• http://www.prechi-precha.fr/valls-la-france-reconnait-la-grandeur-la-finesse-et-la-diversite-de-lislam/

    Valls : « La France reconnaît la grandeur, la finesse et la diversité de l’islam »

    Le Premier ministre Manuel Valls a déclaré ce soir qu’il revenait « aux musulmans eux-mêmes d’agir, de refuser les intégrismes, les radicalismes », tout en soulignant que « dans ce combat, la République sera toujours à leurs côtés ».

    Hebergeur d'Images GratuitLe chef du gouvernement s’exprimait à l’issue d’une visite de l’exposition « Hajj, le pèlerinage à La Mecque » présentée à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, devant des responsables des cultes chrétiens, musulman et juif.

    « Au-delà des musulmans de France, c’est toute une nation qui reconnaît, ici, la grandeur, la finesse et la diversité de l’islam », a estimé Manuel Valls. « C’est toute une nation qui dit aussi que l’islam a toute sa place en France, parce que l’islam est une religion de tolérance, de respect, une religion de lumière et d’avenir, à mille lieues de ceux qui en détournent et en salissent le message », a-t-il poursuivi. [...]

     

    http://www.defrancisation.com/manuel-valls-les-juifs-de-france-sont-a-lavant-garde-de-la-republique/

    Manuel Valls : « les Juifs de France sont à l’avant-garde de la République et de nos valeurs »

     

    Sans les Juifs de France, la France n’est plus la France.
    Manuel Valls
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  • http://www.valeursactuelles.com/soci%C3%A9t%C3%A9/policier-femme-rou%C3%A9s-coups-%C2%ABils-m%E2%80%99ont-trait%C3%A9-sale-blanc%C2%BB

    Un policier et sa femme roués de coups: « ils m’ont traité de sale blanc »

     

    Un policier et sa femme roués de coups devant leurs enfants: «ils m’ont traité de sale blanc». Photo © DGPN-SICOP

    Agression. Un policier, qui n’était pas en service, et sa femme ont été roués de coups en pleine journée dans le Val-de-Marne, comme le rapporte Europe1 ce vendredi matin.

    Agressés par des mineurs en scooter qui ont failli renverser leurs enfants

    C’est une histoire révélée par Europe1 qui fait froid dans le dos. Le couple, un policier qui n’était pas en service et sa femme, traversaient un passage piéton avec leurs deux enfants de trois et cinq ans quand deux scooters passent à seulement quelques centimètres des jeunes enfants. Le père témoigne sur Europe1: «Quand ils se sont arrêtés, je leur ai dit : «Vous ne vous rendez pas compte, mais vous avez failli nous renverser». Les jeunes réagissent alors avec violence et menace de mort le père, qui affirme: «Ils m'ont traité de sale blanc». L’homme et sa femme ont ensuite été roués de coup sous les yeux de leurs jeunes enfants.

    La sanction ? Un simple rappel à la loi

    Agé de seulement 16 ans, un des deux agresseurs a été arrêté. Le parquet de Créteil lui a fait un simple rappel à loi.

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  • http://pasidupes.blogspot.fr/2014/06/hollande-confirme-vouloir-supprimer-la.html

    Hollande confirme vouloir supprimer la Cour de Justice de la République

     
    Des membres de gouvernements socialistes s'en trouveront mieux...

    Le président  Hollande a réaffirmé sa volonté de supprimer la Cour de Justice de la République qui juge les crimes et délits de ministres 
    dans l'exercice de leur fonction. Cette suppression n'aura pas lieu avant 2015.
    Au journal gouvernemental Le Monde, le chef de l’Etat déclare jeudi: "Je me suis engagé à proposer la suppression de la Cour de justice de la République. Elle suppose une modification de la Constitution. J’y suis favorable".

    Le président compte exécuter cette juridiction après la réforme du Conseil supérieur de la magistrature"Au préalable, j’ai demandé à la Garde des Sceaux de faire aboutir le projet de réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Je souhaite qu’une majorité large se dégage sur ce texte", ajoute François Hollande.
    "Ensuite, il sera possible, dans le même esprit, d’aller vers la suppression de la Cour de justice de la République. C’est-à-dire pas avant 2015", estime le chef de l’Etat.

    Réformer, c'est supprimer

    Réforme du Conseil supérieur de la magistrature
    Cette institution paritaire de 1883 a pour rôle de garantir l’indépendance des magistrats par rapport au pouvoir exécutif. Présidé jusqu'en 2008 par le chef de l'Etat, ce Conseil partiellement élu pour quatre ans par ses pairs propose ou donne un avis consultatif sur les nominations de magistrats par le président de la République. Le CSM est présidé par Vincent Lamanda jusqu'au 1er janvier 2015.
    La réforme constitutionnelle, qui se voulait être un marqueur du quinquennat Hollande, a été ajournée: l'exécutif était incertain de la docilité des députés. Le 4 juillet 2013, le gouvernement a décidé de suspendre la réforme du CSM, mise à mal par le Sénat, qui l'a selon lui vidée de sa substance, a annoncé le ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies. Les sénateurs ont en effet rejeté le cœur du texte en instaurant la parité entre magistrats et non-magistrats. Initialement, le gouvernement avait prévu une majorité de magistrats, mais devant le scepticisme de certains parlementaires il a finalement accepté cette solution de parité.
    Début janvier 2014, François Hollande a annoncé sa volonté que le gouvernement remettre sur les rails la réforme constitutionnelle du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). "J’espère que la sagesse et les intérêts supérieurs de la justice finiront par l’emporter pour rallier au Parlement les suffrages nécessaires à l’adoption de ce texte", a-t-il ajouté.

    La Cour de Justice de la République a été créée par une loi de révision constitutionnelle de François Mitterrand en juillet 1993 à la suite de l'affaire du sang contaminé dans laquelle Laurent Fabius, Edmond Hervé et Georgina Dufoix avaient été mis en examen, et face à la multiplication des affaires politico-financières au cours des mandats de François Mitterrand. 
    La CJR est composée de quinze juges et actuellement présidée par Martine Ract-Madoux, 67 ans, ex-conseiller à la Chambre criminelle de la Cour de cassation. Dans l'affaire des emplois fictifs du RPR, elle jugea l'ancien premier ministre Alain Juppé en 2004. Pendant sa campagne présidentielle, François Hollande, avait proposé de faire voter une loi "supprimant la Cour de justice de la République". "Sa seule composition crée un doute sur son impartialité. Les ministres doivent être des citoyens comme les autres", ils "seront soumis aux juridictions de droit commun", s'était-il engagé. Cette proposition a été reprise dans le rapport, rendu le 10 novembre, de la commission de rénovation et de déontologie de la vie publique, dirigée par l'ancien premier ministre Lionel Jospin.

    Outre l'affaire des écoutes de l’Élysée (près de 3000 conversations concernant 150 personnes pour lesquels sept anciens collaborateurs du président Mitterrand furent condamnés) ou l'affaire Roger-Patrice Pelat, du nom d'un homme d'affaires et ami personnel de François Mitterrand, inculpé en février 1989 dans l'affaire Pechiney-Triangle pour délit d'initié, voici quelques rappels des plus saillantes dans une longue liste:

    - affaire de la MNEF est une affaire d'enrichissement personnel et d'emplois fictifs qui touche la mutuelle de santé des étudiants dans les années 1990, impliquant notamment des personnalités du Parti socialiste (PS) et plusieurs issues du courant trotskyste lambertiste, tel Jean-Christophe Cambadélis, actuel premier secrétaire coopté du PS, condamné à six mois d'emprisonnement avec sursis et 20 000 euros d'amende... Les filiales de la MNEF visaient à "opacifier" sa gestion et à servir des intérêts politiques et à salarier des personnalités telles que Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'État du gouvernement Valls, chargé des Relations avec le Parlement, ou Manuel Valls, soi-même, actuel premier ministre de Hollande. L'affaire met en cause également Dominique Strauss-Kahn qui, avocat d'affaires, avait été rémunéré 600.000 francs TTC par la MNEF, au printemps 1997, et le nom du député socialiste Julien Dray est alors également évoqué par les média. Celui-ci était mis en cause par l'avocat Claude Duval, ainsi qu'Harlem Désir (secrétaire d'État chargé par Valls des Affaires européennes) dans le cadre du financement de SOS Racisme.

     
    - affaire des écoutes de l'Élysée révélée en 1993 sur des faits remontant à la présidence de François Mitterrand (1983-86);

    - affaire du Carrefour du développement est une affaire politico-financière française des années 1980, et qui impliqua notamment Christian Nucci, alors ministre socialiste de la coopération du gouvernement Laurent Fabius et portait sur un détournement de 27 millions de francs entre 1984 et 1986. Un avocat, Arnaud Montebourg, défendit la présidente de l'association, Michèle Bretin-Naquet;

    - affaire Urba portant notamment sur les conditions d'attribution de marchés publics et concerne le financement occulte du Parti Socialiste français. En 1971, la direction du Parti socialiste décide de créer une société chargée essentiellement de centraliser et de récolter des fonds perçus à l’occasion de la passation de marchés publics par des villes et des collectivités dirigées par des membres du parti socialiste sur le territoire français, en vue de financer les campagnes électorales à venir. La campagne présidentielle de François Mitterrand en 1988 est ce celles-là et son directeur était Henri Nallet, lequel se trouvera être garde des Sceaux de Michel Rocard aux débuts de l'enquête, une pratique ordinaire chez F. Mitterrand. Henri Emmanuelli, mentor de Benoît Hamon sur l'aile gauche du PS, était, en tant que trésorier du parti, "le véritable patron d’URBA", car "c’est lui qui assurait la gestion des 30 % de commissions qui revenaient au parti". Toute comparaison avec une affaire en cours ne serait que pure coïncidence.

    En cassant le thermomètre, Hollande essaie de faire flancher la mémoire collective.
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  • http://zebuzzeo.blogspot.fr/2014/06/francois-hollande-va-demander-bruxelles.html

    François Hollande Va Demander À Bruxelles L'Autorisation De Maquiller Les Chiffres Du Déficit!

     

    Deux ans après son élection François Hollande va demander encore la même chose!

    François Hollande n'avait-il pas déjà proposé à son arrivée au pouvoir une "initiative de croissance" à ses homologues européens, après avoir promis de "réorienter la politique de l'UE" vers plus de social et moins d'austérité ? Le tout sans le moindre résultat.

    François Hollande s’est comporté comme ces alcooliques qui essaient de lutter mais qui demandent toujours un petit verre de plus pour pouvoir se battre. A Bruxelles la France avait déjà demandé début juin qu’on l’aide, mais personne n’avait répondu.

    Une source à la commission a même affirmé que certains chefs d'état ont posé leur oreillette de traduction bien en évidence sur le bureau quand français Hollande a pris la parole.

    Dans le petit monde des eurocrates on appelle cela "l'humiliation de l'oreillette" que Papandreou et Berlusconi auraient déjà subi, leur démission avait suivi rapidement...

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  • http://sammenerve.perso.sfr.fr/index.php?2014/06/25/08/25/52-pas-darabes-pas-dattentats-la-manif-parisienne-dont-les-medias-nont-pas-voulu-parler

    « Pas d’arabes, pas d’attentats »: la manif parisienne dont les médias n’ont pas voulu parler

    La moindre manifestation en France ayant connu une dérive antisémite (même légère), fait généralement l’objet d’une importante médiatisation, le sujet étant brodé dans les journaux télévisés, car l’extrême-droite, c’est pas bien », du moins, en France! (Celle en Ukraine est acceptée tant qu’elle collabore avec l’UE et les USA).

    Par contre, une manifestation organisée par la LDJ dont les dérives racistes sont flagrantes, pas un mot, pas un ministre qui réagit, ni un média qui se scandalise ouvertement, aucune association qui ne s’emballe, pas même les représentants de SOS-Racisme. La France se vante de lutter contre toute discrimination et réagit généralement à la moindre attaque, pourquoi alors un tel silence? Car en plus d’incitation à la haine raciale, il y aurait quand même de quoi déclencher un incident diplomatique…

     

    D’un autre côté, l’écrivain Marek Halter demande aux juifs de ne pas fuir la France qui deviendrait « un territoire de haine » pour les djihadistes et le FN. En effet, les actes anti-judaïques sont en hausse, et cela n’est pas acceptable, tout comme il est inacceptable qu’un lieu consacré musulman ou chrétien soit profané. Mais ce n’est pas vraiment le plus inquiétant.

    Le plus inquiétant, c’est que d’un côté, nous avons des juifs qui se disent représentants de l’ensemble de la communauté française, qui tiennent des propos dangereux et répréhensibles sans être inquiétés lors de manifestations et qui hurlent au loup en dénonçant « des fachos haineux », et que de l’autre côté ils ne s’inquiètent pas une seule seconde des juifs ukrainiens qui eux étaient confrontés à de véritables néo-nazis au pouvoir, et qui avaient peur pour leur avenir dans leur pays. La solidarité sélective?

    Pour l’heure, n’ayant pas reçu l’autorisation d’utiliser sur ce blog la vidéo de la manifestation en question, vous la trouverez sur Youtube en cliquant ici. Juste pour information, on ne sait jamais, la vidéo a été récupérée pour sauvegarde (on ne sait jamais, dès fois elles ont tendance à disparaître…).

    Pour précision, il ne s’agit pas d’inciter ici à la haine raciale ni d’incriminer « les juifs de France » mais certaines associations qui se disent représentantes des juifs de France, sans garantie aucune que ceux-ci se sentent réellement représentés par ces associations. Merci d’éviter tout commentaire antisémite et d’éviter les amalgames inutile qui se verront systématiquement censurés.

    Source : http://lesmoutonsenrages.fr/2014/06/24/pas-darabes-pas-dattentats-palestine-on-tenc-la-manif-parisienne-dont-les-medias-nont-pas-voulu-parler/#more-65259

     

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  • http://www.bvoltaire.fr/robindelaroche/rechauffement-climatique-lenorme-mensonge-revele,90752

    Réchauffement climatique : l’énorme mensonge révélé

    6:10_psiche_pinocchio
    Une découverte absolument hallucinante vient d'être faite aux Etats-Unis par les sceptiques des théories du réchauffement. Accrochez-vous, c'est du lourd !
     

    Le lobby climatique a rangé ceux qui n’admettent pas ses conclusions dans un gros tiroir sur lequel on a collé l’étiquette « climatosceptiques », juste pour éviter d’y écrire « débiles profonds ».

    Les scientifiques – pas tous, mais la très grande majorité – refusent catégoriquement d’admettre que leurs théories ne sont que ça – des théories – et veulent toujours en faire des vérités. Il suffit d’un petit recul de quelques dizaines d’années pour s’amuser des variations immenses de leurs « vérités définitives ». Tenez, par exemple, j’ai gardé chez moi une encyclopédie du cosmos qui date de mon adolescence – elle a donc environ 30 ans – et à peu près tout y est périmé !

    Il faut ici rappeler que contrairement aux légendes anticléricales, la raison de la condamnation de Galilée est précisément qu’il refusa de présenter sa théorie comme une théorie. Il insistait pour l’introduire comme « La Vérité ». L’Église ne lui demandait rien d’autre que de préciser « c’est ma théorie ». Il refusa, persuadé que son vieil ami devenu pape allait le soutenir. Il passa même par des extrémités douteuses pour obtenir l’imprimatur du Dialogue, en ne présentant au censeur que la préface et la conclusion. Bref, de l’escroquerie intellectuelle… Il fut condamné.

    Or, une découverte absolument hallucinante vient d’être faite aux États-Unis par les sceptiques des théories du réchauffement. Accrochez-vous, c’est du lourd !

    Les données météo américaines du XXe siècle qui ont été utilisées pour « prouver » le réchauffement ont été… fabriquées de toutes pièces !!!

    Oui, vous avez bien lu !

    Arguant que « les données mesurées ne sont pas fiables et qu’il faut les corriger par un modèle informatique » (!!! – probablement comme les données de l’immigration en France…), les « scientifiques » du GISS ont un beau jour (trop ensoleillé ?) décidé de directement EFFACER les données capturées sur des THERMOMÈTRES pendant un siècle, pour les remplacer par des « données » issues d’un algorithme sorti de leurs mains ! Ça vous paraît énorme ? C’est pourtant exactement ce qui s’est passé !

    Voici une courbe représentant les changements de température aux USA au XXe siècle tels qu’ils étaient indiqués avant 1999 sur le site du GISS :

    screenhunter_137-jul-31-06-21

    Et voici maintenant la « même » courbe des « mêmes » changements de température, telle qu’elle est présentée aujourd’hui :

    screenhunter_137-jul-31-06-25

    Nous sommes donc en présence d’une manipulation tellement visible qu’elle en devient – comme La Lettre Volée d’Edgar Allan Poe – indétectable, inimaginable.

    Il est amusant d’observer les subterfuges par lesquels passent les « scientifiques » pour étayer leurs thèses, non ?

    La science est la foi en l’ignorance des experts.
    Richard Feynman

    PS : ceux qui aiment les preuves de preuves trouveront les données d’origine, désormais effacées du site du GISS, dans cette archive de 2001.

     
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  • Journal du mercredi 25 juin 2014

    1) Société / Peine de sursis pour Vincent Lambert

    2) Politique / L’UMP en soins palliatifs

    3) Economie / INSEE : bonnet d’âne pour Hollande

    4) Patrimoine / L’Etat solde nos forêts à l’encan

    5) International / Nigeria : Boko Haram le grand rezzou

    6) Société / LGBT impose son diktat à la presse

    7) Actualité en bref

    8) Grand Angle / Marion Sigaut : ne touchez pas aux enfants !

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  • http://pasidupes.blogspot.fr/2014/06/les-avantages-fiscaux-des-journalistes.html

    Les avantages fiscaux des journalistes, une niche qui pue !

     
    L'abattement fiscal des journalistes n'était déjà pas justifié avant la crise 
    Le nouveau gouvernement va chercher très loin comment tailler dans les niches fiscales 
    "Mettons fin aux privilèges fiscaux des journalistes", telle est le titre de la pétition ouverte en mai dernier sur internet.  
    En cause: l’allocation pour frais d’emploi, 7.650 euros que les journalistes déduisent de leurs revenus imposables. Ce privilège permet à un professionnel gagnant 3.000 euros par mois de voir le montant de ses impôts "divisé par près de deux" : 
    "Il ne paiera que 2.125 € d’impôts par an, alors qu’un autre contribuable avec les mêmes revenus que lui sera imposé à hauteur de 4.153 euros".
    "Une déduction d’impôt corporatiste coûteuse pour les contribuables !", "un privilège qui n’a plus de justification !", " moins 40% d’impôts pour usage de mascara !", dénonce le texte.

    On peut le lire notamment sur le blog d’Eric Normand, conseiller national UMP et membre du Comité de la 13e circonscription de Paris (sud du 15e arrondissement). Le politique a même pris soin de tweeter ce qui pourtant a tout d’un serpent de mer. Il y a quinze ans, on parlait d’"abattement fiscal" et ça faisait râler. Aujourd’hui, on parle de déduction. Et ça fait grogner. Toujours la même question : au nom de quoi les journalistes bénéficieraient-ils d’un avantage fiscal auquel les autres professions n’ont pas droit ? A l’heure où François Hollande prévoit de s’attaquer aux niches fiscales, est-il justifié ?

    Régime spécial

    L’avantage remonte à 1934. A l’époque, une liste a été établie de 110 professions supposées avoir des frais professionnels supérieurs aux autres, déjà exonérées de 10% de leurs revenus à ce titre. Comme le rappelle le site Slate.fr, on trouvait dans cet inventaire à la Prévert des métiers "délicieusement surannés" : les ouvrières de la bonneterie dans la région de Ganges, exonérées de 5% supplémentaires, les limeurs de cadres de bicyclettes du département de la Loire (15%), les tisseurs non propriétaires de leur métier (40%), ou encore les journalistes, exonérés de 30% supplémentaires pour compenser la faiblesse ou l’absence de remboursement des frais professionnels par les éditeurs.
     
     
    En 1996, le gouvernement Juppé décide d'en finir avec ces niches désuètes. Sauf une, celle des journalistes, soumise à négociation avec les syndicats. Ce qui , sous la pression d’une profession qui a les moyens de se faire entendre, aboutit en 1998 à… son maintien sous le gouvernement Jospin. Ou plutôt : l'abattement de 30%, socialement scandaleux –"plus tu gagnais, plus tu déduisais", résume un journaliste-, a été transformé en un forfait de 7.650 euros, à déduire du revenu imposable, quel qu'en soit le montant.

    L'"allocation pour frais d’emploi des journalistes", moins coûteuse pour l'Etat, se veut ainsi plus juste, car plus profitable aux petits salaires et aux journalistes précaires. François Boissarie, membre du Comité national du Syndicat national des journalistes (SNJ) en charge des questions fiscales, précise :
    "Il s'agit des pigistes, des CDD, de tous ceux qui n’ont pas une rédaction derrière eux qui rembourse leurs frais, et qui représentent un quart de la profession."
    Le bénéfice est net pour les journalistes qui gagnent autour des 3.000 euros par mois, puisqu'il qu'il leur permet de passer sous les seuils sociaux (Caisse d'allocation familiale) ou bancaire (prêt à taux zéro). En revanche, il est nul pour les jeunes précaires, non imposés.
     
     
    Trierweiler et Pulvar en embuscade ?

    Audrey Pulvar a démenti être intervenue auprès de François Hollande avec Valérie Trierweiler pour rétablier l'abattement de 30% des journalistes. (HALEY/SIPA)
    A.Pulvar a démenti être intervenue auprès de Hollande
    avec le concours de sa consoeur Trierweiler
     pour rétablier l'abattement de 30% des journalistes.
    En vérité, cette allocation n’a pas grand chose à voir avec les "frais d’emploi". En 2010, le ministre du Budget François Baroin, à nouveau interpellé sur la question, la justifiait avec indulgence comme une "aide indirecte à la presse", secteur en crise sous perfusion des subventions de l’Etat. François Boissarie justifie :
    "Si l’allocation est supprimée, les journalistes réclameront une compensation à leur employeur qui, n’ayant pas les moyens, demandera de l’aide à l’Etat".
    Lors des Etats généraux de la presse, François Fillon et Nicolas Sarkozy avaient trop à faire avec la crise pour remettre en cause cet équilibre salarial.

    Le texte relayé par Eric Normand  zappe les précaires pour orienter ses attaques contre les gros bonnets. "Cette pétition s’intéresse aux stars de l’audiovisuel, comme Pujadas, plutôt qu’aux 38.000 journalistes, dont près de la moitié touche des salaires inférieurs à 3.000 euros par mois", observe François Boissarie. Les journalistes qui touchent des salaires supérieurs à 10.000 euros mensuels sont à peine plus de 200. Mais ce sont eux qui intéressent les pétitionnaires. Selon ce texte, les journalistes du petit écran auraient réclamé 10% d’abattement supplémentaire, "au titre du remboursement des ‘frais esthétique’" :
    "Les stars du JT apprécieront cette attention. Les mieux payés de nos 'stars du petit écran' profiteront d’un cadeau fiscal pouvant atteindre 80.000 euros".
    Sauf qu’il n’existe aucune trace de cette demande. De la même façon, un article sur le site de droite Opposition republicaine révèle que deux médiatiques journalistes auraient joué de leurs relations pour remettre l’abattement de 30% au goût du jour. L’auteur écrit :
    "Avant les primaires les syndicats de journalistes notamment de l’humanité ont demandé à François Hollande de rétablir l’abattement de 30% pour les journalistes, de plus, chose étrange une certaine Valérie Massonneau (plus connu sous le nom de Valérie Trierweiler, future Madame Hollande) fut la porte-parole des journalistes accompagnée bien sûr d’Audrey Pulvar".
    Il faut savoir que celle-ci, ex-concubine du ministre PS Montebourg et fille de syndicaliste indépendantiste antillais, s'offre des lunettes à des prix astronomiques: lien PaSiDupes 

    "Est-ce pour ces raisons que les journalistes ont tout fait pour faire élire François Hollande?", interroge en titre l’auteur de l’article. Mais, selon le SNJ, tout cela serait faux : "Je viens d'avoir notre délégué à l'"Humanité" qui dément (en toutes objectivité et sincérité) toute intervention auprès d'Hollande et du PS sur quelque question que ce soit et notamment sur le plan fiscal", assure François Boissarie. Si Valérie Trierweiler "n’a pas souhaité s’exprimer publiquement mais dément", Audrey Pulvar s’est en revanche fendue d’un droit de réponse publié illico sur le blog d’Eric Normand :
    "L’équipe d’Audrey Pulvar [sic] me fait savoir que Madame Pulvar n’est pas intervenue auprès de François Hollande pour obtenir le rétablissement de l’abattement fiscal de 30% pour les journalistes. Par souci de transparence, je tenais à en faire part aux lecteurs de mon blog."
    Allocation pour frais d'emploi, RAS

    Il faut dire que l'ex-journaliste d' "On n'est pas couché" et le le détracteur ont déjà eu affaire l’un à l’autre. Le blogueur n’est autre que celui qui, en février dernier, commentait l’agression dont avaient été victimes Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg par un groupe scandant slogans d’extrême droite et injures antisémites, en ces termes :
    "C'est malheureux, mais à force de stigmatiser les gens en les insultant, ça arrive." Un retour de boomerang...
    La journaliste n'avait pas manqué de polémiquer sur Twitter : "M. Normand réagit comme quelqu'un qui dirait à une femme violée: 't'avais qu'à mieux t'habiller'. Minable".

    Ce qui est prévu, c'est que cette allocation devrait encore échapper à la chasse aux niches fiscales promise par François Hollande. Au regard du flou de sa réponse, le cabinet d’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, n'a visiblement pas encore ressenti l'obligation morale de travailler la question, ne serait-ce que pour financer le régime social des intermittents. Interrogé sur l'avenir de l'allocation, il déclare, à la façon de F. Baroin :
    "C’est un soutien précieux pour la liberté de la presse et pour les jeunes journalistes. Nous souhaitons le conserver. Il sera discuté en loi de finance et intégré dans la concertation Lescure sur le numérique".
    Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault prévoyait de fixer un plafond de déduction pour les niches fiscales à 10.000 euros. L'allocation pour frais d'emploi des journalistes, elle-même plafonnée à un niveau inférieur, ne devrait donc pas être remise en cause....

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