• C'est la face caché que les propagandistes et les politiques du système ne vous montrerons jamais. L'européen blanc judéo-chrétien est en danger et devrait se réveiller rapidement, ce n'est pas qu'une douce litanie mais une réalité!

    Patriote64

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/europe-invasion_163099.html

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  • http://h16free.com/2016/06/30/54727-bitcoin-il-faut-interdire-bernard-debre

    Bitcoin : il faut interdire Bernard Debré !

    Mardi 28 juin sera une date historique pour toute la France des plus de 70 ans. Non, il ne s’agit pas d’une aventure d’Alain Juppé, le candidat des maisons de retraite, mais d’une révélation, que dis-je, d’une véritable épiphanie qui vient de toucher de sa grâce un vénérable député : Bernard Debré vient de découvrir la face caché des intertubes.

    Internet : une série de tubesPassé un certain âge, et avec l’habitude de vivre douillettement engoncé dans les cuirs moelleux et les ors rutilants de la République, les évolutions technologiques deviennent rapidement incompréhensibles. Logiquement, chaque incursion hors de sa zone de confort devient une aventure rocambolesque qui vire rapidement au mode hard-core dès qu’on touche à des sujets sulfureux comme (au hasard) le sexe, la drogue, le rock’n’roll, et surtout, surtout, le darknet et les bitcoins.

    Mélangez le tout, agitez avec un peu d’Alka-Seltzer ou de Pepto-Bismol, et vous obtenez forcément un événement de classe internationale. Mardi 28 juin, c’est ce qui s’est produit lorsque Bernard le dépité a raconté dans un entretien sur LCI sa dernière expérience technoïde : par l’indispensable truchement d’un journaliste de Valeurs Actuelles et du président de l’association Parents Contre La Drogue, l’élu des Républicains a testé les internets.

    Il s’est rendu compte que l’Europe existait réellement, que la liberté de circulation des biens n’était pas chimère et qu’acheter aux Pays-Bas avec sa carte bancaire des produits qui font rire pour les faire livrer, bêtement, par la poste, chez soi, était tout à fait possible. Positivement stupéfiant ! Ah, les internets, quelle surprise !

    Il a ensuite constaté qu’à cette facilité déjà inouïe, il fallait ajouter celle qu’on pouvait avoir lorsqu’on se rend sur le darknet. Attention, mes petits amis, le darknet, ce n’est pas pour les faibles d’esprits et les paisibles retraités. Déjà, avec un nom qui ressemble à ce grand bonhomme de science fiction à la respiration bruyante, on peut s’attendre au pire. Et comme l’indique très clairement et sans la moindre ambiguïté cet article plein de journalimsme taillé au cordeau, le darknet, c’est « accessible par logiciel » (au contraire de les internets qui, eux, sont accessible par tam-tam, je présume).

    Et sur ce darknet-accessible-par-logiciel, on trouve tout un tas de paquets de milliers de sites aussi zillégaux que consultables de manière privée. Pour Bernie, l’expérience fut suffisante pour renverser son plateau de biscuit et louper au moins deux épisodes consécutifs de Joséphine Ange Gardien. Certains firent l’Indochine, d’autres le Vietnam, mais avec lui, « On a fait le darknet. Et là, c’est incroyable. »

    Ben oui : comme l’explique The Bern, « Vous passez par un logiciel, Thor » (on supposera charitablement que la coquille sur Tor est un simple cas de journalimsme sans gravité), et ensuite, de fil (de chanvre) en aiguille (de piquouse), c’est l’enfer : un véritable supermarché de tout et n’importe quoi, dont « des kalachnikovs, du TNT, des faux billets, des organes à greffer ». Au détour d’un clic malheureux, « vous avez par exemple 30 à 36.000 sites de cocaïne ».

    Cocaïne dont une petite pincée aurait peut-être fait du bien à notre homme dont l’esprit semble maintenant fort confus au point de confondre sites, vendeurs et articles, mais baste, passons. Il y a bien plus grave puisque pour payer, il faut se vautrer dans une fange ignoble, celle d’une monnaie numérique sans contrôle : le bitcoin.

    « On a commandé de la cocaïne. Mais il faut payer par bitcoins. […] Et donc on a commandé. Ça a été livré. 1 gramme de cocaïne, 80 et quelques euros. »

    feel the bernBrave homme qui découvre qu’on peut utiliser des moyens technologiques complexes et des monnaies numériques confidentielles et encore relativement compliquées pour se procurer une drogue récréative à Paris en ce XXIème siècle où elle est pourtant disponible à foison et bien plus facilement auprès de trouzaines de dealers répartis dans toute la capitale. Heureusement que nos amis qui font du journalimsme n’ont pas expliqué à Bernie que pour chaque gramme vendu en Bitcoin, il devait en partir un bon kilo de façon traditionnelle vendus avec des euros standards, produits en masse par la petite imprimante de Mario Draghi. En eût-il été informé, il aurait probablement fait un AVC radical.

    Et ménager notre septuagénaire aventureux est tout à fait nécessaire quand on voit sa réaction en constatant que la drogue qu’il s’est procurée est … pure ! Sapredieu, on ne lui a même pas refilé du plâtre coupé au sucre ! C’est plus qu’un scandale, c’est carrément angoissant au point qu’une fois ces constats posés, il nous a véritablement pété un câble dans la dernière ligne droite. Je ne résiste pas à vous le citer in extenso :

    « Est-ce que c’est la démocratie de pouvoir acheter une kalachnikov sans que personne ne le sache ? Du TNT ? »

    Hum.

    Je soupçonne que sur les 100 grammes de champignons hallucinogènes eux aussi commandés sur les internets, quelques grammes n’ont jamais été retrouvés.

    Mais papy Debré, enfin, voyons, enfin, mais mais mais, saprilipopette, que vient faire la démocratie dans le fait de pouvoir acheter ou pas une arme ? Qu’on soit ou non sur les intertubes, le sujet « achat d’une arme » et le sujet « démocratie » n’ont absolument rien à voir ! On pourrait évoquer la liberté, le droit de se défendre, mais le lien avec la démocratie, je ne comprends pas. Bernard, vous poussez le bouchon !

    Sans reprendre son souffle, notre homme continue pourtant :

    « On peut acheter des films pornographiques. On peut tout acheter, le pire de ce qui existe. »

    Ah ça, pour sûr, on trouve de tout sur les internets, surtout en terme de films avec des messieurs et des mesdames tous nus qui font des trucs. Maintenant, il n’y a plus guère que Bernie, les gens de sa génération et ses pieds nickelés en journalimsme pour acheter des films pornographiques qu’on trouve gratuits partout ailleurs par cargaisons entières. Cependant, le coup d’estoc arrive maintenant lorsque notre élu conclut, les yeux exorbités et la lippe pendante :

    « Si ça continue comme ça – mais peut-être est-ce un bien – il n’y aura plus de dealers physiques ! »

    Raaaaargh mais c’est abominable ! C’est la mort du petit commerce, ça, monsieur ! Enfin se révèle Bernard D., en lutte ouverte contre l’uberisation des petits dealers artisanaux, proches de leurs consommateurs, ceux-là même qui refont du lien social dans nos tés-ci et nos quartchiers et que le darknet est en train de faire mourir à petit feu ! Et ce n’est que logique d’apprendre que son combat impose alors l’ouverture d’une mission d’information parlementaire sur le sujet, assortie d’une demande d’interdiction du méchant bitcoin en France.

    Parce que bien sûr, cela est à la fois techniquement faisable et que cela représente une vraie solution au problème de drogue dans le pays…

    drogues - souvenez vous les enfants elles sont super chères

    On cherche souvent à comprendre le décalage qui existe entre nos représentants et la société qui les a élus, mais rarement il n’est aussi flagrant que lorsqu’un honnête homme, depuis trop longtemps retiré des affaires de ce monde et cocooné par des institutions bien trop protectrices, s’exprime très loin en dehors de son champ d’expertise, avec bien plus d’émotion que de raison et sans le recul et la prudence nécessaires qu’imposent la méconnaissance. Bernard Debré, dans son combat contre la drogue, semble oublier avec application les dizaines d’années de lutte complètement inutile contre ce fléau. Avec la même application, il montre le même travers lamentable que suivent ses petits copains législateurs qui consiste à croire qu’on peut résoudre un problème de société avec une bonne série de lois. Avec la même absence de connaissance, il préconise donc de s’attaquer à un vecteur commercial (le bitcoin) sentant probablement confusément son impuissance à s’attaquer au reste, sans même imaginer que sa lutte est vaine et techniquement perdue d’avance.

    Enfin, on ne peut ignorer l’empressement des médias à relayer cette triste pitrerie dans des articles consternants d’approximations, empressement qui montre leur goût du sensationnel et du ridicule, et, encore une fois, tous les dangers de coller un gros micro mou sous le nez d’un homme politique en lui donnant ainsi une exposition qu’il ne mériterait pas.

    Non décidément, monsieur Debré, vous ne parviendrez pas à juguler l’usage de la drogue en vous attaquant à Bitcoin, au darknet et aux coffee-shops hollandais. Ce serait aussi ridicule et aussi inefficace qu’interdire les billets de 500€ au motif qu’ils favorisent le banditisme.

    Oh. Wait…

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  • http://www.voltairenet.org/article192688.html

    L’Irak bombarde un convoi de Daesh contre l’avis des États-Unis

    À l’issue de la bataille de Falloujah, un convoi d’environ 500 véhicules a permis aux combattants de Daesh de fuir la ville vers la Syrie.

    Le Pentagone a refusé de le bombarder au motif qu’il s’agissait de véhicules civils et qu’il transportaient probablement les épouses et enfants de certains jihadistes.

    L’armée irakienne a cependant décidé de le bombarder, détruisant plus de 200 véhicules et tuant ses occupants.

    Les militaires irakiens sont persuadés que le Pentagone avait reçu instruction de laisser s’échapper les conseillers de la CIA qui encadraient les jihadistes.

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  • http://pasidupes.blogspot.fr/2016/07/violence-dun-garde-du-corps-de-stephane.html

    Violence d'un garde du corps de Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement

     

     

    Un déçu du PS violemment plaqué au sol devant Stéphane Le Foll à Bordeaux 


    Le porte-parole du gouvernement et ses camarades socialistes ont été accueillis par  des sifflets et des huées
    .

     

     
    Des parlementaires socialistes girondins organisaient une réunion qui ne s'est pas déroulée comme prévu à Bordeaux. Des spectateurs se sont fait évacuer manu militari dans une ambiance très tendue.
    "Nous avons voulu montrer que nous sommes réunis et mobilisés autour de l’action du Gouvernement et la nôtre au Parlement, affirme la député, avant le début de la réunion. On raconte que le parti est tout émietté et en difficulté. Pourtant la gauche est là. Nous sommes pour le dialogue et nous n’avons aucune crainte."

     

    Or, la réunion "Pour la France, pour la Gauche" a vite viré à la bagarre. A son arrivée avec une demi-heure de retard à l'Athénée municipal, Stéphane Le Foll, le ministre intermittent de l'Agriculture a récolté une moisson de sifflets et de huées, comme le raconte le Rue89 local. "Cette société, on n'en veut pas. C'est vous les casseurs, c'est vous la racaille", a notamment scandé un petit comité d'accueil de dix personnes. En guise de dialogue, les forces de l'ordre ont chassé la vingtaine de militants du comité d’accueil et les chants se sont vite transformés en " allez les Bleus", quand les forces de l’ordre se sont lancées sur eux pour les éloigner de l’entrée.

    Désastre d'un rassemblement PS à Bordeaux avec @SLeFoll et @micheledelaunay : militants muselés, frappés et évacués. http://rue89bordeaux.com/2016/06/a-bordeaux-stephane-le-foll-affole-les-decus-du-ps/ 

    Quand un militant PS, âgé, est plaqué violemment au sol par le SO de @SLeFoll pour une affichette "valls demission".

     

    Devant une salle à peine remplie qui patientait depuis plus d’une demi-heure, rapporte Rue89, le porte-parole du gouvernement en campagne répondait à l'appel de treize socialistes girondins, dont l'ex-ministre de Hollande et députée PS Michèle Delaunay qui salua l’invité, "porteur d’énergie positive et éternellement renouvelable". Stéphane Le Foll affirma en écho qu'il était venu "donner une impulsion à la gauche pour remonter le moral", alors qu’au fond et sur les côtés, ça toussait bruyamment avec des "hé bé !" et des "ha oui ?" accompagnés d’applaudissements ironiques pour ponctuer les évocations des valeurs de la gauche. 

     

    "Ta gueule"

     


    La présence du ministre a provoqué la colère de quelques-uns

     

    Après de nouvelles huées, le service d'ordre évacue trois personnes en cinq minutes. Les membres de la sécurité se sont vite retrouvés dépassés, notamment quand Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle Aquitaine, s'est présenté au pupitre comme celui qui a incarné "la dernière victoire du parti chez nous". "Ah ça oui, ça sera sans doute la dernière !", réplique une femme. "Ta gueule !," lui a répondu une autre en écho. "Ta gueule", lui oppose un spectateur, déclenchant une nouvelle évacuation musclée. "On ne compte plus les évacuations manu militari de la salle", écrit Rue89 Bordeaux.

     

     

     


    Quand le ministre s'avance sur la tribune, les huées fusent, appelant au retrait de la Loi Travail. Parmi les expulsés, une dame venue réclamer la libération de Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais condamné en France à la réclusion à la perpétuité pour des actes terroristes.

    "Ministre des pesticides" et "ministre de la souffrance"
    Un photographe (Kami, ci-contre) situé sous l'estrade, s’agace et s’en prend à Rousset et Le Foll qu’il traite de "ministre des pesticides", comme Brigitte Bardot traite Le Foll de "ministre de la souffrance " (animale). Il se fait dégager  à l’extérieur où il est remis comme les autres, aux forces de l’ordre pour un contrôle d’identité.

    Les propos de Le Foll sont alors parasités par un discours enregistré diffusé simultanément dans la salle venant des rangs du milieu. Le service d’ordre ne trouvera pas le perturbateur, mais l’effet est réussi: la diffusion détournera l’attention des auditeurs, alors que le ministre croyait de rallier l'assistance en rappelant l’héritage de Jean Jaurès, de Léon Blum et du Front populaire.

    Quand Le Foll fait de la provocation, imperméable au climat survolté, en déclarant que
    "il ne suffit pas de manifester, ni de passer des nuits à discuter, il faut de l’action !", les militants de Nuit Debout, se hérissent. L’un d’eux quitte la salle criant à la démagogie. "Nous avons des arguments quand les autres ont des slogans", rétorque le ministre. Avec un président à 12% de popularité, il fallait oser...
    Dans la salle, certains sont debout et menacent de quitter la réunion en signe de contestation. Quand le service d’ordre s’apprête à les y aider, Alain Rousset intercède : "laissez, laissez, ça peut aller". Les pour et les contre dans le public en viennent aux insultes. " Tu vas pas me faire ta rebelle avec ta gueule de bourgeoise". "Chut ! Doucement" interviennent les membres de l’organisation, inquiets de l’image de la rencontre qui vire mal, très mal et donne le ton de la campagne à venir. 

     


     

    En fin de conférence, alors qu'aux protestations se mêlent des applaudissements, un vieux militant PS s'est retrouvé violemment plaqué au sol par le service d'ordre.

    A la fin du discours du ministre de la propagande gouvernementale, les uns tentent de couvrir la contestation des autres. Certains réclament le débat qui leur est refusé. Au pied de la scène, une dame accuse le gouvernement de ne pas écouter son peuple. Sous les projecteurs des caméras, Stéphane Le Foll la rassure autant qu’il peut, entouré de son équipe resserrée en garde prétorienne.Un homme s’approche brandissant une feuille sur laquelle il a inscrit à la hâte "Valls démission" et le service d’ordre croit bon de le jeter au sol.


    VOIR et ENTENDRE
    la scène de "dialogue" gouvernemental avec le peuple 
    à Bordeaux :

     

    L’homme aux cheveux blancs, sous le choc, peine à se relever. Il crie au scandale tandis que le ministre lui tourne le dos et décide de quitter la salle : " C’est ça la démocratie ? On n’a même pas le droit de poser des questions."

    C'est comme les débats ("participatifs", selon Ségolène Royal) socialistes, depuis près de cinq ans.


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  • http://www.wikistrike.com/2016/07/le-scandale-du-financement-syndical-que-personne-ne-denonce.html

    Le scandale du financement syndical que personne ne dénonce

    Le scandale du financement syndical que personne ne dénonce

    Retour sur info

     

    Derrière les désaccords entre syndicats se cache une communion d’intérêts profonde portant sur le financement des syndicats. Un sujet à 30 milliards qui pèse sur l’économie française !

     

    Officiellement, l’échec de la manifestation d’hier contre la loi Travail témoigne d’une division syndicale intense. Les uns sont réformistes et ne défilent pas, les autres sont contestataires et battent le pavé. Les uns ne veulent pas entendre parler d’inversion de la hiérarchie des normes, les autres la soutiennent. Mais derrière ces paravents de la discorde, se cache une entente plus profonde, une coalition d’intérêts où la division syndicale n’a plus sa place et qui tient en un mot : le financement des syndicats.

    Une intersyndicale en pleine division

    Il faut lire, dans les colonnes de la Tribune, la publication d’une lettre à Marisol Touraine signée par les cinq syndicats représentatifs au niveau interprofessionnel, pour comprendre quelle unité les organisations syndicales sont capables de trouver dès qu’il s’agit d’assurer leur financement. La lettre porte bien la signature de Philippe Martinez, de Laurent Berger, de Jean-Claude Mailly, de Philippe Louis et du tout nouvel élu de la CGC François Hommeril. On rêve ? Non, c’est bien vrai ! Alors que les centrales se déchirent sur la loi Travail, elles font, dans l’ombre, leur unité sur une question énigmatique pour le grand public : l’application de la loi du 11 février 1950 sur les pratiques conventionnelles en matière de protection sociale complémentaire.

    Qu’en termes élégants et pudiques ces choses-là sont dites !

    Un étrange amour pour les très petites entreprises

    Dans leur courrier, les organisations syndicales jouent un étrange rôle de composition : elles parlent au nom des très petites entreprises. C’est bien connu ! les syndicats de salariés, en France, sont là pour défendre les patrons et les employeurs, rôle qui ne revient pas du tout aux organisations patronales.

     
     
     

    Donc, dans l’intérêt des très petites entreprises, ces petites choses en sucre qui ont besoin de la CGT et de la CFDT pour exprimer leurs revendications, la bande des 5 demande à la ministre de préserver les désignations en prévoyance, c’est-à-dire l’interdiction faite aux très petites entreprises de choisir elle-même l’assureur qui couvre les risques de leurs salariés. Dans l’intérêt des très petites entreprises, il faut que le choix de l’assureur revienne aux négociateurs de branche et non aux entrepreneurs eux-mêmes.

    La question du financement des syndicats

    Bien sûr, ce sujet, qui pèse 30 milliards environ dans l’économie française, est présenté dans l’intérêt des entreprises. Et, comme toujours quand on entend un syndicat de salariés parler au nom des entreprises, il cache une affaire de gros sous.

    Car les syndicats ne précisent pas que les accords de branche que leurs représentants négocient en prévoyance complémentaire profitent à peu près systématiquement à un cartel de groupes de protection sociale… gouvernés par les syndicats eux-mêmes et qui sont pour ceux-ci de superbes pompes à phynances. Autrement dit, les syndicats viennent de demander à Marisol Touraine de préserver un système (dénoncé par l’Autorité de la Concurrence comme attentatoire à la libre concurrence) censuré par le Conseil Constitutionnel parce que contraire à la liberté d’entreprendre, aux seules fins de garantir la continuité de leur financement.

    Sur le web

     

    Lu ici

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