• La banalisation du communisme.

    La banalisation, mal de notre temps

     

    Depuis la Seconde Guerre Mondiale et la Shoah, nous sommes passés d’un monde où le racisme dominait à un monde où la banalisation domine. Les actes racistes sont peu nombreux et condamnés unanimement, tandis que la banalisation est permanente mais n’est condamnée par personne. Les antiracistes professionnels et massivement subventionnés ont non seulement une lutte anti-fasciste de retard mais ils mènent la lutte fascisante de notre temps, qui est la banalisation.

    Dans sa revue de presse, Pierre Jovanovic remet en cause très justement la banalisation de l’extrême-droite :

    A force d’avoir appelé “extrême-droite” voire “fasciste” le parti de Jean-Marie le Pen, qui s’est présenté à toutes les élections, qui n’a jamais remis en cause le résultat de ces élections dans la rue, etc., on se demande comment les commentateurs politiques pourraient appeler un parti qui ne feraient ni l’un, ni l’autre. Voici un bon résumé des échanges qu’on a pu voir dans les médias à ce sujet :

     Le FN aurait pourtant des raisons de se lâcher et de lancer leurs militants et sympathisants dans la rue : aucun député malgré plus de 15% aux différentes élections locales ou nationales, médias systématiquement hostiles, surtout sur le service public qui est pourtant financé par tous, etc.

    Nous avons déjà cité le brillant et regretté Baudrillard qui avait affirmé que “La vraie question devient alors : ne peut-on plus l’ “ouvrir” de quelque façon, proférer quoi que ce soit d’insolite, d’insolent, d’hétérodoxe ou de paradoxal sans être automatiquement d’extrême droite (ce qui est, il faut bien le dire, un hommage rendu à l’extrême droite) ?”

    Voilà le résultat de la banalisation : rendre hommage à ce que l’on prétend combattre.

    Cette véritable inversion du sens des mots nous plonge dans un monde orwellien ou la guerre signifie la paix, et la paix signifie la guerre. Oskar Freysinger l’expliquait au sujet du terme extrême-droite, proféré contre lui alors que ce sont ses adversaires (et non lui) qui ont des pratiques d’extrême-droite :

    On ne compte plus aujourd’hui les exemples de banalisation des pires crimes de l’histoire, et notamment la comparaison avec Hitler, qui a pourtant fait tuer plus de 5 millions de civils, hommes, femmes et enfants, pour leur race, qui a été un chef de guerre sanguinaire et le porteur d’un totalitarisme qui a ensanglanté l’Europe. On se rappellera longtemps de Laure Adler qui, au moment de l’affaire Renaud Camus, avait qualifié celui-ci de “pire qu’Hitler” pour avoir dénoncé ce qu’il estimait être le parti-pris d’une émission de France Culture sur les questions liées à Israël et aux juifs. Inutile de préciser que Renaud Camus est un écrivain, qui n’a jamais eu le moindre pouvoir, donc prétendre qu’il est pire qu’Hitler relève tout simplement de l’ignominie la plus crasse. L’opprobre était pourtant tombée sur Renaud Camus, et non sur Laure Adler qui continue à faire son bonhomme de chemin sur les médias publics sans jamais être remise en cause. Or cette déclaration aurait dû être vivement condamnée moralement, on ne peut décemment pas comparer un écrivain qui n’a jamais violenté personne à l’homme qui incarne le mal absolu au 20ème siècle.

    La France est un des seuls pays occidentaux à compter un parti communiste, de nombreux élus communistes, et un candidat représentant les communistes qui se permet de déclarer que “le communisme n’a pas de sang jusqu’aux coudes”. Cette double banalisation d’un des totalitarismes les plus meurtriers de l’histoire devrait être condamné moralement, mais cela passe comme une lettre à la poste (service public tenu par les syndicats communistes, c’est peut-être pour cela).

    Même la Shoah est banalisée sans cesse, par ceux qui prétendent en protéger la mémoire et qui intentent des procès à ceux qui voudraient sortir un peu de l’omniprésence du génocide juif dans les médias, les livres d’histoire, les voyages scolaires à Auschwitz, etc. Ainsi l’accusation de négationnisme est proférée contre quiconque ne suit pas la pensée médiatiquement admise sur des sujets comme le 11 septembre, la corrida, l’avortement ou encore la pédophilie. Le véritable négationnisme d’un Faurisson en devient de fait banal, après que d’autres aient usé et abusé de ce terme sans mesurer les conséquences d’une telle banalisation.

    Voici ce qu’Alain Finkielkraut déclarait dans Ripostes le 30 mai 2004 à propos de la banalisation du terme pédophilie : “Je suis père de famille, je n’ai pas d’affection particulière pour ceux qui ont un désir envers les enfants. La civilisation, cependant, est là pour faire des distinctions. Précisément, elle n’est pas le tohu-bohu, elle n’est pas la confusion, elle ne devrait pas être l’indifférenciation. On a dit depuis des années et des années « le pédophile Dutroux ». Les experts au procès Dutroux ont dit qu’il n’était pas un pédophile. C’est un psychopathe, c’est tout ce qu’on veut, ce n’est pas un pédophile. Mais en répétant le pédophile Dutroux, on a aligné toutes les formes de désir pour des enfants, pour des adolescents, sur Dutroux. Sur la pédophobie de Dutroux, une pédophobie meurtrière. Il ne faut pas agir ainsi. Lolita c’est autre chose. Alors je ne vais pas faire l’apologie du professeur qui succombe aux charmes de Lolita, jusqu’à en mourir d’ailleurs lui-même, mais en tout cas il y a toute une gamme de réalités, de sentiments, dont il faut respecter la diversité, sans pour autant montrer une quelconque indulgence. L’alignement sur Dutroux de toutes formes de désir vis-à-vis même des adolescents, je trouve que c’est extraordinairement dangereux, c’est un engagement à l’erreur judiciaire.”

    Le terme “racisme” lui-même a été mille fois employé alors qu’il n’existait souvent aucune preuve de racisme, “antisémitisme” quand il n’était pas du tout évident qu’il s’agissait d’antisémitisme. Dès lors, comment qualifier un acte réellement raciste ou antisémite, et comment le distinguer d’un acte dont le racisme ou l’antisémitisme n’est pas évident ? Le règne télévisuel pousse évidemment à cette banalisation, en ce sens que la télévision incite les interviewés à caricaturer leur pensée, à chercher à tuer leur image, et pour cela rien de mieux qu’une bonne insulte comme antisémite, nazi ou raciste. De plus, les associations dites antiracistes ont besoin du racisme pour exister, pour toucher des subventions et intenter des procès. Donc elles inventent souvent du racisme là où il n’y en a pas, et cela ne mène qu’à deux choses : banaliser la notion de racisme, et limiter la liberté d’expression.

    La campagne présidentielle de 2012, élection de la banalisation

    Outre l’élection du président “normal”, cette campagne a aussi été celle de toutes les banalisations, notamment Sarkozy = Pétain, de la part de Libération et l’Humanité notamment. Ces derniers ne manquent vraiment pas de toupet, car ils sont subventionnés par l’Etat, donc par Sarkozy. Par ailleurs on se souvient avec de la mémoire que l’Humanité pleurait la disparition de Staline, et que leur journal paraissait sous l’occupation (donc sous Pétain avec lequel ils avaient négocié). Même Axel Kahn, pourtant éminent scientifique, s’est permis de comparer le dernier meeting du Trocadéro du Président sortant aux “rassemblements nazis de Nuremberg”. Jean-Marie Le Pen avait quant à lui comparé les initiales du président sortant, “NS”, avec “National Socialisme” : 

    Or, sauf quand ils appartiennent aux rangs du FN, les “banalisateurs” ne sont jamais condamnés moralement par aucune instance détenant quelque légitimité dans le domaine : la banalisation est subventionnée, autorisée, et bien vue. Au pire, personne n’y fait attention. Mais les conséquences de la banalisation sont terribles, car à force de crier au loup au moindre pet de travers on ne réagit plus quand celui-ci est réellement dans la bergerie. En fait on n’a même plus conscience du fait qu’un vrai loup existe et qu’il peut réellement nous menacer. Bien tranquilles dans leurs certitudes de tenir en laisse le loup-FN, nos loups déguisés en agneau en ont fait oublier leur véritable apparence. Pour combien de temps ?

    Un jour peut-être, la banalisation sera condamnée en justice comme l’est le racisme, quand les hommes auront compris et constaté les horreurs que la banalisation entraîne nécessairement un jour ou un autre.

    http://www.enquete-debat.fr/archives/la-banalisation-mal-de-notre-temps-41985

     

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