Ce qui vient de se passer en Espagne avec un nouveau scandale est très intéressant. Cela signifie que lorsque tout va bien, on ferme les yeux sur les magouilles politiciennes. Mais quand les Espagnols perdent leurs économies, que le chômage explose (55 % de chômage chez les jeunes) et qu’il faut nourrir de jeunes adultes qui n’ont pas de travail, les pots de vin attribués avec la bulle immobilière à une classe politique plus eurocrate que nationale, ne sont plus acceptés.

Les scandales sur les sommes empochées par les représentants du pouvoir de l’ombre et les documentaires sur les familles expulsées et vivant misérablement du fait d’un système pro-mafieux et sans  regard sur l’avenir, ne laissent plus personne dans l’indifférence.

L’Espagne est-elle la seule nation européenne où des pots de vin existeraient ? Assurément que non ! Attendons que les choses aillent beaucoup plus mal et les ressentiments des populations envers les représentants du pouvoir de l’ombre devront être canalisés de manière adroite par ceux qui cherchent encore à imposer une perestroïka du système capitaliste sans trop de douleur… par le biais de la crise actuelle.

Demain, nous verrons bien plus que 6 millions de chômeurs espagnols s’interroger sur les vertus du système démonocratique. La Grèce a de l’avance sur l’Espagne et ce que l’on voit rappelle certaines heures sombres de l’Histoire. Pour le moment, le mécontentement est focalisé avec un mouvement comme les Indignés qui rejette la thèse et l’antithèse assurant l’alternance mais aussi la stabilité de la politique mondialiste du Pouvoir de l’ombre… mais demain ? Les mouvements nationalistes régionaux et donc l’Europe des régions pourraient être la perspective. Mais nous serions alors plus que jamais dans la logique des architectes de la crise actuelle…