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Ces vedettes qui votent à gauche et qui planquent leur fric à l’étranger …

Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ! Cela semble être la devise de beaucoup de vedettes françaises qui votent à gauche, mais s’expatrient pour préserver leur patrimoine. Quelques exemples célèbres. Et toutes nos excuses à ceux qu’on aurait oubliés !

Patrick Bruel embrouille le fisc

Le plus connu des joueurs de poker Français, Patrick Bruel, a de multiples facettes : Chanteur, joueur, acteur, il sait aussi se montrer très doué pour les affaires. En effet l’artiste est un des principaux actionnaires de Winamax, numéro un du poker en ligne en France. Pour envahir le marché Français, Bruel et ses amis n’ont pas hésité à utiliser l’image de celui-ci, mais aussi des moyens à la limite de la légalité. Pour éviter la taxation, une partie du chiffre d’affaire de Winamax était reversé à la maison mère Oxley Properties. Cette holding a d’abord eu son siège dans un paradis fiscal, les Iles Vierges, puis dans un autre pays à la fiscalité accommodante, le Grand-Duché du Luxembourg… Une manœuvre qui n’est pas illégale mais qui a permis aux actionnaires d’échapper à l’impôt français.

On notera la magnifique justification de Bruel qui ressemble beaucoup à celle donnée par la plupart des actionnaires de Full Tilt Poker : Je ne suis qu’un actionnaire, ce sont les responsables opérationnels qui connaissent les détails.

En 2010, afin de gagner le marché francais, la société doit se soumettre à la législation de l’Hexagone. Entrainant officiellement une perte de 16 millions d’euros pour un chiffre d’affaire de 39,8 millions d’euros. Mais les associés vont trouver la parade.

Une paire d’as venue de dessous la table

Précédemment, en 2006 Bruel et son compère Marc Simoncini, entrent au capital de la société de jeux Table 14. Comme le hasard fait bien les choses, cette entreprise a les mêmes actionnaires que Winamax. Incroyable non ? Mars 2010, l’atout est dévoilé. Table 14 est rachetée par Winamax pour la somme de 7,9 millions d’euros quelques semaines seulement avant l’ouverture du marché français, permettant à Winamax d’échapper à la justice de notre pays, tout en continuant de conquérir ses joueurs. Aucune suite judiciaire n’a été donnée au dossier qui comporte pourtant des zones d’ombres. Cette petite manœuvre, a permi aux actionnaires de faire fructifier leur mise de départ. Suite à une levée de fonds, le nouveau groupe est revalorisé à hauteur de 80 millions d’euros. Le chanteur, lui multiplie sa mise par vingt soit environ 15 millions d’euros. Argent toujours dans les coffres de Oxley au Luxembourg évidemment.

Patrick se casse la voix, 75% c’est trop.

Au micro de RTL, l’artiste a réagi sur la proposition de Francois Hollande de taxer à hauteur de 75% les revenus supérieurs à 1 millions d’euros. « Je suis très content de participer à une solidarité, très content de reverser une grande partie de ce que je gagne. Mais là, ça atteint des proportions où ça devient limite confiscatoire et spoliateur. Ce n’est pas honteux de faire fortune. Ce n’est pas honteux à partir du moment où on redistribue, et on redistribue beaucoup. Ne serait-ce que 50 % de ce que vous gagnez, c’est déjà énorme. » 50 ou 75% en France peu importe pour Patrick après tout, Hollande ne pourra pas changer la loi luxembourgeoise.

Yannick Noah Il avait annoncé avec fracas qu’il quitterait la France si Nicolas Sarkozy devenait président de la République. Mais, bien avant cette élection, Yannick Noah avait déjà élu domicile à l’étranger, pour des raisons qui semblent plus financières que… politiques ! S’il reste la personnalité préférée des Français, selon un sondage Ifop, Yannick Noah n’est pas forcément une icône sur le plan fiscal.

En effet, l’ancien numéro un français du tennis claironne régulièrement qu’il ne profite pas des lois fiscales suisses, beaucoup plus avantageuses que la législation française, contrairement à d’autres sportifs. Mais il oublie de dire qu’il en a, lui aussi, profité pendant des années. De 1988 à 1993, le champion se déclarait en effet résident fiscal suisse, comme nous l’assurait vendredi encore son avocat Me Alain Sarrazin, du barreau de Rouen. Ainsi échappait-il à nos impôts. Sauf que le fisc français, lui, estime que cette domiciliation était fictive. Résultat : les impôts lui réclament, depuis 1993, le versement d’un million d’euros, ramenés depuis à 500.000 €.

Son avocat nous explique : « Le fisc français n’attaque mon client que sur l’année 1993, pour des raisons de prescription. Il lui reproche d’avoir été, pendant cette année-là, un faux résident suisse qui vivait en réalité dans l’Hexagone. Pour appuyer sa démonstration, l’administration française a démontré que mon client a résidé moins de 183 jours en Suisse, comme l’exige la loi française. Du coup, le fisc lui a collé un redressement fiscal. »

En clair, selon l’administration, Noah aurait fait croire qu’il vivait en Suisse, pour ne pas payer d’impôts chez nous, tout en… vivant chez nous ! L’avocat de Noah conteste : « L’administration oublie opportunément les deux autres conditions légales pour établir sa qualité de résident français. Primo : il fallait qu’il ait sa famille en France. A l’époque, Yannick Noah est divorcé et son ex-épouse ne vit pas dans l’Hexagone. Deuxièmement : ses activités professionnelles devaient se dérouler également en France. Or, en 1993, Yannick Noah participait à des tournois de tennis aux quatre coins de la planète. Conclusion : à l’époque, il était réellement résident fiscal suisse. » Subtil raisonnement… qui n’a pas convaincu son percepteur. Résultat : depuis 1996, Yannick Noah multiplie les procédures pour ne pas payer son redressement fiscal qui s’élevait, au départ, à… 1.037.827 €.

Emmanuelle Béart

La pasionaria toujours prête à défendre les sans-papiers préfère vivre en Belgique, sans doute parce qu’il y a plus de sans-papiers à défendre …

Quant à Zinedine Zidane, l’ex-champion de 98 trouve normal que les plus riches mettent la main au portefeuille et n’est pas choqué par la taxation à 75%. Ça tombe bien, lui vit en Espagne et n’est pas concerné.