• En France chez les médias il n'y a plus de journalistes, mais que des propagandistes.

    http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/y-a-t-il-des-journalistes-a-libe-pas-sur-plutot-des-militants-ps/

     

    Y a t-il des journalistes à Libé ?
    Pas sûr ! Plutôt des militants PS !

    Vous allez me dire que j’enfonce une porte ouverte. Libé à gauche, ça n’est pas un scoop!

    Certes, mais lorsque la preuve flagrante, énorme, indiscutable vous est offerte sur un plateau, alors il faut la faire connaître.

    Thèse

    Voici ce qu’écrivait Nicolas Demorand, rédacteur en chef de Libé, quelques mois avant la dernière élection présidentielle, dans un édito intitulé « Volte-face »:

    « A moins de trois mois de l’élection présidentielle, les masques du paternalisme tombent. Et les euphémismes sont à nouveau de sortie : «compétitivité», «modernité». Comprendre : traiter le chômage par la précarisation du marché du travail. Laisser le choix au salarié entre la dégradation de ses conditions de vie et la perte de son emploi. Au passage, le faire contribuer, via la double peine de la hausse de la TVA, à des allégements de charge aux effets plus qu’incertains. Le cœur de cette vision du monde est simple : salariés et citoyens ont trop de droits pour que l’économie fonctionne correctement. Eux seuls sont, en dernière instance, responsables des déséquilibres de la balance commerciale, des points de PIB manquant à l’appel, de la croissance atone. Dans la grande volte-face de cette fin de quinquennat, en dépit des crises profondes du capitalisme, des discours vibrants sur l’Etat, des rutilantes commissions de Nobel d’économie sur la mesure du bien-être et le progrès social, nous voici revenus au socle idéologique de la bonne vieille droite française. Qui ose encore, en 2012, nous faire le coup de la «modernité» ».

    Retenez bien cette phrase : « nous voici revenus au socle idéologique de la bonne vieille droite française« .

    Antithèse

    Et voici ce qu’a écrit, il y a quelques jours, le même Nicolas Demorand, pour commenter le projet de loi réformant le travail et validant l’accord trouvé par le Medef et certains syndicats réformistes :

    « En attendant, dans la panade, il faut travailler à sauver le travail. Ou ce qu’il en reste. Oui, pour cela, il faudra rendre des droits chèrement acquis et des protections sociales. Oui, il faudra bâtir des compromis au sein des entreprises sans quoi celles-ci fermeront. Oui, pour le dire avec ces mots autrefois clinquants, il faudra travailler plus pour gagner autant et peut-être même moins. Oui, ce scénario reste mille fois préférable au chômage. Aucune des phrases qui précède n’est dictée par l’idéologie qui normalement les inspire : le mépris social et la haine des pauvres qui, crise ou pas, s’exprime toujours sur le même ton. Il s’agit aujourd’hui de l’inverse : trouver le moyen, pour une période limitée, dans le dialogue social au sein des entreprises, de maintenir en activité des pans entiers de la population qui risquent sinon d’aller grossir les rangs des chômeurs ».

    On croirait un tract du Medef ! Laurence Parisot n’aurait pas fait mieux !

    Synthèse

    Pas facile de faire la synthèse de ces deux articles émanant du même « journaliste » dans le même journal. Ce qui était « précarisation du marché du travail et choix du salarié entre perdre son emploi ou dégrader ses conditions de vie » devient « il faudra travailler plus pour gagner autant et peut-être même moins. Oui, ce scénario reste mille fois préférable au chômage ».

    Mille fois préférable ! Vous avez bien lu ? Mais que s’est-il donc passé pour qu’un journaliste passe du blanc au noir, du brûlant au glacé, du très négatif au très positif sans coup férir ?

    C’est simple, la gauche est au pouvoir !

    Pour tout comprendre, remplacez le mot journaliste par militant et tout s’éclaire:

    • Quand il est dans l’opposition, le boulot du militant, c’est de dénigrer le pouvoir en place en vue d’obtenir son départ à la prochaine élection,
    • Quand il arrive au pouvoir, au début, le militant se réjouit de voir ses idées triompher et attend que ces mêmes idées soient mises en pratique par son gouvernement,
    • Après 10 mois de pouvoir, le militant constate que la politique mise en oeuvre pas son gouvernement ressemble de plus en plus à celle dont il dénonçait les effets destructeurs moins d’un an avant. Mais le militant reste un militant: il soutient son gouvernement !

    Et voilà, comment le journaliste, pardon le militant Demorand
    en arrive à écrire l’exact inverse de ce qu’il écrivait un an auparavant !

    Rappelez vous la phrase de son premier édito : « nous voici revenus au socle idéologique de la bonne vieille droite française ».

    Le PS a donc, selon Libé, adopté l’idéologie de la vieille droite française !

    Et ça, c’est un scoop ! Merci Libé !

    « Le vol scandaleux de nos impôts par ces élus européens, le système c'est ça !!!!La mondialisation c'est aussi sur la nourriture. »
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