• http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/va-t-on-vers-un-debut-de-panique-117346

     

    Va-t-on vers un début de panique sur l’euro ?

     

    LE DÉSÉQUILIBRE DES COMPTES INTRA-ZONE EURO A DÉPASSÉ 1.000 MILLIARDS D’EUROS

    D’après nos informations venant de « milieux très bien renseignés », le montant total du déséquilibre dû à la « migration des comptes » interne à la zone euro a dépassé, début mai, la somme fantastique de 1.000 MILLIARDS d’EUROS pour la 1ère FOIS de la brève histoire de la monnaie commune européenne.

    En clair, cela signifie que :
    - plus de 300 milliards d’euros ont quitté l’Espagne,
    - plus de 275 milliards d’euros ont quitté l’Italie,
    - près de 100 milliards d’euros ont quitté la Grèce,
    - près de 100 milliards d’euros ont quitté l’Irlande,
    - près de 70 milliards d’euros ont quitté le Portugal,
    - 40 milliards d’euros ont quitté l’Autriche,
    - 34 milliards d’euros ont quitté la Belgique,
    - 32 milliards d’euros ont quitté la France,
    - 7 milliards d’euros ont quitté la Slovaquie,
    - 7 milliards d’euros ont quitté Chypre,
    - 5 milliards d’euros ont quitté la Slovénie,
    et même 600 millions d’euros ont quitté la minuscule île de Malte…

    Et ces sommes phénoménales sont ALLÉES SE RÉFUGIER VERS LES « EUROS-REFUGES » :

    - près de 650 milliards d’euros sont allés se réfugier en Allemagne, pour y devenir des créances sur la Bundesbank,

    - plus de 133 milliards d’euros sont allés se réfugier aux Pays-Bas, pour y devenir des créances sur la Banque centrale néerlandaise,

    - près de 130 milliards d’euros sont allés se réfugier au Luxembourg, pour y devenir des créances sur la Banque centrale du Luxembourg,

    Pour donner un ordre de grandeur du phénomène, cela signifie que le Luxembourg a désormais une créance sur la BCE, gagée sur des euros venus des pays du sud, égale à environ 2 fois et demi son PIB annuel !

     


    UNE SITUATION DE BLOCAGE TOTAL DUE AU REFUS DE WASHINGTON D’ADMETTRE LA DÉSAGRÉGATION INÉLUCTABLE DE SON EMPIRE

    L’information qui précède confirme que, loin d’être « derrière nous », la crise de l’euro est toujours bien devant nous, comme je ne cesse d’ailleurs de le dire depuis la création de l’UPR.

    Contrairement à ce qu’affirment les médias, la Grèce n’est que la partie émergée de l’iceberg sur lequel le Titanic européen s’est fracassé depuis la création de l’euro. Car les situations de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande, du Portugal, de Chypre, pour se limiter aux cas les plus criants, suscitent une inquiétude de plus en plus vive dans les allées du pouvoir européiste.

    Or cette évolution fatale, qui ne laisse aucun doute sur l’issue de l’euro à plus ou moins long terme, se heurte frontalement au déni de la réalité venu des États-Unis.

    Comme on a pu le voir dans tous les médias occidentaux, le président américain a en effet réuni ses vassaux au G8 de Camp David pour leur intimer l’ordre, sans ambages, de tout faire pour que la Grèce reste dans la monnaie commune européenne.

      

     

    L’empereur Obama – qui n’est lui-même que le jouet de l’oligarchie atlantiste – est même allé jusqu’à proposer d’envoyer une équipe de conseillers techniques au sommet européen informel d’aujourd’hui à Bruxelles afin de sauver la présence de la Grèce dans l’euro (Source).

    La preuve a ainsi été apportée, une nouvelle fois, que ce sont bien les Américains qui sont derrière l’euro, comme derrière la construction européenne. Mes lecteurs me rendront cette justice que je ne cesse pas de le dire, également depuis des années, et cela malgré les omissions ou les dénégations de TOUS les autres responsables politiques français.

    Si les dirigeants de Washington sont si inquiets, ce n’est pas seulement par la perspective de voir la situation politique et sociale grecque exploser, conduire à la sortie de l’euro, et provoquer une nouvelle crise économique et financière dans le monde occidental.

    Non. Ce qu’ils craignent par-dessus tout, c’est l’effet domino : que la sortie de la Grèce de l’euro ne conduise très vite à celle de l’Espagne, puis de l’Italie, et finalement à l’effondrement de tout l’édifice, dans une dynamique qui aurait de très fortes chances d’entraîner avec elle l’Union européenne elle-même et tous les « acquis » de la domestication atlantiste du continent depuis 60 ans.

    Ce que craignent les États-Unis, c’est d’assister à un phénomène comparable à ce que vécut l’URSS en 1989-1991 : l’implosion de tout son glacis géopolitique européen, fruit des accords des conférences de Potsdam, Téhéran et Yalta.

    C’est pourquoi nous sommes dans une situation de blocage total. Les pays d’Europe ne peuvent ni rester dans l’euro, ni en sortir :
    => politiquement, économiquement, socialement et financièrement, l’utopie européiste est à bout de souffle et l’euro est en survie artificielle.
    => mais l’empire américain ne peut pas davantage se résoudre à voir disparaître ces instruments de sa domination sur les peuples d’Europe que l’URSS d’Andropov et de Tchernenko ne pouvait se résoudre à voir s’effondrer le Rideau de Fer.


    L’EURO EST EN CHUTE LIBRE SUR LES MARCHÉS FINANCIERS

    Cette situation de blocage se voit de plus en plus nettement et a un impact croissant sur les marchés financiers du monde entier.

    Les bourses font le yo-yo sur un fond tendanciel à la baisse : Paris est revenu aujourd’hui autour de 3.000 points après une chute de -2,62 % et la bourse de Milan, qui s’est effondrée de -3,68%, est ce soir au plus bas depuis 3 ans.
    (source)

    Quant à l’euro, il se déprécie fortement depuis plusieurs jours. Il est tombé ( à 17 h 45 le mercredi 23 mai 2012) à 1,2576 euro pour 1 dollar, ce qui est le plus bas cours depuis près de 2 ans, le 13 juillet 2010.
    (source)

    Notons que, pour les « chartistes », la tendance apparaît comme très baissière et l’euro pourrait rapidement tomber au prochain « seuil de résistance » à 1,19 pour 1 dollar.

    Cette chute est la bienvenue pour notre économie car elle va redonner un peu d’oxygène à notre industrie gravement handicapée par le taux de change exorbitant de l’euro (qui était monté jusqu’à 1,5990 à la mi-2008).

     

    Je rappelle cependant que, comme je l’indique dans mes conférences sur l’euro, le taux de change de l’euro convenant à la compétitivité intrinsèque de l’économie française se situe aux alentours de 1 euro pour 1 dollar. Même si son niveau actuel est plus raisonnable, il reste surévalué d’environ 20 à 25% pour notre économie.

    Je souligne aussi que l’euro a perdu -21,39 % par rapport au dollar depuis son plus haut historique de 2008. Il est significatif que les partisans de l’euro, qui n’avaient pas de propos assez apocalyptiques pour prédire la future chute du franc nouveau sur les marchés des changes si la France sortait de l’euro, restent d’un silence éloquent face à cette chute de l’euro.

    Notons au passage la conséquence de cette évolution sur une sortie de la France de l’euro : plus l’euro baisse face au dollar, et plus la décote éventuelle du franc nouveau face au dollar et à l’euro rémanent serait faible (et plus la surcote du nouveau deutsche mark serait forte).

    L’évolution en cours ôte donc aux européistes l’un de leurs seuls arguments : celui qui consistait à faire planer la menace d’un renchérissement fantastique du coût de la dette exprimée en euros, en cas de retour aux monnaies nationales.

    Outre que cet argument pouvait être facilement démonté (un État, c’est-à-dire un peuple, peut toujours imposer un remboursement décoté), la baisse très sensible de l’euro a pour conséquence que la décote éventuelle du franc nouveau serait de plus en plus limitée, si même elle avait lieu.

    Quant à l’intérêt des Allemands à revenir au deutsche mark, il est … de plus en plus fort ! Là aussi, les européistes jugent plus prudent de n’en point parler.


    L’ALLEMAGNE SUPERSTAR

    Ce dernier point n’échappe cependant pas aux spécialistes des marchés financiers.

    Alors que la Grèce et l’Espagne sont obligées de consentir des taux d’intérêt de plus en plus élevé pour placer leurs obligations d’État, nos voisins d’outre Rhin ont réussi aujourd’hui un prodige : l’Allemagne a emprunté GRATUITEMENT sur le marché obligataire avec un coupon zéro, c’est-à-dire qu’elle ne paiera pas d’intérêt sur cette dette.

    La Bundesbank, chargée de l’opération, a indiqué avoir levé 4,55 milliards d’euros d’obligations à deux ans. La demande a été à peu près 2 fois plus forte que l’offre : plus de 7,74 milliards d’euros d’offres ont été reçues. Du coup, le taux de rendement moyen, qui résulte du rapport entre l’offre et la demande, est ressorti à un niveau quasi nul (0,07%), un nouveau plus bas historique pour des obligations allemandes de ce type.

    Pourquoi cela ? 

    - parce que les investisseurs savent que les euros qu’ils prêtent à la Bundesbank se transformeraient ipso facto en deutsche mark si l’Allemagne décidait de quitter l’euro et de revenir au mark.

    - parce qu’ils savent aussi que leur mark grimperait alors par rapport à l’euro rémanent ou au dollar.

    - et comme ils sont tellement nombreux à anticiper que cette explosion de l’euro et ce retour de l’Allemagne au deutsche mark pourraient bien intervenir dans les deux ans, ils sont prêts pour cela à prêter de l’argent gratuitement à l’Allemagne sur des obligations de cette maturité.

    Comme certains investisseurs seraient prêts à aller plus loin encore pour se procurer des euro-créances allemandes, l’Agence financière allemande a jugé nécessaire, dans un communiqué officiel, de préciser qu’elle n’a pas « pour l’instant » l’intention d’émettre des obligations à des coupons négatifs : ce qui reviendrait à rembourser moins aux prêteurs que ce qu’ils ont prêté !

    « Un coupon de 0% reste pour l’instant la limite » a dit l’Agence financière allemande. Quelle classe !

    Mais cette déclaration « classieuse » en dit long sur les forces telluriques qui se sont accumulées souterrainement et qui laissent augurer un tremblement de terre monétaire de force 9 sur l’échelle des marchés financiers.

    François ASSELINEAU 

     

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  • http://www.lecri.fr/2012/05/23/fonction-publique-la-greve-a-nos-frais/32342

    Fonction publique : la grève à nos frais

    Fonction publique
    Dans la fonction publique française, la grève est une institution.
    C’est même une institution vénérable puisqu’elle constitue l’un des principaux droits nouveaux contenus dans le statut Thorez de 1946. Le remettre un tant soi peu en cause, c’est s’en prendre aux fonctionnaires, c’est-à-dire aux gardiens de l’intérêt national et mieux encore, aux gardiens de la justice sociale. On l’a vu lors de la tentative de mettre en place un service minimum élargi, au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. L’idée même de service minimum résonnait comme un blasphème épouvantable.
    Selon l’administration, le nombre de jours perdus pour « fait de grève » a été de 1 851 083 en 2010, uniquement pour les ministères. Entre 1999 et 2010, 1,45 million de jours ont été perdus en moyenne chaque année. Ce chiffre concerne les personnels de l’État, de la Caisse des dépôts, de France Télécom et de La Poste
    Il est vrai que fonctionnaires et para-fonctionnaires du secteur public font volontiers la grève. On a vu ainsi, en 2010, les agents des transports en commun (SNCF, RATP)  débrayer contre un texte qui ne les concernait nullement.
    Incitation à la grève
    Il est vrai que les fonctionnaires grévistes ne risquent pas grand-chose pour leur salaire. Aux termes de la loi, une journée  de grève donne lieu à une retenue d’une journée de salaire sur un mois. C’est ce que l’on appelle le « trentième indivisible ». Dans la réalité, les retenues prévues sont appliquées plus que mollement au point que l’on peut parler d’une véritable incitation à la grève. En dépit des rodomontades des différents gouvernements, on paie toujours les jours de grèves, sinon en totalité, du moins en grande partie. Mieux encore : plus la grève est longue, plus le paiement des jours de grève fait partie des revendications non négociables, ce qui entraîne trop souvent le durcissement des conflits et un véritable désastre économique puisque l’argent dépensé est le fruit d’un non-travail. C’est à nous que la grève coûte cher.

    Dans la fonction publique française, la grève est une institution.

    C’est même une institution vénérable puisqu’elle constitue l’un des principaux droits nouveaux contenus dans le statut Thorez de 1946. Le remettre un tant soi peu en cause, c’est s’en prendre aux fonctionnaires, c’est-à-dire aux gardiens de l’intérêt national et mieux encore, aux gardiens de la justice sociale. On l’a vu lors de la tentative de mettre en place un service minimum élargi, au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy. L’idée même de service minimum résonnait comme un blasphème épouvantable.

    Selon l’administration, le nombre de jours perdus pour « fait de grève » a été de 1 851 083 en 2010, uniquement pour les ministères. Entre 1999 et 2010, 1,45 million de jours ont été perdus en moyenne chaque année. Ce chiffre concerne les personnels de l’État, de la Caisse des dépôts, de France Télécom et de La Poste

    Il est vrai que fonctionnaires et para-fonctionnaires du secteur public font volontiers la grève. On a vu ainsi, en 2010, les agents des transports en commun (SNCF, RATP)  débrayer contre un texte qui ne les concernait nullement.

    Incitation à la grève

    Il est vrai que les fonctionnaires grévistes ne risquent pas grand-chose pour leur salaire. Aux termes de la loi, une journée  de grève donne lieu à une retenue d’une journée de salaire sur un mois. C’est ce que l’on appelle le « trentième indivisible ». Dans la réalité, les retenues prévues sont appliquées plus que mollement au point que l’on peut parler d’une véritable incitation à la grève.

    En dépit des rodomontades des différents gouvernements, on paie toujours les jours de grèves, sinon en totalité, du moins en grande partie. Mieux encore : plus la grève est longue, plus le paiement des jours de grève fait partie des revendications non négociables, ce qui entraîne trop souvent le durcissement des conflits et un véritable désastre économique puisque l’argent dépensé est le fruit d’un non-travail. C’est à nous que la grève coûte cher.

    Guirec Le Guen

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  • http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2012/05/le-gouvernement-de-jean-marc-a.html

    Le gouvernement Ayrault s'empresse de caricaturer la gauche

    Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault procédera à des "évaluations" avant de prendre des décisions. C’est ce qui semble devoir être la méthode qu’entend suivre le premier ministre, qui était l’invité ce mercredi matin de RTL. Il appliquera cette démarche, en tout cas, à propos de la suspension partielle des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire, mesure que le candidat François Hollande entendait plus brutalement supprimer. Il est à noter néanmoins que ce sage pragmatisme a déjà trouvé ses limites puisque la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes de plus de 16 ans a été confirmée par le même Ayrault, qui a également annoncé le retour à la retraite à 60 ans pour certains cas, évalués à 2 milliards d’euros par an à partir de 2017 par le Medef. Entre réalisme et dogmatisme, le pouvoir saute visiblement d’un pied sur l’autre. Il va lui falloir sortir de ce flou, quitte à renier ses promesses les plus coûteuses, s’il ne veut pas être contredit par l’entêtement des chiffres et la sourde hostilité des faits…

    Mais puisqu’il s’agit d’évaluer, autant appliquer sans plus tarder cette analyse au gouvernement lui-même. Or il semble vouloir, en accéléré avant les législatives des 10 et 17 juin, renouer en urgence avec les caricatures de la gauche. Ainsi s’empresse-t-il d’alimenter le procès en laxisme en refusant d’admettre que les mineurs délinquants n’ont plus rien de commun avec ceux de l’après-guerre. Il abonde dans l’irréalisme qui lui fait promettre dès à présent des retraites non financées et des embauches d’enseignants. Et le voici qui prête aussi le flanc aux accusations de sectarisme. Ayrault a en effet confirmé, ce matin, les départs des patrons de la police nationale et du renseignement intérieur, Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini, tandis que la Caisse des dépôts et consignations échappera à Xavier Musca, ancien secrétaire général de l’Elysée, en dépit d’un engagement de Nicolas Sarkozy. C’est l’Etat PS qui s’installe, avec maladresse et sans retenue. Veut-il perdre les législatives?

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  • Le PS aux deux visages

    Alors que les socialistes grand donneur de leçons se sont pavanés pendant un quinquennat en dénonçant les casseroles qui trainaient au cul de leur frère siamois de l’UMP, ils en oubliaient volontairement les leurs qui ne sont pas prêt de diminuer, étant donné le rythme effréné de leurs magouilles !

    Et toutes les affaires n'y sont pas!

    http://www.electionpresidentielle2012.net/content/les-arbres-qui-cachent-la-foret

    Affaires du Parti Socialiste : Les arbres qui cachent la forêt

    Mesdames les Vaches à lait, vous avez bien raison. Depuis 1981, les affaires politiques / financières / judiciaires ont émaillé la carrière des pseudos socialistes. Bien qu’elles soient loin d’être anecdotiques, elles n’ont cependant rien à voir avec le hold-up des voix réalisé par l’embauche de fonctionnaires.

    C’est tout de même intéressant de faire une petite rétrospective, non exhaustive, des affaires qui ont fait surface (il y a aussi surement beaucoup de casseroles sous marines) :

    L’affaire Pelat et la vente de Vibrachoc à Alsthom en 1982,

    Le prêt illégal de 25 milliards de dollars de l’Arabie Saoudite à la France, pour tenter de camoufler le naufrage économique de Mauroy en 1983. Au passage, 1,3 milliards de dollars ont disparu alors aux iles Cayman. Pour mémoire, il s’agissait de récompenser l’action du capitaine Barril à La Mecque. En récompense, les pseudos socialistes n’ont eu de cesse que de le détruire parce qu’il disait simplement et naïvement la vérité,

    L’affaire UTA avec Jérôme Seydoux,

    L’affaire de la Française des Jeux avec Gérard Collé,

    L’affaire Boucheron,

    L’affaire Jeanny Lorgeaux,

    L’affaire Jacques Pilhan,

    L’affaire Pechiney / Triangle avec délit d’initié entre amis,

    L’affaire de la société suisse Noblepac avec Françoise Sagan,

    L’affaire Luchaire,

    L’affaire du circuit de Magny-Cours,

    L’affaire Urba,

    L’affaire Agos avec Cambadélis,

    L’affaire Gilibert,

    L’affaire du Carrefour du Développement,

    L’affaire Destrade,

    L’affaire Erulin,

    L’affaire Doucé,

    L’affaire du contrat DSK-EDF de 2001,

    L’affaire MNEF de DSK,

    L’affaire des tripotages de comptes des mutuelles et des Banques Mutuelles,

    L’affaire Elf et le financement de la politique de Mitterrand et de « Papa m’a dit » en Afrique. Les commissions occultes ont été estimées à 0,5% du CA d’Elf, soit environ 10 milliards de francs (1,5 milliards d’euros) par an. C’est une question qu’Eva Anticorruption a superbement ignorée. Le plus scandaleux est le refus par le Président du Tribunal, Desplan, de donner le nom des bénéficiaires des largesses d’Elf,

    L’affaire dans l’affaire Elf / Dumas / Deviers-Joncour, par l’intermédiaire d’Elf Rivunion,

    L’affaire Laurent Raillard,

    L’affaire Falcone,

    L’affaire du financement de Globe,

    L’affaire de la banque Fiba,

    L’affaire Lagerfeld,

    L’affaire du rachat d’Yves Saint Laurent par Sanofi, filiale d’Elf,

    L’affaire de la MGP,

    L’affaire du financement occulte et intéressé des syndicats.

    L’affaire de l’achat de Leuna et des commissions Kohl.

    A propos de ce pauvre Le Floch, posez-vous une question simple : par quel chantage l’empêche-t-on de parler ? Pourquoi accepte-t-il la prison à plusieurs reprises alors qu’il semble gravement malade ? Qui a eu suffisamment de pouvoir occulte pour manipuler le prévenu, le juge d’instruction et le Président du Tribunal ?
    On estime la fraude totale résultant de ces « petites affaires » aux environs de 10 milliards d’euros (seulement). De nombreux journalistes se sont excité et ont gagné leur pain à la sueur de leur front en exploitant ces affaires.
    Ces malheureux 10 milliards ne sont cependant que les arbres qui cachent la forêt.
    Mitterrand avait effectivement prévu l’embauche de 150 000 fonctionnaires dans ses 110 propositions. Mais personne alors n’a expliqué aux Français que : ces fonctionnaires étaient inutiles car la Fonction Publique était déjà pléthorique, que le coût total pour la France sur la durée d’emploi et de retraite était de 750 milliards d’euros, que le financement de cette mesure, alors que la France était déjà endettée, ne pouvait se faire que par l’emprunt.

    Les énarques pseudos socialistes avaient évidemment analysé et compris tout cela mais leur servitude envers leur mentor et leur devoir de le faire élire avaient fait taire leurs objections.

    En 1982, devant la catastrophe économique créée par Mauroy et ses sbires, Mitterrand a commencé à paniquer pour sa prochaine élection. Il savait qu’il allait perdre des voix sur le plan économique et qu’il fallait en récupérer sur le plan politique. C’est là que la machine s’est accélérée, avec l’embauche à la chaîne de toujours plus de fonctionnaires. Il a été très efficace puisqu’il a été réélu. La méthode ayant fait ses preuves, ses successeurs socialistes n’ont eu qu’à l’imiter Et tout ce joli monde a réussi à créer en 30 ans 1 400 000 nouveaux postes de fonctionnaires, employés à vie, et qui coûteront inexorablement aux Français
    4 000 milliards d’euros.
    A croire que les affaires ont été montées pour faire diversion : l’arbre a caché la Forêt !

      

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  • http://www.atlantico.fr/decryptage/gouvernement-hollande-formation-plus-atlantiste-qu-on-pourrait-croire-benjamin-dormann-366638.html

    Washington sur Seine ?
    Ces ministres de François Hollande
    qui ont été formés
    par les Américains

    La French American Fondation est connue pour sa formation, les "Young Leaders", réservée à une dizaine de jeunes surdiplômés chaque année. Sur les huit socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, six rentrent dans son gouvernement cette semaine. Le plus "atlantiste" n'est pas toujours celui qu'on croit... 

    Exit Alain Juppé, Valérie Pécresse, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Jeannette Bougrab... Place à François Hollande, Pierre Moscovici, Arnaud Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaud-Belkacem, Aquilino Morelle (plume du Président), etc.

    « Enfin des têtes nouvelles ! » entend-t-on ici ou là. Nouvelles ? Tout est relatif, quand on sait décrypter la liste ci-dessus : en fait, tous ces « Young Leaders »  de l’UMP ont laissé la place à des « Young Leaders » du Parti socialiste. Car François Hollande et Pierre Moscovici depuis 1996, Marisol Touraine et Aquilino Morelle depuis 1998, Arnaud Montebourg depuis 2000 et Najat Vallaud-Belkacem depuis 2006, sont tous des « Young Leaders ». Tous ont été minutieusement sélectionnés et « formés » par ce très élitiste réseau Franco-Américain, inconnu du grand public, sponsorisé entre autres par la banque Lazard. En d’autres termes, ils ont tous postulé et se sont fait parrainer pour être admis à suivre ce programme phare mis en place par la FAF, la French American Fondation. La FAF est elle-même un organisme à cheval sur Paris et New-York, créée en 1976 conjointement par les présidents Ford et Giscard d’Estaing. A noter qu’entre 1997 et 2001, John Negroponte présida la FAF, avant de devenir entre 2005 et 2007, sous Georges Bush, le premier directeur coordonnant tous les services secrets américains (DNI), dirigeant l’US States Intelligence Community (qui regroupe une quinzaine de membres, dont le FBI et la CIA).

    Crée en 1981, ce programme Young Leaders permet de développer « des liens durables entre des jeunes professionnels français et américains talentueux et pressentis pour occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays ». Pressentis par qui ? Par un très strict comité de sélection, composé majoritairement d’anciens Young Leaders, qui ne retient qu’une dizaine d’admis par an. Seuls 13 hommes ou femmes politiques ont été admis depuis 1995, soit moins d’un politique par an en moyenne. Ces heureux « élus » sont choisis comme d’habitude parmi l’élite française : seuls 4% des Young Leaders français ne sont pas diplômés de l’ENA ou pas titulaires d’au moins un diplôme Bac+5, les trois quarts sont des hommes, à 80 % Parisiens... Autant dire qu’on reste en famille avec ce gratin issu de nos grandes écoles. Une spécificité française, qui, comme le souligne un rapport de la FAF, assure « une fonction de "reproduction sociale" de la "classe dominante " […] dans un pays où la simple notion de leadership renvoie aux "diplômes" et non aux qualités intrinsèques de la personne comme c’est souvent le cas outre-Atlantique ». Bref, notre nouveau président et ses nouveaux ministres cités ici sont de purs produits de nos grandes écoles, « ces acteurs influents (qui) personnifient la "pensée dominante" depuis de nombreuses décennies » selon la FAF.

    Dès que l’on parle de réseaux d’influence, certains de leurs membres crient aux « obsédés du complot » et s’empressent généralement de préciser que le rôle de telles organisations est marginal et informel. Pour ce qui est de l’efficacité des « Young Leaders », les chiffres parlent plus que tous les longs discours : sur les 8 socialistes sélectionnés comme Young Leaders depuis François Hollande en 1996, 6 rentrent dans son gouvernement cette semaine. (Ne restent sur la touche, pour le moment, que Bruno Le Roux, qualifié par beaucoup de « ministrable », et Olivier Ferrand, l’ambitieux président du think-tank Terra Nova ayant permis l’élection de François Hollande aux élections primaires ; deux candidats impatients de rejoindre leurs camarades Young Leaders au gouvernement). Beau tir groupé, comme s’en enorgueillit à juste titre le site américain («The French-American Foundation is proud to have five Young Leader in the cabinet of President François Hollande, himself a Young Leader in 1996”), tandis que le site français n’en dit pas un mot. Il est vrai que, depuis l’affaire DSK, chacun aura compris que les deux pays n’ont pas la même culture de la transparence…

    En septembre 2006, lors de sa visite aux États-Unis, Nicolas Sarkozy avait prononcé un discours à la French American Foundation (FAF), rappelant la nécessité de « rebâtir la relation transatlantique », paraphrasant ainsi les statuts de la fondation dont l’objectif est de « renforcer la relation franco-américaine considérée comme un élément essentiel du partenariat transatlantique ». A ceux nombreux qui me demandent, à l’occasion de la visite de François Hollande à Barack Obama, « pourquoi est-ce que les journalistes ne nous parlent pas de ça, à propos de François Hollande, au lieu de nous parler de son séjour d’étudiant et de son goût des cheeseburgers dont on a rien à faire? ». Qu’ils demandent donc la réponse aux journalistes qui ont l’art de nous servir ces hamburgers, préparés par les communicants, en prenant leurs lecteurs pour des cornichons ! Qu’ils la demandent en particulier aux Young Leaders des médias, aujourd’hui actionnaires ou directeurs des principales rédactions, ces copains de promo de certains de nos nouveaux ministres pour certains d’entre eux : de Laurent Joffrin (Nouvel Observateur) à Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), en passant par Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde)… Et la liste hommes de médias Young Leaders est longue, comme on peut la lire plus intégralement dans l’enquête « Ils ont acheté la presse ».

    A New-York, la venue de François Hollande et de sa nouvelle équipe était attendue sereinement. Vu de la FAF, « Welcome à la Hollande team » ; on reste en terrain connu, tout est sous contrôle, on est même fier d’avoir autant de ses poulains dans la place, nous l’avons vu. Que les angoissés se rassurent : « le changement, ce n’est pas pour maintenant », n’en déplaise à Jean-Luc Mélenchon, l’allié peu atlantiste du Président !

     

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  • http://www.lecri.fr/2012/05/21/jean-marc-ayrault-la-ruine-annoncee/32261

    Jean-Marc Ayrault : la ruine annoncée

    Il est clair que la constitution du « premier » gouvernement Ayrault ne présage rien de bon pour le pays. La ruine acceptée, accompagnée, organisée, voulue peut-être par les pouvoirs énarcho-socialisants depuis des décennies va se poursuivre. 

    Au risque de lasser, énumérons quelques unes des manifestations de cette ruine sans ignorer qu’il en est bien d’autres : chômage récurrent en particulier des jeunes et des seniors, désindustrialisation, compétitivité en danger, impôts et charges insupportables, déficit chronique, justice en lambeaux, éducation nationale pratiquement détruite, grèves permanentes, retraites en déshérence, agriculture ruinée, endettement public en folie, faible durée du travail, salaires insuffisants, prospérité insolente des restos du cœur. Toutes ces manifestations de la ruine se recoupent étant à la fois conséquences et causes. Elles reflètent l’existence du Tout-Etat cause majeure de la ruine : rien ne peut fondamentalement bouger si le pouvoir s’occupe de tout, l’équilibre global est alors perpétuellement instable et sur la corde raide.

    Le nombre des ministres

    Un trait commun de tous les gouvernements, indépendamment de l’idéologie sous-jacente, est le nombre de ministres souvent inutiles. Ce nombre excessif reflète pour une grande part à la fois l’idéologie et la cupidité des camarades autour du butin étatique immense.

    Ils sont 34 à présent : un chiffre pair s’impose désormais à cause de la parité ! Les précédents clament qu’ils étaient moitié moins nombreux. Nous n’en sommes pas sûrs : il y avait des secrétaires d’État et des sous-secrétaires moins coûteux mais tout aussi actifs. Chez Ayrault, nous prépare-t-on de ces sous-ministres ? Nous l’ignorons pour l’heure.

    Avant de voir comment ce nombre même conduit à la ruine, examinons la liste pour déterminer les ministères superfétatoires.

    Au premier chef, le ministère de la culture. La culture est une affaire exclusivement privée : la nationaliser pour en faire une annexe de l’État entraîne que des cuistres nous imposent leurs films, leurs pièces de théâtres, leurs prétendues œuvres d’art… Les personnes qui veulent se cultiver doivent pouvoir le faire dans une totale liberté et sans être ponctionnées au préalable par un ministère. Le fait que cela existe depuis longtemps en France et ailleurs n’est nullement une excuse ; cette généralisation montre seulement la force implacable avec laquelle les parasites étatiques ne cessent de progresser.

    Autre exemple : les PME. Les entreprises sont les seules à pouvoir créer de la richesse ; l’État quand il intervient dans l’économie ne peut qu’amoindrir voire annihiler la richesse. Parmi les entreprises, les PME ont une place de choix étant donné leur formidable potentiel d’emplois. Elles n’ont nul besoin d’aides, ni de lois ; leur seul souci est d’être libérées fiscalement et socialement. Les lecteurs habituels du flash savent ce que veut dire cette libération. Le nouveau pouvoir promet le contraire : impôts nouveaux et complications accrues dans le contrat de travail.

    Ces PME verront plusieurs ministères « se pencher » sur elles. Certes, dans deux ministères seulement l’intitulé le souligne : artisanat et PME, mais plusieurs autres seront clairement appelés à se « pencher » avec de puissants verrous parfois. Il faut comprendre l’intensité de la ruine résultant de ce foisonnement ; plus il y a de ministères, plus il y a de recouvrements ; chacun perd un temps considérable pour défendre son territoire. Les malheureux porteurs de dossiers et la base souffrent délais, coûts et compromis douteux.

    Le nombre est donc bien une cause de ruine.

    Le poids financier

    Le poids financier de ce cirque s’observe depuis longtemps et s’exprime par une fiscalité perpétuellement galopante. Il se décompose en plusieurs postes.

    D’abord l’enrichissement personnel indu (EPI) des politiques et de leur cour. Les 34 ministres avoués officiellement auront un cabinet limité. Mais, il y aura la suite des secrétaires d’État. L’ensemble peut être évalué à 1000 personnes. Passons sur la prétendue réduction de salaire qui, comme la presse l’a montré, n’est qu’un trompe l’œil. Le salaire de ces gens n’est, au demeurant, nullement l’essentiel ; leur train de vie est largement pris en charge par l’État. Le total de cet EPI est impossible à calculer et au nom du « pas vu, pas pris » personne le fera jamais.

    Il faut compter avec l’environnement : bureaux, locaux parfois somptueux, circulations en tout sens, fêtes, salles à manger de direction, pyramides de fonctionnaires, échanges multiples de documents.

    C’est là que l’on arrive aux satellites. Un ministère qui se respecte à d’innombrables démembrements dans tout le territoire sous l’œil des préfets et sous-préfets. S’il s’agit d’un petit, voire d’un nouveau, il n’aura de cesse de se gonfler ailleurs. Les « grands » ministères polluent largement les ambassades.

    Les réglementations

    Au poids financier intrinsèque du cirque viennent se surajouter les réglementations. Tout ce beau monde s’active et même considère qu’il a le devoir de s’activer. La fabrication des lois avec leurs multiples dépendances se déchaine et le nombre des ministres en est une cause. Un ministre n’existe que s’il fabrique des lois. A peine le nouveau gouvernement est-il installé, que certains d’entre eux ont pris de l’avance en annonçant de nouvelles lois. François Fillon avait voulu juger les ministres selon leur capacité à fabriquer des lois : une vraie gaminerie !

    Une loi n’est jamais complète avant de multiples « dépendances » : décrets d’application, circulaires, interprétations jurisprudentielles et usage de recours divers allant parfois jusqu’à l’Europe. Si les lois ont besoin de dépendances, c’est parce qu’elles s’inscrivent dans une galaxie d’usines à gaz. Il existe 61 codes avec 10 millions de mots ! Beaucoup de textes sont contradictoires et inapplicables. Il s’ajoute la bougeotte permanente. Cette bougeotte se renforce par la complexité du système qui est ingérable par nature : les galaxies d’usines à gaz ont besoin sans cesse d’être ajustées.

    Le dommage causé à la richesse nationale est considérable. Créateurs de richesse et particuliers ont besoin de stabilité et de clarté. C’est si vrai que des voix autorisées commencent à s’élever pour la demander ; il est hélas bien tard.

    Sauf surprise majeure, rien ne va changer sinon par une gauchisation plus accentuée que jamais. Pour terminer, rappelons que, malgré toute propagande trompeuse, la ruine d’origine publique a toujours frappé davantage les pauvres que les riches.

    Michel de Poncins

     

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    Les marchés vont sortir les socialistes de leur bulle

     
    Les marchés vont sortir les socialistes de leur bulle
    Illustration

    Ces marchés tant décriés permettent à l’Etat français de payer ses dépenses courantes. Deux tiers de la dette publique française sont détenus par des prêteurs étrangers. Le taux exigé est d’un point supérieur à celui dont bénéficient les Allemands : différence représentant 20 milliards d’euros. De quoi mettre le nouveau pouvoir au pied du mur.

    Il est probable que la période d’extase socialiste sera de très courte durée. Le passage de « l’ombre à la lumière » n’aura duré que quelques mois au mieux, et les réalités économiques se rappelleront rapidement à la mémoire du nouveau pouvoir.
    La première de ces réalités est la dette publique. Rappelons d’abord quelques données essentielles. Elle dépasse les 85 % du PIB (environ 1 700 Milliards d’euros) et elle concerne l’Etat surtout (plus de 1 200 Milliards d’euros), les collectivités locales (environ 160 Milliards euros), les organismes de sécurité sociale (200 Milliards) et différentes administrations et autres organismes et agences dépendant de l’Etat (12 Milliards). Cette dette est aujourd’hui financée par des emprunts à plus ou moins long terme contractés par la France et proposés à divers acteurs financiers, qui constituent les fameux « marchés ». C’est le système Madoff, que l’on appelle en droit commercial « la cavalerie » : payer avec de l’argent que l’on emprunte.
    Mais qui achète cette dette ? La France émet des titres de long terme (les OAT – Obligations assimilables au Trésor), remboursables entre 10 et 50 ans. Ensuite, il existe des titres à court terme : les Bons du Trésor à intérêt annuel (d’une durée de 2 à 5 ans) et les Bons du Trésor émis pour des périodes très courtes (de 4 à 7 semaines). Environ un tiers de la dette est empruntée aux banques et aux sociétés de crédit. Ce sont surtout les compagnies d’assurance qui achètent des titres de dette française pour les placements d’assurance vie (autrement dit, l’Etat engage l’épargne des Français).

     
    Mais 65 % de la dette est détenue par des étrangers (en 1993, seulement 32 %). C’est une situation particulière en Europe, la France étant en troisième position après le Portugal (avec 75 %) et la Grèce (71 %) alors que la dette des pays comme le Japon est détenue en intégralité par ses résidents. Aux Etats-Unis, environ 33 % de la dette appartient aux étrangers. Quand on dit « étrangers », cela comprend des fonds de pension (interdits en France !), des banques, des fonds souverains… Environ 52 % de la dette française est détenue au sein de la zone euro, le reste étant hors de l’Europe.


    On a pu le constater dans le cas de la Grèce et du Portugal : ces acteurs étrangers détenteurs de la dette tiennent compte du fait que l’Etat emprunteur ne puisse plus rembourser : « le roi est nu ». Dans ces conditions, l’Etat ne peut plus continuer à vivre au-dessus de ses moyens car les marchés ne le permettent plus. On voit que la Grèce est aujourd’hui dans une impasse : elle a besoin de 5 milliards et demi d’euros pour finir le mois de mai, mais les prêteurs européens ne veulent pas les débloquer si la Grèce n’accepte pas l’austérité – ce que les électeurs ont semblé vouloir signifier dimanche dernier.
    Ce sera le cas avec la France dans les mois qui suivent. Déjà, le spread – l’écart entre les taux allemand et français – a doublé. Et 1 point de plus représente 20 Milliards d’euros supplémentaires à payer dans l’année ! Ce sont bien les marchés qui obligeront les socialistes à sortir de leur bulle.

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