• http://www.contrepoints.org/2012/10/06/99657-il-ny-a-pas-10-milliards-deconomie-sur-le-budget-de-letat

    Il n’y a pas 10 Milliards d’économie sur le budget de l’État !

    10 Milliards d’économie ? Mensonge ! L’État dépensera un milliard de plus en 2013 qu’en 2012, il n’y a donc aucune économie.
     
    Par Thiboult Doidy de Kerguelen.

    À force de lire, même sur des sites habituellement bien informés que l’État fait 10 milliards d’économie sur le budget 2013, je me dis que la force des communicants est puissante. Où, grand dieux, avez vous vu 10 milliards d’économies ?

    • En 2012, l’État aura dépensé 370Mds€.
    • En 2013, il dépensera 371Mds€ !

    Il n’y a donc pas 10Mds d’économie, mais 1 milliard de dépenses en plus. Pourquoi ? Essentiellement parce que dans un souci de communication, on vous présente des dépenses qui avaient été prévues mais qui ne seront pas finalisées comme des économies ! Lorsque par exemple on vous annonce que des lignes TGV prévues pour dans plusieurs années sont abandonnées, vous appelez ça une économie, vous ? Lorsqu’on vous annonce qu’un musée de l’histoire de France ne sera pas construit, vous appelez ça des économies, vous ?

    Bien sûr, il y a quelques réelles économies, mais qui sont loin de compenser les augmentations mécaniques de certaines dépenses récurrentes. Exemple de dépenses récurrentes à augmentation mécanique : l’indexation de certaines aides sociales sur l’inflation, l’augmentation du « GVT », le glissement vieillesse technicité, qui indexe les rémunérations des fonctionnaires sur l’ancienneté ou la technicité (si la valeur du point d’indice ne bouge pas, les fonctionnaires changent d’indice en fonction de leur ancienneté ou des stages de formation qu’ils peuvent faire), l’augmentation des différentes contributions de la France au budget de l’Europe, et, bien sûr, les retraites ! Chaque année, il y a de plus en plus de fonctionnaires en retraite qu’il faut bien payer (l’État est son propre assureur) de même qu’il assure désormais le complément permettant de verser les retraites des fameux « régimes spéciaux ». Une bagatelle qui lui coûtera en 2013 un petit peu plus de 7Mds€ !

    Si vous ajoutez à cela les dépenses supplémentaires, en particulier les embauches de fonctionnaires dans certains secteurs, vous comprenez que les 10 milliards d’Euros d’économie ne sont qu’habillage de communication. Pour faire des économies, de vraies économies, c’est-à-dire voir un budget de fonctionnement de l’État en diminution, il faut impérativement passer par la réforme de l’État. Et pour réformer l’État, il faut se poser réellement la question de savoir ce qui est du ressort de l’État et ce qui peut être confié en délégation au privé. Il faut se poser la question de la pertinence d’assurer les retraites sur le budget de fonctionnement et éventuellement mettre en place une dotation de fonds appelé à prendre le relais. Un travail impératif, un véritable chantier que nous ne voyons pas notre actuel gouvernement engager, pas plus que l’ancien n’avait osé s’y attaquer.

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  • http://www.contrepoints.org/2012/10/05/99457-budget-2013-plutot-la-presse-que-les-monuments-historiques

    Budget 2013 : plutôt la presse que les monuments historiques !

    516 millions d’euros pour subventionner les journaux, 303 millions d’euros pour les monuments historiques.

    Par Thibault Doidy de Kerguelen.
     

    Le budget 2013 n’en finit pas de faire parler de lui et de susciter des réactions. Il faut dire que lorsque des coupes sont à faire, d’une manière ou d’une autre on fait forcément des mécontents. Ce qu’il est intéressant de voir, au-delà des corporatismes et des réactions partisanes, c’est l’idée générale qui prévaut dans les arbitrages. On pourrait penser, en bonne gestion, par pragmatisme ou réalisme, qu’un budget resserré aurait comme ligne directrice de renforcer l’État sur ses missions régaliennes et de laisser au contraire les aspects interventionnistes de côté, ne serait-ce que temporairement.

    Dans cet esprit, que penser des coupes sombres dans le budget de la défense, secteur régalien par définition, qui amène notre armée, en des temps plus qu’incertains, à un état de sous-effectif et de sous-équipement plus que grave ?

    Je fais partie de ceux qui pensent que la culture n’est pas un secteur régalien et que nous n’avons jamais vu une culture d’État subventionnée qui n’était autre chose qu’une mise au pas de la création au service de l’idéologie dominante. Voir le budget de la culture réduit devrait me faire plaisir. Et pourtant, quels choix dans les coupes ! Allons-nous voir un seul de ces artistes officiels qui ne vivent que grâce aux subventions et qui créent « dans la ligne » contraint à se remettre en cause ? Non. Allons-nous voir une seule de ces manifestations pseudo culturelles qui polluent nos villes à intervalles réguliers annulée ? Non. Le ministère de la culture va-t-il dégraisser le mammouth en taillant dans les effectifs pléthoriques de son administration ? Que nenni. Les économies se feront sur l’entretien du patrimoine et sur les musées. Autrement dit, dans la culture, ces éléments dont on peut penser qu’ils sont en partie du ressort de l'Etat, c’est-à-dire l’entretien (ou l’organisation de l’entretien) des bâtiments et des œuvres et la transmission du savoir culturel. 303 millions seront affectés à l’entretien des monuments historiques, soit 100 millions de moins que nécessaire. Et ne comptez pas sur une « niche fiscale » pour vous inciter à pallier la défaillance de l’État !

    Comme le signale fort justement La Tribune de l’Art, c’est 213 millions de moins que ce qui est alloué… au soutien de la presse écrite ! Incroyable, non ? S'il est bien un secteur qui ne devrait pas être aidé ni recevoir de subsides de la part de l’État, c’est bien cette presse qui se dit libre et indépendante et qui va tous les mois, au guichet du Trésor chercher sa récompense pour services rendus. 516 millions d’euros distribués tous les ans à des entreprises privées. Ce type d’intervention ne subit aucune coupe. Pourtant, nous parlons là d’un demi milliard d’euros qui pourraient, que dis-je, qui devraient être immédiatement économisés. Un ministre qui préfère subventionner les journaux qu’entretenir le patrimoine national, voilà qui en dit long sur l’idéologie qui nous gouverne.

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  • http://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/20121005trib000723209/france-telecom-les-syndicats-denoncent-5.000-a-10.000-destructions-d-emploi-.html

    France Télécom: les syndicats dénoncent 5.000 à 10.000 destructions d'emploi

     
    Copyright Reuters
     
    L'annonce par le PDG Stéphane Richard de 4.000 embauches au cours des trois prochaines années ne satisfait pas les représentants du personnel qui s'inquiètent des départs massifs à la retraite au cours de la période et au-delà.
      
    Stéphane Richard, le PDG de France Télécom, avait prévenu il y a déjà plusieurs mois que l'opérateur historique ne recruterait pas autant dans les années à venir que depuis 2010 :encore affaiblie par la crise des suicides, l'entreprise avait lancé un «nouveau contrat social» passant par l'embauche de 10.000 personnes en trois ans. Mais lorsque le PDG a annoncé jeudi, lors d'une «rencontre multilatérale» avec les organisations syndicales, que la nouvelle politique de l'emploi tiendrait en un recrutement de 4.000 personnes en CDI entre 2013 et 2015, les représentants du personnel en sont ressortis ébahis. Même si le poids lourd des télécoms en France (70% des emplois de la filière) n'engage pas de plan de départs volontaires, à l'image de ses concurrents BouyguesTelecom (556 postes) et SFR (1.500 à 2.000 postes selon les estimations des syndicats), le solde sera largement négatif du fait des départs massifs à la retraite.

    Sud suggère plutôt de supprimer le dividende
    Ainsi le syndicat Sud dénonce dans un tract «5.000 emplois détruits en 3 ans dans le groupe France Télécom Orange» en relevant que «4.000 recrutements ne compenseront pas 9.000 départs». La fédération Sud déplore qu'«une fois de plus les solutions annoncées pour faire face à la crise sont d'abord de supprimer des milliers d'emplois. La première des solutions serait de supprimer les dividendes des actionnaires pour privilégier les investissements, aujourd'hui financés par les emprunts, et les emplois.» Stéphane Richard a déjà prévenu que la politique de distribution serait revue à la baisse en 2013 et l'a répété lors d'une réunion avec les investisseurs et les analystes courant septembre.

    Au total, 10.000 postes supprimés selon l'Unsa
    Pour le président de la CFE-CGC Unsa de France Télécom, Sébastien Crozier, ces suppressions d'emplois sont sous-estimées. «On oublie que chaque année, 1.000 à 1.500 salariés de droit privé quittent l'entreprise pour d'autres motifs. Aux 9 à 10.000 départs en retraite prévus entre 2013 et 2015, une estimation qui fait consensus, il faut en ajouter 4 à 5.000 supplémentaires. Ce qui fait plutôt 10.000 suppressions d'emplois en net», calcule-t-il. «Même si cela se fait sans violence sociale, sans départ forcé, c'est préoccupant», observe ce pourfendeur de longue date du dividende.

    Selon la CFDT, 30.000 emplois en jeu, soit 30% de la filière
    De son côté, la CFDT parle même de «30.000 emplois en jeu», en incluant tous les départs programmés d'ici à 2020. «Avec ces 30.000 départs naturels d'ici à 2020, ce sont presque 30% des effectifs de la branche des télécommunications qui disparaîtront», met en garde l'organisation syndicale, qui parle de «saignée». France Télécom emploie environ 105.000 personnes en France sur un total de 170.000 dans le monde. «Après bientôt deux années marquées par des accords sociaux novateurs et la reprise d'une politique de recrutement, les déclarations de l'entreprise en matière d'emploi constituent un retour préoccupant à deux décennies de fonte des effectifs (plus de moitié), même s'il n'y a eu aucun licenciement sec.» Toutes les organisations vont se réunir en intersyndicale le 15 octobre prochain pour agir de façon coordonnée. Sud en appelle même au gouvernement, demandant aux ministres Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Fleur Pellerin (Economie numérique) d'organiser une table ronde sur l'emploi dans la filière.

     

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  • http://liesidotorg.wordpress.com/2012/10/06/mario-monti-nest-quun-pantin-du-cartel-bancaire/

    Mario Monti n’est qu’un pantin du cartel bancaire

    06oct

    Le 7 août dernier, le Wall Street Journal publiait sur son site des extraits d’un entretien accordé par Mario Monti, le Président du conseil italien imposé/désigné en novembre 2011 avec la pression de la Haute finance internationale et ses relais marionnettistes : les politiciens gouvernementaux occidentaux. Mario Monti, le maillon fort des sociétés secrètes mondialistes pour l’Italie, a dévoilé le fond de sa pensée et l’objectif de son travail.

    Il a tout d’abord exprimé que si les taux italiens n’étaient pas très élevés, c’était avant tout grâce à ses bonnes relations au sein des clubs financiers mondialistes. En effet, selon lui, si Silvio Berlusconi (l’ancien chef du gouvernement italien) était encore au pouvoir le « spread » – l’écart entre les taux des bons du trésor à dix ans – entre l’Italie et l’Allemagne « serait à environ 1 200 points ».

    Deux jours avant, cette fois à un journaliste du Der Spiegel, Mario Monti a dit : « Si les gouvernements devaient se laisser complètement brider par les décisions de leur parlement sans préserver leur espace de négociation, l’Europe risquerait davantage d’éclater que de renforcer son intégration ». Une manière d’annoncer la couleur.

    Sus à la souveraineté nationale !

    Mario Monti n’a donc pas été élu par les Italiens, il a été imposé par le cartel des banquiers internationaux. Maintenant, il avoue que le programme européen n’a pas à prendre en considération les valeurs démocratiques qui doivent disparaître avec la notion de souveraineté nationale pour accoucher d’une "Europe forte" .

    Il y eut plusieurs réactions, dont celle du président du Bundestag, Norbert Lammert : « Mieux vaut décevoir les marchés que la démocratie ».

    Même si les proches de Mario Monti ont essayé de corriger le tir en affirmant que le maillon fort des sociétés secrètes pour l’Italie est « convaincu que la légitimation parlementaire est fondamentale dans le processus d’intégration européen », on sait très bien qu’il n’en pense pas un mot.

    Comme nous l’avions annoncé dans le cadre de LIESI, le futur départ de Mario Monti au printemps 2013 sera un signe sans doute comparable au départ d’un certain Alan Greenspan, préférant quitter la scène juste avant que ses patrons du cartel dominant la banque centrale américaine ne décident du déclenchement de cette bonne crise majeure avec les SUBPRIMES.

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  • http://www.delanopolis.fr/Jean-Michel-Ribes-Tartuffe-de-la-subvention-theatrale_a1574.html

    Jean-Michel Ribes, Tartuffe de la subvention théâtrale

    Les cons osent tout et se font reconnaître à cela, nous a appris Audiard. Et ceux qui prennent les autres pour des cons osent parfois davantage, ce qui est une performance qui défie la logique et qu'il faut saluer. Le problème, c'est qu'ils se dissimulent derrière les épais rideaux du mensonge - ce qui est facile quand on gère un théâtre - et qu'ils sont donc plus difficile à confondre.

    Dans la galaxie de la "gauche" artistique bien-pensante, qui a simulé la résistance à l'oppression culturelle sarkozyste pendant 5 ans, Jean-Michel Ribes est champion toutes catégories. Au journal Métro qui l'interrogeait la semaine dernière, Ribes a osé :

    " Au Rond-Point il y a un restaurant, une libraire, on y vend aussi des DVDs. Cette diversification, c'est indispensable ? J'ai fait ce qui me semblait important. D'abord parce qu'on a très peu de subvention donc il faut bien trouver des solutions pour tenir le coup."

    Très peu de subventions .... ah ?


    Le retour de la veste rose
    Le retour de la veste rose
    Début 2002, Ribes a été nommé, par la grâce de Delanoë, directeur du Théâtre du Rond-Point.

    Ce lieu à l'emplacement merveilleux, dans un des quartiers où le prix des locations figure parmi les plus élevés au monde, a été mis à disposition par la Ville de Paris pour la somme colossale, fixée en 2006, de 10 000 euros par an. Rien que cela, chacun en conviendra, constitue déjà une subvention énorme. D'autant que, sur la seule période allant de 2002 à 2006, les travaux à la charge des contribuables pour entretenir les lieux se sont élevés à plus d'un million d'euros. Et que, au motif de restructuration du théâtre, 5,8 millions supplémentaires ont été débloqués en 2008 et 2009.

    Mais cette aide est très loin de suffire à Ribes. Chaque année, son établissement empoche en effet plus de 3, 1 millions d'euros de subventions de fonctionnement, partagés à parts égales entre la Ville de Paris et l'Etat.

    Les soutiens ordinaires et ceux liées aux travaux se sont donc élevés à plus de 41 millions d'euros depuis que Ribes en a la direction ! Mais à part cela, Ribes touche très peu de subventions ... Chapeau l'artiste !

    Ces chiffres sont-ils à mettre au regard d'une activité flambante, comme la communication de ce Tartuffe des planches contemporaines fait accroire ?

    Dans un article du « Parisien » du 25 juin 2012, qui aurait pu figurer au panthéon de l'hagiographie journalistique, Ribes nous informait en effet que le Théâtre du Rond-Point accueille : « 250 000 visiteurs chaque année et affiche un taux de remplissage de 85% ».

    En réalité et selon les chiffres mêmes communiqués par l’Hôtel de ville, il ne reçoit que 160 000 visiteurs payants par an. Ses 3 salles ayant une capacité totale de 1 021 sièges et abritant environ 800 représentations annuelles, un simple rapprochement permet de constater que nombreuses sont les places gratuites distribuées à des bienheureux qui se répandront par la suite en compliments et qu'on est loin des 85% de taux de fréquentation !

    L'article du Parisien nous informait en outre que le théâtre « pratique des tarifs modérés… beaucoup moins cher que dans les théâtres privés… ». Ce ne serait guère étonnant sachant que ces derniers doivent faire face à une réalité financière bien moins tendre que celle de Ribes. Dix théâtres privés seulement sont subventionnés par la Ville pour une moyenne, cette année, de 58 800 euros chacun, soit 53 fois moins que le Rond-Point, sans même parler de la question du loyer.

    Enfin ... tout cela se justifiait sans doute par le fait qu'entre 2007 et 2012, Ribes a fait de la résistance. Si, si, vous avez bien lu, de la résistance.

    Question de Métro : "Quel est le point commun à tous les spectacles et à tous les artistes que vous programmez au Théâtre du Rond-Point depuis dix ans ?"

    Réponse de Ribes : "Il y en a plusieurs. D'abord ce sont tous des auteurs vivants, qui rendent compte du monde d'aujourd'hui. Ensuite il y a ce qu'on a appelé pendant cinq ans le « rire de résistance » vis-à-vis du pouvoir."

    Au vu des aides reçues de ce pouvoir oppresseur, c'était une résistance pour rire davantage qu'un rire de résistance, chacun l'aura compris. On a du mal à se figurer comment le dictateur Sarkozy a pu être aussi naïf vis-à-vis de pareils reptiles. En tout cas, aux questions d'un journaliste du JDD, Ribes s'est fait le thuriféraire intarissable des mérites de Hollande qui est venu en personne fêter les dix ans du "nouveau" Rond-Point : voir LA.

    En attendant, Ribes continue de plastronner dans les médias, invité récurrent des radios et télés où il se fait une pub gratuite que la plupart des autres directeurs de théâtre lui envient.

    A suivre ...

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  • http://www.irefeurope.org/content/exploitation-du-gaz-de-schiste-en-france-entre-42-et-62000-emplois-pourraient-%C3%AAtre-cr%C3%A9%C3%A9s

    Exploitation du gaz de schiste en France : entre 42 et 62.000 emplois pourraient être créés

     

    Exploitation du gaz de schiste en France : entre 42 et 62.000 emplois pourraient être créés
    Illustration

    A partir de rapports officiels, l’IREF parvient à la conclusion que l’exploitation du gaz de schiste qu’enferme le sous-sol français pourrait créer entre 42 et 62.000 emplois chez nous.

    Plus de 600.000 emplois aux Etats-Unis

    Aux Etats-Unis et au Canada, là où elle a commencé, l’exploitation des gaz de schiste, n’a pas seulement un impact sur les prix, c’est aussi l’emploi dans le secteur industriel qui est reparti à la hausse. Ce secteur n’a pas vraiment connu la crise, bien au contraire. Un organisme spécialisé dans la prédiction économique, IHS Global Insight , rapporte que le développement des gaz de schiste aux Etats Unis a contribué à la création en 2010 de 600 000 emplois directs, indirects et induits. La filière pourrait même créer quelques 270 000 emplois supplémentaires d’ici à 2015.
    Toutefois la filière subirait un coup d’arrêt si les investissements déclinaient, car l’intensité capitalistique de ce secteur est considérable. Toujours selon IHS Global Insight, 33 milliards de dollars ont été investis en 2010. Et ces investissements sont sans aucun doute à l’origine des nombreux emplois déjà créés. D’autre part, le salaire moyen par heure dans ce secteur est supérieur à celui de nombreux autres secteurs, la différence pouvant aller jusqu’à 10 $/heure. Cet argent est, en dernière analyse, source de revenus pour l’administration fiscale américaine au niveau fédéral, mais surtout au niveau local.
    Au total, les gaz de schiste aux Etats Unis ce sont donc beaucoup d’emplois, d’investissements, un nouveau dynamisme industriel pour la filière du gaz et des salariés en moyenne mieux payés.

    62.000 emplois en France

    En France, à l’heure où les files d’attentes au Pôle Emploi s’allongent, l’impact sur l’emploi pourrait être très important.

    Certes, il existe des différences avec les Etats-Unis. La densité étant plus forte en Europe, il y est plus difficile de multiplier les forages sans risque pour les populations. Ensuite, les modes d’acheminement, surtout en ce qui concerne l’eau, se font par camion aux Etats Unis, où les infrastructures routières sont bien adaptées. Donc l’impact sur l’emploi indirect, sans être négligeable, ne sera pas aussi important qu’aux Etats Unis.

    On peut cependant établir un lien entre gaz de schiste et emploi en s’inspirant des travaux de l’Institute of Directors  (IoD) en Grande Bretagne. En effet la situation du Royaume Uni étant comparable à la nôtre, on peut utiliser le même mode de calcul qui consiste à établir un rapport entre volumes extraits et emplois.
    Le potentiel de production de la filière gaz de schiste en France est estimé à travers les rapports récemment publiés du Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) et du Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD). Ces Conseils estiment que l’exploitation pourrait atteindre 5.000 milliards de mètres cubes, soit 10 % des réserves repérées. Avec une production de 20 milliards de mètres cubes par an, la France disposerait de 17,2 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP), soit 12 % de notre production d’énergie (168 TEP). Comme le secteur de l’énergie emploie actuellement 500.000 personnes (chiffre confirmé par Delphine Batho à la Commission des Affaires Economiques à l’Assemblée Nationale), on peut estimer à environ 62 000 le nombre de création d’emplois pour ce secteur. Ajoutons que cette estimation ne prend pas en compte les emplois que génèrerait l’exploitation de l’huile de schiste, mais dont le volume serait 3 à 4 fois inférieurs à ceux du gaz.

    Emplois et investissements

    On peut également calculer l’impact sur l’emploi d’une autre façon, en rapportant le capital investi dans la filière aux Etats Unis au nombre d’emplois créés. Évidemment, ce chiffre ne peut-être qu’approximatif puisque le stade de développement est élevé Outre-Atlantique, et embryonnaire en Europe. Cependant il donne une tendance et indique l’emploi potentiel en France dans ce secteur.
    Aux Etats-Unis, en 2010, 33 milliards de dollars d’investissement ont abouti à la création de 600 000 emplois. Avant l’interdiction d’explorer en juillet 2011, le groupe Total voulait investir 2,3 milliards de dollars dans la filière des gaz de schiste en France. Observons au passage que ces milliards sont finalement partis alimenter le développement fulgurant du secteur aux Etats Unis. Mais une simple règle de trois, avec les limitations statistiques qu’elle implique, suggère que cet investissement aurait entrainé près de 42 000 emplois directs et indirects.
    Cette estimation confirme la précédente, fondée sur les volumes extraits.
    Ce dont on est sûr, c’est que le travail dans les gaz de schiste sera à très haute valeur ajoutée. Et quand bien même cet impact serait insignifiant en termes d’emplois, les sommes colossales que sont prêtes à investir certaines entreprises dynamisera sans aucun doute un secteur industriel en fort déclin. Par ailleurs, on ne connaîtra le réel impact sur le marché du travail qu’une fois que l’on aura commencé à forer. Et si le ministère du Redressement productif a pour objectif de relancer notre tissu industriel, peut-être alors devrait-il s’intéresser de plus près à la question des gaz de schiste. Une autre pomme de discorde entre écologistes et industrialistes !

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  • L'islam, et donc l'immigration sont des problèmes récurrents en France et en Europe, depuis les catastrophes économiques dans les pays frontaliers européens avec la France comme l'Espagne le Portugal, l'Italie leur immigrés viennent en France chercher du travail augmentant ainsi le nombre d'immigré sur notre territoire et tout ce qui va avec, insécurité, aide financière, logement, squat, drogue et prostitution, acceptation d'emplois sous payés au détriment des jeunes français, communautarisme, etc.....

    La cause des problèmes que nous rencontrons en Europe vient toujours de l'immigration incontrôlé, et au lieu que les politiques du système UMPS créent des plans à dose homéopatique de placebos en s'occupant que des conséquences, ce qui ne fait que retarder et aggraver une issue  indéniable, ils feraient mieux de s'attaquer à la cause, ce que préconise depuis trente ans le Front National!

    Patriote64

    http://www.fdesouche.com/324224-medoc-une-vive-altercation-oppose-des-travailleurs-sahraouis-des-francais-dorigine-marocaine

     

    Médoc : vive tension entre travailleurs sahraouis et Français d’origine marocaine (Màj)

     

    05/10/12

    De nouveaux heurts ont éclaté, dans la nuit de jeudi à vendredi, entre les travailleurs saisonniers Sarahouis et des pauillacais d’origine marocaine.

    [...] La bagarre s’est déroulée à partir de 21h30 alors que des Pauillacais d’origine marocaine ont tenté d’expulser les Sahraouis de leur squat. Il s’en est suivi une scène très violente qui a duré environ une heure.

    Selon des témoins, des barres de fer, des sabres, des battes de base-ball et des fusils ont été vus. Des coups de feu ont été entendus. Ces heurts n’ont toutefois pas fait de blessés.[...]

    Sud Ouest

    ——————–

    04/10/12

    Mercredi soir à Pauillac, une vive altercation a opposé des travailleurs sahraouis à des Français d’origine marocaine. Pavés et cailloux ont volé dans tous les sens.

    Mercredi soir, vers 21 heures, dans le quartier de la gare à Pauillac, les riverains ont pu être témoins d’une véritable bataille rangée qui aura duré une bonne heure et opposé une soixantaine de personnes.

    Pavés et cailloux ont volé dans tous les sens… Et sans l’arrivée en nombre des gendarmes, plus de quarante militaires, l’affaire aurait sans doute pu très mal se terminer. Les forces de l’ordre n’ont « relevé » que trois blessés légers. Le « trouble » aurait pour origine un différent survenu dans l’enceinte de la salle de prière où se rassemblent les musulmans de la ville. (…)

    Selon le maire, « la provocation viendrait des Sahraouis dans ou aux abords du lieu de culte ». Il explique aussi l’affrontement par « une main-d’œuvre clandestine ». Ces mêmes travailleurs espagnols, « très précaires », et que des sociétés de prestation de travaux viticoles « font travailler à des tarifs très bas dans les châteaux ».

    Au sein de l’association des musulmans de Pauillac, qui compte un grand nombre de Français d’origine marocaine, un adhérent parle d’un « manque de respect » qui a tout déclenché. «. Ce sont des musulmans. Il était donc normal de leur ouvrir les portes de la salle de prière.

    Et puis un jour, l’un d’entre -eux est rentré avec un drapeau du Sahraoui. Par la suite, ils ont continué à provoquer nos parents et les personnes âgées qui fréquentent la salle. Des coups ont été échangés. Lorsqu’on a voulu aller les voir dans leur squat et pour leur demander d’arrêter, nous avons été caillaissés ! ».

    Du côté des travailleurs sahraouis, le son de cloche n’est évidemment pas le même. Ely Abderrahmane Ould Chouaib, leur représentant, affiche un passeport mauritanien et un titre de séjour espagnol.

    Et s’il admet être entré une fois dans la salle de prière avec un tee-shirt flanqué de « Sahara Occidental libre », il assure que « ce n’était pas pour provoquer ».

    Il est venu travailler à Pauillac parce qu’il n’y a plus pour eux plus de travail en Espagne. « La situation est devenue très critique. Cela devient difficile pour nourrir nos familles. »

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  • http://www.lecri.fr/2012/10/05/la-priorite-socialiste-la-defense-des-privileges-des-fonctionnaires/36346

    La priorité socialiste : la défense des privilèges des fonctionnaires

    LogoŽ du  Ministre de la Fonction publique

    Tous les pays qui ont cherché à faire des économies de dépenses publiques ont diminué la rémunération de leurs fonctionnaires, à la fois en baissant les effectifs et en freinant les salaires.

    Ces baisses sont d’autant plus nécessaires dans notre pays que le coût des fonctionnaires et leurs privilèges y sont particulièrement élevés. Par rapport à l’Allemagne le coût des fonctionnaires est 80 % plus élevé : 13,5 % du PIB contre 7,5 %.

    S’il était égal à celui de l’Allemagne nous pourrions, sans augmenter les prélèvements, mettre les charges sociales patronales sur les salaires au niveau de celles des entreprises allemandes, alors qu’elles sont actuellement le double. De nombreuses entreprises françaises redeviendraient compétitives et créeraient des emplois.

    Les Allemands ont diminué de 2,2 millions leurs effectifs de fonctionnaires depuis 1990, alors que nous les avons augmentés de 1,5 millions depuis 1980. Si nous les avions maintenus nous serions à égalité avec eux. De plus le salaire moyen des fonctionnaires français est de 21 % supérieur à celui des Allemands.

    Il a constamment augmenté plus vite que celui du secteur privé. La Cour des comptes a ainsi constaté que « la rémunération des fonctionnaires présentsdeux années de suite a augmenté, en moyenne … de 3,6 % par an de 1999à 2009», soit 1,3 % de plus par an que celle du secteur privé.

    La loi de finances pour 2008 constatait que le salaire moyen des agents de l’État était supérieur de 14 % à celui du secteur privé et de 20 % pour les employés. Pour les hôpitaux la comparaison était encore plus favorable au secteur public : + 24 %.

    Les syndicats du secteur public se sont émus de cette comparaison qui leur enlevait des arguments dans leurs négociations de salaires. Ils ont donc fait abroger l’article 15 de la loi Le Pors de 1983 qui avait créé une étude, annexée tous les deux ans au projet de loi de Finances, comparant les salaires du public et du privé.

    Mais l’INSEE collecte toujours les données qui lui permettaient d’établir la comparaison et publie chaque année un « portrait social » de la France dans lequel figure une partie de cette comparaison.

    On y constate que le salaire annuel net moyen des agents de l’État était en 2008 de 28.460 euros, soit 15 % de plus que celui du secteur « privé et semi-public » (et 17 % de plus pour les employés). Pour les années 2009 et 2010, la différence d’évolution des salaires publics et privés a encore augmenté, passant à 2 % par an.

    Ces écarts sont injustifiables. La garantie de l’emploi accordée aux fonctionnaires devrait au contraire justifier une différence importante en faveur du secteur privé.

    Aligner les régimes de retraite

    Le gouvernement ne devrait donc pas se contenter de « stabiliser » les effectifs des fonctionnaires et de geler le « point d’indice » des salaires publics, qui ne représente que moins du tiers des augmentations.

    Il devrait  baisser les effectifs et les salaires comme l’ont fait la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et avant eux le Canada et la Suède. Ce dernier pays a redressé sa situation financière en baissant de 20 % ses effectifs de fonctionnaires.

    Il faudrait également commencer à aligner les régimes de retraites, comme s’y est engagé François Hollande : « J’affirme l’engagement de réduire les inégalités en matière de retraites » (Changer de destin – février 2012).

    L’âge effectif de départ à la retraite est pour le secteur public antérieur de trois ans à celui du secteur privé, et la pension moyenne, à salaire égal, 70 % plus élevée.

    Supprimer les 35 heures

    Il faudrait supprimer les 35 heures dans la fonction publique et les heures supplémentaires, aligner l’indemnisation des arrêts-maladie sur celle du privé, augmenter les heures de présence à l’école des enseignants.

    Il faudrait aussi supprimer les avantages injustifiés : voitures de fonction (nous en avons 3,5 fois plus que les Anglais), logements de fonction, priorité dans l’attribution des HLM, vacances à prix réduits, etc.

    Il faudrait enfin faire comme tous les pays qui nous entourent : réserver un statut spécial avec garantie de l’emploi aux seuls fonctionnaires régaliens (militaires, policiers, magistrats – les fonctionnaires en uniforme) ou supprimer ce statut, comme la Suède, les Pays-Bas, la Finlande.

    Le gouvernement socialiste s’est bien gardé d’évoquer ces sujets lors de la Grande Conférence sociale de juillet, censée « engager les priorités du quinquennat ». Car sa priorité était de défendre les privilèges de sa base électorale, le secteur public, et donc de ne pas en parler.

    En refusant de réduire ces inégalités, qui coûtent au minimum 120 milliards d’euros par an aux contribuables, et qui aboutissent parfois au fait qu’à égalité de situation, on peut être deux fois mieux rémunéré, tout compris, dans le public que dans le privé - le gouvernement socialiste prend le risque de ne pas réaliser toutes les économies qu’il devrait faire, de voir nos prêteurs étrangers perdre confiance dans nos capacités à rembourser leurs prêts et de se voir imposer ces nécessaires économies par le FMI et l’Europe.

    Alain Mathieu, président de Contribuables Associés

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