• Ci-git une éventualité crucifié par les gauchistes !

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    I’incroyable roman du rapport Gallois

    Le Point raconte cette semaine l’incroyable roman du rapport Gallois. Une histoire qui commençait bien mais qui va mal finir … Une histoire qui témoigne de l’impréparation du gouvernement socialiste et de l’incohérence de sa pensée … Une histoire qui fera une première victime : la compétitivité des entreprises française !

    Voici les grandes étapes de cette triste histoire (ou tragédie ?) :

    Premier phase :  durant la campagne présidentielle

    Vous vous rappelez sans doute, la campagne électorale, durant toute laquelle le candidat Hollande a donné le canon contre Sarkozy et sa politique.

    Rien n’était bon. Tout était à jeter !

    Notamment la TVA anti-délocalisation votée par l’ancienne majorité peu avant les élections présidentielles.

    Avant les élections, le futur ministre de l’économie et des finances ne déclarait-il pas : « La réponse à la crise, c’est l’amélioration de la compétitivité hors prix de notre économie« . C’est le crédo des socialistes, le mal ne peut pas venir de l’Etat qui pour eux est une force positive de régulation et de redistribution. Le mal ne peut venir que des entreprises et de leur incurie (comme Peugeot) en matière de recherche, d’innovation ou de circuit de financement.

    Dans le même déni de réalité, les socialistes privilégient l’offre plutôt que la demande. C’est du bout des lèvres que Hollande concède, juste avant les élections, à la suite d’une publication d’Eurostat montrant que le coût du travail en France avait bondi de 39,2 % entre 2001 et 2009, pour seulement 19,4 % en Allemagne, « qu’il faudra songer à un autre financement de la protection sociale« .

    Deuxième phase : où l’on croit que le gouvernement se reprend …

    Dès le 7 juillet, aux re,contres du Cercle des Economistes, Louis Gallois livre son diagnostic : « Il faut un choc de compétitivité. Pour qu’il touche le secteur exposé, il faut qu’il soit assez massif et qu’il porte sur les cotisations sociales des salaires relativement élevés. Il s’agit de transférer de 30 à 50 milliards d’euros pour avoir un effet significatif. Il va falloir, à un moment ou à un autre, qu’on se rende compte qu’on ne peut pas se contenter de demi-mesures. Il faut créer une onde de choc favorable aux entreprises« .

    François Hollande, droit dans ses bottes, mets en place son choc fiscal frappant, à parts égales, les entreprises et les particuliers. Le 9 juillet, devant des chefs d’entreprise inquiets, il concède : « Je considère nécessaire une réforme du financement de la protection sociale pour qu’il ne pèse pas que sur le travail. L’abandon de la TVA sociale ne nous dispense pas d’une réflexion sur le sujet. C’est à ce moment qu’est confiée à Louis Gallois une mission sur la compétitivité.

    Le 31 août, Pierre Moscovici, à la tête d’une cohorte de ministres venus en nombre à l’université du Medef, affirme : « la compétitivité n’est pas un gros mot. Le coût du travail n’est pas une question taboue« .

    Le 9 septembre, Hollande sur TF1 dit carrément : « L’emploi sera favorisé dès lors qu’une embauche coûtera moins cher« . 3 jours plus tard, Ayrault renchérit : « des propositions en faveur d’un vrai choc de compétitivité seront faites d’ici à la fin de l’année« .

    A ce moment, on peut être raisonnablement optimiste en pensant que le pouvoir a pris conscience des enjeux cachés derrière la compétitivité.

    Pendant ce temps, Louis Gallois continue ses consultations qui entraînent quelques fuites qui ne font que confirmer ses premières déclarations (nécessité d’un choc de compétitivité).

    Prenant acte de l’impossibilité politique de revenir à la TVA anti-délocalisation, il parle d’utiliser le levier de la CSG. Iconoclaste, il va même jusqu’à conseiller l’exploitation des gaz de schiste ! Au risque de déclencher un AVC chez Cécile Duflot !

    Troisième phase : le pouvoir s’affole

    Après des fuites dans Le Monde qui prête à Hollande l’intention de baisser de 40 milliards les charges patronales sur 5 ans en recourant à la hausse de la CSG, c’est une levier de boucliers dans les rangs socialistes et le début de la cacophonie au sein du gouvernement.

    Pierre Moscovici pour sortir de discussions orageuses au sein du goyvernement invente le concept de « trajectoire de compétitivité ». Ayrault confirme : « Le gouvernement prépare une trajectoire de compétitivité, pas un choc ».

    Tout le monde a compris que la récréation est terminée et que l’idéologie de gauche a repris ses droits !

    Quatrième phase : l’enterrement du rapport Gallois

    Le 20 octobre, le Figaro révèle une partie du contenu du rapport Gallois te déclenche la panique dans les allées du pouvoir. Le rapport préconiserait 30 milliards de baisse de charge étalés sur 2 ou 3 ans, des coupes dans les dépenses publiques et des hausses mesurées dans la CSG et la TVA !

    Pour calmer ses troupes, Hollande déclare, depuis Bruxelles: « Le rapport Gallois, c’est un rapport qui engage son auteur, qui n’engage pas le gouvernement, pas le président de la République« .

    Quel mépris pour le travail de ce grand industriel, marqué à gauche, mais reconnu par tous pour ses compétences ! C’est l’enterrement annoncé du rapport Gallois.

     On accuse donc le pouvoir d’enterrer le rapport Gallois. Cependant, devant les patrons réunis par Oseo-Excellence, Hollande déclare : « je propose un pacte à tous les acteurs. C’est la stratégie de compétitivité que le gouvernement prépare sur la base du rapport Gallois. Je déconseille néanmoins l’idée du choc« . Tout le monde a compris que c’est de l’eau tiède qui sortira finalement de toute cette cacophonie. Cinquième phase : la contre-attaque des entrepreneursA la une du Journal du Dimanche, 98 dirigeants des plus grandes entreprises françaises font des propositions « choc » pour régler leur problème de compétitivité (transfert de 30 milliards de charge sur 2 ans financé par une hausse de la TVA de 19,6 à 21 %, une baisse des dépenses publiques de 60 milliards en 5 ans !Le gouvernement tente de calmer les esprits. C’est Moscovici qui s’y colle en résumant ainsi l’état des lieux des projets gouvernementaux :
    1. Le pacte de compétitivité sera global, comprenant à la fois le coût et le hors-coût,
    2. Il prendra effet dès 2013,
    3. Pour l’aspect coût, il s’étalera en plusieurs fois,
    4. Restent en débat en combien de fois on allège les charges, la nature de celles que l’on vise (je conseille les bas salaires) et comment on les finance. Ce peut être un panachage de prélèvements mais aussi … des économies.
    Bref, tout est encore ouvert et prouve que Hollande et le gouvernement naviguent à vue !
    Attendons la sortie du rapport Gallois, prévue le 5 novembre
    sans nous faire trop d’illusions …
    « Une pensée pour nos proches en ce jour de toussaint !Comment les citoyens peuvent ils encore ne pas prendre conscience ????? »
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