• Nos élites pillent nos biens nationaux!

    Toutes les crapules et les racailles ne portent pas de joogings et des tennis, beaucoup sont des cols blancs faisant partie de l'administration, qui plus est à des postes très élevés, ministres par exemple. Ils utilisent leur fonction pour s'enrichir avec le mobilier national qui vaut une fortune sur le marché en toute impunité, grâce au laxisme et à la complicité des organismes d'état chargés de gérer ces biens de l'état, donc du peuple.

    Attitude totalement inacceptable et intolérable, il serait temps d'enquêter sérieusemment sur ces actes de banditismes et de poursuivre en justice ces malfaiteurs en col blanc qui se croient au-dessus de tout! 

    Forcément il faudra faire le tri chez les juges car il semble que certains sont aussi vil que ceux qu'ils mettent en prison!

    Patriote64 

     http://www.lecri.fr/2012/07/13/nos-elites-pillent-le-mobilier-national/34449

    Nos élites pillent le Mobilier national

    Mobilier national
    Les trésors de la République sont bien mal gardés. Depuis que la Cour des comptes s’est alarmée de l’absence d’inventaires des collections publiques, une Commission interministérielle de récolement des dépôts d’oeuvres d’art a été mise en place afin de localiser les oeuvres des ministères, ambassades, palais de Justice, universités… Son président, Jean-Pierre Bady, a rendu en 2007 au ministre de la Culture son 9e rapport, dont pas un n’a été publié ! Dans Museum Connection*, Emmanuel Pierrat et Jean-Marie de Silguy révèlent ce qui s’apparente à un véritable pillage !
    A Aix-en-Provence, c’est un magistrat qui est surpris à déménager nuitamment des meubles du Palais de Justice, au ministère de l’Agriculture, c’est une sculpture en marbre de 2,10 m qui se volatilise, à l’Assemblée nationale, c’est le président Jean-Louis Debré qui constate que 39 pièces sont introuvables, parmi lesquelles des tables de jeux Restauration en acajou, une bergère Premier empire, et… un Picasso !
    Avec un taux de perte de 26%, le ministère des Affaires étrangères est le plus mauvais élève. Les ambassades, richement dotées, sont les plus faciles à dépouiller. En particulier en Europe de l’Est, où l’on retrouve des objets provenant des représentations françaises sur le marché de Naschmarkt, à Vienne.
    Le Mobilier national conserve plus de 200 000 meubles et objets d’art mis à la disposition des élites de la République. Pister les dépôts est une tâche difficile, confie Bady en évoquant son travail à la tête de la commission de récolement :  » On a affaire à des gens puissants et je ne veux pas faire preuve d’une attitude trop policière. Notre rôle est largement pédagogique, l’important est qu’une prise de conscience s’opère et débouche sur des habitudes plus rigoureuses ».
    Ainsi de la Mairie de Paris, dépositaire de 11 tapis et tapisseries de grande valeur, dont 5 commandés à la Savonnerie par Colbert qui a refusé, de 1982 à 1997, de répondre aux demandes de restitution de la Cour des comptes et n’a toléré aucune inspection.
    En 1997, la Cour des comptes constatait déjà que le Mobilier national avait meublé 250 logements de fonction d’autorités non ministérielles. Elle pointait par ailleurs que pour de nombreuses pertes et vols avérés, aucune plainte n’avait été déposée… Il faut dire que le législateur est pour le moins magnanime qui prévoit, en cas de disparition, “l’émission d’un titre de perception pour la valeur des pièces, estimée au moment où la disparition est constatée, ou l’acquisition, sur proposition du déposant, d’une pièce équivalente qui sera inscrite sur les inventaires du déposant“. A croire que les occupants des Palais de Justice y trouvent leur compte !
    *Museum Connection, d’Emmanuel Pierrat et Jean-Marie de Silguy, Editions First, 2008
    **Le Monde, 17 septembre 2006

    Les trésors de la République sont bien mal gardés. Depuis que la Cour des comptes s’est alarmée de l’absence d’inventaires des collections publiques, une Commission interministérielle de récolement des dépôts d’oeuvres d’art a été mise en place afin de localiser les oeuvres des ministères, ambassades, palais de Justice, universités… Son président, Jean-Pierre Bady, a rendu en 2007 au ministre de la Culture son 9e rapport, dont pas un n’a été publié ! Dans Museum Connection*, Emmanuel Pierrat et Jean-Marie de Silguy révèlent ce qui s’apparente à un véritable pillage !

    A Aix-en-Provence, c’est un magistrat qui est surpris à déménager nuitamment des meubles du Palais de Justice, au ministère de l’Agriculture, c’est une sculpture en marbre de 2,10 m qui se volatilise, à l’Assemblée nationale, c’est le président Jean-Louis Debré qui constate que 39 pièces sont introuvables, parmi lesquelles des tables de jeux Restauration en acajou, une bergère Premier empire, et… un Picasso !

    Avec un taux de perte de 26%, le ministère des Affaires étrangères est le plus mauvais élève. Les ambassades, richement dotées, sont les plus faciles à dépouiller. En particulier en Europe de l’Est, où l’on retrouve des objets provenant des représentations françaises sur le marché de Naschmarkt, à Vienne.

    Le Mobilier national conserve plus de 200 000 meubles et objets d’art mis à la disposition des élites de la République. Pister les dépôts est une tâche difficile, confie Bady en évoquant son travail à la tête de la commission de récolement :  » On a affaire à des gens puissants et je ne veux pas faire preuve d’une attitude trop policière. Notre rôle est largement pédagogique, l’important est qu’une prise de conscience s’opère et débouche sur des habitudes plus rigoureuses** ».

    Ainsi de la Mairie de Paris, dépositaire de 11 tapis et tapisseries de grande valeur, dont 5 commandés à la Savonnerie par Colbert qui a refusé, de 1982 à 1997, de répondre aux demandes de restitution de la Cour des comptes et n’a toléré aucune inspection.

    En 1997, la Cour des comptes constatait déjà que le Mobilier national avait meublé 250 logements de fonction d’autorités non ministérielles. Elle pointait par ailleurs que pour de nombreuses pertes et vols avérés, aucune plainte n’avait été déposée… Il faut dire que le législateur est pour le moins magnanime. En cas de disparition, « l’émission d’un titre de perception pour la valeur des pièces, estimée au moment où la disparition est constatée, ou l’acquisition, sur proposition du déposant, d’une pièce équivalente qui sera inscrite sur les inventaires du déposant ». A croire que les occupants des Palais de Justice y trouvent leur compte !

    « Quand la connerie humaine est sans limite.C'est encore la classe moyenne qui paie! »
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