• Trés haute tension

     

    On apprèciera le professionnalisme et la rapidité avec laquelle le Préfet à fait intervenir les gendarmes pour déloger manu militari un paysan qui se trouvait sur ses terres, alors qu'à l'inverse lorsque des gens du voyage entre sur des terres privées ou communales en détériorant  les accés et les systèmes devant en théorie les bloquer, sans compter la détéroriation du terrain, ces mêmes préfets et ces mêmes gendarmes n'interviennent pas, et si il le font ce n'est qu'après plusieurs jours et sûremment d'une manière aussi brutale.

    Comme quoi le droit de propriètè en France n'existe pas, et il vaut mieux être du voyage pour imposer ce que l'on veut à des Préfets d'une république bananière.

    Patriote64

     http://news.fr.msn.com/m6-actualite/insolite/tht-interpellation-dun-agriculteur-bloquant-linstallation-de-pyl%C3%B4nes-1

    THT: interpellation d'un agriculteur bloquant l'installation de pylônes

    Un agriculteur de la Manche a été interpellé mardi matin par les forces de l'ordre et placé en garde à vue alors qu'il tentait, comme la veille, de s'opposer à la construction dans son champ de deux pylônes de la ligne à très haute tension (THT) Cotentin-Maine, a-t-on appris auprès de la préfecture.
      

    Des militants anti-THT discutent avec un gendarme après l'arrestation de Yves Larsonneur, le 31 juillet 2012 au Chefresne

    "Il bloquait physiquement un chantier déclaré d'utilité publique et il a été mis fin à cette opposition. L'interpellation s'est déroulée sans difficulté particulière et les travaux ont pu commencer", a déclaré à l'AFP la préfecture de la Manche.

    "Il a été interpellé vers 8h00 de façon assez violente. Il a été sorti de son tracteur et plaqué au sol puis emmené par les gendarmes", avait auparavant affirmé Damien Sineux, beau-frère de Yves Larsonneur, éleveur au Chefresne.

    Sa famille a immédiatement contacté son avocat.

    "L'épouse de mon client m'a appelé pour me dire qu'il avait été interpellé et j'ai immédiatement envoyé un courrier au procureur pour dénoncer l'illégalité de l'interpellation et demander sa libération immédiate", a indiqué Me Gervais Marie-Doutressoulle à l'AFP.

    Dans cette lettre, l'avocat demande au procureur de lui "préciser l'endroit où se trouve Monsieur Larsonneur afin que sa femme puisse prendre attache avec lui".

    "Je vous serais également reconnaissant de bien vouloir faire en sorte que Monsieur Larsonneur soit remis immédiatement en liberté compte tenu de l'illégalité manifeste avec laquelle RTE (Réseau de transport d'électricité, ndlr), avec le concours des gendarmes, a pu investir les lieux, interpeller et emmener M. Larsonneur", écrit encore l'avocat.

    Des taureaux en renfort

    A la mi-journée, les pelleteuses se sont mises à l'ouvrage sous la surveillance des gendarmes et la quinzaine de militants qui avaient fait face un peu plus tôt aux gardes mobiles se sont retirés, a constaté un photographe de l'AFP.

    Yves Larsonneur s'oppose à la construction sur son champ des pylônes 224 et 225 des 163 km de la ligne THT, qui doit acheminer l'électricité du futur réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville.

    "Nous lui avons fait des propositions d'indemnisation, s'élevant à plusieurs centaines de milliers d'euros, mais il a refusé de signer l'accord", a déclaré à l'AFP Martine Bernard, directrice régionale de RTE Normandie, la filiale d'EDF chargée des réseaux.

    La ligne THT a été déclarée d'utilité publique en 2010 et des arrêtés de servitude ont été prononcés en début d'année pour les emplacements où aucun accord n'a été trouvé.

    Les travaux devaient commencer lundi, mais Yves Larsonneur avait disposé des engins agricoles et des bovins, dont des taureaux particulièrement réactifs selon un des opposants, dans son champ pour en bloquer l'accès.

    Une guerre de tranchées oppose forces de l'ordre et militants anti-THT le long du parcours de la future ligne.

    Des écologistes et des riverains campent depuis mars dans un bois proche de l'exploitation de M. Larsonneur pour bloquer les travaux, a rapporté Jean-Claude Bossard, maire démissionnaire du Chefresne et opposant à la ligne.

     

     

    « La Pologne, la prochaine épine du pied de l'EuropeLes fascistes ne sont pas là où l'on nous dit! »
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