• Dissonance et cacophonie du gouvernement Ayrault!

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/deux-mois-de-gouvernement-ayrault-et-quelques-couacs-entre-ministres_1134803.html

    Deux mois de gouvernement Ayrault... Et quelques couacs entre ministres

    Deux mois de gouvernement Ayrault... Et quelques couacs entre ministres

    PS - Aurélie Filippetti milite pour une extension de la redevance TV aux écrans d'ordinateur. Jérôme Cahuzac, et dans une moindre mesure, Pierre Moscovici ont rejeté l'idée: un épisode de plus dans les couacs de communication du gouvernement.

    afp.com/Lionel Bonaventure

    Depuis le début de son mandat, Jean-Marc Ayrault s'emploie à s'afficher en maître des décisions de son gouvernement. Et n'hésite pas à recadrer les ministres qui s'éloigneraient de sa ligne. Passage en revue. 

    Ayrault n'est pas Fillon. Fini le temps du "collaborateur", lui veut être en première ligne. Ambition affichée: réaffirmer le rôle du chef du gouvernement, qui contrôle les décisions de ses ministres. Ainsi, depuis le début de la "présidence normale" de François Hollande, plusieurs personnalités se sont faites recadrer. Florilège.  

    Les mises au point en coulisse

    Nicole Bricq, dès son arrivée au ministère de l'Ecologie, engage un bras de fer avec les compagnies pétrolières sur l'exploitation des forages. Une position dont elle avait fait part à Matignon, mais manifestement pas assez précisément. Alors, Jean-Marc Ayrault aurait eu, en privé, une explication orageuse avec sa ministre. Conséquence: lors du dernier remaniement, Nicole Bricq a été mutée au Commerce extérieur. Une manière, pour le Premier ministre, de donner l'exemple à qui voudrait aller à rebours de sa ligne.  

    Les recadrages publiques

    Le ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, avait lui aussi subi le recadrage de Matignon. Au début de son mandat, il avait annoncé la mise en place dela semaine de quatre jours ou l'allongement des vacances de la Toussaint. Le tout sans prévenir Jean-Marc Ayrault. Et ce dernier n'a pas tardé à réagir publiquement en assurant qu'il ne s'agissait que d'une "piste" et que la concertation "commençait". 

    Cécile Duflot avait elle aussi fait parler d'elle en soutenant, quelques jours avant les législatives, la "dépénalisation du cannabis". Une mesure qui a créé l'embarras au sein du gouvernement, tout en offrant des munitions à la droite. Et que le Premier ministre s'est empressé d'écarter d'un revers de main, sur le plateau du 20heures de TF1. Justification d'Ayrault: sa ministre n'était à l'époque, pas "au service exclusif du gouvernement", celle-ci étant encore chef du parti Europe-Ecologie-Les Verts (EELV).  

    Najat Vallaud-Belkacem, la ministre des Droits des femmes, a été recadrée par médias interposée pour avoir proposé d'abolir la prostitution. Cette fois, c'est le député Olivier Faure, conseiller de Jean-Marc Ayrault, qui se charge de rectifier ces propos. Il assure: "le risque [de cette mesure, ndlr] c'est de voir se développer plus encore dans la clandestinité qu'aujourd'hui cette activité répréhensible. Attention à la mise en place de telles mesures." Une sortie courtoise pour exprimer le désaveu de l'exécutif.  

    La divergence de vues comme stratégie de négociation

    Attention, parfois les prises de position individuelles de ministres ne relèvent pas totalement d'un recadrage. Illustration avec la question de la redevance. 

    Aurélie Filippetti, ministre de la culture, avait suggéré que les ordinateurs puissent être assujettis à la redevance télévisuelle. Une proposition que le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac a rejeté en bloc ce jeudi. Et ce dernier d'assurer: "Le gouvernement, en tout cas le ministre du Budget, n'était pas informé. Cette suggestion n'est pas reprise par le gouvernement". Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie lui a apporté son soutien dans la foulée, en reconnaissant que la position de Jérôme Cahuzac était "proche de la (s)ienne" mais a souhaité qu'on "laisse les arbitrages budgétaires se dérouler".  

    En réalité, Aurélie Flippetti a pu lancer cette piste pour faire pression sur Matignon et obtenir un arbitrage en sa faveur, contre Bercy. "Suggérer des mesures pour obtenir des concessions du gouvernement est une technique classique", avance Dominique Bussereau, qui s'y connait en tant qu'ex-ministre du Budget. Qui jette toutefois un regard critique sur ces maladresses: "Cette sortie d'Aurélie Filippetti est une gaffe de débutante."

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  • Commentaires

    1
    Patriote64 Profil de Patriote64
    Jeudi 5 Juillet 2012 à 17:48

    En seulement deux mois, que de promesses, tentatives pour tester l'opinion public et les journalistes, euh les propagandistes je veux dire, car depuis l'arrivée au pouvoir du PS ce quatrième pouvoir très à gauche est bien consensuel vis à vis des mesure que veut prendre le gouvernement Ayrault.


    On a même pu remarquer le larbinisme de certains responsables syndicaux de la CGT à la télévision, organisation gouvernemental de gauche, louer la taxation des heures supplèmentaires, la réduction des effectifs des fonctionnaires, comprendre qu'il fallait faire des effort du côtè des ouvriers, seraient ils eux, tombé du côté obscure?


    Enfin, la divergence des opinions au sein du gouvernement ne fait que commencer, car ils ne sont pas encore rentrés dans les grandes manoeuvres du retour des grandes vacances, car là, les français vont sentir la douloureuse et ils vont assiter à un médiocre concerto mener par un piètre chef d'orchestre! 

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