel» n’est pas seulement désastreuse, elle est aussi clientéliste. «Il récompense beaucoup les gens en leur offrant des postes», reconnaît l’un de ses proches. Et le recrutement des «fils de» va bon train dans la municipalité. Ainsi Florence Bellamy, la directrice de Dynamique Emploi – la structure qui gère la politique de l’emploi local et qui a longtemps été chapeautée par le prétendant à l’Elysée – a-t-elle discrètement recruté son rejeton en ­début d’année parce que, dit-elle, «on avait besoin de quelqu’un comme lui». L’affaire ayant été ébruitée, Francis Chouat, bras droit du ministre et actuel maire d’Evry, lui a toutefois demandé de le faire ­partir. Question népotisme, ce dernier n’est pourtant pas lui-même blanc-bleu : son propre fils officie actuellement dans une filiale de la Semardel, le principal groupe de traitement des déchets de l’Essonne… qu’il préside depuis le 1er février 2012.

    Des voyages à Dakar aux frais du contribuable

    Officiellement, l’association CDANE, qui finance des projets de coopération de l’agglomération d’Evry Centre ­Essonne avec le Mali et le Sénégal, n’a envoyé personne à ­Dakar cette année. «Il y a bien eu un voyage avec six ou sept personnes de la mairie, mais c’était en 2012 pour une session de formation des fonctionnaires locaux», assure Jean Hartz, l’élu chargé du dossier. Cinq ou six autres séjours sont déjà programmés d’ici la fin 2014 par la CDANE, qui dispose d’un budget annuel de 500 000 euros d’argent public.

    Il faut croire que Jean Hartz a des trous de mémoire car, comme l’atteste cette facture d’un grand hôtel de Dakar, un déplacement a aussi été organisé en avril dernier. «Il y avait neuf personnes de la ville», confirme Ibrahima Diawadoh, chargé de mission à la mairie et conseiller «intégration» de Manuel Valls. Détail troublant : bien que son nom figure sur la facture, ce Mauritanien d’origine n’a rien à voir avec la CDANE. «Comme j’y suis allé une semaine avant pour préparer le voyage, c’était plus simple pour la facture», se justifie-t‑il. Les contribuables d’Evry seront sans doute ravis d’apprendre que leurs impôts servent à financer ce genre de petites virées. Et la formation des agents publics maliens.

    On espère tous que Manuel Valls fera mieux en tant que premier ministre …

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  • http://lesmoutonsenrages.fr/2014/04/02/un-nouveau-jour-de-colere-premier-bras-de-fer-pour-valls-a-matignon/

    Un nouveau «Jour de colère», premier bras de fer pour Valls à Matignon

    Valls est un « homme dangereux », ce n’est pas un secret, on a pu découvrir sa vraie personnalité durant l’affaire Dieudonné et cela n’augure rien de bon, donc ce jour de la colère ne devrait pas être des plus clémentes du côté manifestants. Maintenant, le réitère mes propos pour ce genre de journée: à quoi cela sert-il exactement? À dire « je suis en colère », pas content! Pas content! »? Car si Valls risque de réagir pour ce jour, il ne faut pas oublier que le vrai pouvoir décisionnel se trouve non pas en France mais à Bruxelles, et que les manifs restent vaines tant que l’on ne s’attaque pas à Bruxelles! À quoi bon couper une des tentacules de la pieuvre si on ne s’attaque pas à la tête de la bête?

    Valls

    La nomination de Manuel Valls à Matignon réveille les rancunes des différentes composantes du collectif Jour de colère, qui doit manifester ce week-end dans plusieurs villes de France.

    «Ce sinistre personnage cristallise contre lui la colère de tous les opposants au régime.» Sur la page Facebook du collectif «Jour de colère», l’accueil est glacial pour le nouveau premier ministre. «Il n’hésite pas à nous réprimer violemment. Les faits qui lui sont reprochés sont multiples: gazage, matraquage, (…) entraves à la liberté d’expression, et la liste est longue.» Des manifestations doivent se dérouler ce week-end dans plusieurs grandes villes de France, prévues depuis l’entre-deux-tours des municipales. Tout porte à croire que la promotion de Manuel Valls changera la teneur des slogans.

    Béatrice Bourges, animatrice du Printemps français, l’une des composantes du «Jour de colère», prévient: la nomination de Manuel Valls, «c’est un pas vers la dictature». Contactée par le Scan, elle affirme son inquiétude pour la liberté d’expression: «Il ne supporte pas la contradiction.»

     
    La fondatrice du Printemps français ajoute: «C’est une très mauvaise nouvelle pour la démocratie. Les manifestations de ce week-end seront, je l’espère, une façon de montrer que nous ne nous laisserons pas faire ses méthodes autoritaires.»

    Autre figure qui avait lancé ses partisans dans les cortèges du «Jour de colère», le polémiste controversé Dieudonné promet une réaction sur YouTube à l’arrivée de Manuel Valls à la tête du gouvernement. Au mois de janvier, déjà, il lui consacrait une vidéo intitulée «Merci Manu!», dans laquelle il dénonçait les gardes à vue, perquisitions, et le contrôle fiscal dont il avait fait l’objet. En décembre 2013, les deux hommes s’étaient engagés dans un bras de fer qui avait conduit à l’annulation du spectacle de Dieudonné dans plusieurs villes. L’humoriste relaye ce mardi sur son compte Twitter les affiches anti-Valls de «Jour de colère».

    De son côté Alexandre Gabriac, leader du mouvement Jeunesses nationalistes, dissous par Manuel Valls le 24 juillet 2013, a cru «à une blague du premier avril» lors de l’annonce du choix du nouveau premier ministre. Il affirme au Scan qu’il se sent directement concerné: «Manuel Valls est un obsédé de l’extrémisme, c’est nous que François Hollande vise.» Le jeune cadre d’extrême droite manifestera à Lyon ce 6 avril.

    Au lendemain des manifestations violentes du mois de janvier, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, s’était dressé en pourfendeur du «Jour de colère». A l’Assemblée le 29 janvier, il qualifiait alors le mouvement de «réunion de groupuscules d’extrême droite».

    Source: Le Figaro

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  • Encore une vaste fumisterie socialiste

     

    La supercherie .

     

      A la tête de ce gouvernement l'homme le plus dangereux que l'on ait en France et qui à ce jour aura quasiment les pleins pouvoirs; un soit disant gouvernement réduit mais tout aussi nombreux.                                                                                                                                              Ce n'est qu'une parodie, un rafistolage composé avec des ex-ministres en échecs, des pièces de l'échiquier des tendances socialistes pour ne pas froisser les amis, une ministre de la justice toujours icône d'une gauche décalé, un Montebourg qui a plus produit du chômage, des fuites de capitaux et des fermetures d'usine que de la compétitivité et Ségolène Royale l'ex du Président Hollande!

    L'idéologie du plaçage familiale et du copinage est toujours de mise au lieu de se concentrer sur les compétences. De plus rappelons que Ségolène Royale a échoué à la présidentielle, à prendre la tête du PS, à la législative, alors qu'elle est sa légitimité ?????

    Pas de changement de cap en vu sur la politique économique et sociale, 50 milliards au bas mot à trouver, une dette qui atteint 2 000 milliard, ce qui représente en chiffre,                          2 000 000 000 000 d'euros, le chômage qui s'aggrave jour après jour, les impôts qui nous étouffent, la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires qui nous donnait du pouvoir d'achat ........etc...........

    Si certains en doutent encore, je vous le dit on va droit dans le mur.

    Patriote64

    La liste du gouvernement Valls

    • Benoit Hamon : Éducation
    • Ségolène Royal : écologie et énergie
    • Bernard Cazeneuve : Intérieur
    • Stéphane Le Foll : Agriculture et porte-parole du gouvernement
    • Jean-Yves Le Drian : Défense
    • Laurent Fabius : Affaires étrangères
    • Arnaud Montebourg : Économie finance, redressement productif et numérique
    • Najat Vallaud-Belkacem : droits des femmes ville jeunesse et sport
    • Michel Sapin : Finances
    • François Rebsamen : Travail, emploi et dialogue social
    • Marisol Touraine : Affaires sociales
    • Marylise Lebranchu : décentralisation, réforme de l’État et de la fonction publique
    • Aurélie Philippetti : culture et communication
    • Christiane Taubira : Justice
    • Sylivia Pinel : Logement
    • George Pau-Langevin : Outremer

     

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  • http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/04/02/20002-20140402ARTFIG00001-en-grece-la-pauvrete-augmente-plus-qu-ailleurs-en-europe.php

    En Grèce, la pauvreté augmente plus qu'ailleurs en Europe

    Le taux de pauvreté est passé de 11,8% de la population en 2012 à 23,7% en 2013. Une hausse record dans l'UE.

     

    Ce que l'Europe nous cache, rien ne va !


     

    La Grèce a beau se réjouir d'avoir obtenu de l'Eurogroupe, à Athènes, le déblocage d'une tranche d'aide de 6,3 milliards d'euros, le dernier rapport de la Commission européenne sur la progression de la pauvreté en Europe a de quoi lui saper le moral.

    En 2013, la Grèce détenait le triste record du pays européen où la pauvreté a le plus progressé entre 2012 et 2013. La pauvreté touche 23,7 % de la population en 2013, contre 11,8 % en 2012. Entre 2008 et 2013, le revenu des ménages a baissé de 14,8 % et, sur la même période, le chômage des jeunes a triplé. La cure d'austérité imposée au pays depuis quatre ans n'y est pas pour rien. Evdokia Androulaki, 25 ans, est diplômée d'économie de l'université d'Athènes, elle fait partie de ces jeunes chômeurs. Elle parle quatre langues mais derrière ses cheveux noirs frisés et ses yeux pétillants, elle cache beaucoup amertume. «J'ai passé des nuits à réviser pour obtenir mes diplômes et je me dis que ça ne sert à rien. La Grèce est en train de devenir la Côte d'Azur de l'Europe mais avec des salaires asiatiques. Au final, je ne serai jamais professeur et je vais finir serveuse tout comme mes camarades de classe à gagner 300 euros par mois.» La classe politique grecque se fait l'écho de ce désespoir ambiant qui risque de s'exprimer avec violence lors du double scrutin des élections municipales et européennes des 18 et 25 mai prochain. Cela pourrait affaiblir le gouvernement, dont la majorité parlementaire ne tient plus qu'à deux députés.

    Excédent primaire

    Pour éviter le pire, Antonis Samaras, le premier ministre grec, a invité Angela Merkel à Athènes. La chancelière allemande sera dans la capitale dans les quinze prochains jours. Reste à savoir si sa présence n'énervera pas un peu plus les Grecs au lieu de les apaiser…

    En attendant, le gouvernement grec s'efforce de mettre en valeur les quelques réussites économiques du pays, saluées par l'Eurogroupe.

    La Grèce affiche un excédent primaire de plus de 2 milliards d'euros. Les taux d'emprunt obligataires à dix ans - les spread - sont repassés à 496 points, leur niveau d'avant crise. La recapitalisation de deux des quatre principales banques, Alpha et Banque du Pirée, a rapporté près de 2,95 milliards d'euros. «Les chiffres sont positifs, le pays s'apprête à emprunter à nouveau sur les marchés, mais il y a toujours 70 milliards d'euros de prêts douteux dans les banques. À 176 % du PIB, le poids de la dette publique reste insoutenable», estime Giorgos Vamboukas, professeur à l'université économique d'Athènes. «D'autant que les prouesses du gouvernement se construisent au prix de sacrifices inhumains de la population», ajoute-t-il.

    Dans ce contexte compliqué politiquement et fragile économiquement, les autorités sont prêtes à tout pour célébrer le déblocage d'une tranche de 6,3 milliards d'euros sur les 8,5 milliards d'euros accordés par l'Union européenne et la BCE. Somme à laquelle il faut ajouter les 3,5 milliards d'euros octroyés par le Fonds monétaire international (FMI).

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  • http://institutdeslibertes.org/francois-hollande-ne-peut-plus-continuer-de-mettre-les-deficits-de-la-france-sous-le-tapis-de-la-dette/

    François Hollande ne peut plus continuer de mettre les déficits de la France sous le tapis de la dette

    Fini le, c'est pas moi c'est l'autre..........

    Cet espace hebdomadaire n’a jamais eu vocation à devenir une tribune politique, car l’économie n’est ni de droite ni de gauche. Il y a ce qui marche et ce qui ne marche pas. Semaine après semaine, nous n’avons cessé d’expliquer, ce qui était notre rôle,  que quand on augmentait fortement et en même temps, la fiscalité sur les  ménages, la fiscalité sur les entreprises et en plus la fiscalité sur les investisseurs, on cassait la dynamique de l’économie.

    Cela  créait d’abord la récession nous y sommes, avec un taux de chômage record, un double déficit du budget et du commerce extérieur et un niveau de fiscalité totalement démotivant pour tous les acteurs de la vie économique.   La prochaine étape est celle de la déflation, nous y allons. Si la croissance de l’économie française n’est pas supérieure à 1% cela se poursuivra par des catastrophes sur le plan social et sur le plan de la dette.

     

    François Hollande semble s’en est rendu compte à la fin de l’année dernière. Comprenant qu’il allait être placé sous surveillance par Bruxelles, qu’il était attendu au tournant par les agences de notation, il fallait qu’il change de politique.  Il a alors pris devant les français trois engagements : 1/ Réaliser 50 Md€ d’économies sur les dépenses publiques dans les trois prochaines années. 2/ Alléger les cotisations pour les entreprises de 30 Md€ en 2017. 3/ Réduire de 1Md€ la pression fiscale sur les ménages.

     

    Après le deuxième tour des élections municipales, le Président de la République est totalement pris à contre-pied.  Ayant été désavoué par les français, on voit mal comment il pourrait trouver une majorité pour voter les points 1 et 2, surtout après la nomination de Manuel Valls comme Premier Ministre.  Après le pacte de responsabilité, nous avons eu droit au pacte de solidarité pour développer la justice sociale au moment où il n’y a plus d’argent dans les caisses. L’économie malheureusement ce n’est pas de la communication, ce sont des actes. Le problème, comme l’écrit Eric Le Boucher dans Les Echos, c’est que nous sommes vraiment arrivés au terme d’une longue lignée de présidents qui n’ont cessé d’évacuer les problèmes du financement du fameux « modèle social français que le monde nous envie … » sous le tapis des déficits.

     

    On voit mal comment les prochaines élections européennes pourraient améliorer la situation dans la mesure où les partis politiques traditionnels ont l’habitude d’envoyer à Bruxelles les recalés de la politique nationale. Le succès de Marine Le Pen, Président du Front National devrait être un avertissement pour toute la classe politique en France et en Europe.

     

    Malheureusement, en  France, le nombre de chômeurs inscrits en catégorie A à Pôle Emploi a bondi de 31 500 en février. Tous les indicateurs ont désormais basculé dans le rouge et en particulier celui du déficit qui atteint 4,3% du PIB en 2013.  De façon totalement surréaliste, cela n’a pas empêché  le gouvernement de Jean Marc Ayrault de  continuer à vouloir lancer un dispositif de retraite anticipée pour le travail pénible qui  est une véritable usine à gaz qui submergera, si elle est mise en place,  les patrons  par le nombre de tâches qu’ils auront à accomplir…

    Malgré la censure du Conseil Constitutionnel la Loi Florange, qui empêche les chefs d’entreprise de vendre leur affaire quand ils le souhaitent, n’a même pas été retirée. Cela permet maintenant aux investisseurs étrangers de se dire « Ce pays est fou, je n’ai surtout pas envie d’y investir… »

     

    En Europe, la crainte de déflation est en train de se matérialiser. Pour le moment la BCE a fait discrètement baisser l’Euro, cela devrait être suivi par des achats d’obligations gouvernementales.

    En Allemagne, après l’avis de la Cour de Karlsruhe qui n’a finalement pas trouvé inconstitutionnelle les décisions prises par le BCE de gonfler fortement le bilan de la BCE au début de la crise,  Jens Weidman Président de la Bundesbank a ouvert la porte à un l’équivalent d’un « Quantitative Easing »  (= achat d’obligations d’Etat et d’entreprises par la Banque Centrale) qui pourrait être mis en place par la BCE. La raison de ce revirement inattendu se trouve dans la force de l’Euro. Depuis l’été 2012 les exportations allemandes en direction des marchés émergents ont baissé de 10%. Cette position plus conciliante de l’Allemagne pourrait aider la France à se remettre dans les clous, mais cela ne la dispensera pas d’entreprendre les réformes  pour adapter notre Etat Providence aux contraintes de la mondialisation.

    En Italie, Matteo Renzi nouveau Premier Ministre pourrait, selon les experts en hollandisme,  servir d’exemple à Manuel Valls.  Il met sous pression les institutions européennes au moment où l’Italie a désormais un excédent primaire.  Les réformes qui doivent être menées vont être dures surtout avec les fonctionnaires et la situation des banques n’est toujours pas bonne. Au Portugal, les taux d’emprunt sont tombés en dessous de 4% contre plus de 10% au plus fort de la crise. La situation s’améliore.

    En Grande Bretagne, George Osborne Chancelier de l’Echiquier après avoir remis son pays dans les clous prépare ses concitoyens à de nouveaux efforts. Cela montre bien que le dirigeant politique qui offre une véritable vision réaliste peut arriver à faire accepter des mesures difficiles et impopulaires.

     

    Aux Etats Unis, l’hiver très difficile a introduit un élément d’incertitude supplémentaire dans la lecture des statistiques économiques. Jen Wieczner de Fortune, nous explique qu’il y a maintenant cinq raisons pour lesquelles le marché américain devrait selon lui baisser : 1/ Cela fait maintenant cinq ans que le marché monte 2/Les cours anticipent trop la progression des bénéfices des sociétés 3/ La croissance de l’économie reste faible et crée peu d’emplois 4/ De moins en moins de sociétés atteignent leur plus haut cours 5/ Enffin trop d’investisseurs pensent que le marché américain va continuer de monter.

     

    Au Japon, le Yen est 40% moins cher qu’au moment où Shinzo Abe le Premier Ministre  a lancé son programme de relance de l’économie japonaise. Les parts de marché qui ont été gagnées par le Japon dans les marchés émergents ont été en grande partie perdues par l’Allemagne. Cette semaine  la TVA est passée de 5% à 8%. Si cela avait pour effet de trop faire baisser la consommation il faudrait s’attendre à de nouvelles injections de liquidités de la part de la Banque du Japon. Malgré la baisse du Yen ce sont les valeurs domestiques qui ont fait mieux que les valeurs exportatrices. Pour le moment l’indice  Nikkei n’a pas vraiment de raisons de monter.

     

    En Chine, l’indice PMI manufacturier a été une nouvelle fois décevant en mars. Cela ne devrait pas empêcher le Renminbi de rester bien orienté quelle que soit l’évolution du dollar. Est ce que la Chine est au bord du précipice est la question que se pose Chen Zhao le Managing Editor de BCA. Selon lui, le risque systémique est sous contrôle mais  les actions vont faire moins bien que les valeurs américaines,  jusqu’au moment où la People’s Bank of China deviendra un peu plus ouverte pour le crédit.

     

    La Russie est nettement en train de basculer dans la récession avec une baisse de 3% du PIB, une inflation de 10% et un endettement extérieur de 73Md$. Les annonces de sanctions n’ont pas empêché le marché de remonter de 2,8% cette semaine.

     

    Le Brésil flirte avec la catégorie  spéculative après la dégradation par l’agence américaine Standard & Poor’s. Cela n’a pas empêché le marché de remonter de 8,6% cette semaine avec Petrobras (+11%), Bradesco (+8,7%), Banco do Brasil . La situation économique ne donne toutefois pas encore envie de revenir sur ce marché.

     

    La Turquie pourrait en revanche  être au bout de ses peines sur le plan boursier. L’indice a repris 6,6% cette semaine.  François-Xavier Chauchat de GaveKal fait remarquer que malgré une situation politique encore compliquée, l’amélioration du déficit commercial devrait donner un peu de marge de maneuvre à la banque centrale pour stimuler l’économie. Dans cette perspective la valorisation des actions turques devient attractive. Pour exposer un portefeuille à la Turquie on peut s’intéresser à des actions cotées comme : Sabanci Holding, Garanti Bankasi, Turkish Airlines, Turkiye Is Bankasi, Enka Insaat, Koc Holding, Turkiye Vaklifar Bankasi, Halkbank, Tupras. Parmi les fonds accessibles on peut citer  : East Capital (Lux) Turkish Fund, HSBC GIF Turkey. Il existe également un  tracker : Lyxor ETF Turkey

     

    Le Vietnam fait aussi partie des marchés émergents qui intéressent les investisseurs. Un gros effort d’ajustement de l’économie a été entrepris depuis 2007 et la bulle du secteur bancaire est en train de se résorber. Les grandes valeurs du marchés sont :  Bao Viet Holding (n°1 assurance), Petrovietnam Fertilizer and Chemical (Chimie), Vin Group (Finance), Sumitomo (faisceaux de cablage pour auto), Minebea (assemblage pièces de téléphone portable), Denso (production composants d’allumage pour motos). Parmi les fonds on peut citer Vietnam Growth Fund . En revanche il n’y a pas à notre connaissance de tracker.

     

    La technologie a cédé du terrain cette semaine  avec Yahoo Japan (-9,3%), Linkedin (-7,8%), Tencent (-6,6%), Amazon (-6,2%) mais il faut se préparer à la montée en puissance des robots. Ce sont les immigrants du futur qui vont nous envahir. L’univers investissable se trouve surtout au Japon et aux Etats Unis , mais il existe quelques sociétés en Europe qui permettent de s’intéresser à ce secteur : ABB (Suisse n°2 européen), Schneider (France, exposé à 25% au secteur des robots), Renishaw (UK, usinage de précision), Metso Automation (Finlande automation and contrôle), Hexagon (Suède, visualisation), Oxford Instruments (UK, robots pour la découpe de précision). Si l’on souhaite être exposé aux sociétés mondiales très impliquées dans la robotique,  on peut s’intéresser à Robo-Stox Global Robotics & Automation Index ETF.

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  • http://www.enquete-debat.fr/archives/deficit-public-a-43-alors-que-francois-hollande-prevoyait-3-encore-un-echec-53301

    Déficit public à 4,3 % alors que François Hollande prévoyait -3%: encore un échec

     

     Le lendemain des élections, de la “vague bleue”, un “tsunami électoral”, un réveil du FN, la déroute du PS, une abstention record (écœurement pour cette démocratie et nos politiques), l’Insee dévoilent des données de 2013 avec un déficit public s’élève à 4,3 % du PIB, initialement François 0 dit « Hollande » prévoyait -3%, (le n°1 est à Rome et pour longtemps).

    Moscovisci et Caseneuve ont “rallongé” la sauce, à plusieurs reprises :

     

     

    Un objectif de -4.1% qui déclenche à l’époque la colère de Bruxelles

     

     

     

    On clôture -4,3% encore une échec cuisant pour François Hollande et ses Ministres, François 0 dit “Hollande”  qui  pourtant:

     

    • s’était “préparé à cette mission tout au long d’une vie dévouée au bien public (dévouée ?? on  a une vidéo  qui prouve le contraire)

     

    • “J’en connais la grandeur et la dureté” = aucune excuse donc

     

    Pourquoi ?

     

    Les dépenses de fonctionnement augmentent de 1,9  % en 2013

    Les prestations sociales progressent de 3,0 %, après 3,3 % en 2012

     

    Les dépenses de l’Unedic restent toutefois dynamiques (+4,5 % après +5,9 %) en raison de la situation dégradée du marché du travail.

     

    Une réunion du Medef et Syndicats en Mars 2014 : 400 millions d’économies , alors qu’il faut 4 milliards … on continue de creuser ce déficit également -4+0.4 = -3.6….

     

    La dette au sens de Maastricht augmente de 2,9 points de PIB et passe à 93,5 % du PIB

     

    TOUT FAUX mon gars , 0 pointé

     

     on peut être énarque et pas avoir de nez …

     

     François 0 dit « Hollande »  va-t-il être sauvé par le « soldat VALLS » ??

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  • http://www.defrancisation.com/letat-francais-assure-un-dedommagement-financier-aux-familles-de-djihadistes/

    L’Etat français assure une prise en charge financière des familles de djihadistes

     

    Les familles de martyrs « français » sont assistées financièrement par l’État.

     

    Paris-Match n°3384 – Du 27 mars au 2 avril 2014 – page 57.

     

    On paie les loyers, la scolarisation des petits…

    L'état c'est le peuple mais le peuple ne décide pas, l'état entretient les familles de djihadistes!

     

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