• Chronologie de l'affaire Cahuzac, énième magouille d'un élu du PS.

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/affaire-cahuzac-chronologie-des-faits_1202271.html

    Affaire Cahuzac: chronologie des faits

    Depuis deux semaines, le site d'information en ligne Médiapart nous plonge au coeur d'une véritable intrigue politique. L'affaire dans laquelle est empêtré le ministre délégué au budget avance à coup de scoops et de menaces de poursuites judiciaires. Retour sur une enquête à tiroirs. 

    Affaire Cahuzac: chronologie des faits

    4 décembre: premières révélations 

    Le mardi 4 décembre marque le début d'une longue liste de révélations par le site Médiapart: "Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac (PS) a détenu pendant de longues années et jusqu'en 2010 un compte bancaire non déclaré à l'UBS de Genève, selon une enquête de Mediapart qui s'appuie sur de nombreux témoignages et des éléments documentaires probants" écrit le site d'information. Le pure player déclare que les avoirs du compte auraient depuis été transférés, via des montages complexes, à Singapour. 

    Quelques heures plus tard, le ministre dément en bloc l'information et menace de poursuivre le site en justice. "Je n'ai pas de compte en Suisse et n'en ai jamais eu", se défend-il.  

    5 décembre: l'enregistrement

    Une nouvelle étape est franchie le lendemain de la publication. Le site d'information rend public un enregistrement sonore datant de 2000. Un homme -que Médiapart identifie comme étant Jerôme Cahuzac- s'inquiète d'un compte qu'il aurait ouvert dans la banque suisse UBS. "Moi, ce qui m'embête, c'est que j'ai toujours un compte ouvert à l'UBS, mais il n'y plus rien là-bas, non? La seule façon de le fermer, c'est d'y aller?"  

    Un nouvel élément s'ajoute alors aux accusations. Remy Garnier, dit "le Colombo du fisc", vient appuyer les révélations du site. En 2008, alors inspecteur des impôts, il aurait signalé à sa hiérarchie l'existence éventuelle d'un compte à l'UBS de Genève au nom de Jérôme Cahuzac. A l'époque, c'est lui qui est sanctionné pour avoir consulté le dossier de l'actuel ministre sans autorisation. 

    6 décembre: première plainte

    Le lendemain de la publication de l'enregistrement, le ministre délégué au Budget dépose une plainte en diffamation pour les révélations qu'il qualifie de "délirantes". Une enquête préliminaire est ouverte contre le site. Quelques heures plus tard, le fondateur du site, Edwy Plenel, se dit prêt à "offrir des preuves devant un tribunal" et dénonce un "conflit d'intérêt". 

    20 décembre: seconde plainte

    Jérôme Cahuzac dépose une seconde plainte pour diffamation contre le site avec constitution de partie civile. Le ministre révèle alors avoir entamé une démarche pour demander à UBS de certifier qu'il n'avait jamais détenu de compte chez elle et "clouer définitivement le bec" à Mediapart. Une procédure pas si évidente

    21 décembre:

    révélation de l'identité du détenteur de la bande

    Le détenteur de la bande audio diffusée par Médiapart s'appelle Michel Gonelle, un ancien rival politique de Jérôme Cahuzac. Alors élu RPR, il a perdu la mairie de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne) au profit de l'actuel ministre délégué au Budget. Il est aussi l'avocat de l'agent des impôts à l'origine de la mise en cause du ministre. En citant une "source officielle", Mediapart assure que Michel Gonelle a appelé, le 15 décembre, "une vieille connaissance".  

    Cet interlocuteur est Alain Zabulon, ancien sous-préfet du Lot-et-Garonne qui se trouve être aujourd'hui le "directeur adjoint de cabinet du président de la République". Le site d'Edwy Plenel affirme que Michel Gonelle "raconte tout" au téléphone. Médiapart annonce aussi que le détenteur de la bande audio "révèle avoir confié il y a plusieurs années une copie de cet enregistrement à un haut magistrat de sa connaissance mais qui n'en a rien fait". Dans un communiqué du 9 décembre, Michel Gonelle avait pourtant "démenti catégoriquement" être la personne en possession de cet enregistrement. Mais, interrogé par Mediapart, il aurait déclaré: "Je ne démens pas." 

    Une remise en cause du démenti de Jérôme Cahuzac

    Le site poursuit en se moquant du démenti "embrouillé" du ministre. Jérôme Cahuzac s'est entretenu avec des journalistes de France Inter, le 19 décembre. Médiapart trouve qu'il a mis du temps avant de s'exprimer et que sa défense ne tient pas debout. "Si M. Cahuzac est certain qu'il n'en a jamais parlé avec quiconque, il n'a pas besoin du témoignage de son frère pour être certain que la voix de l'enregistrement n'est pas la sienne", ironise le journaliste Fabrice Arfi.  

    Une enquête sur les déclaration fiscales du ministre

    Mediapart affirme également qu'une enquête est actuellement menée par la direction régionale des finances publiques de Paris-Sud pour vérifier les déclarations fiscales récentes de M. Cahuzac. Il est, croit savoir le site, soupçonné notamment d'avoir sous-évalué le montant de son appartement parisien et déclaré un prêt parental déjà remboursé. Contactée, la direction des Finances publiques n'avait pas encore répondu à la mi-journée. 

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