• http://www.valeursactuelles.com/politique/quand-villiers-souhaite-bonne-chance-au-fn-chauprade

    Quand Villiers souhaite "bonne chance" au FN Chauprade

    Philippe de Villiers. Photo © MaxPPP

    Soutien. Ancien conseiller de Philippe de Villiers pour les questions internationales, poste qu’il occupe aujourd’hui auprès de Marine Le Pen, Aymeric Chauprade, tête de liste FN aux européennes en Île-de-France, a partagé la table du président du MPF, fin avril, au restaurant du Parlement européen.

    « Marine Le Pen n’est pas Jean-Marie Le Pen ; je comprends parfaitement votre engagement et je vous soutiens. Si j’avais votre âge, je ferais la même chose », lui a notamment confié Villiers. Ex-professeur à l’École de guerre, Chauprade n’a jamais rompu avec l’ancien président du conseil général de la Vendée, dont il partage, dit-il, les « valeurs civilisationnelles ». Au moment de se quitter, Villiers lui a souhaité « bonne chance ». Et l’a invité à venir cet été, en famille, au Puy du Fou.

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  • http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/la-democratie-selon-le-lobby-gay/

    La démocratie selon le lobby gay

    lobby-gay-et-democratie

    Le gouvernement semble avoir enterré – au moins provisoirement – la PMA et la GPA. Cela ne plait pas au lobby gay qui l’a fait savoir en agressant la secrétaire à la famille Laurence Rossignol :

    Ce matin, des extrémistes LGBT (Oui Oui Oui, Act Up-Paris, Djendeur Terroristas, etc.) ont aspergé de paillettes et de faux sperme Laurence Rossignol, la Secrétaire d’État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie.

    C’est pourtant pour satisfaire cette minorité d’activistes peu représentatifs que Hollande a pris le risque de faire descendre dans la rue des millions de Français défendant leurs valeurs.

    Mais aujourd’hui, c’est la PMA et la GPA qui sont exigées par le lobby gay. Les manifestants hurlaient :

    « On veut la PMA, on veut des droits pour les trans,
    on veut des droits pour les putes, trahison socialiste ! »

    Personne n’a été interpellé. Manifestement, agresser un ministre de la République quand on est militants LGBT, c’est moins grave que se promener en vélo avec sa fille et un drapeau de la Manif pour Tous à proximité du Jardin du Luxembourg (voir cet article).

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  • http://fr.irefeurope.org/Pourquoi-la-France-perd-elle-ses-grandes-entreprises,a2923

    Pourquoi la France perd-elle ses grandes entreprises ?

    La France n’avait pas autant d’ETI[1] que l’Allemagne, mais elle avait de grandes entreprises multinationales. A présent, elle perd également celles-ci, qui se vendent ou se délocalisent.

     

    Il y avait déjà eu l’affaire Pechiney en 2003, après son rachat par Alcan, et l’affaire Arcelor, absorbée par Mittal en 2010, ou encore le rachat de Rhodia par Solvay. En 2014, Publicis profitait de sa fusion avec Omnicom pour s’installer à Amsterdam et à Londres ; tandis que Lafarge déménageait à Zurich en s’associant à Holcim.
    Maintenant, c’est Alstom qui vend l’essentiel de ses activités à General Electric, ou peut être à Siemens ...

     

    Il faut compter également avec les futurs départs de grandes sociétés : après Eurofins (biotech) en 2012, on a assisté aux départs dès 2013, des sociétés de services en ingénierie informatique : Sword Group, Solutions 30 et DNXcorp, qui s’installaient au Luxembourg ; sans oublier, la très petite entreprise Global Graphics, partie pour Londres… Amsterdam compte maintenant 2 500 entreprises étrangères, dont 400 à 450 sièges sociaux, parmi lesquels, se trouvent 77 sociétés françaises, avec les sièges sociaux d’Airbus Group NV, de Gemalto, de l’alliance Renault-Nissan, etc.

     

    Sommaire

    >Les contraintes fiscales

    >Des pays favorables aux affaires

    >Le fardeau des prélèvements obligatoires

    >A la recherche d’un environnement favorable

     

    Les contraintes fiscales

     

    A l’exception des fusions, le transfert d’un siège social à l’étranger peut se révéler très couteux, car celui-ci est alors assimilé à une dissolution/liquidation de la société, avec l’imposition de toutes les plus-values latentes, que ce soit de la société ou des actionnaires, ce qui, à l’évidence, constitue un handicap majeur. Mais il existe des moyens de contourner cette difficulté, en créant une société européenne, ou en en transférant la substance dans un autre pays, tout en gardant en France une coquille qui se vide peu à peu.

     

    Le statut de société européenne, SE, adopté par la France en 2005, permet d’éviter à la fois la liquidation et la taxation des plus-values. Les entreprises qui ont quitté la France l’avaient préalablement adopté. D’autres ont modifié leurs statuts en SE sans encore quitter la France, mais peut-être pour le faire à court terme : SCOR et Unibail-Rodamco en 2009, Pierre et Vacances, puis ATOS en 2013. En 2014, c’est au tour d’Eurotunnel, LVMH et Schneider Electric de se transformer en SE, tandis que Airbus Group s’apprête à le faire.

     

    Une autre solution consiste dans le transfert de services entiers de l’entreprise. En septembre 2011, le président de Schneider est parti s’installer à Hongkong, avec sa DRH et son directeur de l’innovation et de la stratégie. C’est ainsi que les quatorze membres du comité exécutif de Schneider sont répartis dans plusieurs sites : cinq en Asie, cinq aux Etats-Unis, un en Allemagne, un autre en Espagne. Il ne reste en France que la direction financière et celle des clients spécialisés dans l’énergie et de leurs services. Certes, le siège de Schneider, où se tiennent encore les conseils d’administration, est toujours à Rueil-Malmaison et abrite encore 2 000 personnes, mais l’entreprise s’est transformée en - réseau mondial qui communique par téléconférences.

     

    Des pays favorables aux affaires

     

    Bien entendu, les entreprises qui se délocalisent, entièrement ou en partie, préfèrent invoquer pour expliquer leur décision des raisons d’ordre purement industriel et commercial, ne serait-ce que pour éviter de ternir l’image du pays qu’elles quittent, et dont elles ont besoin du soutien. Elles insistent, à juste titre, sur le fait que c’est pour elles un moyen de se rapprocher de leurs marchés. La direction des achats est à Hongkong ou à Singapour, afin de se rapprocher de leurs sources d’approvisionnement ; tels les négociants italiens, qui installaient déjà des succursales en Flandre, à la fin du XIIIème siècle, pour être en mesure de négocier leurs achats au plus près de la production. Le marché des matières premières se trouve en Suisse. La gestion de la trésorerie est à Bruxelles, quand elle n’est pas à Londres, comme celle de Total. Les marques et les accords commerciaux sont traités aux Pays-Bas, ou au Luxembourg.

     

    En explications, elles avancent l’argument de la nécessité de rapprocher leur production de leurs marchés, afin de réduire les risques de change autant que les prix de revient. Heureusement que les grandes entreprises s’étendent à travers le monde, car c’est ce qui leur permet de gagner, ailleurs, des marges bénéficiaires qu’elles ne trouveraient plus en France.

     

    Le fardeau des prélèvements obligatoires

     

    Mais si les entreprises vont ailleurs, c’est bien parce que beaucoup cherchent à réduire les charges fiscales et sociales qui pèsent sur elles et qui représentent, notamment en France, un poids particulièrement important pour beaucoup d’entre elles. L’impôt sur les sociétés étant de 25% en moyenne en Europe, il se trouve par exemple à 12,5% en Irlande. Il sera de 20 % en Angleterre. Aux Pays Bas, il n’est qu’à 25,5 % pour les sociétés, et à 5 % pour les revenus de brevets. Il est de moins de 30% au Luxembourg et de moins de 6% sur les royalties. Dans ces deux derniers pays, les dividendes intragroupes, sont, eux, exonérés d’impôt, de même que les plus-values de cession de participation, ce qui en fait un régime d’actionnaires plus favorable qu’en France. En France, l’impôt sur les sociétés atteint 38% pour les grandes entreprises, qui est augmenté d’une taxe de 3% sur les dividendes. Il est devenu le cauchemar des groupes non intégrés fiscalement, dans la mesure où cette ponction peut être opérée à tous les étages des filiales et des sous-filiales !
    Les actionnaires savent aussi compter : sur 100 euros de bénéfices avant impôt qui seront distribués, ils percevront 60 euros nets d’une société installée en France, et 75 euros si elle est aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

     

    Les charges sociales se situent également à des niveaux insupportables en France. La taxe à 75% a fait un dégât considérable en terme d’image. Mais en réalité, n’oublions pas aussi qu’elle est très lourde ! Au-delà de 1 million d’euros annuel versé à un dirigeant, l’entreprise supporte un coût fiscal quatre à cinq fois supérieur au revenu net d’impôts qu’il pourra toucher. C’est trop ! Ainsi, en délocalisant ses services à forte valeur ajoutée, l’entreprise pourra payer ses cadres supérieurs sans en être punie... Il en est de même pour les cadres qui perçoivent des salaires plus raisonnables. Selon l’institut Europlace, pour un salaire brut de 75 000 euros, il en coûte à l’entreprise 118 000 euros en France contre 89 000 euros à Londres ; tandis qu’après déduction des charges et des impôts sur le revenu, le cadre ne touche que 47 000 euros nets en France, contre 52 000 euros à Londres.
    Il est évident que ces surcoûts sociaux et fiscaux diminuent ainsi les marges, qui sont plus faibles d’un tiers en France par comparaison avec l’Allemagne.

     

    A la recherche d’un environnement favorable

     

    Plus encore peut-être, les entreprises recherchent un environnement moins hostile. Elles ont besoin de stabilité juridique et fiscale. Elles ne peuvent pas vivre à l’aise dans un pays où l’Etat pense qu’il doit être un "Deus ex machina" sans cesse à la manoeuvre. Par exemple, le régime des Soparfi luxembourgeoises est le même depuis 25 ans, tandis que le taux d’impôt sur les sociétés irlandais n’a pas bougé depuis 20 ans malgré la crise ! Le régime des étrangers non domiciliés au Royaume Uni a résisté depuis des dizaines d’années aux gouvernements successifs.

     

    Les pays d’accueil des sociétés étrangères, - notamment les Pays Bas et le Luxembourg ont mis en place des instruments juridiques favorables au développement des affaires. Les conventions fiscales, pour éviter une double imposition, sont nombreuses et favorables, tandis que l’administration fiscale n’adopte pas un comportement soupçonneux a priori. L’obtention de rescrit (ruling) y est facile et normale. L’embauche d’un salarié est simple et surtout son licenciement ne se traduit pas en "parcours du combattant".

     

    Les Pays-Bas ont modernisé leur droit des sociétés pour les BV (l’équivalent de nos SARL ou SAS) en créant la législation appelée "FlexBV", entrée en vigueur en 2012. C’est un régime qui offre de la flexibilité dans la création de catégories d’actions sans droit de vote, et qui permet de tenir son Assemblée générale hors des Pays-Bas. Un droit qui autorise encore la distribution de beaucoup de dividendes, et de prêts de la trésorerie de la société à l’acquéreur de ses propres actions, afin d’en réduire le prix. Ce qui est totalement interdit en France, mais autorisé dans de nombreux pays.
    Bien mieux peut-être, les grands groupes souhaitent s’installer dans des pays où la liberté des entreprises est respectée. Là on peut y organiser plus facilement des alliances et des fusions entre égaux transfrontalières, sans crainte des interférences de souveraineté.

     

    Paradoxalement, la France souffre d’autant plus du mondialisme qu’elle le refuse. Elle veut continuer d’imposer un modèle étatique qui se trouve en décalage complet avec l’économie du monde. Elle ne comprend pas qu’elle n’est plus la référence de l’époque des Lumières et qu’il lui faut à présent s’adapter aux autres, plutôt que d’attendre que ceux-ci copient son Etat-providence, lui-même en panne ! Elle peut encore se transformer sans doute, mais il lui reste beaucoup de chemin à faire, si elle veut conserver ses entreprises sur son sol et bien mieux en attirer d’autres ...

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  • http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/05/13/01016-20140513ARTFIG00242-taubira-nomme-ses-proches-a-la-tete-de-grands-tribunaux.php

    Taubira nomme ses proches à la tête de grands tribunaux

    Christiane Taubira en octobre 2013 au tribunal de Lyon.

     

    Le grand mouvement prévu dans la magistrature bat son plein. La ministre de la Justice vient de procéder aux premières nominations. Ses fidèles lieutenants sont récompensés.

     
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    Christiane Taubira ne déroge pas à la tradition de bien traiter ses plus fidèles lieutenants et de se constituer par la même occasion une garde prétorienne de hauts magistrats très fidèles.

    Ainsi, Marie-Suzanne Le Quéau, actuelle directrice des affaires criminelles et des grâces à la Chancellerie, devient procureur général de Douai, «une belle cour d'appel», font remarquer les bons connaisseurs de la magistrature. De même Pierre Valleix, actuel conseiller justice du président de la République, est nommé procureur général de la cour d'appel de Montpellier. La Chancellerie récompense sans doute là la discrétion de l'homme de l'Élysée. Il aura eu l'élégance de ne pas prendre parti et de ne pas peser dans le jeu politique compliqué qui s'est joué tout l'été dernier entre Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, et Christiane Taubira qui présentait la version ultra de sa réforme pénale et Matignon qui a joué les rois Salomon tout en laissant l'avantage à la garde des Sceaux.

    Cette dernière bénéficiait d'une alliée dans la place en la personne de Fabienne Klein-Donati qui a su aplanir les différends tout en soutenant, sur le fond, la ministre de la Justice. Elle obtient aujourd'hui le poste très convoité de procureur de Bobigny, l'un des plus grands TGI de la région parisienne.

    Enfin la Chancellerie récompense également un homme écarté par la droite quand cette dernière était aux affaires. Marc Robert, actuel PG de Riom, devient procureur général de Versailles. Il remplace Philippe Ingall Montagnier, désormais 1er avocat général à la Cour de cassation. Mais la ministre de la Justice donne aussi des coups de griffe. Philippe Lagauche, avocat général à la cour d'appel de Paris, très proche de François Faletti, pour lequel il avait rédigé les fameuses notes sur les écoutes de Nicolas Sarkozy, est déplacé à la Cour de cassation.

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  • On le savait déjà, Christiane Taubira est raciste, elle n'aime pas les blancs, mais en plus, ce qu'on se doutait, elle n'aime pas la France n'y les français, et même Benoit Hamon lui emboite le pas...........!

    Triste République bananière, pitoyables ministres d'une gauche haineuse et ridicule.

    Patriote64

    http://www.causeur.fr/taubira-hamon-marseillaise-27507.html

     

    Marseillaise et conséquences

    Ce gouvernement est indigne

    hamon taubira marseillaise

    « Karaoké d’opérette », dit-elle : non contente de ne pas chanter l’hymne national en mémoire de l’abolition de l’esclavage, Christiane Taubira avoue ne pas en connaître les paroles. De surcroît, elle a revendiqué son abstention et s’est fendue d’un long plaidoyer pro domo sur Facebook. Ah, pour être moderne, elle l’est — mais elle n’est pas ministre de tous les Français : son attitude exclut tous ceux qui croient que la Marseillaise, née au moment où la Révolution abolissait justement l’esclavage, est le chant commun de tous les Français.
    Même Libé traite l’événement du bout des lèvres — incapables qu’ils sont, rue Béranger, d’appuyer les propos incohérents du ministre (et non de « la » ministre, va apprendre le français, patate !).

    Et ce matin, sur BFM TV, Benoît Hamon (hé, faudrait peut-être donner l’exemple aux mômes !) fait chorus, si je puis dire : «À ce moment-là, je ne la chante pas non plus, comme la plupart des autres ministres. Parce qu’elle est chantée par une soliste et qu’on ne veut pas ajouter notre voix dessus. Dans ces moments-là, la Marseillaise inspire le recueillement. Je ne comprends pas qu’on fasse ce procès à Taubira et pas à moi.»

    Nous savions que nous avions globalement un gouvernement de gougnafiers. Mais là…

    Qu’on se rappelle. Le 6 octobre 2001, la rencontre France-Algérie dérapait, dès les hymnes.
    Et Chirac, bien inspiré, préférait quitter le Parc des Princes. Même événement lors du France-Tunisie d’octobre 2008. Mais qu’est-ce que nous avons fait à ces Français qui se disent « indigènes de la République » pour qu’ils se croient tout permis ? Qu’est-ce que l’Ecole a négligé de leur enseigner ? « Hé, respecte-moi, toi, le boloss » — mais tu n’es pas respectable, crapule ! Tu es un sous-produit de ce que l’Ecole en déshérence a fait de pire. Et je te dénie le droit de dire quoi que ce soit. Parce que je suis un républicain, mais pas un ventre mou de démocrate.
    Quand je pense que certains pédagogues leur ont donné le droit de s’exprimer…
    Alors oui, Taubira démission ! Et vite ! Et tout de suite ! Ce ministre est indigne. Ce gouvernement est indigne.

    Mais je parie que ça fera encore un peu jaser dans les gazettes, sans qu’il ne se passe rien — d’ailleurs, il ne se passe rien, sinon que les pauvres sont encore plus pauvres, et que les riches se gavent — pendant que les bobos pensent que Mme Taubira, parce qu’elle a donné des gages au lobby LGBT, est une femme de gauche. Du spectacle, pour la société du même nom. Pas même une tragédie : une farce.
    Quand même ! Être obligé de reconnaître que Jean-François Copé ou Florian Philippot ont eu ce matin des réactions appropriées, quoi qu’on puisse penser d’eux… Il fallait le PS pour donner, chaque jour, plus de crédibilité aux représentants de la droite la plus dure…
    Ça va se payer dans les urnes, aux Européennes — comme le reste. J’y reviendrai dans deux ou trois jours.

    PS : Pour une faute bien moindre de Nicolas Sarkozy, la France intellectuelle s’est lancée dans des lectures publiques de La Princesse de Clèves. J’appelle de mes vœux un karaoké géant place Vendôme, pour apprendre au ministre les paroles exactes de la Marseillaise.

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  • http://www.bvoltaire.fr/christianvanneste/leurovision-symbole-du-crepuscule-loccident,59602

    L’Eurovision, symbole du crépuscule de l’Occident !

    DR
     
    Le propre de la décadence est de confondre l’art royal de la politique avec les paillettes du spectacle. Néron, déjà…  
     
     

    Jamais autant qu’aujourd’hui le mot « Occident » n’a signifié le crépuscule. C’est l’heure où la lumière fait s’estomper les différences, les distinctions salutaires pour que tout s’endorme dans une froide pénombre. Ainsi l’Eurovision a été une caricature de cette Europe qui va voter on ne sait trop pourquoi dans quelques semaines. C’est la confusion des genres qui l’a emporté. Mais la confusion la plus grave est d’attacher la moindre signification aux fêtes et aux agitations du show-biz. On a scruté la vedette, emblème de l’idéologie du genre. On a failli voir dans la chansonnette ukrainienne qui ouvrait le cirque une réponse à Vladimir Poutine. Le microcosme du spectacle a ses marottes, ses idoles et ses sorcières. Le propre de la décadence est de confondre l’art royal de la politique avec les paillettes du spectacle. Néron, déjà…  

    Pendant ce temps, les choses sérieuses ont lieu ailleurs. Toute décadence est marquée par des fêtes brillantes et souvent vulgaires. Les époques de reconstruction sont plus austères. Elles sont réactionnaires, et donc salutaires. De Gaulle, c’était la tragédie permanente. Avec Hollande, on est davantage dans le vaudeville. Samedi, un travesti barbu autrichien et chantant en anglais a été couronné à l’Eurovision. Pendant ce temps, Poutine était en Crimée, et ne poussait pas la chansonnette mais entonnait l’hymne russe.

    Le spectacle actuel du naufrage de l’Europe « occidentale » dans le monde est angoissant. Un continent vieillissant dont l’avenir semble passer nécessairement par une immigration de masse, une civilisation qui renie son passé et ses valeurs, des nations qui ont coloré le monde de leurs identités diverses, et qui disparaissent dans la grisaille d’un échafaudage technocratique, un géant économique et démographique incapable d’une politique indépendante de celle des États-Unis, telle apparaît l’Europe dont on voudrait qu’elle suscite l’enthousiasme de ses « citoyens ».

    De plus en plus, l’Europe se résume à n’être qu’un ventre, qui fonctionne assez mal, d’ailleurs. La mauvaise foi outrecuidante et la partialité systématique de l’Europe alignée sur les États-Unis face à la Russie dans les questions syrienne et ukrainienne sont inquiétantes. On en est venu à soutenir objectivement les djihadistes en Syrie et à opposer le bon droit des nationalistes ukrainiens de Maïdan aux manipulations dont seraient victimes les russophones du Donbass.

    Pour peu, on brandirait la démocratie occidentale face à la résurrection de l’URSS. La Russie n’est sans doute pas une démocratie parfaite. Mais c’est un immense territoire, très riche, dont la dimension ouvre de nouvelles frontières à conquérir. L’espace y soulève l’espoir. On menace la Russie de sanctions, voire d’un désastre économique. Or, la Russie, contrairement à l’Europe de l’Ouest, ne se résume pas à des données économiques. La fierté nationale y vibre encore intensément. Sa puissance militaire retrouvée est impressionnante. À sa tête, il y a un homme qui fait de la politique, pas du commerce, et qui ne néglige pas le retour de la spiritualité orthodoxe. Face à cette renaissance, l’Occident crépusculaire fait-il le poids ?

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  • http://www.ndf.fr/poing-de-vue/09-05-2014/question-genante-pour-un-president-de-la-republique

    Question gênante pour un président de la République !

    Hollande social-démocrate ? Pour en finir avec une appellation non-contrôléeMardi matin, François Hollande, le Président de la République, répondait aux questions de Jean-Jacques Bourdin, après deux ans de mandats à la tête de l’État. La veille, je m’étais inscrit sur BFM TV car j’avais vu que l’on pouvait réagir sur ce qui nous préoccupait. Ma question dépassait les rebondissements économiques que la majorité des commentateurs donnaient. La voici :

    « M. le Président, pendant deux ans, j’ai observé votre attitude concernant les relations entre l’État et les religions et en particulier la religion catholique. Trois choses m’ont profondément indigné. La première est l’inégalité de traitement qu’elles subissent. Ainsi, les religions juives et musulmanes sont pratiquement adulées par les médias et la classe politique au nom de la diversité mais la religion catholique est détestée. Par exemple, les profanations des lieux de cultes des premières sont médiatisées et les hommes politiques prononcent des discours dénonçant ces actes mais les profanations des lieux de cultes catholiques sont passées sous silence. De même, on peut se moquer des catholiques mais on ne peut pas se moquer des juifs et des musulmans.
    La deuxième chose qui m’a choqué est la stigmatisation des catholiques. À chaque fois que nous nous prononçons sur un sujet de société, nous sommes accusés de faire régner le mal dans notre pays alors que nous exerçons nos droits et devoirs de citoyens. Par exemple, lors du « débat » sur le « mariage » et l’adoption par les homosexuels, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, le 22 janvier 2014, a dénoncé, écrit le journal Le Monde, « une première menace (qui) vient, selon lui, ‘des intégristes de l’ultra-droite catholique, rejoints par une partie de la droite’ lors des débats sur l’avortement ou sur le mariage homosexuel. Les socialistes ont, selon lui, ‘réagi’ sans hésiter pour les stopper ».
    La troisième chose qui m’a choqué est la légitimation de ce climat antichrétien par des ex-ministres et ministres actuels :
    - Michèle Delaunay, ex-ministre des Personnes handicapées : « Si les catholiques étaient cohérents, ils condamneraient la sainte famille » (sur Twitter).
    - Vincent Peillon, ex-ministre de l’Éducation nationale : « On ne peut pas faire un pays pacifié avec le catholicisme » (La Révolution française n’est pas terminée).
    - Bernard Cazeneuve, aujourd’hui ministre de l’Intérieur : « Évoquer les valeurs chrétiennes de la France, c’est avoir une vision faussée de l’histoire » (Le Nouvel Observateur, en avril 2012, à propos du discours à Latran de Nicolas Sarkozy).
    M. le Président, je suis très inquiet pour la liberté religieuse. Ma question est double : est-ce que vous allez rétablir l’égalité de traitement entre les religions ? Est-ce que vous allez considérer les catholiques comme des citoyens à part entière ? »

    Visiblement, cette question n’a pas plu à BFM TV car quelques minutes plus tard, elle a été supprimée. Croire que François Hollande se moque de la liberté religieuse est parfaitement possible…

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  • http://www.prechi-precha.fr/pourquoi-le-massacre-dodessa-a-t-il-si-peu-decho-dans-les-medias/#more-31284

    Pourquoi le massacre d’Odessa a-t-il si peu d’écho dans les médias ?

    Curieusement, le carnage qui a eu lieu à Odessa, où quarante séparatistes ont péri dans l’incendie de la Maison des Syndicats, soulève peu de réactions. Pourquoi deux poids deux mesures dans l’émotion et la protestation ?

    Imaginons que ce qui s’est passé à Odessa, le 2 mai, ait eu lieu à Maïdan, à Kiev. Imaginons que des révoltés ukrainiens cernés par les partisans de l’ancien régime se soient réfugiés dans la maison des syndicats et que cette dernière ait été incendiée par des forces hostiles, sous les yeux d’une police impassible. Imaginons que l’on y ait retrouvé une quarantaine de cadavres calcinés.

    Que se serait-il passé ? L’émotion aurait été à son comble dans les capitales occidentales. Les gouvernements auraient crié au meurtre de masse commis par des sbires de Ianoukovitch. Ils y auraient vu la preuve manifeste de mœurs barbares dans une ville si près de l’Union européenne, à quelques heures de vol de Paris. Des intellectuels de renom auraient aussitôt pris l’avion pour Kiev afin de crier leur solidarité. BHL aurait déjà choisi sa chemise blanche spécial média. Des pétitions circuleraient. L’Europe condamnerait. Laurent Fabius invoquerait les valeurs universelles bafouées.

    Et là ? Rien, ou presque. Pas de protestations, pas de dénonciations, pas d’admonestations, si ce n’est à l’égard de… Moscou — à croire que ce sont des espions russes déguisés en ukrainiens pro-occidentaux qui ont fait brûler ceux qui ne jurent que par la Russie éternelle. Certains, qui ne reculent devant rien, ne sont pas loin de le suggérer.

    Au nom de l’UE, Catherine Ashton a juste demandé une commission d’enquête pour savoir ce qui s’est passé ce jour maudit, comme si chacun l’ignorait. On connaît l’engrenage qui a conduit au face à face entre les séparatistes et les manifestants pro-Kiev. On sait que parmi ces derniers il y avait des activistes d’extrême droite du parti Pravy sektor. Ce sont eux qui ont incendié la Maison des Syndicats avant de regarder griller ceux qui y étaient pris au piège.

    Des témoignages en font foi, des photos circulent, aucun doute n’est possible. Mais la presse met l’éteignoir, à l’instar du Monde, journal pour lequel quoi qu’il se passe, la conclusion est toujours la même : « La responsabilité russe est écrasante ».

    Qu’elle le soit en grande partie, d’ailleurs, c’est vrai. L’affaire de la Crimée en témoigne. Mais Poutine est-il le seul responsable d’une situation qui risque de tourner à la guerre civile ? Comment effacer la réalité de ce qui s’est passé à Maïdan où tout ne s’est pas résumé à une lutte entre des révoltés épris de justice et des agents stipendiés de l’ancien président ? Pourquoi la télévision française n’a-t-elle pas mené le travail d’investigation de la chaine de télé allemande ARD, selon laquelle nombre des morts de Maïdan avaient été abattus par des balles en provenance de leur propre camp ?

    Sans tomber dans le discours de Moscou, qui rejoue le combat antifasciste de la Seconde guerre mondiale, comment ne pas s’inquiéter de la présence au plus haut niveau de représentants d’une extrême droite qui ferait passer Jean-Marie Le Pen pour un animateur de club de vacances ? Comment ne pas s’interroger sur un gouvernement dont la première décision a consisté à s’attaquer au statut du russe comme deuxième langue du pays ? Quand il a fait marche arrière, le mal était fait. C’était trop tard.

    Depuis, la situation va de mal en pis. Dans la partie Est, la Russie alimente de toute évidence des éléments séparatistes sur lesquels elle peut jouer. A Kiev, ces derniers sont traités de « terroristes », comme si un révolté de la partie ouest était respectable et que son homologue de l’Est était méprisable. Surenchère contre surenchère. Simplisme contre simplisme. Tous les coups sont permis. Jusqu’où ?

    Or, en France, les médias présentent cette situation d’une manière aussi caricaturale que pendant l’éclatement de l’ex-Yougoslavie. De même qu’à l’époque, il y avait les bons bosniaques et les méchants serbes, cette fois, il y a les bons ukrainiens (pro-européens même quand ils sont ultra-nationalistes) et les méchants ukrainiens (pro-russes et donc aussi détestables que le furent les soviétiques).

    C’est le grand retour du manichéisme et du raisonnement binaire. La réalité n’est jamais analysée dans ses contradictions. Nul ne veut voir que l’UE et l’Otan jouent un jeu aussi dangereux que la Russie. A la radio comme à a télévision, l’histoire se résume à un raisonnement simple : l’ennemi public n°1, c’est Poutine.

    Moralité : ceux qui se moquent de l’embrigadement médiatique à Moscou feraient mieux de balayer devant leur porte.

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