• Le gouvernement et les gauchistes sachant les élections perdues pour eux en 2017, ne feraient-ils pas exprès de laisser la sécurité déjà très mal en point en France à cause d'eux et de leur prédécesseur se dégrader!

    Patriote64

    http://h16free.com/2016/10/20/56024-le-malaise-policier-saggrave-heureusement-la-contredanse-sautomatise

    Le malaise policier s’aggrave. Heureusement, la contredanse s’automatise.

    Il y a quelques mois, une interview de Thinkerview (visible ici) permettait de dresser un bilan peu reluisant de l’état de la police en France, du malaise qui s’y est installé depuis plusieurs années sans que ce malaise ne soit analysé, pris en compte, ni que des solutions ou des tentatives de solutions y soient apportées. Il y a quelques jours, une agression particulièrement violente de policiers à Viry-Châtillon donnait un tour encore plus tragique aux constats effectués.

    liberation-un-bilan-carbone-desastreux
    À la suite de cette agression, je faisais le pari que, toujours aussi empoté dans une culture de l’excuse et une politique minimaliste en matière de lutte contre l’insécurité et la délinquance, l’État n’aboutirait à rien de concret et abdiquerait minablement devant les exactions commises dans l’Essonne.

    Tout s’est déroulé comme prévu. Du tableau global de désengagement de l’État et ses sbires, on ne peut que regretter l’absence inhabituelle de petits articles de presse expliquant pourquoi tout ceci n’est pas si grave ou, alternativement, comment notre société peut très bien s’accommoder de ce genre de débordements un peu trop festifs et pas assez citoyens. L’angle écologique aurait pu être utilisé, comme ci-contre, ce qui aurait certainement pu mobiliser tout l’appareil étatique et déclencher l’ire des médias bien sensibilisés.

    Finalement, il n’y a eu aucun article éco-conscient (ouf) et, surtout, un service politique minimum.

    Il aurait pu y avoir des descentes dans la cité incriminée ; il aurait pu y avoir des arrestations, y compris pour les mineurs impliqués, cette minorité ne pouvant plus normalement servir d’excuse lorsqu’il s’agit d’une tentative d’homicides (importance du pluriel) en réunion, d’autant plus planifiée qu’on n’improvise pas un cocktail Molotov (ce qui en fait une tentative d’assassinat), le tout sur des dépositaires de la force publique ce qui constitue une circonstance aggravante. Il y aurait pu.

    Mais évidemment, avec une justice qui rechigne à incarcérer (d’autant plus qu’il n’y a plus de place dans nos prisons vétustes qu’on renâcle d’ailleurs à reconstruire et agrandir), avec un système politique entièrement bâti sur la recherche compulsive du consensus et de l’absence de tout débordement, obtenir des incarcérations sera probablement fort complexe, pour ne pas dire voué à l’échec.

    Et même si, après tout, c’est l’état d’urgence, il sert apparemment beaucoup pour faire pointer au poste des militants divers et variés, mais lorsqu’il s’agit de sécuriser un carrefour, « l’état d’urgence national quasi militaire attention ça ne rigole pas » ne sert plus à rien et se dégonfle comme un plan Vigipirate en plein attentat.

    En pratique, les actions concrètes et palpables de l’État ont été pour le moins restreintes. Manu le Premier a courageusement proposé une distribution de cacahuètes, de voitures blindées et d’uniformes ignifugés. Heureusement que les pauvres fonctionnaires de police ont été attaqués par le feu et non par l’eau ; ils seraient maintenant munis d’un masque, d’un tuba et de bouteilles d’oxygène en dotation standard. Merci Manu.

    Quant à Cazeneuve, la puissance de sa rhétorique aura permis de qualifier les criminels de « sauvageons ». Après tout, on se souviendra de Valls qui avait lui-même qualifié les émeutes du 13 mai 2013 au Trocadéro de simples bousculades.

    bousculade

    Moyennant quoi, nous sommes le 20 octobre et tout le monde commence doucement à oublier l’histoire violente de Viry-Châtillon ; l’adjoint de sécurité qui n’a plus de mains ni de visage suite à ses brûlures va pouvoir panser ses plaies « en toute intimité » d’autant que ni sa hiérarchie ni la presse ne s’empresseront de remettre une pièce dans le bastringue (ce serait dommage de désespérer Viry-Châtillon ou plus encore, la place Beauvau, n’est-ce pas).

    Il n’y a ici aucun doute : on continue donc dans le foutage de gueule le plus complet de la part des dirigeants politiques. Là où une réponse concrète était attendue au-delà de l’événement, prenant en compte la situation sécuritaire de certaines zones chaudes du pays, du manque de prison, d’une déliquescence de la justice, d’une disparition de toutes limites face aux forces de l’ordre, on obtient quelques promesses cosmétiques, des petits discours aux envolées lyriques médiocres oubliées deux heures plus tard, et des ordres parfaitement ignobles en coulisse.

    on appelle cela du foutage de gueule

    Malheureusement, cette absence de réponse de l’État finit par lasser, en premier lieu ceux qui se sentent de plus en plus souvent lâchés par leur hiérarchie, qui comprennent de moins en moins confusément que leur vie soit mise en danger pour des problèmes de police et de justice qui ne peuvent être traités, in fine, qu’au niveau le plus haut.

    Or, cela fait des années, des décennies même que les agissements de plus en plus violents des petits caïds de banlieue, des racailles diverses et variées, des gangs de trafiquants plus ou moins identifiés et de toute une engeance syndicalo-militante délétère ne trouvent en face qu’une réponse de plus en plus molle : au prétexte du « Pas De Vague », au principe qu’il ne faut surtout pas enflammer certaines cités ou certains groupuscules médiatiques, qu’il ne faut surtout pas se retrouver avec un risque de plus en plus hypothétique de bavure, il n’est plus possible de faire régner l’ordre du tout.

    Du reste, une majorité de la magistrature, de la presse et de la classe politique ont une vision, soit angélique soit dogmatique, de la situation au point d’avoir perdu toute idée de l’ampleur des dégâts provoqués par des décennies de renoncement à réaliser une justice fonctionnelle qui ne soit ni idéologique ni sociale.

    Dès lors, le sentiment d’impunité devient tel que s’effacent les limites à ce qu’il est possible d’imaginer contre les policiers. Ce n’est même plus la première fois que des projectiles enflammés sont jetés volontairement dans une voiture de police – on se rappellera en effet qu’en mai dernier, un véhicule de police avait été pareillement incendié et que la réponse judiciaire avait été particulièrement inopérante, ou on se souviendra aussi de l’image du CRS en feu lors de la manifestation contre la loi Travail. C’est en revanche la première fois qu’un groupe d’individus décidés ne se contente pas d’enflammer le véhicule et va jusqu’à empêcher ses occupants de s’en extraire. La volonté de meurtre ne fait aucun doute.

    À ceci, on peut (on doit ?) ajouter les menaces sur ce même corps de l’institution policière en dehors du service, comme en témoigne de façon macabre le double meurtre de Magnanville, et le fait que ces attaques proviennent aussi bien de la pire des racailles, des petits ou gros caïds de banlieue que des franges de l’extrême gauche (depuis les ZAD jusqu’aux manifestations diverses) ce qui montre que ce sentiment d’impunité et ces modes d’actions de plus en plus violents ont perfusé dans toute la société. Doit-on, pour compléter, remettre sur la table les récentes affichettes polémiques de la CGT, qui n’a jamais caché ni son petit côté mafieux, ni son envie d’en découdre violemment avec la police et les CRS ?

    Tout ceci explique fort bien la grogne de plus en plus visible des policiers qui en viennent à manifester leur ras-le-bol. Ceci est rarissime pour des fonctionnaires dont le droit de grève et de manifestation est particulièrement encadré.

    Au passage, on notera qu’à la suite de la première nuit de protestation, la réaction ferme du chef de la police, Jean-Marc Falcone, menaçant les troublions de sanctions, n’a pas eu du tout l’effet escompté puisqu’ils ont remis le couvert la nuit suivante, au point d’obliger le même Falcone à plus subtilement chercher l’apaisement. Il faut dire qu’il serait dommage d’alimenter le brouhaha médiatique autour de ces manifestations alors qu’un syndicat de police (Unité-Police SGP-FO) vient de lancer un appel à manifester le 26 octobre, « Une marche de la colère policière et citoyenne », ouverte à la population qui désire soutenir sa police, organisée à Paris et en province ce jour-là.

    Difficile de ne pas comprendre qu’à présent, tout le monde marche sur des œufs, notamment les dirigeants de la police et de l’intérieur, ainsi que le gouvernement : la dernière des choses dont nos politiciens ont besoin actuellement, c’est d’un abandon de postes massif de la police et des forces de sécurité en général. Plus personne pour protéger leurs miches, voilà qui les inquiète franchement ! Et si, pour le moment, l’armée semble encore répondre au doigt et à l’œil, l’accumulation de problèmes et d’avanies diverses qu’elle a eu à subir elle aussi ces dernières années rend cette obéissance objectivement fragile.

    Une police qui montre son ras-le-bol, et une armée qui hésiterait à suivre le gouvernement, cela n’a pas bon goût.

    Or, en face, il est difficile de voir la moindre décision concrète qui pourrait raffermir la primauté de l’ordre et de la loi sur le chaos, l’insécurité, la délinquance, la criminalité ou même la barbarie. Et avec les élections présidentielles qui approchent, le pays semble totalement au point mort politique. Pire, on continue à employer massivement la police pour dresser des embuscades contre les vaches à lait d’automobilistes et ramener de l’argent dans les caisses de l’État.

    Forcément, en procédant ainsi, l’insécurité va diminuer. Forcément.



    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2016/10/12/menteurs-a-louer-un-journaliste-americain-se-livre.html

    Menteurs à louer: un journaliste américain se livre

    Existe-t-il encore des gens pour penser que le traitement de l'actualité par les médias mainstream soit motivé par le simple désir d'informer le grand public? Heureux les imbéciles! La plupart des gens comprennent qu'il y a anguille sous roche et supportent mal un traitement partisan de l'information - la récente campagne pour les présidentielles américaines étant un modèle du genre.

    time trump vs hillary.jpg
    Couverture médiatique comparée entre des propos sexistes de Trump enregistrés à son insu
    il y a onze ans d'une part, et des milliers d'emails révélés par Wikileaks exposant la corruption
    d'Hillary Clinton à travers sa fondation, ses relations avec le gouvernement,la justice et
    les médias d'autre part.

    Certains tolèrent mieux la propagande, simplement parce qu'elle va dans le sens de leurs convictions, mais le malaise subsiste. Quelle cause juste pourrait avoir besoin de mensonge pour se défendre? Et si cette cause n'en a nul besoin, comme le rétorqueront immanquablement ceux à qui on pose la question, alors, pourquoi mentir?

    En réalité, l'information biaisée est la marque d'un mépris total pour le destinataire final - c'est-à-dire, vous. Mais "l'information" est-elle réellement produite pour lui? La réalité est bien plus crue que tout ce que vous pouvez imaginer, au moins aux Etats-Unis, comme le révèle un ex-journaliste dans un article sans détours, "Confessions d'un ex-journaliste sur le milieu corrompu des médias", dont voici une traduction.

    Heureusement, rien de tout cela n'est à déplorer en Suisse.

     


     

    Confessions d'un ex-journaliste sur le milieu corrompu des médias

    Comment s'acheter des amis et plaider pour l'ennemi

    Social-Media-750x898-667x799.png
    Tout est mensonge, chéri

    Je doute que quiconque ait besoin qu'on lui rappelle que les médias sont pourris jusqu'à la moelle ; même les personnes les plus réticentes et à l'esprit le plus fermé tiennent désormais cela pour acquis. Mais bien que les médias soient largement condamnés de nos jours (mes remerciements aux Allemands pour avoir ramené le mot Lügenpresse dans le discours public), peu de gens savent ou comprennent ce qui se passe réellement dans la cuisine journalistique, où se concocte la potée de mensonges dont les gens sont quotidiennement nourris. Cependant, il y a toujours un moyen de le découvrir, par une infiltration délibérée du milieu ou, dans mon cas, par accident.

    J'ai un vieil ami - appelons-le Sven - que j'ai toujours tenu pour être un homme bienveillant et sincère. Cependant, ces traits étaient également tempérés par une vision optimiste et quelque peu naïve des gens. Pour cette raison, il se retrouvait régulièrement embarqué dans des situations difficiles et parfois même dangereuses. L'une d'elle s'est révélée être un bref passage en tant que journaliste pour un journal en ligne à succès. Il maintint à peine contact au cours de son emploi et finit par décrocher complètement. Environ un mois plus tard, il refit surface - un homme changé, et pas en mieux. Comme il l'expliqua, il démissionna de son travail et se renferma sur lui-même un certain temps, sans autre arme que l'alcool, pour faire face à la dépression dans laquelle l'avait plongé ce travail de journaliste.

    Cette réaction doit probablement paraître excessive à beaucoup d'entre vous, comme elle le parut à moi-même. Les hommes tombent rarement en dépression ainsi et ne se sortent pas de leurs problèmes en buvant. Si j'accordai à mon ami la clémence de lui expliquer ses manquements, je reconnus aussi l'utilité de son expérience et commençai à l'interroger sur ce qu'il avait vu et entendu durant son emploi. Je transmettrai ses conclusions ci-après ; cependant, je ne révélerai ni son vrai nom ni celui de son employeur, sachant que dans le pays "libre" où nous vivons, cela pourrait l'amener en eaux troubles.

    Qui vous paie, vous possède

    Sven rejoint les rangs des journalistes pour apporter la vérité aux gens. À son crédit, il croyait vraiment qu'il ferait exactement cela. Sa première mission semblait si simple, après tout: parler à une personne, enregistrer la conversation, écrire un article, le publier. La réalité se révéla diamétralement opposée. Une fois notre journaliste fraîchement émoulu revenu de sa première entrevue, on lui ordonna de retranscrire l'enregistrement immédiatement et de l'envoyer par courriel au gestionnaire de contenu. Une demi-heure plus tard, Sven reçut une version fortement modifiée de la transcription, avec les éléments qu'il jugeait les plus significatifs remplacés par des tournures dénuées de sens ou complètement supprimés. Quand il alla voir le directeur pour exprimer son indignation, celui-ci lui répondit simplement : "Cet homme ne nous a pas payé pour un article qui le dénigre. Retournez à votre bureau."

    Ce fut loin d'être le seul cas où Sven fut témoin de sommes d'argent tirant le journalisme. Ses nombreux collègues ne produisaient presque jamais du contenu indépendant - ils étaient trop occupés à publier des articles payés les uns après les autres. Lorsque Sven demanda si ces articles devaient être indiqués comme du contenu sponsorisé, la seule réponse qu'il obtint fut un rire amer. Très souvent, le gestionnaire de contenu venait à son bureau et disait quelque chose comme "Savez-vous que le gars sur lequel vous écrivez est un ami proche du boss? Ne vous plantez pas sur cet article." Sven fut également surpris de voir que de nombreuses personnes interrogées (habituellement les politiciens) ne se donnaient même pas la peine de répondre à ses interviews, déléguant à la place leurs secrétaires ou assistantes. L'une d'elle alla même jusqu'à lui remettre un discours pré-écrit en main en lui disant de travailler à partir de cela avant de s'en aller.

    Cependant, notre Sven possédait aussi un sens aigu de la justice, qui l'amena plusieurs fois à ignorer les "recommandations" données par son gestionnaire de contenu, à s'écarter de l'histoire officielle et à permettre à de petits extraits de vérité de faire leur chemin aux yeux du public. Pour chacune de ces transgressions, il fut convoqué au bureau du directeur, sévèrement admonesté, et se vit amputé d'une partie de son salaire mensuel. Tout fragment "non autorisé" qu'il avait écrit fut rapidement édité après coup - même si l'article avait déjà été lu par des milliers de personnes. Et ceci était censé être un média "neutre et objectif"!

    La déontologie? Jamais entendu parler

    Sven éprouva un grand choc quand il réalisa finalement que ses employeurs étaient des êtres dénués de conscience qui se prostituaient au plus offrant. Le choc fut encore plus grand quand il découvrit avec quelle nonchalance ses collègues prenaient leurs responsabilités. Les journalistes d'investigation se reposaient sur des informations obtenues à travers de simples recherches Google et des messages sur Twitter. Les éditorialistes et leurs subordonnés utilisaient des rumeurs et des ouï-dire pour rédiger des charges au vitriol. Les gestionnaires de sites Web postaient tout contenu qui leur plaise aussi longtemps qu'ils le présentent avec de gros titres assez flashy pour attirer le chaland. Le contrôle des faits était quasiment inconnu, à moins que quelqu'un n'ait spécifiquement payé pour cela.

    Quand il était temps de choisir les sujets et de rédiger les articles, la ligne directrice de l'ensemble de l'entreprise était limpide: ne pas mettre les gens en colère. Pas les gens ordinaires, vous pensez bien - ceux-là n'étaient en interne même pas considérés comme des êtres humains, juste une masse sans visage à qui l'on jette des articles et qui sert à générer des clics et à produire de l'argent en retour. Non, le terme de "gens" se référait aux personnes qui comptaient réellement. Ce groupe comprenait des représentants des pouvoirs en place, des personnalités publiques bien connues, de riches individus avec les doigts bien trempés dans le gâteau politique et, bien sûr, les fréquentations personnelles du propriétaire de la publication.

    Ceux-là devaient être protégés, dorlotés et flattés à tout prix, tous les autres n'étant que du gibier. Inutile de le dire, la politique avait au moins autant d'influence que l'argent dans la ligne éditoriale - à chaque fois que quelque chose de remarquable survenait, les "protecteurs de la vérité et de l'objectivité" s'attelaient immédiatement à travailler de façon à tourner les événements d'une manière favorable pour ceux qui tenaient leurs laisses. Des coups médiatiques étaient laborieusement élaborés contre les adversaires politiques et les indésirables, des écrans de fumée étaient érigés, les faits étaient omis, déniés et interprétés de façon biaisée. Sven m'avoua plus tard que le jour où sa publication couvrit les élections législatives fut le premier de sa vie où il passa toute la soirée à se saouler. L'éthique du journalisme, un terme que les médias aiment jeter à gauche et à droite, ne s'avérait rien d'autre que du vent.

    Dans l'omelette médiatique, vous n'êtes qu'un œuf

    Le titre dit tout. Pour les élites du secteur des médias, les pigistes ne sont pas juste des pions - ils sont des préservatifs. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, l'existence d'un journaliste typique est assez pathétique: sous-payée, sous-évaluée, ingrate et constamment scrutée par sa hiérarchie. Le turnover du personnel de la "cuisine" est très élevé, et pas à cause des promotions obtenues. Dans ce milieu, le terme de "journaliste senior" désigne souvent un pauvre bougre sans alternative qui ne peut pas raccrocher.

    Selon Sven, nombre de ses collègues travaillaient dans le seul but de toucher leur salaire mensuel, ce qui expliquait leur négligence. Faces grises, bouches pincées, regards fuyants et aigreur dans l'attitude - tout ce qu'il fallait pour abattre une journée de plus. En outre, les plus expérimentés esquivaient toute responsabilité quant au contenu publié: chaque fois qu'un lecteur en colère contactait le journal pour se plaindre d'un article, le gars qui l'avait rédigé subissait l'entier du blâme, même si son travail avait été scruté et validé par la rédaction avant publication. Après tout, quel temps fallait-il avant de retrouver un autre drone de bureau avec des compétences de rédaction à peu près décentes?

    Cependant, Sven expliqua également que certains de ses collègues appréciaient leur travail. Ils arrivaient au bureau d'un pas leste, un sourire sinueux sur leur visage et une lueur espiègle dans leurs yeux. Ils étaient les "talents" favoris du directeur de la publication - des ordures froides et vicieuses qui auraient vendu leur propre mère pour une bonne tranche de commérages à répandre un peu partout sur le site. À chaque fois qu'ils avaient l'occasion d'appeler au scandale, de répandre une vilaine rumeur ou de ruiner la vie de quelqu'un, on pouvait presque les voir s'illuminer de l'intérieur. (...)

    Stigmatisation interdite

    Comme vous l'avez probablement remarqué depuis longtemps, le secteur médiatique est une boîte de Pétri immense et accueillante pour de nombreuses variétés de Kulturbolschewismus, de bolcheviques culturels. Dans le cas de Sven, cela dépassait la simple politique interne de dénigrement de la peur et d'autocensure pour être un réel ordre du jour au travail. Il me dit qu'un organigramme accroché en salle de presse expliquait ce qu'il fallait faire en cas d'article rapportant des crimes et des incidents. Il comportait quelque chose comme ceci: "le protagoniste était-il de souche (blanc) ? Oui: rapporter en détail, amplifier ; Non: gommer les détails, minimiser."

    Sven rédigea une fois un article sur une fête nationale, mais son gestionnaire de contenu refusa d'approuver la publication parce qu'elle était "trop patriotique", lui conseillant plutôt de "mettre l'accent sur la participation des minorités dans le festival." Tout ce qui pouvait louer le pays et ses habitants autochtones était indésirable et omis chaque fois que c'était possible, alors que toute nouvelle débordant de haine de soi ou faisant l'éloge d'allogènes au pays (lire: africains et musulmans) ou attaquant les indigènes et leur mode de vie était promis au succès et franchissait le processus d'approbation comme une lettre à la poste.

    Inutile de dire que la rédaction était bourrée de femmes, de blaireaux émasculés faisant office d'animaux de compagnie et, bien sûr, de juifs. Les premières disposaient d'un pouvoir absolu quelle que soit leur position - une simple plainte aux ressources humaines était suffisante pour faire virer n'importe qui, pas besoin de preuves. Les blaireaux émasculés, incarnés par des créatures malingres en T-shirts Che Guevara arborant une barbe lépreuse sur leur visage chargé de piercings, vivaient de façon très satisfaisante la façon dont les choses se passaient, sirotant leurs cafés et dénonçant aux ressources humaines ceux qui exprimaient des idées incompatibles avec le récit. Les juifs étaient dans leur élément naturel en salle de presse, étalant leur arrogance intellectuelle et obtenant des promotions sorties de nulle part. La majorité des articles dénigrant les autochtones, leur culture et leurs valeurs venait d'eux, comme étude du site Web du journal me l'apprit plus tard.

    Menteurs à louer

    Donc, pour résumer tout cela: les médias ne se composent pas d'individus bienveillants mais malavisés, comme beaucoup le pensent encore. Au contraire, ils représentent une entité consciente d'elle-même qui se positionne quelque part entre l'opportunisme sans scrupules et le chien fidèle de l’État. Au mieux, ils se livrent à un faux patriotisme ("Nous avons un pays merveilleux, invitons davantage d'immigrants!"), au pire ils sont hostiles à l'égard de la population historique de leur pays de résidence.

    De plus, les médias permettent la consolidation et l'affirmation des forces globalistes - des gouvernements perfides, des juifs, des multinationales, l'industrie du divertissement et d'autres - contre une population indigène désenchantée et déclinante. Et last but not least, les médias sont complices des crimes commis en Occident par des immigrants non-blancs à cause de leur obscurcissement délibéré des faits et, en cas d'échec, de la démagogie visant à faire pression sur les tribunaux pour laisser les criminels en ressortir libres. Pour moi, cette dernière raison devrait être à elle seule suffisante pour envoyer nombre de journalistes et leurs employeurs au gibet.

    L'essentiel est de toujours se rappeler que les médias ne sont vos amis en aucune façon, ni sur la forme ni sur le fond, même si leurs employés les plus modestes ressemblent davantage à de malheureuses victimes qu'à des ennemis visant la destruction des nations. Il faut s'opposer aux médias, exposer leurs manœuvres et les boycotter à chaque occasion jusqu'à ce qu'ils commencent à saigner de l'argent et s'étouffent avec leur propre venin.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://www.loretlargent.info/gouvernement/quand-letat-sanctionne-lepargne-des-francais/18650/

    Quand l’État sanctionne l’épargne des Français

    épargne des Français APL

     

    Décidément, l’épargnant est vraiment considéré en France comme un mauvais citoyen, et les dernières décisions prises par le gouvernement semblent corroborer ce triste constat.

    Le 10 octobre dernier, l’OCDE nous révélait les chiffres de l’épargne dans différents pays considérés les plus développés (Allemagne, États-Unis, Canada, Australie, France, Japon, Royaume-Uni, etc.). Et on y découvrait que, si la France est bien historiquement un pays d’épargnants, nous sommes loin d’être les fourmis les plus zélées de l’OCDE. En réalité, nous serions même bien plus près des cigales au regard des taux d’épargne constatés non seulement dans la Zone Euro mais aussi dans la plupart des autres pays du monde.

    L’État a besoin de nos économies

    Pourtant, l’État français enrage de voir toutes ces ressources inutilisées, insensible aux arguments de prévoyance et de protection qu’il devrait plutôt encourager en ces temps de crise. Parce que l’argent que nous avons, c’est autant qu’il n’a pas. Et il en manque cruellement, surtout depuis qu’il s’est mis en tête que tout pouvait s’acheter, y compris la compétitivité (le pathétique épisode Alstom en est un bon exemple). Sans compter que la paix sociale coûte cher, elle aussi, comme en témoignent les milliards d’euros déjà distribués par le gouvernement  aux organisations syndicales, lesquelles ont d’ailleurs très bien compris qu’elles devraient se manifester bien plus régulièrement, pour n’importe quel motif, afin de monnayer le retour au calme contre de quoi ne pas mourir de faim jusqu’à la prochaine grève. En d’autres temps et en d’autres lieux, on aurait qualifié ces agissements de mafieux. Mais passons…

    Donc, malgré son niveau relativement modeste, l’épargne des Français est jugée excessive par l’État. Et l’Insee, dans sa grande bienveillance à l’égard des puissants qui le nourrissent (là encore, et de quelque bord qu’ils puissent être d’ailleurs), a même fixé ce taux d’épargne à 14,50% pour l’année 2015, justifiant l’urgence de le réduire au regard des quelque 12,8% seulement dans le reste de la Zone Euro. L’ennui c’est que, là où l’organisme statistique français déchiffre 14,5%, l’OCDE plus indépendant vis-à-vis de nos dirigeants politiques ne lit que 8,3. Et pour le coup, nous sommes bien moins économes que la plupart de nos voisins européens. Quand un Français met en moyenne chaque jour un peu moins de 9 euros de côté, un Allemand épargne 10,48 euros, un Norvégien ou un Australien environ 11,30 euros, un Suédois 15,76 euros, et un Suisse… plus de 27 euros.

    L’ennui, c’est qu’on ne peut pas contraindre facilement les Français à casser leur Livret A ou leur PEL. Et même les taux négatifs dont l’avènement fut vécu comme la solution à tous les maux, puisqu’ils allaient rendre le crédit rentable pour les emprunteurs et l’épargne coûteuse, n’ont pas réussi à détourner les épargnants du bon sens le plus élémentaire.

    Refiscaliser indirectement le livret A

    Alors il reste la sanction, et la dernière décision en date vise toute simplement à supprimer les aides personnalisées au logement des ménages ayant constitué une épargne par ailleurs. Une odieuse manœuvre qui risque non seulement de ne pas atteindre le but escompté mais surtout d’appauvrir encore davantage ceux qui sont les plus fragiles. Ainsi, après une première entaille faite le 1er juillet dernier dans le principe de cette allocation, à savoir l’instauration d’une dégressivité des APL au-delà d’un certain montant de loyer (parce que c’est bien connu que les pauvres essaient toujours de vivre au-dessus de leurs moyens et veulent occuper des logements bien trop chers par rapport à leurs revenus), voilà que le gouvernement de M. Valls a décidé de sanctionner les bénéficiaires de l’APL dont le patrimoine serait supérieur à 30.000 euros.

    On ne devrait guère s’étonner d’une mesure aussi démagogique, voire populiste, à quelques mois des élections présidentielle et législatives. Néanmoins, alors que l’objectif est de frapper ces « salauds de riches qui s’agrippent à leur or » (pour reprendre la remarque moyenâgeuse prononcée par un actuel « homme de gauche » auquel nous épargnerons l’outrage de révéler son nom), la mesure risque surtout de sanctionner une grande partie des locataires de droit commun ainsi que des propriétaires appartenant à la classe moyenne basse (ceux qui ont BESOIN de l’APL). Car, la loi de finance pour 2016 prévoit d’introduire les produits financiers dans la base de calcul servant à déterminer ce fameux patrimoine de 30.000 euros. Et là où l’idée confine au génie (ou au ridicule, c’est selon), c’est que les différents livrets d’épargne réglementés, au premier rang desquels on trouve l’emblématique livret A, mais aussi le livret d’épargne populaire ou encore le livret de développement durable, seront eux aussi considérés comme des produits financiers comme les autres.

    Une manière finalement fort habile (ou particulièrement mesquine) de refiscaliser indirectement des supports d’épargne qui ne l’étaient pas jusqu’ici… et qui ne rapportaient déjà plus grand chose.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://www.contre-info.com/ce-dont-revent-certains-militants-homosexuels-a-propos-de-la-manif-pour-tous

    Ce dont rêvent certains militants homosexuels à propos de la Manif pour tous

    https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/14639669_1418728534823570_62982482285129977_n.jpg?oh=72c1114a01862914073eea1055cd0f0a&oe=5865A832

    Rassurez-vous, aucun de ces citoyens vigilants n’a été poursuivi pour apologie du terrorisme.

    En effet, eux luttent contre « la haine ».

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Je sais qu'en France nous avons une presse partisane très propagandiste et gauchiste, elle l'a toujours démontré sa nuisance à la démocratie et au droit du peuple à penser par lui même, il n'y a qu'a voir les manipulations qu'elle a toujours utilisé et qu'elle utilise encore face au Front National.

    Nous sommes avec les élections américaine arrivé à un écœurantisme total dans la manipulation des opinions, un véritable déversoir de haine que ce soit sur BFM, itélé, France2 télé gouvernementale, TF1 etc....

    Patriote64

    https://fr.sputniknews.com/international/201610201028289918-trump-clinton-debat-victoire/

    Sondage: Trump remporte le dernier débat face à Clinton
    Les deux candidats à la présidentielle américaine ont croisé le fer pour la troisième fois. Un des journaux les plus connus des États-Unis a interrogé ses lecteurs pour en connaître le vainqueur, montrant un résultat sans appel.

    Le républicain Donald Trump et la démocrate Hillary Clinton © REUTERS/ Jonathan Ernst Trump: Daech, fruit des erreurs de Clinton Un sondage réalisé par le journal américain The Washington Times montre que le candidat républicain Donald Trump a remporté le dernier débat télévisé contre son adversaire, la candidate démocrate Hillary Clinton. 77 % des internautes (18 290) ont voté pour Trump durant les premières heures qui ont suivi le débat. Un peu plus de 4 000 (17 %) lecteurs ont voté pour Hillary Clinton. Ces informations ont été publiées sur le compte Twitter du candidat républicain.

    The Washington Times Presidential Debate Poll: TRUMP 77% (18,290) CLINTON 17% (4,100)

     


    Quelques heures plus tard, les chiffres ont changé. À 07h35 (heure parisienne) 74 % soutenaient Trump alors que Clinton n'a attiré que 21 % des suffrages.

    Les joutes les plus mémorables concernaient le terrorisme et la Syrie. Trump a notamment souligné que la situation en Syrie serait encore pire sans Assad et que c'était la politique de son adversaire Hillary Clinton qui avait causé l'apparition du groupe État islamique (Daech). « Elle (Clinton) nous a offert Daech, car de concert avec Obama elle a créé ce vide (au Proche-Orient) qui a donné naissance à Daech », a signalé le milliardaire. Le candidat américain a également souligné que le président syrien est beaucoup plus intelligent que Mme Clinton et Barack Obama. Donald Trump © REUTERS/ Mark Ralston Trump: la situation en Syrie serait encore pire sans Assad « Merci Hillary, c'est toi qui as fait un travail magnifique en Syrie. Assad est bien plus fort et bien plus malin qu'Hillary Clinton et Barack Obama. Il y a deux ans il a obtenu le soutien de la Russie. Et maintenant la Russie et l'Iran, qui est de plus en plus fort, sont là (en Syrie) », a déclaré M. Trump.
    En ce qui concerne Hillary Clinton, bien qu'elle se targue de posséder 30 ans d'expérience politique, elle n'a pas été capable de citer à la demande de Donald Trump ne serait-ce qu'une seule réussite sur cette période.

    Le Washington Times est un des journaux les plus connus aux États-Unis. Il est à noter qu'un sondage effectué par la chaîne CNN à l'issue du débat montre d'autres résultats. Selon la chaîne, c'est Hillary Clinton qui a remporté le dernier débat avec 52 % d'opinons favorables. Trump n'a obtenu que 39 %. L'élection présidentielle aux États-Unis se tiendra le 8 novembre. Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l’application Telegram sur n’importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».



    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://www.lejournaldupeupledefrance.com/2016/10/controleur-agresse-a-rennes-l-agresseur-etait-sous-le-coup-d-une-obligation-de-quitter-le-territoire.html

    Contrôleur agressé à Rennes: l'agresseur était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire

     

    Le samedi 15 octobre, aux alentours de 19h00, une opération de contrôle des tickets dans un bus du réseau à Rennes est menée. Les contrôleurs de la Star (service de transports de l’agglomération rennaise) montent dans un bus, stationné rue du Pré-Botté. Un passager avait été signalé car s’étant endormi dans le bus.

    L’individu, ivre mort, est réveillé puis tente de frapper le contrôleur au visage, et vide l’intégralité d’une petite bombe lacrymogène dans la bouche du contrôleur. Ce dernier est brûlé, pris de vomissements, et pourrait avoir des séquelles, le gaz lacrymogène laissant très souvent des traces chez celui qui en est aspergé. Amené au poste de police, Maher Ben O, un Marocain de 20 ans, insulte les policiers, menace d’uriner dans le poste de police et refuse de se soumettre à l’éthylomètre.

    Mentant sur son identité au départ, ce dernier a toutefois rapidement été confondu : sans titre de séjour, clandestin en France, Maher Ben O était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis ….septembre 2015.

    « Ces OQTF, c’est comme si nous pissions dans un violon », explique un policier. « Ils sont relâchés dans la nature, et restent en France. Si la loi était réellement appliquée, la minute qui suit la délivrance d’une OQTF verrait ces individus placés dans des avions et expulsés ».

    Plus insolite, à Rennes toujours, le cas de ce Marocain de 44 ans, interpellé le lendemain dimanche 16 octobre rue de l’Alma. Muni d’un marteau de couvreur, il avait frappé dans plusieurs portes d’entrée d’immeubles… puis tenté de débloquer le système incendie pour pouvoir grimper sur le toit de l’un d’entre eux ; ce dernier a déclaré par la suite à la police vouloir photographier …les oeufs de buses.

    breizh-info.com

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Les américains après avoir tout fait pour déstabiliser le moyen orient et donc le monde cherche à recréer les tensions de la guerre froide avec les Russes, bêtement les européens en bon larbins suivent sans broncher.

    Patriote64

    http://www.jeune-nation.com/geopolitique/russie-lagitation-americaine-en-europe-de-lest-provoque-lescalade.html

    Russie : l’agitation américaine en Europe de l’Est provoque l’escalade

    Russie : l’agitation américaine en Europe de l’Est provoque l’escalade

    La Russie va déployer un système de missiles balistiques tactiques Iskander dans la région de Kaliningrad a annoncé samedi 15 octobre le chef du comité de Défense au parlement russe. L’Iskander est un système russe de missile balistique courte portée ou moyenne portée de nouvelle génération. L’arme a une grande manœuvrabilité et mobilité, et elle est considérée comme de haute précision. « En fait, la déviation du missile à partir du point de visée ne dépasse pas un mètre » a fait savoir le chef du comité de Défense au parlement russe. Il a confirmé que « ces missiles seront aiguillés principalement contre tous les objets qui perturbent l’équilibre et qui sont où seront déployés dans un avenir prévisible dans le cadre de la soi-disant défense antimissile » faisant référence au bouclier anti-missile américain qui doit être déployé sur le territoire de divers pays de l’Est.

    russie_iskander_kaliningrad_1

    Le secrétaire général de l’OTAN a fait part de la préoccupation de l’Alliance face au déploiement de missiles à ses frontières. Le chef adjoint au comité de Défense du parlement russe lui a répondu que l’OTAN ne peut pas commander à la Russie le positionnement de ses missiles sur son propre territoire : « Nous déployons des Iskanders sur notre territoire. La région de Kaliningrad est le territoire de la Fédération de Russie ». Il a rejeté les accusations de bellicisme, rappelant que ce n’est pas la Russie « qui renforce la présence armée dans les pays Baltes et ce n’est pas nous qui déployons des objets de défense antimissile en Pologne et en Roumanie ».

    russie_iskander_kaliningrad_2

    Dans un entretien sur une chaine de télévision américaine il y a quelques jours, le ministre des Affaires Étrangères, Serguei Lavrov, avait justifié la décision russe, la présentant comme une réaction à l’agitation américaine dans la région, loin de leur propre territoire : « En déployant des armes à Kaliningrad, la Russie agit sur son propre territoire, alors que les États-Unis déploient des armes en Europe de l’Est qui ne constitue pas un territoire américain. Les États-Unis ont quadruplé le financement des programmes militaires en Europe de l’Est. Ils approchent l’infrastructure militaire de nos frontières. Maintenant, les F-35 américains, de nouveaux avions, qui seront dotés des dernières versions de bombes nucléaires, seront déployés près de la frontière russe. Ce n’est pas le territoire américain ».

     

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • En France il est interdit de comparer avec humour certes déplacé Taubira à un singe, Valls à Hitler, mais tout autorise Guy Bedos et consorts de comparer Marine Le Pen à Hitler. Après ça comment ne pas penser que les juges en France sont des gauchistes extrême au service de la nomenklatura....

    Patriote64

    http://www.valeursactuelles.com/politique/comparee-a-hitler-marine-le-pen-perd-son-proces-contre-guy-bedos-65836

    Comparée à Hitler, Marine Le Pen perd son procès contre Guy Bedos

    FN. La présidente du Front National reprochait à l’humoriste français d’avoir déclaré lors d’un gala que « Madame Le Pen fait la campagne d’Hitler ». Le tribunal vient de la débouter de sa plainte.

    L’affaire remonte à la fin de l’année 2013. Interviewé en marge d’un gala contre le racisme et en soutien à celle qui était alors ministre de la Justice, Christiane Taubira, l’humoriste Guy Bedos avait mise en cause la présidente du parti d’extrême-droite dans la montée du racisme en France. «Madame Le Pen (...) fait la campagne d'Hitler», avait-il déclaré.

    «Elle a simplement remplacé les juifs par les Arabes, les nègres (...) et elle dit à tous ces gens qui vont mal, car nous sommes dans la même crise que dans les années hitlériennes: ‘Si vous êtes chômeur, si vous n'avez pas de travail, si vous souffrez, c'est parce qu'il y a trop d'Arabes, il y trop de Noirs, si on fout les Arabes et les Noirs à la mer, vous aurez du travail’», avait-il ajouté.

    Mais la décision du tribunal correctionnel de Paris est à nuancer. Il a en effet estimé que Marine Le Pen a poursuivi pour injures des propos qui auraient dû être poursuivis pour diffamation. Pour le tribunal, les propos litigieux ne lui imputent pas d'être «raciste et nazie», comme Marine Le Pen s'en plaint, mais lui reprochent de «dire, dans le cadre de sa campagne, que les souffrances de la population sont dues aux Arabes et aux Noirs et qu'ils retrouveront du travail si ceux-ci sont «foutus» à la mer». Ce qui peut faire l'objet d'un débat probatoire, et donc relève de la diffamation et non de l'injure.

    Guy Bedos et le directeur de la publication du Figaro ont ainsi été relaxés, et Marine Le Pen, qui demandait 5000 euros de dommages et intérêts, déboutée.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire