• La bonne gestion des finances par un responsable politique doit commencer au plus bas de l'échelle.

    http://www.lecri.fr/2013/03/27/il-faut-mettre-les-communes-au-regime/39511

    Les communes doivent se mettre au régime 

     

     
    dossiers du contribuables depenses maires

    « Réquisitoire contre les dépenses inutiles des maires », 68 pages – 4€ 50

    Nous consacrons le numéro 12 des Dossiers du Contribuable aux gaspillages des communes, qui sont autant d’offenses aux contribuables.

    La palme en la matière revient sans nul doute à ces 40 000 ronds-points édifiés à grand frais et dont l’utilité, trois fois sur quatre, est pour le moins douteuse.

    A-t-on, à chaque fois, consulté les habitants concernés ? A notre connaissance, jamais !

    Combien ça coûte ? Nous publions le chiffre (page 20) : 40 milliards d’euros ! Pourquoi une telle gabegie ?

    A cause d’une redoutable arnaque qui se nomme « cofinancement ». Regardez-donc attentivement le panneau d’information apposé sur le chantier le plus proche de chez vous.

    Qu’il s’agisse d’une médiathèque, d’une patinoire ou d’un nouveau rond-point. Et vous verrez que cet équipement est financé, par exemple, à hauteur de 10 % par l’Union européenne, de 20 % par l’Etat, de 15 % par la région, de 20 % par le département, de 25 % par la communauté de communes, et de 10 % par la commune.

    C’est cela qui permet au maire d’affirmer péremptoirement lors d’une réunion publique, que « la médiathèque ne coûtera rien à la commune ». Mais bien sûr, rien de plus faux !

    Pour que ce soit vrai, il faudrait pouvoir découper le contribuable en rondelles, la diversité des collectivités impliquées s’analysant comme une illusion, destinée à tromper les citoyens, en dissolvant les responsabilités.

    Attention ! Les maires, de droite comme de gauche, à quelques exceptions près, sont honnêtes. Ils sont dévoués, travailleurs. Ce ne sont pas les hommes en premier lieu qui sont en cause mais les règles qui président au fonctionnement du millefeuille administratif.

    Il y a trop de cofinancements, trop de coresponsabilités, trop de décisions croisées.

    Notre association Contribuables Associés défend donc trois principes.

    Attribuer à chaque collectivité locale des responsabilités propres, qui ne soient pas partagées avec d’autres. L’aide sociale revenant, par exemple, aux départements (ou aux communes). Et pas aux autres.

    Réserver les subventions de l’Etat aux communes qui dépensent le moins. Actuellement, elles vont à celles qui dépensent le plus…

    Et dans l’immédiat, et pour deux ans, geler absolument les dépenses des communes (et des communautés de communes). Geler les effectifs. N’autoriser de nouvelles dépenses qu’à due concurrence d’économies préalables.

    « La loi Tobin, un plouf dans la mare aux canards.Sécurité Sociale vers la fin d'un monopole ? »
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