• Une gauche dépravé et sans retenue, la mairie d'Asniéres a servi de bouge pour un film porno.

    http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2014/06/fin-de-cycle-la-mairie-dasnieres.html

    Fin de cycle : La mairie d'Asniéres autorise le tournage d'un film porno dans ses locaux

     

     

     « Si j'avais eu le temps, je vous aurais proposé une petite partie de zizi-panpan. » La phrase a claqué dans l'air au dernier conseil municipal d'Asnières. Vendredi soir, la séance n'a pas commencé avec des insultes, pas plus qu'avec des menaces de poursuites. Il n'a pas été question de recomptage de voix, de coucheries ou de vol de disques durs.

    Non, cette fois, le conseil a débuté par la diffusion d'une vidéo montrant notamment une poitrine dénudée : l'extrait d'un film intitulé « Korruption ». Du « porno soft », comme l'a qualifié le maire (UMP), Manuel Aeschlimann, tourné dans les locaux de l'hôtel de ville, et qu'il a présenté ironiquement comme « le dernier cadeau laissé par Monsieur Pietrasanta », l'ancien maire (PS) devenu conseiller municipal d'opposition.
     
    Un teaser plus exactement, réalisé par Julien Richard, ancien adjoint au maire chargé de la communication de Sébastien Pietrasanta, par ailleurs producteur et réalisateur. C'est dans cette bande-annonce, dont la diffusion a laissé l'assistance sans voix, que l'un des personnages propose à une juge, dans la salle des conseils transformée pour l'occasion en tribunal, la petite partie de zizi-panpan. On y voit également une jeune femme à quatre pattes très, très court-vêtue ainsi que, un peu plus tard, Julien Richard, des documents à la main dans une scène « coulisse ».
     
    « La majorité est profondément choquée, a insisté au conseil Manuel Aeschlimann, de l'utilisation qui a été faite de notre hôtel de ville. » Et Alexandre Brugère, adjoint à la sécurité, d'interroger Sébastien Pietrasanta : « Avez-vous demandé une rémunération pour la location de cette salle à la société privée de votre ami monsieur Richard ? » La mine fermée, l'ancien maire accuse la majorité de commencer le conseil sur un « point polémique » non inscrit à l'ordre du jour. Manuel Aeschlimann réagit aussitôt et brandit un courrier adressé à Jaguarundi Prod, par lequel la mairie autorise un tournage les 1 er et 2 avril 2014 -- toujours sous le mandat de Sébastien Pietrasanta -- « à titre gracieux », tout en « invitant à un don à la caisse des écoles ».
     
    S'il reconnaît posséder une société du même nom ou presque, Jaguarundi Films, Julien Richard avance que c'est bien par l'entremise de Jaguarundi Prod, une association loi 1901 à but non lucratif, que ce teaser a été tourné. « Ça peut porter à confusion, mais tout est passé par l'association », insiste-t-il, mettant en avant « une démarche artistique et non commerciale ».
     
    Rien d'illégal, donc, pour l'ancien maire. « On accorde souvent des gratuités ou des remises pour des associations, avance-t-il. Pour moi, il n'y a aucun favoritisme. » Il dénonce « une polémique de plus de Manuel Aeschlimann qui cherche à salir au lieu de travailler les dossiers de fond ». « Mes comédiens et moi-même sommes scandalisés, poursuit Julien Richard. Il ne s'agit en aucun cas d'un film porno ! » Pour celui qui se réclame de Quentin Tarantino et de Jean-Pierre Mocky, « Korruption » est une comédie mordante et décalée.
     
    Les scènes de nu ? « Des images qui proviennent d'une banque d'images étrangère », se justifie le réalisateur, et que Sébastien Pietrasanta dit avoir découvert vendredi soir. « Tout cela est grotesque. Ce n'est ni du porno ni du porno soft, corrige l'élu, manifestement mal à l'aise. Julien Richard affirme qu'aucune de ces scènes n'a été tournée à la mairie, et j'ai tendance à le croire. Dans le cas contraire, je condamne l'utilisation des locaux municipaux pour cela. »
     
    Manuel Aeschlimann envisage désormais de porter plainte pour prise illégale d'intérêts Julien Richard pour diffamation. « Il convient de laisser la justice faire son travail », avait conclu Alexandre Brugère au conseil municipal. Le genre de phrase qui, à Asnières, ne claque plus dans l'air, et ce depuis longtemps.
     
     
    « La LICRA veut museler la liberté d'expression qui sort du politiquement correct.Les Socialistes complices des djihadistes, responsables mais pas coupables ?? »
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