• L'UMPS, la preuve par neuf.

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/front-anti-national-se-met-en-place,103243

    Le Front anti-national se met en place…

    Du PS à l’UMP, tous - ou presque - s’accordent sur un point : le Front national est "aux portes du pouvoir". Manuel Valls l’affirme, les yeux mouillés de larmes, l’"extrême droite" menace.

     

    Selon Jean-Christophe Cambadélis, l’arrivée du Rassemblement Bleu Marine aux plus hautes fonctions annoncerait une ère de « chaos » pour la France. Pourtant, le chaos – le vrai – est déjà bien présent. Le chômage a explosé depuis deux ans, la France est profondément clivée, la confiance disparue. Déjà, Nicolas Sarkozy avait déçu, incapable de tenir ses promesses. Il est apparu pour ce qu’il était : un homme qui gesticule et aux convictions faibles, simplement obnubilé par la conquête du pouvoir mais incapable dans son exercice. François Hollande a parachevé cette œuvre mortifère, accompagné d’un ersatz du président sortant, le communicant Manuel Valls.

    Du PS à l’UMP, tous – ou presque – s’accordent sur un point : le Front national est « aux portes du pouvoir ». Manuel Valls l’affirme, les yeux mouillés de larmes, l’« extrême droite » menace.

    Il n’a pas tort sur un point : Marine Le Pen est la force montante de la vie politique française. En revanche, il est insultant de parler d’extrême droite pour qualifier un parti désormais clairement gaullo-bonapartiste, et défendant l’idée d’un souverainisme enraciné à rebours des idées libérales-libertaires, défendues par la quasi-intégralité des représentants des deux autres grands partis qui n’en forment qu’un seul, c’est-à-dire l’UMPS.

    Dans la veine d’un Manuel Valls, Alain Juppé se présente en rempart et en recours alors qu’il aura 72 ans en 2017 : il est l’homme du passé. La France a besoin d’un grand capitaine pour redresser la barre, et non d’un énième marin d’eau douce, de surcroît usé et populaire par défaut. Quelle différence entre Alain Juppé et François Hollande ? Aucune : tous deux sont les défenseurs d’un Front anti-national pour une France vassalisée et dépossédée de sa souveraineté à jamais.

    Les mêmes arguments éculés sont toujours avancés : le Front national menacerait les « valeurs de la République » et nos institutions. C’est pourtant le gouvernement en place qui met les institutions en danger par une pratique autoritaire du pouvoir, et en ne souhaitant pas la dissolution d’un Parlement qui n’est plus du tout représentatif.

    Ils sont aussi à deux doigts de recourir à l’article 49-3 de la Constitution alors qu’ils demandaient sa suppression pure et simple lors des débats de mai 2008 !

    Le paysage politique est donc dégagé : d’un côté les forces libérales-libertaires (avec tout ce que cette dénomination comporte de faussetés, car ils ne sont libéraux qu’avec les plus riches, et libertaires principalement avec eux-mêmes), et de l’autre une constellation patriote unie autour de Marine Le Pen, allant de Florian Philippot à Aymeric Chauprade, en passant par Karim Ouchikh et Nicolas Bay. Ce Front national est très séduisant car clair sur sa ligne politique. Ses contours ne sont pas flous et son programme connu. Dans le même temps, l’UMPS est divisé par les conflits d’ego mais réuni dans sa lutte contre le seul parti qui propose un nouveau projet de société pour la France.

     

    « La taxation de l'épargne privée n'est peut être pas un euphémisme dans leur tête.Rien a changé, la caste est la même. »
    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :