• http://islamisation.fr/2016/09/26/3-eglises-de-millau-incendiees-le-pyromane-recidiviste-est-de-nationalite-marocaine/

    3 églises de Millau incendiées : le pyromane récidiviste est de nationalité marocaine

     

    millau-eglises 

    Le jeune homme de 22 ans qui a mis le feu dans deux églises de Millau puis tenté d’en incendier une troisième dans l’après-midi du 19 septembre (voir iciici et ), s’est, selon Le Midi Libre« révélé incapable de prononcer un mot, face au juge Denis Goumont. Tout juste a-t-il expliqué “être énervé, ce jour-là”, en reconnaissant les faits qui lui sont reprochés », lors de sa comparution immédiate du mercredi 21 septembre. Pour Frédéric Coulomb, substitut du procureur de la République, ces crimes ne présentent aucune « connotation radicale ou islamiste ». Soit, mais Le Midi Libre ajoute des précisions d’intérêt sur le pyromane : « Le jeune homme de 22 ans, de nationalité marocaine, était déjà connu de la justice pour des départs de feux volontaires commis à Paris et à Millau ». Il aura donc fallu attendre quatre jours pour apprendre que le pyromane était un Marocain et qu’il avait aussi sévi à Paris…

    Source : Le Midi Libre, 22 septembre

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  • http://www.causeur.fr/zeegers-pays-bas-islam-salafisme-40284.html

    Le Molenbeek néerlandais existe, Zeegers l’a rencontré

    Quand un journaliste de gauche découvre le salafistan

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    Prenez un journaliste néerlandais bien sous tous rapports. Immergez-le dans une ex-banlieue ouvrière de La Haye devenue un ghetto salafiste. Vous obtenez un livre-témoignage certes édifiant mais qui ne rompt pas vraiment avec la culture de l'excuse...
    zeegers islam pays bas

    Plan de Transvaal. Wikipedia.

    Lorsque Maarten Zeegers, journaliste néerlandais pour le Volkskrant et NRC Handelsblad, et sa femme syrienne Sarah décident de s’installer dans le quartier de Transvaal, à La Haye, pour des raisons financières, ils découvrent un véritable Molenbeek hollandais : dans cet ancien quartier de la classe ouvrière blanche où il y a aujourd’hui 90% d’étrangers – dont 75% de musulmans -, un appel tonitruant à la prière retentit tous les vendredis et des versets coraniques ont remplacé les affiches publicitaires. Difficile de s’intégrer dans pareil quartier quand on est un trentenaire néerlandais de souche. Sauf à se faire passer pour musulman. Ce qui est plutôt chose aisée pour Maarten Zeegers, un brun aux yeux marrons qui pourrait facilement passer pour un Arabe, et qui connaît de surcroît parfaitement la langue arabe depuis qu’il a couvert la révolution syrienne.

    Comment on devient salaf

    C’est ainsi que Maarten Zeegers, qui prévoyait alors d’écrire un livre-témoignage sur son expérience, se laisse pousser la barbe, se lève tous les matins à cinq heures pour faire sa prière, mange hallal et va même jusqu’à réciter le Coran dans son bain. Très vite, le journaliste, naguère jugé peu fréquentable parce que non-musulman, se fait de nouveaux amis, qui l’appellent « frère » et sont ravis de l’accueillir dans leur mosquée. Chez les jeunes musulmans du Transvaalkwartier, le salafisme est populaire : la drague n’étant pas autorisée, on se marie très jeune, quitte à se séparer après avoir consommé le mariage ; la musique est proscrite, de même que le maquillage. Des départs pour la Syrie, il y a en déjà eu des dizaines, et cela ne fait que commencer car à la mosquée salafiste Qeba – que Maarten Zeegers fréquente – les prêches sont très virulemment pro-jihad. Si l’imam prêche en néerlandais, s’il est, de l’avis de Marteen Zeegers, « ultra-drôle et ultra-accro à WhatsApp », il n’en est pas moins farouchement opposé à la démocratie – coupable d’être contraire à la volonté d’Allah.

    Avec de pareils voisins, l’on comprend que les derniers néerlandais aient déserté le quartier. Pas tous, certes. Maarten Zeegers, en habit de musulman, y est resté trois ans. Le temps pour lui de fréquenter les salafistes d’un peu trop près, et de leur trouver des excuses, eux qui ont « leurs propres idées, leurs propres rêves » et qui sont motivés par la religion mais aussi par la « dimension humaine ». C’est forcément beaucoup plus facile quand les choses vont mal aux Pays-Bas. » Ajoute t-il. « Pas d’emploi, des dettes, un passé dans le monde de la drogue, des délits, … Si en plus, vous avez une motivation religieuse – quand vous mourrez sur place, vous allez au paradis et tous vos péchés sont lavés- le choix est encore plus facile à faire. Je comprends vraiment ces gens-là. Et peut-être… Si j’avais été vraiment musulman, j’aurais peut-être fait le même choix ».

    Ce que constate Maarten Zeegers, c’est que les choses vont mal au Transvaalkwartier : les musulmans peinent à s’assimiler et les hollandais préfèrent fuir vers des quartiers où le multiculturalisme est moins prégnant. D’où un repli identitaire chez les musulmans. La suite, c’est le chômage, la délinquance, la drogue, et bien sûr, comme il faut bien s’en sortir laisse t-il à penser, le Jihad. C’est là un glissement un peu dangereux, et nombreux sont les politiciens et les journalistes, en France, qui cherchent aussi à expliquer le terrorisme islamiste par la pauvreté et le rejet. Les réactions médiatiques ayant fait suite aux attentats de Nice sont à cet égard fort significatives : le Collectif Contre l’Islamophobie en France (CCIF) s’inquiète aussitôt après lesdits attentats des « mouvements racistes et identitaires » qui séviraient en France, tandis que le journaliste Edwy Plenel craint une réplique de l’ultra-droite et que d’autre s parlent de renforcer le « vivre-ensemble ». C’est évidemment sous-entendre que le terreau du terrorisme islamiste serait français, tout comme Maarten Zeegers laisse entendre que c’est parce que « les choses vont mal aux Pays-Bas » – comprendre, parce qu’il y a de l’endettement, du chômage, de la précarité, de l’intolérance, du rejet, etc – que le terrorisme fait des émules parmi les populations prétendument rejetées.

    Qui exclut qui ?

    Il serait de bon ton de rappeler que du temps que le Transvaalkwartier était un quartier d’ouvriers blancs, construit entre 1900 et 1935, l’endettement, la pauvreté, la précarité, voire la condescendance des classes plus riches étaient monnaie courante ; de même faudrait-il se ressouvenir de ce que dans les mêmes années à Saint-Denis les immigrés bretons et espagnols vivaient dans des foyers insalubres où il n’était pas rare d’attraper la tuberculose … Les choses, de ce point de vue, allaient plus mal qu’aujourd’hui. Les gens étaient miséreux, et non point nourris aux allocations. Pour s’en sortir, ils n’allaient pas « faire le Jihad » – ce qui eût été pour eux tout à fait incompréhensible, autant qu’ hors de leur champ culturel et religieux – mais ils travaillaient, s’entraidaient, votaient pour le Front populaire.

    Que les choses aillent mal aux Pays-Bas dans les quartiers les plus populaires, qu’il y ait de la pauvreté et de l’exclusion en Seine-Saint-Denis, c’est certain. Mais ce sont des quartiers qui ont connu pire. Aujourd’hui si des musulmans radicalisés issus de ces quartiers réputés difficiles s’envolent pour la Syrie, ce n’est nullement, contrairement à ce qu’affirme Maarten Zeegers, pour échapper à la précarité et à l’exclusion. Ce n’est pas un pays de Cocagne que cherchent les djihadistes, mais un pays guerrier. Ce n’est ni la pauvreté ni l’exclusion qu’ils cherchent à tout prix à éviter, mais la fréquentation des chrétiens, des juifs, des athées, bref de tous les infidèles. Ces gens-là ne veulent pas du vivre-ensemble. Et ni les Néerlandais ni les Français ne sauraient être coupables d’intolérance envers des soldats étrangers qui – au nom de l’Islam – veulent détruire leur civilisation et leur peuple.

    Maarten Zeegers lui-même devra bien convenir que, depuis la sortie de J’étais l’un d’eux en avril 2015, et surtout depuis qu’il s’est dévêtu de ses habits de salafiste, il n’est plus le bienvenu à la mosquée Quba du Transvaalkwartier. Il est allé vivre dans une autre ville. Preuve, s’il en est encore besoin, qu’au Transvaalkwartier on préfère l’entre-soi, et que là-bas comme en France, le vivre-ensemble n’est qu’un leurre.

       
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    • http://www.dreuz.info/2016/09/29/m6-dossier-tabou-sur-lislam-ou-la-france-abandonne-par-nos-gouvernants/

      M6 : Dossier tabou sur l’islam, ou la France abandonnée par nos gouvernants

      dossier-tabou

      Tous les Français qui n’ont pas regardé le magazine Dossier TABOU, jeudi 28 septembre sur M6, devraient se précipiter pour le visionner en « replay » dont voici le lien : 6play.fr (car seulement 2.387.000 l’ont vu et c’est peu).

       

      Je m’adresse plus particulièrement aux membres de l’Institut Montaigne, qui nous ont gratifiés d’un sondage erroné, pour ne pas dire mensonger, notamment sur le nombre de la population musulmane en France, annonçant de 3 à 4 millions alors qu’il est, selon des statistiques plus réalistes, de 10 à 11 millions.

       

      Nous avons eu rarement l’occasion de nous enthousiasmer sur un magazine diffusé par la télévision et bien voilà qui est fait : bravo à ceux qui ont réalisés « Dossier Tabou » et à Bernard de la Villardière qui l’a présenté, et a été fortement malmené physiquement par de la racaille.

       

      Ceci dit j’ai honte d’assister en 2016 à ce qui se passe en France, mon pays !

       

       

       

      • Honte d’assister à la prestation d’un Rachid Nekkaz qui ouvertement et devant la caméra de M6, n’hésite pas à renier sa nationalité française, à affirmer qu’il est redevenu algérien (et fier de l’être), d’offrir de l’argent en espèces à une personne voilée intégralement afin qu’elle puisse régler deux amendes et bafouer ouvertement les lois de la république. Et cette personne, toujours voilée, est entrée dans les bureaux de la Trésorerie de Marseille, accompagnée de son commanditaire, a réglé son amende et en est ressortie librement.
      • Comment et pourquoi un tel individu n’est-il pas arrêté et expulsé immédiatement ? On peut se poser la question.

       

      On peut également se poser des questions, quand on assiste aux discours de collaborateurs, pour ne pas dire alliés, des terroristes, ennemis de la France :

       

      • Amar Lasfar, président de l’UOIF, qui avoue, en public, être l’un des « Frères musulmans » qui menace notre modèle républicain et dont certaines des ses « écoles » sont subventionnées par l’Etat français.
      • Tariq Ramadan, qui dénonce les décisions prises par le Ministre de l’intérieur d’interdire la venue de certains orateurs et prédicateurs appelant ouvertement à la charia et donc la suppression de la liberté d’expression.

       

      On croit rêver mais c’est pourtant la réalité actuelle française !

       

      • Le refus d’accès opposé à Bernard de la Villardière et à M6 dans les locaux de l’Institut culturel de l’islam, dans le 18e arrondissement, payé et subventionné par la mairie de Paris, et qui abrite, à l’étage, une mosquée déguisée, ou camouflée (au choix), dont le loyer est de UN euro par an ! On aimerait entendre Anne Hidalgo sur ce sujet.
      • Les explications de ce maire fantoche de Sevran, qui s’enferre dans des explications débiles pour justifier la location d’une salle municipale à une école musulmane et salafiste (loyer 300 €/mois).
      • Des discours anti laïque, anti républicain et anti démocratique, pour ne pas dire anti français, de ce soi-disant imam Khattabi, condamné à six mois de prison avec sursis, qui a créé sa propre mosquée quand l’originale lui a été interdite, et qui poursuit en toute liberté ses péroraisons pro-djihadistes !

       

      Et cette « humoriste » musulmane, née en France et donc française qui, s’adressant à Bernard de la Villardière, lu dit : « Vous, les Français, ne nous comprenez pas » ?

       

      Et ces dizaines de femmes intégralement voilées qui circulent librement (contrevenant ouvertement à la loi), dans les salons offerts par les municipalités aux musulmans de France, où une élue (PS) de la république s’est vue refuser le droit d’entrer ?

       

      Mais arrêtons là ce descriptif plus que navrant, pour ne pas écrire désespérant, de la France actuelle, et espérons que le Ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a fait partie des 2.387.000 téléspectateurs qui ont visionné le reportage.

       

      Quant à vous qui allez le voir, je pense que tout comme moi vous aurez probablement honte de vivre dans cette France complètement abandonnée par nos gouvernants.

      Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Manuel Gomez pour Dreuz.info

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    • Ce ne sera pas une zone réservé uniquement pour les nudistes, mais pour tous! Qui va payer les forces de l'ordre pour gérer les exhibitionnistes, les dépravés sexuels, les voyeurs, les pédophiles, les partouzeurs, etc, enfin bref tous les détraqués de gauche.....

      Patriote64

      http://www.bvoltaire.fr/mariedelarue/hidalgo-entre-bouchons-et-nudistes-elle-nous-ferait-regretter-delanoe,285467

      Hidalgo : entre bouchons et nudistes, elle nous ferait regretter Delanoë !

       
      Pendant ce temps-là, dans la vraie vie, les vraies gens continuent de ramer. Et pas à Paris-Plage.Afficher l'image d'origine

       

       

       

      Dimanche dernier était la Journée sans voiture instaurée par la mairie de Paris. Une idée rayonnante pour notre plus grand bonheur et la santé, dit-on, de nos poumons.

      La matinée avait été pluvieuse et plutôt fraîche, du genre qui ne vous donne pas envie de flâner sur les berges de la Seine désormais livrées aux piétons, vélos, rollers, trottinettes, gyropodes, Segway et compagnie. Et puis, gentil avec madame le maire, le soleil s’est montré vers les 16 heures et les badauds ont mis le nez dehors… Pour mieux se le boucher.

      Car Paris sans voiture, quoi qu’en dise Anne Hidalgo, n’est pas Paris sans voitures. Au contraire, c’est Paris bouchons XXL. Moi-même, je le confesse, j’ai traversé Paris à pied dimanche après-midi. Mais je traverse toujours Paris à pied. Et devant la bousculade qui freinait mon pas de fantassin, j’ai pris le bus avenue Rap. Et vu, en passant au rond-point, les Champs-Élysées bouclés par la Kommandantur : barrières, chevaux de frise et hommes en armes pour contenir la foule. Et sur les voies « circulables », des bouchons comme jamais. Vingt minutes coincés devant Saint-Lazare, au bas de la rue de Rome. 
Vous savez quoi ? J’ai regagné les Buttes-Chaumont à pied.

      Il y a eu, dimanche, des tas de naufragés de la route. L’humoriste Fabrice Éboué, par exemple, qui a posté une vidéo à l’attention du maire.

      Devant le succès, Hidalgo a répondu. De haut. Ironique. « Afin de concevoir une solution qui vous permette, lors de la prochaine journée sans voiture, d’effectuer sereinement votre trajet Paris-banlieue. Je suis heureuse de vous annoncer que LA solution a été trouvée. Elle est expérimentée aujourd’hui même par plusieurs millions d’audacieux Parisiens et Franciliens. Je vous invite à la découvrir au lien suivant : http://ratp.fr/ », lui a-t-elle conseillé.

      Métro pris (une nouvelle vidéo en témoigne), voilà la réponse de l’intéressé : « J’ai relevé ton défi, à toi de relever le mien. Je te demande de prendre le RER D après 22 heures, entre Saint-Denis et Sarcelles. J’attends ta vidéo. » Et d’en remettre une petite couche bien sentie sur les nouvelles préoccupations écolo-existentielles de madame le maire : « Maintenant que nous sommes réconciliés, serait-il possible de trouver une place en crèche pour mon fils, nous galérons depuis deux ans ? Je sais que vous êtes très occupée avec votre nouveau projet de parcs nudistes à Paris, mais comprenez ô combien je préférerais que mon enfant croise une puéricultrice avant un pénis. »

      Ce garçon ne serait pas ce qu’il est, on essaierait sûrement de le faire passer pour un coincé du caleçon, voire rétrograde tendance facho. Car en deux vidéos et trois phrases, il a résumé la politique de la mairie de Paris : la course au « bonheur », celui d’une bourgeoisie de gauche nourrie aux mamelles de la haute fonction publique et territoriale, celle des petits marquis à la Julliard passés directement des manifs de l’UNEF aux bureaux du PS puis aux cabinets ministériels ; des parasite sociaux qui rêvent d’imposer leur vision hédoniste comme projet de société. Pour oublier le chômage et la crise du logement, la fête à Neuneu permanente, à côté de quoi les Jack Lang et autre Delanoë font figure de minables amuseurs… Qu’importe, n’est-ce pas, les Parisiens paieront.

      
Comme l’écrit Bruno Roger-Petit dans Challenges : « La nudité dans Paris, stade suprême de la rupture avec le capitalisme, l’héritage de Jaurès, Blum et Mitterrand va trouver là son accomplissement le plus abouti. » Voilà bien résumée la politique de la ville-capitale. Et de conclure : « En 1971, on chantait l’Internationale avec Mitterrand en promettant de rompre avec le capitalisme, et en 2016, on chante “Tout nu et tout bronzé” avec Hidalgo en promettant d’instaurer le naturisme. Changer la vie, enfin ! »

      Pendant ce temps-là, dans la vraie vie, les vraies gens continuent de ramer. Et pas à Paris Plages.

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    • http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-commandant-du-front-al-nosra-185043

      Un commandant du Front al-Nosra : « Les Américains sont à nos côtés »

      Cette interview avec un commandant du Front al-Nosra menée par Jürgen Todenhöfer a d’abord été publiée en allemand le 26 septembre 2016 dans le Kölner Stadtanzeiger, le principal quotidien de la région de Cologne.

      Traduit en anglais par Moon of Alabama.

      Traduit en français par Daniel, édité par Wayan, relu par Diane pour le Saker francophone.

       

       

      C’était la septième fois que mon fils Frederick et moi allions en Syrie, ce pays déchiré par la guerre civile. Nous y sommes restés 13 jours. Les mots ne suffisent pas à décrire l’ampleur des dommages et de la souffrance subis des deux côtés.

       

      Il y a dix jours, nous avons mené une interview avec un commandant du Front al-Nosra, affilié à al-Qaïda. Abou al-Ezz a parlé ouvertement de ses bailleurs de fonds que sont l’Arabie saoudite, le Qatar et le Koweït. Nous sommes parvenus à établir l’identité de l’homme et savons pratiquement tout à son sujet.

       

      L’interview a été organisée par un rebelle d’Alep. J’ai des contacts avec des rebelles syriens depuis des années. L’interview s’est déroulée à l’extérieur d’Alep, dans une carrière à portée de vue – et de tir – du Front al-Nosra. Seul un membre d’al-Nosra pouvait s’y rendre sans danger.

       

       

      Ses combattants n’étaient que partiellement masqués, donc facilement identifiables. Une partie de ses affirmations a été pratiquement confirmée verbalement peu après par un mufti à Alep. D’autres assertions au sujet du désintérêt des rebelles à l’égard d’un cessez-le-feu et du convoi humanitaire international ont été corroborées également, tout comme ses prévisions au sujet des activités militaires planifiées dans plusieurs villes de la Syrie.

       

      Le commandant Abou al-Ezz affirme ceci à propos du Front al-Nosra (al-Qaïda) :

       

      « Nous formons l’une des composantes d’al-Qaïda. Nos principes sont le combat contre le vice, la pureté et la sécurité. La conduite de nos affaires et notre façon d’agir ont changé. Par exemple, nous avons maintenant le soutien d’Israël, parce qu’Israël est en guerre contre la Syrie et le Hezbollah.

       

      Les USA aussi ont changé d’opinion à notre égard. Au départ, Daesh et nous ne formions qu’un groupe. Mais Daesh a été utilisé dans l’intérêt de grands États comme les USA, pour des raisons politiques, et a été détourné de nos principes. Il est devenu évident pour nous que la plupart de ses dirigeants travaillent avec les services secrets de sécurité. Nous, au Front al-Nosra, faisons les choses à notre façon. Avant, Daesh était avec nous et nous soutenait.

       

      Notre but est la chute du régime dictatorial, du régime tyrannique, du régime de l’apostat. Notre but est de faire des conquêtes, à la manière de Khald ibn al-Walid [le grand général arabe], d’abord dans le monde arabe, puis en Europe. »

       

      Jürgen Todenhöfer : – Quel est l’état de vos relations avec les États-Unis ? Les USA soutiennent-ils les rebelles ?

       

      Abou al-Ezz : – Oui, les USA soutiennent l’opposition, mais pas directement. Ils soutiennent les pays qui nous soutiennent. Mais nous ne sommes pas encore satisfaits de ce soutien. Ils devraient nous soutenir en nous fournissant des armes ultra perfectionnées. Nous avons remporté des batailles grâce à des missiles TOW. Nous sommes parvenus à un équilibre des forces avec le régime grâce à ces missiles. Nous avons reçu des chars de la Libye par l’entremise de la Turquie, ainsi que des BM (lance-roquettes multiples). Le régime ne nous domine que par ses avions de chasse, ses missiles et ses lance-missiles. Nous avons capturé une partie de ces lance-missiles et en avons reçu pas mal d’ailleurs. Mais ce sont les TOW américains qui nous ont permis d’avoir la situation bien en main dans certaines régions.

       

      – À qui ces missiles des USA étaient-ils destinés avant qu’on ne vous les apporte ? Ces missiles ont-ils été livrés par les USA à l’Armée syrienne libre, puis à vous ensuite ?

       

      – Non. Les missiles nous ont été livrés directement. Ils ont été livrés à un certain groupe. Lorsque la « route » était fermée et que nous étions assiégés, il y avait ici présents des agents de la Turquie, du Qatar, de l’Arabie saoudite, d’Israël et des États-Unis.

       

      – Que faisaient ces agents ?

       

      Du travail d’expert ! Des experts dans l’utilisation des satellites, des missiles, des caméras de vidéosurveillance thermiques, du travail de reconnaissance…

       

      – Est-ce qu’il y avait aussi des experts américains ?

      – Oui, des experts de plusieurs pays.

       

      – Y compris des Américains ?

       

      Oui. Les Américains sont à nos côtés, mais pas autant qu’ils le devraient. Par exemple, on nous disait : nous devons capturer et conquérir le « bataillon 47 ». L’Arabie saoudite nous a remis 500 millions de livres syriennes. Pour prendre l’école d’infanterie al-Muslimiya, il y a plusieurs années de cela, nous avons reçu du Koweït 1,5 million de dinars koweïtis et 5 millions de dollars US de l’Arabie saoudite.

       

      – Des gouvernements ou de particuliers ?

       

      – Des gouvernements.

       

      – La lutte est difficile, le régime est fort et il a le soutien de la Russie… ?

       

      – Nous allons combattre jusqu’à la chute du régime. Nous allons combattre la Russie et l’Occident, parce que l’Occident ne se tient pas vraiment à nos côtés. L’Occident ne fait que nous envoyer des moudjahidines, il facilite l’entrée de ces combattants. Pourquoi l’Occident ne nous soutient-il pas convenablement ? Nous avons beaucoup de combattants de l’Allemagne, de la France, de la Grande-Bretagne, des États-Unis, de tous les pays occidentaux.

       

      – Le Front al-Nosra compte-t-il dans ses rangs beaucoup de combattants européens à Alep ?

       

      – Beaucoup, beaucoup, beaucoup !

       

      – Combien ?

       

      – Beaucoup.

       

      Que pensez-vous du cessez-le-feu ?

       

      – Nous ne reconnaissons pas le cessez-le-feu. Nous allons repositionner nos groupes. Nous allons lancer dans les prochains jours une attaque massive contre le régime. Nous avons redéployé nos forces armées dans toutes les provinces, à Homs, Alep, Idlib et Hama.

       

      – Vous ne voulez pas que les 40 camions remplis de matériel humanitaire parviennent dans la partie est d’Alep ?

       

      – Nous avons des conditions. Tant que le régime est positionné le long du chemin Castillo, à al-Malah et dans le secteur nord, nous ne laisserons pas ces camions passer. Le régime doit se retirer de tous ces secteurs avant que ces camions ne puissent passer. Si un camion passe malgré tout, le conducteur sera arrêté.

       

      – Pourquoi une partie de vos groupes s’est-elle repliée à un kilomètre ou à 500 mètres du chemin Castillo ?

       

      – Le régime a utilisé des armes très perfectionnées contre nous, ce qui a causé un vif émoi. C’est pourquoi nous nous sommes repliés silencieusement, le temps de récupérer et de reprendre l’attaque contre le régime. Mais cette attaque doit entraîner la chute du régime.

       

      – C’était donc une astuce ? Une tactique militaire ?

       

      – Oui, c’était une tactique militaire.

       

      – Est-ce que le but de cette tactique était de recevoir des aliments ou le redéploiement des combattants ?

       

      – Nous n’étions pas d’accord avec le cessez-le-feu.

       

      – Cela s’applique-t-il seulement au Front al-Nosra ou à tous les autres groupes, le reste de vos alliés ?

       

      – Cela s’applique à tous les groupes intégrés à nous, qui sont nos alliés.

       

      – Le Front islamique ? L’Armée de l’islam ?

       

      – Ils sont tous avec nous. Nous formons tous le Front al-Nosra. Un groupe se crée et prend le nom d’« Armée de l’islam » ou de « Fateh al-Sham ». Chaque groupe a son propre nom, mais la croyance est homogène. Le nom global est Front al-Nosra. Une personne a, disons, 2 000 combattants. Elle forme alors un nouveau groupe et l’appelle « Ahrar al-Sham ». La croyance, les pensées et les buts de ces frères sont identiques à ceux du Front al-Nosra.

       

      – Est-ce votre opinion personnelle ou l’opinion du haut commandement aussi ?

       

      – C’est l’opinion générale. Si quelqu’un vient vous voir, fait de vous un « rebelle modéré » et vous offre à boire et à manger, allez-vous accepter son offre ou non ?

       

      – Cette guerre a tué 450 000 personnes. Je suis allé à Alep et à Homs. Bien des parties sont détruites. Si la guerre se poursuit, tout le pays sera détruit. Des millions vont mourir… En Allemagne, nous avons déjà eu la « guerre de Trente Ans »…

       

      – Nous n’en sommes qu’à notre cinquième année de guerre, c’est court en comparaison !

       

      – Accepteriez-vous la présence d’un représentant du régime d’Assad dans un gouvernement de transition ?

       

      – Nous n’acceptons personne du régime d’Assad ou de l’Armée syrienne libre, qu’on appelle les modérés. Notre but est la chute du régime et la création d’un État islamique fondé sur les règles de la charia islamique.

       

      – Les gens d’Allouche, qui se sont déplacés à Genève pour les négociations, ont accepté l’idée d’un gouvernement de transition.

       

      – Ce sont des mercenaires syriens. Allouche combattait avec le Front al-Nosra. Les groupes qu’abrite la Turquie à l’origine de la création de l’Armée syrienne libre ont déjà été aux côtés du Front al-Nosra. Ce sont des gens faibles, qui ont reçu beaucoup d’argent, qui se sont vendus. Ils doivent suivre les ordres de leurs commanditaires.

       

      – Le Front islamique et l’Armée de l’islam négocient à Genève.

       

      – Parce que leurs dirigeants ont été formés en Occident. Ils sont conseillés et payés par les services secrets occidentaux et les services secrets des pays du Golfe pour atteindre les objectifs de ces pays.

       

      Nous sommes ici au point d’observation le plus avancé du secteur de Sheik Saïd. Ce secteur est sous notre contrôle. Derrière ces maisons et al-Majbal, se trouvent les soldats du régime. Nos forces armées sont à 200 mètres d’ici.

       

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    • http://www.les4verites.com/economie-4v/magouilles-et-baisses-dimpots

      Magouilles et baisses d’impôts

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      Dans le « Figaro » du 10 septembre, je relève une information qui ne manque pas de saveur, ni d’intérêt.

      Notre cher Président (dans tous les sens du terme !), après nous avoir gratifiés dès le début de son quinquennat de 50 milliards d’impôts supplémentaires, nous annonce qu’il va baisser ceux-ci d’un milliard.
      De qui se moque-t-on ?

      Eh bien, en tout cas, pas des bénéficiaires qui sont clairement désignés !

      Il s’agit des 5 millions de ménages les plus modestes, qui représentent au moins le double d’électeurs.

      Si le Président Hollande est jugé, par plus de 80 % des électeurs, comme un mauvais président, on ne pourra pas dire qu’il n’est pas un fameux tacticien électoral.

      Jugez plutôt :

      – Il sait favoriser la presse et les médias de toutes une série de mesures économiques et démagogiques dont tous ne profitent pas…
      Il faut parfois savoir choisir son orientation politique !

      – Il sait manipuler, aussi souvent que possible, les lois et règlements encourageant certaines catégories d’électeurs à lui apporter leurs suffrages.
      Ce n’est un secret pour personne que la quasi-totalité des Français musulmans a voté pour lui à la dernière présidentielle.

      – Et voilà maintenant que, grâce à ce mini-cadeau pour les « sans dents », il est assuré d’avoir leur soutien massif à la prochaine présidentielle.
      Un de mes amis qui est loin d’être stupide, auquel je faisais voir ma dernière feuille d’impôt sur le revenu qui avait fortement augmenté, me disait que la sienne avait diminué.

      – De combien ? lui ai-je demandé.

      – De 50 euros !

      Inutile de commenter…

      Avec de tels procédés, on peut tout craindre.

      La gauche comme la droite sont très divisées avec de nombreuses candidatures et, comme le dit l’Écriture : « Toute maison divisée contre elle-même pé­rira. »

      L’avenir est incertain pour tous.

      Et si une majorité des électeurs, lassés de toutes ces manipulations sordides sur notre démocratie, donnaient leurs voies à Marine ?

      Bien sûr il ne faut pas rêver, mais, on ne sait jamais…

      À moins que leur bulletin de vote ne soit pour notre moderne Machiavel !

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    • Maintenant que tout le monde est rentré, à mon tour d'être en vacance à bientôt.

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    • http://stephanemontabert.blog.24heures.ch/archive/2016/09/05/test-negatif-pour-angela.html

      Test négatif pour Angela

       

      En Allemagne, le renouvellement des autorités du Land du Mecklembourg-Poméranie-Occidentale (nord-est) a eu lieu ce week-end. La Chancelière Angela Merkel en ressort durablement affaiblie. Mais elle n'est de loin pas la seule.

      Election-regionale-Pomeranie-occidentale.jpg

      La débandade était annoncée depuis longtemps. Il y a quelques jours encore 24Heures se faisait l'écho de la préoccupation allemande dans un article dont le chapeau ressemblait à un exercice d'aveuglement volontaire:

      Un an après l’arrivée d’un million de réfugiés, Angela Merkel affronte une flambée populiste, prête à se manifester dans les urnes.


      Oui, on se demande bien quelle mouche a piqué les électeurs... D'autant plus que le scrutin tombait quasiment le jour de l'anniversaire du tristement célèbre "Wir schaffen das!" de la Chancelière, son invitation hallucinante à laisser l'Allemagne se faire envahir par des migrants économiques revendicatifs et illettrés - avec l'arrière-pensée totalement absurde qu'ils sauveraient le modèle social-démocrate allemand.

      A la place, les Allemands sont atterrés par les attentats islamistes sur leur sol - dont un kamikaze, une première sur sol germanique - et l'explosion des violences faites aux femmes, dont la presse a le plus grand mal à cacher l'ampleur. Et la plupart de tous ces braves gens ne sont là que depuis un an! On se demande quel visage aura l'Allemagne dans une génération, et ce qu'il restera de la paix civile qui part déjà en lambeaux aujourd'hui.

      Stupidité? Incompétence? En tout cas, faute politique gravissime. Le "On va y arriver" de Mme Merkel se transforma rapidement en "On va arriver à la virer" chez les citoyens, et ceux-ci pourraient avoir plus de chance de succès que celle-là.

      Invités à analyser le résultat du scrutin, les journalistes sont nombreux à se faire l'écho d'experts perdus devant le résultat:

      Malgré le taux d’étrangers le plus bas du pays (1,5%) et seulement quelques milliers de réfugiés [sic], les gens du Mecklembourg ont été séduits par la campagne populiste et xénophobe de l’AfD. Or, l’extrême droite n’a pas dénoncé la fermeture d’écoles ou de quelques lignes de bus mais bien la politique migratoire de la chancelière. «Nous nous battons pour que l’Allemagne reste aux Allemands et pour que l’Europe ne devienne pas un califat», a répété la tête de liste, Leif-Erik Holm.

      Les électeurs de cette région côtière sur la Baltique, où la densité démographique est la plus faible d’Allemagne, n’avaient aucune raison de sanctionner leur gouvernement sortant, une alliance entre conservateurs de la CDU et sociaux-démocrates du SPD. En dix ans, le chômage a été divisé par deux et le tourisme est en plein développement.


      Inexplicable, vous dis-je! Apparemment, avoir peu d'étrangers sur place et une économie tournant à peu près rond devrait rendre l'électeur apathique et aveugle à toute forme de projection dans l'avenir. Combien d'années d'études faut-il avoir au compteur pour ne pas parvenir à comprendre que les électeurs ont voté pour garder ce qu'ils avaient? Qu'ils se satisfaisaient grandement de leur existence avec un emploi décent, une faible densité de population, peu de criminalité et une composition ethnique viable? Qu'ils réalisaient très bien qu'il faudra dire adieu à tout cela, leur cadre de vie s'écroulant comme un château de cartes grâce à la généreuse politique d'accueil que Mme Merkel lança aux frais du contribuable allemand?

      Dans quelques années, les Allemands de Bavière et d'autres régions exposée - en tout cas, ceux qui n'auront pas réussi à déménager - envieront avec amertume la vie paisible dont disposent aujourd'hui encore leurs concitoyens de Poméranie occidentale.

      Le revirement de l'électorat est absolument colossal. L'Alternative pour l'Allemagne (AfD) a gagné 21% des suffrages en étant parti de rien en 2011 - le parti n'existait même pas. L'érosion de toutes les autres formations politiques donne un aperçu tout à fait lisible de l'électorat votant désormais pour l'AfD:

      • -5,2% pour le SPD ;
      • -3,6% pour la CDU d'Angela "On va y arriver!" Merkel ;
      • -6,3% pour l'extrême-gauche Die Linke ;
      • -3,7% pour les écologistes, qui évitent leur élimination d'un cheveu ;
      • -3% pour les néo-nazis du NPD, qui, eux, sont éjectés du parlement du Land.

      La somme fait 21,8%, soit à peu près le score de l'AfD (21,4%).

      Les analystes sont nombreux à pointer du doigt "l'humiliation" d'Angela Merkel, non seulement parce que la CDU passe en troisième position, mais aussi parce que ces résultats sont obtenus dans un fief historique de la Chancelière, là où elle commença sa carrière politique.

      L'histoire est belle, le symbole fort, mais le portrait simpliste: la CDU d'Angela Merkel est le parti qui a quasiment le mieux résisté à l'ascension de l'AfD. Pratiquement tous les partis ont perdu davantage de plumes, et si on représente ces variations en proportion de leur base électorale de 2011, l'effet est encore plus marqué: deux écologistes sur cinq ont viré de bord pour l'AfD, un extrémiste de gauche sur trois, et 14% des socialistes ; en face, 15% des chrétiens démocrates. Bien entendu, il s'agit d'une approximation, en particulier parce que la participation a été 10% plus élevée que lors du scrutin précédent, mais il serait absurde de supposer que cette variation justifie à elle seule la percée de l'AfD.

      L'effet est d'autant plus spectaculaire qu'il affecte de petits partis ; on pourrait ainsi dire qu'un sympathisant du NPD sur deux a aussi voté pour l'AfD, et cette affirmation est sans doute correcte, mais sans pertinence pour expliquer le score de l'AfD dans sa globalité. Au vu du nombre d'électeurs concernés, la source du succès de l'AfD se trouve clairement dans une population qui votait à gauche en 2011.

      L'AfD se construit sur les ruines de la gauche. Cela n'a rien de surprenant, considérant la façon dont elle a délaissé son électorat traditionnel en faveur de celui des immigrés musulmans, jugés plus prometteurs ; de là découlent d'ailleurs les innombrables compromissions de la gauche avec les migrants et leurs revendications (louvoiements auxquels nous assistons également en Suisse).

      Sachant d'où viennent les électeurs de l'AfD, les dirigeants politiques allemands de gauche feraient bien de se livrer à un peu d'introspection au lieu de traiter "d'extrémistes de droite" et autres noms d'oiseaux des gens qui sont, selon toute vraisemblance, leur électorat historique.

       

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