• Syrie, Les américains et leurs alliés sont coupables de la propagation de la guerre.

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    5 octobre 2016

     

     

    « Ils doivent être fous. Ils ont agi comme s’ils n’avaient ni cervelle ni cœur …
    Ils doivent être assoiffés de sang.

    Ces gens écrivent dans les journaux et racontent leur propre version de l’histoire.
    Les Apaches n’ont personne pour raconter la leur. »

    Eskiminzin  (1)

     

    "The resolution of the Syrian crisis will only be possible through war" : la solution de "la crise" en Syrie ne sera possible qu'à l'issue d'une guerre...
     

    Je partage cette conclusion, ou prémonition, formulée par Semen Bagdasarov, directeur du  "Center for Middle Eastern and Central Asian Studies" ; lors des dernières négociations Lavrov-Kerry à Genève. (2)

    Des heures de discussions sur l’organisation d’une période de trêve en Syrie, entre le représentant du gouvernement légitime et celui d’une myriade de milices mercenaires déguisées en "rebelles" ou "opposants au régime".

    Qui n'a même pas tenu une journée...
     

    Chacun de nous savait qu’aucun accord n’était possible. Tout autant que les négociateurs eux-mêmes. Malheureusement pour la Nation Syrienne...

    La Praxis du Prédateur

    Deux évidences :

    i)   A aucun moment les USA et l’OTAN n’allaient abandonner sur le terrain les mercenaires qu’ils recrutent, entraînent, arment, équipent, soignent, et financent (directement, ou indirectement, en puisant dans les caisses de leurs colonies du Golfe). Depuis plus de 5 ans…

    Notre ancien ministre des Affaires Etrangères (1984 - 1993), Roland Dumas, confirme que dès 2009 des responsables britanniques  lui avaient annoncé "l’invasion de la Syrie". Le sollicitant de participer à cette opération d’envergure pour le "Bloc Occidental".

    Avec de gros moyens : financiers, militaires, logistiques, sur fond de "sanctions économiques" pour ceux qui s'y opposeraient et d'une colossale campagne de désinformation couvrant des dizaines de pays.

    En comparaison, la destruction de la Libye représenterait des manœuvres militaires de dimensions modestes... (3)

     

    ii)   Non pas par scrupules quant au respect de contrats avec des voyous et des tueurs venus de tous les horizons. Selon une récente étude effectuée par le centre de recherche allemand Center for German Studies "Firil", il y en aurait eu, depuis le début de "l'invasion" : 360.000 issus de 93 pays.

    La majorité en provenance d'Europe et d'Amérique : 215.000. L'Arabie Saoudite en fournissant 25.000. A ce jour 90.000 auraient été tués, et autant blessés plus ou moins grièvement ; avec évacuation et traitement dans les Etats limitrophes de la Syrie, y compris en Israël. (4)

    Encore moins, par scrupules quant au respect d’engagements à l’égard d’une "coalition" de pays asservis pour lesquels la caste dirigeante des USA n'éprouve que le plus complet mépris ; la France, dans le même sac que les satrapes corrompus du Golfe...

    Mais, tout simplement, par stricte application d’une géopolitique idéologiquement coloniale qui est de démanteler et contrôler tous les Etats de la région, en pillant leurs immenses ressources énergétiques (s’arrogeant, de fait, un rôle dominant sur ce marché à l'encontre, plus particulièrement, de la Russie et de la Chine) et les maintenant dans le sous-développement.

    Le tristement célèbre "plan" Oded Yinon, dès 1982 - 34 ans déjà… , annonçait la volonté des occidentaux de dépecer, entre autres pays du Moyen-Orient, la Syrie. Le démembrement de l’Irak et de la Syrie étant considéré comme des priorités. Opération minutieusement exposée dans l’ouvrage : A Strategy for Israel in the Nineteen Eighties (ISBN 0-937694-56-8). (5) 

    Alors, pourquoi ce cirque diplomatique ?...

    Ce théâtre d’ombres et d’illusions sert de couverture, ou de démonstration, à l’intention des deux principales "opinions publiques" de cette planète. L’une, dite « occidentale », regroupant les pays membres de l’OTAN et ses satellites, sous tutelle des USA ; l’autre, plus ou moins indépendante par rapport à cette emprise, dont Russie et Chine en tant que promoteurs d’un « monde multipolaire ».

    Les USA, menant une coalition de vassaux et semi-colonies, imposant en Syrie une sauvage stratégie de conquête et d’annihilation d’un peuple et de son pays. Simulant une ferme volonté de paix, tout en en diabolisant les pays qui refusent de se soumettre à leur volonté d’hégémonie.

    Le gouvernement de la Syrie, représenté par la Russie, démontrant sa volonté de conciliation tout en forçant les pays de l’OTAN à reconnaître leur entreprise criminelle, par l’aveuglant dévoilement  de leur assistance et protection aux pires terroristes et assassins sur le territoire syrien. Incapables, notamment, d'indiquer les emplacements des soi-disant "rebelles modérés" qu’il conviendrait de ménager…

    C’est "la logique du prédateur". Sa praxis. Dont l’Histoire aux multiples aventures et guerres coloniales a exposé, au cours des siècles, les implacables rouages et mécanismes broyant des millions de vies… (6)

    Tout est formaté au service de son objectif ultime. De l’idéologie se voulant "rationnelle", à ses actions froidement criminelles justifiées par son inébranlable "Bonne Conscience", des Droits de l’Homme et de la Démocratie. Dans le temps, il s'agissait d'apporter le Christianisme ou la Civilisation à des sauvages vivant dans l'obscurantisme de la barbarie, ou risquant de sombrer, lors de la Guerre Froide, dans le "communisme"... (7)

    Dans le cas syrien : qui n’est pas de « renverser le régime de Bachar el-Assad » afin d’instaurer "la démocratie" ; mais d’installer une administration de "collabos", déguisés en « opposants modérés », gérant la partition et la spoliation des ressources du pays sur instruction de leur maître : les USA.

    "Le prédateur" n’a qu’un seul credo : "La Loi du Plus Fort". Méthodiquement, cyniquement, il poussera son avantage jusqu’à l’extrême, ne connaissant aucune limite à ses exigences tant qu’il sait que sa domination ne peut être remise en cause par "la force".
     

    Certains pays y sont arrivés, dans d'épouvantables violences et dévastations. Le cas le plus emblématique, au XX° siècle, a été le Viêt Nam qui au terme d’une lutte de 20 ans a réussi à mettre en fuite les USA, ses alliés et ses "collabos". Dans un pitoyable sauve-qui-peut, le 30 avril 1975, dont les photos on fait le tour du monde.

    Enseignement incontournable de l’Histoire impériale, coloniale, spoliatrice, ou autre : à défaut de recevoir une vigoureuse raclée, "le prédateur" considérera tout accord ou traité comme un « chiffon de papier »…

     

    Fuite de Saigon par les occupants US (toit de l'ambassade) et leurs "collabos-opposants modérés" - 30 avril 1975 -

    Fuite de Saigon par les occupants US (toit de l'ambassade) et leurs "collabos-opposants modérés" - 30 avril 1975 -

     

    Chiffon de papier

    Je n’ai pas cru un dixième de seconde à la fable, circulant abondamment dans les médias, sur de supposées « divergences » entre la présidence américaine et la hiérarchie militaire qui ne lui obéirait pas. Scénario à grosses ficelles rappelant les romans ou films policiers, avec la paire du méchant qui cogne le "présumé coupable", et du bon qui lui offre des cigarettes… Même objectif : le faire "craquer".

    Les pouvoirs civils et militaires, aux USA comme en Europe, cooptés par l’Etat profond et à son service zélé, agissent en parfaite coordination. Dans une répartition des rôles rigoureusement définie : "le gentil" donneur de leçon de morale paravent de sa fourberie (8) ; "le traîneur de sabre", qui menace ou tue sans prévenir. A l'exemple du massacre aérien - une heure durant - des troupes gouvernementales syriennes à Deir Ezzor ; au lendemain des dernières négociations sur la trêve

    Dans une guerre de conquête lancée contre des nations estimées plus faibles que lui, face à une forte résistance le prédateur n’hésitera pas à multiplier négociations, signatures, accords, traités, de cessez-le-feu, de trêve, ou de "paix". Qu’il s’empressera de renier, sous le moindre prétexte. Rejetant systématiquement la responsabilité sur son opposant. Alors qu’en réalité, l’état de faiblesse militaire et économique de la partie adverse ne lui permet pas, en aurait-elle la volonté, de se livrer à pareille pratique.

    Les invasions et conquêtes coloniales des puissances européennes, qui ont marqué les siècles passés sur tous les continents et océans, en sont jalonnées ; plus particulièrement : Espagne, France, Grande-Bretagne, Hollande (Indonésie), Italie (Ethiopie - Somalie), Portugal, etc.

    Dès le XIX° siècle, les Etats-Unis ont pris le relais de cette féroce expansion. Dans l’hyper-violence d’impitoyables massacres, dissimulée par une cynique propagande, tant à l’égard de son opinion publique qu’à celle des pays partenaires ou étrangers. Autorités civiles et militaires en parfaite interaction, sur fond de rituelles "grandes déclarations" la main sur le cœur et postures diplomatiques "Humanitaires". Massacrer, occuper, piller, en défendant énergiquement "La Civilisation".

    Les traités ne sont que des pauses pour mieux relancer actions ou pressions, guerrières ou financières, brigandages ou destructions, afin de briser toute résistance à sa domination. Jusqu’à l’acceptation de l’intégralité de ses exigences et volontés.

    A commencer par l’invasion des terres de l’Amérique du nord : perpétuelle violation des traités et accords signés avec les nations et peuples amérindiens ou indiens dits "peaux-rouges". Les Guerres Indiennes, socle de massacres sur lequel se sont édifiés les Etats-Unis, ont duré plus d'un siècle - de 1778 à 1890 - constituant un effrayant et dramatique témoignage d’accusation sur la barbarie humaine.

    Conséquence de cette invasion, rien que sur le territoire actuel des USA : plus de "6 millions de morts" au sein de ces nations, pire : une dizaine de millions… Dont la civilisation a pratiquement été éradiquée, alors qu’elle a tant à nous apprendre sur la relation de l’Homme avec la Nature et le Cosmos. (9)

    D’après historiens et démographes, la population de ces peuples est estimée entre 9 et 11,5 millions au début du XVI° siècle. En 1890, les indiens d’Amérique du  nord n'étaient plus que 250.000 environ, la plupart malades, souffrant de malnutrition et de désespoir ; déportés, enfermés, dans des "Réserves" loin de leurs terres ancestrales. (10)

    Howard Zinn, a été un des rares historiens américains à avoir le courage de dénoncer le machiavélisme, la cruauté, des gouvernements américains successifs, organisant, gérant, impitoyablement ce génocide, rappelant qu’ils ont « signé plus de quatre cents traités avec les Amérindiens et tous violés, sans exception. » (11)

    Oui… Rien qu’avec les Nations Indiennes : 400 Traités et Accords, systématiquement violés par les Etats-Unis !…

    Rien de surprenant de voir les Etats-Unisau Moyen-Orient, par l’entremise de son "51° Etat", Israël, violer en permanence les "accords de paix" avec la Nation Palestinienne ; tout en ignorant les résolutions de l’ONU sur la protection de son peuple et son territoire, ses poètes et sa longue civilisation. Depuis des décennies…

    D’Accords de Camp David en Accords d’Oslo, négociations et traités ne représentent qu’une mascarade pour anesthésier les opinions. Permettant au prédateur d’étendre méthodiquement ses "colonies" en Palestine, tout en réduisant en cendres, à intervalles réguliers, dans l'impunité et une abjecte monstruosité, les moindres efforts du peuple spolié pour sortir de son état de détresse…

     Le spoliateur ne lâchera pas sa proie. Pas encore. Mais, inéluctablement…

     

    Débâcle de Saigon - 30 avril 1975 - l'US Navy jettant par-dessus bord ses hélicoptères pour embarquer davantage de fuyards

    Débâcle de Saigon - 30 avril 1975 - l'US Navy jettant par-dessus bord ses hélicoptères pour embarquer davantage de fuyards

     

    Tigre de papier

    On n’en parle jamais dans nos livres d’histoire, mais même la Chine a enduré les "négociations", multiples exigences et spoliations, imposées par la « Coalition » des grandes puissances de l’époque, pendant un siècle (1840-1940) : un “Traité” suivant l’autre pour mieux piller et asservir la Chine. Jusqu’au jour où elle a pu y mettre fin "par la force", mettant en fuite leur marionnette Tchang Kaï-chek, le 8 décembre 1949, se réfugiant sur l’île de Taïwan (ex-Formose) ; annexée et occupée par le Japon de 1895 à 1945…(12)

    Pas de quoi s’étonner de voir qu’un an après la signature de l’accord sur le fumeux dossier nucléaire iranien, les Etats-Unis n’ait pas encore levé "les sanctions" comme tous les signataires s’y étaient engagés à compter du 1er janvier de cette année ; l’Iran ayant respecté à la lettre ses propres engagements.  

    Bloquant ainsi tous les grands projets économiques ou d’investissements en perspective avec, notamment, l’Europe (Chine, Russie, Inde, Corée du sud, Japon, profitant de l'opportunité). Entravant non seulement, les intérêts de ses partenaires européens, mais allant jusqu’à leur infliger des "pénalités" à effet rétroactif pour non respect d'un embargo unilatéralement imposé.

    Les oligarques français se taisent et rasent les murs, dans une obséquieuse servilité. En premier : tous les Young Leaders, cinquième colonne de notre servitude atlantiste, qui truffent notre gouvernement et notre « haute administration »… Les allemands, en visite actuellement à Téhéran se sont laissés allés à quelques grognements d’impatience. Les responsables des 160 entreprises, en délégation avec leur ministre de l'économie et Vice Chancelier, commencent à s’impatienter des délires des néoconservateurs US. (13)

    En France, on n'ose même pas...

    Il est vrai que pour les milliardaires qui gouvernent les USA, depuis l’origine, "partenaires" ou "alliés" étrangers ne sont tout au plus que des larbins…

    Souvenons-nous, malgré le silence hermétique de nos historiens, même le silence "académique" s’achète…

    A peine leur indépendance obtenue (3 septembre 1783), avec l’aide considérable pour l’époque de notre armée de terre, de notre marine, de notre diplomatie, de nos services de renseignement, sans oublier de "nos finances" alors mal en point, les Etats-Unis, profitant de la période révolutionnaire en France, refusèrent de rembourser leur dette !... Prétextant qu’elle ne concernait que la "France royale" et non pas la "France républicaine"… Même les invalides (certains y laissèrent un bras, une jambe, ou un œil...) et vétérans français ne reçurent pas leurs pensions promises pour partager les combats des indépendantistes, malgré une délégation auprès de Thomas Jefferson…

     

    Le Directoire, précédant le Consulat et l'Empire, insistant lourdement, dénonçant un peu trop bruyamment ce comportement, la réaction fut immédiate :

    « Le Congrès américain abrogea tous les traités bilatéraux signés au préalable avec la France. Le président John Adams refusa d'engager son pays dans une guerre formelle.

    Cependant, par mesure de rétorsion, et avec l'autorisation du Congrès, il instaura un embargo sur les produits français, chargea le docteur Edward Stevens de soutenir la révolution haïtienne contre la présence coloniale française et ordonna à la marine américaine de capturer les navires français. » (14)

    Les Etats-Unis se livrèrent ainsi à une "guerre non déclarée" à l’encontre de la France, de 1798 à 1800 : appelée pudiquement "Quasi-Guerre" - "Quasi-War" dans les ouvrages en anglais. La France y perdit une centaine de bâtiments de guerre, un millier de canons de marine, et quelques uns de ses meilleurs officiers et marins, qui lui firent grand défaut lors des combats navals de la période napoléonienne…

    Et ce ne fut pas "une guerre en dentelles"…

    La corvette Le Berceau que commandait un de nos plus vaillants officiers de marine, le capitaine Senez, fut obligée de se rendre après avoir été démâtée, dans l’impossibilité de manœuvrer, après un violent combat naval provoqué par une frégate américaine Le Boston ; bâtiment plus gros et plus puissamment armé (en portée et calibre). Fait prisonnier le capitaine Senez, à son retour de captivité livra un témoignage accablant : contrairement aux usages de la guerre navale, il vit ses bagages et effets personnels pillés, et tous les marins français "mis au fer" (en clair : "enchaïnés") après avoir été régulièrement "maltraités" (en clair : "tabassés"). (15)

    Ce survol de l’Histoire donne la lucidité suffisante pour comprendre que les Etats-Unis au Moyen-Orient comme ailleurs et de tout temps, plus spécialement en Syrie actuellement, ne respectent rien, et ne respecteront rien. Dans leur vision, leur projet, leurs valeurs : tout n’est que « chiffon de papier ».

    Ils veulent la guerre. Une guerre régionale. Ils l’auront. Tout le monde s’y prépare. Mais, il est affligeant de voir nos forces armées, inféodées à des va-t-en-guerre hallucinés, semer le chaos dans des pays qui ne nous ont rien fait.

    Outre l'aspect matériel, le coût humain sera gigantesque, pas seulement pour les populations locales... Il sera difficile d'en limiter les effets à la seule région. La diplomatie de la Russie parle des "conséquences tectoniques" qu’elle va entraîner. Entre autres, la disparition des entités nées de la dissolution de l’Empire Ottoman : monarchies du Golfe et entités coloniales artificielles …

    Mais, peut-être est-ce le dernier sacrifice que cette région martyrisée depuis des décennies doit consentir ?... Sachant que ce n’est, comme les Vietnamiens ont pu le réaliser, qu’en jetant par-dessus bord agresseurs, occupants et collabos que "La Renaissance" de cette région pourra enfin éclore. Dans la paix et le développement concerté, entre pays voisins et frères.

     Le "prédateur" oublie toujours qu'au fil du temps sa politique du "Chiffon de papier", le réduit en "Tigre de papier"…

    Mao Tsé-toung le prophétisait, en 1956… 

    La Chine sortait épuisée d’une longue occupation occidentale, puis japonaise, suivie d’une guerre civile entretenue par les Etats-Unis. Ces conflits provoquant la mort de plus de 30 millions de personnes et d’immenses destructions ; épuisement accentué par les mesures d’embargo et de sanction prises par les membres de l’OTAN et ses soubrettes, dès la naissance de la République chinoise en 1949.

    Mao considérait l’impérialisme américain comme un « Tigre de papier » (16) :

    « Aujourd'hui, les Etats-Unis sont puissants, mais à envisager les choses dans un cadre plus large, dans leur ensemble et à longue échéance, du fait qu'ils sont impopulaires, que leur politique est détestée et qu'ils oppriment et exploitent le peuple, "le tigre est voué à la mort".

    Par conséquent, il n'a rien de terrible, et on peut le mépriser. »

     

    Panique à Saïgon - 30 avril 1975 - Explications fraternelles entre "occupants" et "collabos-opposants modérés" lors du sauve-qui-peut. Préfigurant les scènes à venir au Moyen-Orient...

    Panique à Saïgon - 30 avril 1975 - Explications fraternelles entre "occupants" et "collabos-opposants modérés" lors du sauve-qui-peut. Préfigurant les scènes à venir au Moyen-Orient...

     

     

    1.  Jean-Louis Rieupeyrout, Histoire des Apaches – La fantastique épopée du peuple de Géronimo – 1520-1981, Albin Michel, 1987, p. 177.
    2.   Pentagon 'Succeeded in Ruining' Lavrov-Kerry Deal on Syria, 20 septembre 2016,
    https://sputniknews.com/politics/20160920/1045493789/pentagon-russia-us-deal.html

    3.   Entretien avec Roland Dumas sur la crise syrienne et la politique étrangère de la France,
    par Observatoire Des Mensonges d’Etat, lundi 24 février 2014,
    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/entretien-avec-roland-dumas-sur-la-148405
    4.   Report: 360,000 Foreign Nationals from Tens of States Fighting Alongside Terrorists in Syria, Fars News, 9 août 2016,
    http://en.farsnews.com/newstext.aspx?nn=13950519000699
    5.   Georges Stanechy, Calife ?... Moi : Archevêque !, 30 septembre 2014,
    http://stanechy.over-blog.com/2014/09/calife-moi-archeveque.html
    6.   Lire et relire l’ouvrage fondamental écrit par l’universitaire français Olivier Le Cour Grandmaison pour prendre conscience de ce pan de l’Histoire humaine, complètement occulté dans nos enseignements, réflexions et analyses : Coloniser - Exterminer – Sur la guerre et l’Etat Colonial, Fayard, 2004.
    7.   Georges Stanechy, Et, Un Tonneau d'Oreilles !... Un !..., 6 septembre 2007,
    http://stanechy.over-blog.com/article-12203963.html
    8.   Leaked Tapes Reveal Secretary of State John Kerry Still Wants War Against Syria - Des enregistrements révèlent que le Ministre des Affaires Etrangères John Kerry souhaite la guerre contre la Syrie - 1er octobre 2016,
    https://sputniknews.com/middleeast/20161001/1045910436/john-kerry-war-syria-assad.html
    9.   David Roberts, Nous étions libres comme le vent, De Cochise à Géronimo – Une histoire des Guerres Apaches, Albin Michel, Collection “Terre Indienne”, 1993.
    10.   Georges Stanechy, Geronimo…, 8 mai 2011, http://stanechy.over-blog.com/article-geronimo-73423407.html
    11.   Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis. De 1492 à nos jours, Agone, 2002, p. 592.
    12.   Ce chef de guerre ultra-corrompu, malgré l'appui  du colossal arsenal des USA accumulé dans le Pacifique par les USA à l'issue de la 2° guerre mondiale, était l'objet de la détestation du peuple chinois. Vaincu, il a pu s'enfuir sur les bâtiments de l'US Navy avec sa bande, ses milices et "...
    tous les trésors artistiques de la Chine ancienne. Ils font aujourd'hui la fierté du musée national de Taïpeh, la capitale de l'île."

    https://www.herodote.net/8_decembre_1949-evenement-19491208.php
    Qu'on se rassure : la Chine les récupérera lors de la future et inévitable réunification avec Taïwan.
    13.   Germany to press US to effectively lift Iran sanctions : Vice chancellor, 3 octobre 2016,
    http://www.presstv.ir/Detail/2016/10/03/487449/Iran-Germany-Gabriel-US-sanctions
    14.   https://fr.wikipedia.org/wiki/Quasi-guerre
    15.   http://penelope.uchicago.edu/Thayer/F/Journals/Revue_Historique/85/2/La_guerre_francoamericaine*.html
    16.   http://classiques.chez-alice.fr/mao/imperialismeus.html

     

     

    « La France au bord du chaos et de la guerre civile, une fiction si près de la vérité.France télévision, la justice et la gauche une véritable mafia dictatoriale. »
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