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    JOURNAL DU VENDREDI 24 JUIN 2016 : EDITION SPÉCIALE / VICTOIRE DU BREXIT

    Journal du Vendredi 24 juin 2016

    Edition Spéciale / Victoire du Brexit

    Malgré la propagande du camp européiste, malgré les sondages fluctuants et les épouvantails de crainte agités, les Britanniques se sont bel et bien prononcé en faveur de la sortie de l’Union Européenne. L’occasion peut-être de refonder une Europe digne de ce nom. Natasha Koenisberg.

    Finie l’attitude équivoque de la Grande-Bretagne ! Finie l’adhésion à l’UE à géométrie variable. Cette fois, la Grande Bretagne est belle et bien en dehors de l’Union Européenne. Avec un résultat bien plus tranché que prévu, le Brexit a été accepté par près de 52 % des Britanniques et ne se prête pas à la confusion – ou “manipulation” – du scrutin présidentiel autrichien… Après une adhésion à la communauté en 1973 et plusieurs vétos de la France, déjà sceptique quant à l’adhésion britannique, l’histoire est en partie bouclée. Le pays, à jamais perçu comme le cheval de Troie des Etats-Unis, s’est convaincu qu’il valait mieux jouer son avenir en dehors du joug bruxellois. Motivée par les perspectives commerciales qu’offrait une communauté économiques, la Grande-Bretagne a longtemps su imposer sa vision mercantile aux institutions européennes.
    Le profit sans les contraintes, c’est un peu ainsi que l’on pourrait résumer les 40 ans et des poussières d’adhésion de la Grande-Bretagne. Favorable à l’élargissement sans borne, mais hostile à Schengen dont elle restera toujours éloignée, favorables aux échanges mais hostile à la monnaie commune, le double jeu britannique est donc terminé. Le réveil de Londres s’est fait avec une chute importante de la livre sterling, un peu en guise de démonstration que le jeu était fini. Le premier ministre britannique, David Cameron, a été contraint de reconnaître sa défaite. Alors qu’il avait renégocié les traités européens pour tenter d’empêcher le Brexit, il est désormais contraint de présenter sa démission, décision qui devrait être effective début octobre.

    Comme pour accréditer la décision des Britanniques, l’appareil européen a tardé à produire un communiqué coordonné à la suite du vote… François Hollande s’est entretenu avec Angela Merkel ainsi que Donald Tusk, le président du Conseil Européen, après la publication des chiffres. Et justement, le président français et la chancelière allemande, figures de proue de l’UE, sont bien les grands perdants de ce scrutin. Leurs nombreuses mises en garde sur les dangers d’une sortie de l’UE n’ont finalement pas été entendues par le peuple. Autre grand perdant de ce résultat, Barack Obama. En effet, avec la sortie de la Grande-Bretagne, les Etats-Unis perdent leur allié indéfectible. L’Angleterre elle-même aura de nombreux défis à relever. Si d’une part, elle doit faire une croix sur les subventions européennes, le Brexit inquiète notamment l’Ecosse. Soucieux de rester dans le giron européen, Edimbourg pourrait voir ses velléités d’indépendance se décupler dans les prochains mois. Nigel Farrage, le président du UKIP, s’est exprimé après la victoire du Brexit pour lequel il avait largement fait campagne.

    Les eurosceptiques anglais mais également de toute l’Union européenne se sont tous félicités du scrutin. C’est pour eux une grande victoire pour la souveraineté et un revers brutal à tout l’appareil bruxellois. Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan se félicite du résultat et réclame une nouvelle reconstruction européenne sur des bases saines.

    Le Front National, en tête de la contestation contre l’Union européenne actuelle se réjouit de la décision des Britanniques. Nicolas Bay, secrétaire général du Front National nous répond.

    Ainsi, après ce premier revers historique pour Bruxelles, tout reste donc à faire et à reconstruire. Alors que le camp européiste s’inquiète d’un potentiel effet domino, les eurosceptiques espèrent quant à eux le début d’une reconquête de la souveraineté des nations.

    Santé / Agriculteurs et pesticides : le syndrome de Stockholm

    Le glyphosate, pesticide contenu dans le Round-Up de Monsanto secoue toujours les eurodéputés. Sans cesse reporté, le verdict sur la prolongation ou non de l’autorisation de la substance tarde à tomber. Chronique d’un casse-tête écologique. Pierre Bergerault

    “Cancérigène”, “probablement cancérigène”, “non cancérigène”, l’impact du glyphosate continue de faire débat. Alors que l’OMS avait considéré que le pesticide pouvait engendrer des cas de cancer, l’Organisation Mondial s’est finalement ravisée il y a quelques semaines. Dans la même veine, l’Anses, l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement, avait déclaré manquer de preuve pour statuer sur la dangerosité du produit mais considère que les co-formulants dans les pesticides jouent un rôle capital. En effet, la plupart des solvants utilisés pour faciliter la pénétration du principe actif dans les organismes végétaux présenteraient des risques de perturbateurs endocriniens et des facteurs cancérigènes. Problème : les produits utilisés pour l’heure n’ont pas de substitutifs… Ainsi, Monsanto a la main mise sur l’ensemble de la filière agricole… Rois au sein du Parlement européen, les lobbyistes insistent allègrement sur ce point, considérant que l’interdiction des pesticides aggraverait considérablement la crise agricole. Les agriculteurs eux-mêmes considèrent qu’ils ont besoin de ces produits… Pourtant, ils en sont bien les premières victimes. L’affaire de Paul François, le 1er agriculteur à avoir remporté son procès contre Monsanto pour avoir été intoxiqué par le Laso, un produit de la firme, le montre bien. Malgré un silence de plomb sur les maladies professionnelles, les conséquences de l’utilisation des pesticides pour les agriculteurs sont importantes. Largement exposés aux produits, notamment pendant les mélanges, ils respirent, voire touchent, de grosses quantités de substances chimiques. Leur équipement de protection, bien souvent trop léger, n’arrange rien. Il semble d’ailleurs que les risques de développer une tumeur cérébrale soient 2,6 fois plus élevés chez les agriculteurs. Malgré cela, la France continue d’être dans le trio de tête des consommateurs de pesticides, avec plus de 60 000 tonnes en 2014… L’interdiction de certains produits pour les consommateurs non-professionnels aurait d’ailleurs tendance à confirmer la nocivité des substances… De même, les épandages près des écoles ont été restreints dès 2014… notamment après la découverte de l’impact du glyphosate sur le développement de l’enfant. En somme, si les risques engendrés par les pesticides sont avérés, qu’ils proviennent de la substance active ou des solvants, la prolongation de l’utilisation semble difficilement défendable. L’argument de compassion à l’égard de la crise agricole fait belle figure, mais reste peu crédible au regard des impacts néfastes décuplés sur les agriculteurs eux-mêmes. A moins que ces derniers préfèrent rester leurs propres bourreaux”…

    Société / Rennes : une paroisse en résistance contre son évêque

    Tempête dans le bénitier à Rennes ! L’évêque du diocèse, Monseigneur d’Ornellas, a rompu la convention entre l’Institut du Christ Roi et l’archevêché qui permettait à la communauté traditionnelle de disposer d’une église. Alexandre Rivet

    Bras de fer entre un évêque et ses fidèles. A Rennes, depuis un peu plus de 10 jours, les 600 paroissiens de la chapelle Saint François et leur prêtre issu de l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre sont menacés d’expulsion. En cause, la rupture de la convention liant la communauté avec l’archevêque Monseigneur d’Ornellas. Avec la mobilisation massive des catholiques rennais, l’archevêché doit désormais faire face à une affaire publique et devra probablement s’expliquer sur ses agissements. Tout a commencé par la volonté de l’archevêque de vouloir faire jouer la rotation prévue dans les paroisses. Hubert des Minières, président de l’association de Saint Benoit de Nursie, nous résume la situation.

    La mobilisation massive des catholiques rennais est perceptible à travers toute la ville, des affichettes “SOS St François Rennes” ou encore de grandes affiches “OUI à la liberté religieuse à Rennes, OUI à la messe traditionnelle” ont été collées tous les jours. L’entrevue avec Monseigneur d’Ornellas n’a cependant pas levé le doute autour du risque d’expulsion des fidèles. Une délégation de l’association Saint Benoit de Nursie qui gère la chapelle depuis 27 ans a été reçue par le prélat le lundi 20 juin. Hubert des minières, relate cet évènement.

    Réveillant de vieilles querelles notamment liturgiques apaisées en partie par Benoit XVI et Jean-Paul II, cet épisode ne devrait pas contribuer au renouveau du diocèse de Rennes, diocèse qui n’a connu qu’une seule ordination pour cette année 2016 quand un diocèse comme celui de Fréjus-Toulon, plus favorable à la tradition en a connu 6…

    Culture / La Nuit aux Invalides pour les Chrétiens d’Orient

    Les Invalides rendent hommage aux Chrétiens d’Orient. Jeudi, la soirée de la Nuit aux Invalides était organisée par l’Aide à l’Eglise en détresse et SOS Chrétiens d’Orient. Plus de 2 000 personnes ontt répondu à l’appel des associations pour assister à un spectacle son et lumière exceptionnel dont les bénéfices iront à la reconstruction d’une école de Bagdad. Nous étions au rendez-vous.

    L’actualité en bref

    – Le sexe oral avec un animal légalisé au Canada. Un homme était accusé d’avoir forcé le chien de la famille à avoir un rapport buco-génital avec sa belle-fille, âgée de 15 ou 16 ans à l’époque. Pour la Cour suprême canadienne, forcer un chien à pratiquer un rapport sexuel oral n’est pas un acte de bestialité. L’individu a donc été acquitté en appel pour cette accusation. Les juges considèrent qu’il appartient désormais au Parlement d’élargir la définition de la zoophilie si les députés considèrent que les dispositions actuelles ne permettent pas de protéger adéquatement les enfants et les animaux.

    – Mis en examen pour incendie volontaire d’un magasin. Le directeur de cabinet de la mairie socialiste de Denain dans le Nord, Yohan Senez, a été accusé jeudi par le parquet de Valenciennes d’avoir été complice de l’incendie d’un magasin tenu par un Roumain. Yohan Senez a été dénoncé par un agent municipal lors d’un interrogatoire en avril. En effet, ce dernier avait alors affirmé avoir organisé l’incendie à la demande du directeur de cabinet dans la nuit du 20 au 21 mars pour crier à l’acte raciste.

    – Deux ans de prison avec sursis requis contre Anne-Sophie Leclère ! L’ancienne candidate FN aux municipales de 2014 avait comparé Christiane Taubira à un bébé singe sur sa page personnelle Facebook. Devant le tribunal correctionnel de Paris, Anne-Sophie Leclère a déclaré regretter d’avoir blessé Christiane Taubira. Le tribunal a mis sa décision en délibéré au 28 septembre.

    – Le siège de la CFDT saccagé. Jeudi vers 21h dans le 19eme arrondissement de Paris, une centaine de manifestants cagoulés, opposés à la loi travail, a brisé plusieurs vitres du siège de la CFDT. Avant l’arrivée de la police, les malfaiteurs ont tout de même eu le temps d’inscrire en lettre rouge sur la façade de la centrale :”C’est fini de trahir”. 9 individus ont été interpellés. La CFDT, qui n’a pas pris part à la manifestation de jeudi, paye visiblement sa proximité avec le gouvernement et sa loi travail.

    – C’est la fin de notre édition ! Comme chaque vendredi, nous vous conseillons la lecture du quotidien “Présent” de fin de semaine. A la Une : un entretien exclusif avec Marine Le Pen après la victoire du Brexit et la volonté du Sénat de censurer le journaliste indépendant Yvan Stefanovitch qui publie “Le Sénat, un paradis fiscal pour les parlementaires fantômes”.

    Ce soir retrouvez “Les idées à l’endroit”. Alain de Benoist reçoit le philosophe Pierre Manent, auteur de l’ouvrage intitulé “Situation de la France”. Ils débattront de la laïcité, des rapports entre religion et politique et des nouveaux défis imposés par l’émergence de l’islam en France. Allons-nous vers un nouveau contrat social avec les musulmans ? Divisés entre communautarisme et intégration, en veulent-ils seulement ? Quel avenir pour la France ? Qu’en est-il de l’église catholique au milieu de tout ça ? Pierre Manent tentera de répondre à ces questions en compagnie de l’abbé Guillaume de Tanoüarn, de Françoise Bonardel, d’Olivier François et de Vincent Coussedière.

    Egalement au programme de votre soirée : “IMedia”. Jean-Yves Le Gallou évoquera la campagne anti-Brexit, la propagande sur Youtube des associations LGBT, DILCRA et LICRA. Il reviendra également sur les déclarations du patron du renseignement français, Patrick Calvar, pour qui les risques de guerre civile sont liés à l’extrême droite.

    « L'une des raisons du vote anglaisAveu de manipulation de la caste médiatico-politique. »
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