• La rebellion des pigeons, cela fait 30 ans que le FN interpelle le peuple français pour qu'il réagisse et grâce à internet qui permet la communication sans censure cela devient possible, conservons cette dernière liberté d'expression avant que la police de la pensée gauchiste nous la supprime.

    Patriote64 

    http://www.contrepoints.org/2012/10/02/99159-nous-sommes-des-pigeons

    Nous sommes des pigeons !

    Le mouvement s'étend : les "pigeons" semblent bel et bien être un magnifique exemple d’ordre spontané, un bricolage entre amis qui est en train de prendre des proportions qu’ils étaient loin d’imaginer. Chronologie des faits.
     
    Par Georges Kaplan.

    Il y a moins de 100 heures, une bande de copains, des créateurs de startups, découvraient sans trop y croire la teneur du choc fiscal prévu par le projet de loi de finances pour 2013 en général et les mesures qui les concernaient en particuliers. C’était la naissance des « Pigeons », le mouvement de défense des entrepreneurs français. Alors qu’internet fleurit de théories complotistes et que tout ce que la toile compte d’étatistes accusent ce mouvement d’être un coup de marketing politique, il est peut être (déjà !) temps de rétablir la chronologie des faits et un minimum de vérité : oui, les pigeons sont bel et bien un magnifique exemple d’ordre spontané, un bricolage entre amis qui est en train de prendre des proportions qu’ils étaient loin d’imaginer.

    Ça commence vendredi 28 septembre, en tout début d’après-midi, avec une conversation qui s’engage entre plusieurs amis sur un post Facebook publié par un certain Carlos qui résume le matraquage fiscal prévu par le PLF 2013. À 13:16, Fabien suggère de créer un « putain de mouvement protestataire » ; six minutes plus tard, c’est aussi lui qui propose le nom des « pigeons ». À 13:29, Carlos semble convaincu par l’idée et demande qui va créer la page Facebook ; alors que Guillaume commence à se prend au jeu, Fabien suggère à Carlos de la créer lui-même à 13:31. À 13:33, c’est chose faite et à 13:39, Carlos poste le lien dans son fil de discussion. Les pigeons sont nés.

    Le lendemain, samedi 29, à 9:49, Yaël annonce à la petite bande qu’il vient de déposer le nom de domaine defensepigeons.org ; il cherche un graphiste/designer pour faire un logo et des gens pour écrire les textes. À 15:34, alors que le groupe ne compte encore que 300 membres, un des administrateurs de la page suggère l’idée d’un rassemblement, « par exemple samedi 6 octobre vers 15:00, esplanade du Trocadéro. » À 16:57, le compte Twitter (@DefensePigeons) et le hashtag #geonpi sont créés. À 17:23, la page Facebook du rassemblement des pigeons est mise en ligne. À 19:33, le groupe compte déjà plus de 650 membres. C’est à ce moment que votre serviteur, invité par deux de ses contacts, découvre le mouvement des volatiles urbains. À 22:42, les pigeons ont passé le cap du millier. Sur Twitter le hashtag #geonpi commence à connaître un succès certain : dimanche matin vers 1:50, c’est déjà le 4ème tag le plus utilisé sur Twitter en français.

    Dimanche 30 vers midi, le groupe passe le cap des 2 000 pigeons ; les premières infographies apparaissent et Yaël annonce le lancement du site. Durant toutes l’après-midi, on voit défiler des imprimeurs et des infographistes qui proposent leurs services ; des dizaines de pigeons fouillent dans leurs contacts pour y trouver des journalistes, des caméramans… bref, c’est toute une petite communauté qui s’organise. À 17:03, les pigeons ont leur ePin's ; à 19:33, le cap des 3 000 est franchi ; à 21:47, un article de Jean-David Chamboredon sur economiematin.fr évoque le mouvement – c’est, à ma connaissance, le premier.

    Lundi 1er octobre, Marc Simoncini évoque les pigeons sur BFM ; à 9:17, un autre article de J-D Chamboredon évoque les pigeons dans la Tribune ; à 9 :31, le cap des 4 000 pigeons est franchi. À midi, alors qu’un autre article est publié sur Euronews, il y a déjà plus de 5 000 pigeons. À 13:52, nous sommes 6 000 ; 7 000 à 15:34 ; 8 000 à 17:33 ; 9 000 à 18:54 pigeons ; et le cap des 10 000 est franchi à 20:11.

    Ce matin, mardi 2 octobre à 6:32, il y avait déjà plus de 15 000 pigeons et, à 13:09, c’est au tour du seuil des 20 000 pigeons de tomber. Il est 15:50 au moment où j'écris ces lignes et je compte plus de 22 000 pigeons dont 1 353 qui ont répondu présents pour le rassemblement des pigeons qui aura finalement lieu le 7 octobre à partir de 15:00 devant l’Assemblée nationale.

    (NB : si j’ai manqué un épisode, n’hésitez pas à m’aider à compléter dans les commentaires.)

    Source : LibertarienTV.

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  • http://institutdeslibertes.org/2012/10/01/le-matraquage-fiscal-penalise-la-croissance-asphyxie-les-pme-et-demotive-les-talents/

    Le matraquage fiscal pénalise la croissance, asphyxie les PME et démotive les talents

    Le matraquage fiscal mis en place par le gouvernement français  se traduit pour les « riches » par la très médiatique taxe à 75% sur les revenus supérieurs à  1M€ (1500 personnes concernées),  par la création d’une tranche marginale de 45% de l’impôt sur le revenu (environ 50 000 contribuables concernés)  et la réforme de l’impôt sur la fortune ; pour les épargnants, l’addition sera lourde avec  la suppression du prélèvement libératoire, la soumission des plus values au barème de l’impôt sur le revenu ; pour les entrepreneurs , ils sont priés de passer à la caisse par  la soumission des gains procurés par les stocks options au barème de l’impôt sur le revenu. Taxer le travail comme le capital est un non sens économique car dans la majorité des cas, le capital qui est investi dans une entreprise résulte d’une épargne qui a été constituée par du travail.

    L’ensemble du dispositif, essentiellement politique, n’épargnera bien évidemment pas  les classes moyennes,  qui vont être aussi touchées, notamment par la fin des exonérations de charge sur les heures supplémentaires.

     La relance de la croissance qui était pourtant l’objectif de François Hollande sera pénalisée. Tout se passe, d’après Jean Peyrelevade ancien Président du Crédit Lyonnais, comme si nos dirigeants politiques, toutes tendances confondues, ne comprenaient pas que les conditions de la création de richesses passaient par l’entreprise privée. Nicolas Baverez, éditorialiste du Point, ajoute que  tous les pays développés qui ont redressé leur croissance et leurs finances publiques, à l’image du Canada, de la Suède ou de l’Allemagne ont accordé la priorité à la compétitivité et à la baisse des dépenses publiques, dont l’effet récessif est moindre que celui des hausses d’impôts.

     Les PME meurent de soif faute de financement. Tel est le diagnostique de Karine Berger député socialiste des Hautes Alpes dans le dernier numéro de Challenges. La mise en place de la Banque Publique d’Investissement ne résoudra aucun des problèmes de compétitivité des entreprises françaises.

    Les talents risquent de quitter la France. C’est le constat de  Jean Paul Agon, le patron de l’Oréal qui a clairement expliqué dans le Financial Times que les mesures prises par le gouvernement allaient empêcher les sociétés françaises de recruter les talents dont elles ont besoin pour se développer dans un monde globalisé. Cela ne semble pas empêcher le gouvernement de poursuivre sa politique d’ « Enterprise bashing » qui donne une impression de lutte des classes et qui crée un climat anxiogène pas du tout favorable au développement des affaires et à la création d’emplois.

     Personne ne sera donc surpris par la prévision de Ludovic Subran, chef économiste du groupe d’assurance crédit Euler Hermes, selon laquelle 63 000 sociétés pourraient fermer leurs portes  en France en 2013. Voilà ce qui arrive quand on ne veut pas réaliser que les entreprises françaises font face à un coût excessif du travail et à la stupide loi sur les 35 heures qui pèsent sur les marges des entreprises. Elles sont tombées à des niveaux historiquement très bas. On a beaucoup de mal à comprendre comment le Chef de l’Etat pourra interrompre la progression du chômage d’ici un an…D’ailleurs, après avoir provoqué un choc fiscal sur les entreprises et les ménages, comparable au choc pétrolier de 1973, Bercy est en train d’essayer de mettre en place un dispositif d’urgence pour soulager la trésorerie des petites sociétés !

    Dans les entreprises bien gérées, on a l’habitude avant de prendre des décisions importantes de faire des études d’impact pour essayer de mesurer les conséquences chiffrées de la décision que l’on va prendre. Visiblement c’est une technique qui n’est pas très pratiquée par nos dirigeants très majoritairement issus de l’ENA qui comme l’a bien décrit Le Figaro Magazine de la semaine dernière dans son article « Le grand retour des énarques »,  forment une caste élitiste parfois coupée des réalités !

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  • http://www.les4verites.com/Cope-chasse-a-droite-provisoirement-4822.html

    Copé chasse à droite – provisoirement

    La polémique enfle autour des propos tenus par Jean-François Copé dans son Manifeste pour une droite décomplexée (Fayard) sur le « racisme anti-Blancs dans les quartiers de nos villes. »

    Absurde ! Chacun sait (du moins parmi nos bobos…) que seuls les Blancs sont racistes, comment pourraient-ils donc eux-mêmes faire l’objet d’actes et d’attitudes racistes ?  

    Haro médiatique, donc, sur Copé qui ne demandait probablement pas mieux. Les émois des journalistes sont passagers et pour l’heure ils le servent dans sa campagne contre Fillon : pour Copé, la seule chance de l’emporter est de mobiliser sur son nom les très nombreux militants UMP qui espèrent que leur parti se positionne enfin « à droite » sur ce genre de thème.  

    Un membre de l’équipe de campagne de Copé rappelle d’ailleurs aux journalistes du Parisien du 27 septembre que « 68% des électeurs de l’UMP étaient favorables à des rapprochements avec le FN aux législatives et que 60 % de la France est foncièrement à droite. » Une remarque singulièrement sévère à l’égard des politiciens de droite, dont l’action – ou l’inaction – et le refus de s’allier avec les lepénistes, ont malgré tout abouti à céder tous les pouvoirs à la gauche !  

    Au reste, Copé, qui avait refusé de serrer la main de Marion Le Pen, benjamine du Palais-Bourbon, lors de l’élection du président de l’Assemblée nationale, répète : « Nous nous sommes toujours opposés et nous nous opposerons toujours à une alliance électorale avec le FN. » Pourquoi, au fait ? Parce que le parti lepéniste dénonçait déjà le racisme anti-Blancs à l’époque où Jean-François Copé ne s’était pas encore aperçu qu’il existait ? 

    La presse accuse Copé de reprendre les mêmes ficelles que Sarkozy pour appâter la droite de son parti. C’est sans doute vrai. Pour l’instant, son entourage explique que « pour combler son retard, il doit durcir son discours. C’est ça qui plaît aux militants » (in Le Parisien). Il sera toujours temps, s’il parvient à se faire élire, de trahir les gogos droitiers qui lui auront fait confiance… 

    Tout comme l’avait fait Sarkozy. 

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  • http://francaisdefrance.wordpress.com/2012/10/02/encore-une-info-passee-sous-silence-a-diffuser-massivement/

    Encore une info passée sous silence. A diffuser massivement

    Info trouvée sur Face Book

      Chacha Chamiaout (ami avec Anne Michel La Parachutiste) a également commenté le lien de Anne Michel La Parachutiste. Chamiaout a écrit : « C’est ça la politique de gauche, se servir de l’argent des autres ! Payez, payez, moi je me rempli les poches !!!Par décision n°2012-654DC du 9 août 2012 le conseil constitutionnel a déclaré non conforme à la constitution l’article 40 de la loi de finance rectificative qui prévoyait la baisse de salaire de 30% du président, du premier ministre et du gouvernement.Donc maintenant ils sont plus nombreux qu’avant, mais payés autant qu’avant.
    C’est curieux, ça ne s’ébruite pas et personne n’en parle ?… »

    De là à penser qu’en faisant cette annonce de baisse de salaire le premier ministre  était au courant qu’elle serait annulée il y a un pas que nous franchissons allègrement.

    NDLR : la décision du Conseil Constitutionnel est disponible là http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/les-decisions/acces-par-date/decisions-depuis-1959/2012/2012-654-dc/communique-de-presse.115454.html

    Loi de finances rectificative pour 2012

    Par sa décision n° 2012-654 DC du 9 août 2012, le Conseil constitutionnel s'est prononcé sur la conformité à la Constitution de la loi de finances rectificative pour 2012, dont il avait été saisi par plus de soixante députés et par plus de soixante sénateurs. Les requérants contestaient dix articles au fond et la place de quatre articles en loi de finances. Le Conseil constitutionnel s'est saisi d'office de deux autres articles.

    Par sa décision, le Conseil constitutionnel a :

    * L'article 40 de la LFR modifiait la rémunération du Président de la République et celle du Premier ministre pour les réduire de 30 %. Il insérait cette modification dans l'article 14 de la loi du 6 août 2002, déjà modifié en 2007, et jamais soumis au Conseil constitutionnel. Celui-ci a jugé qu'en modifiant le traitement du Président de la République et celui du Premier ministre, l'article 40 de la LFR méconnaît le principe de la séparation des pouvoirs. Il l'a donc censuré ainsi que le I de l'article 14 de la loi du 6 août 2002. Il reviendra à l'exécutif de fixer le traitement du Président de la République, du Premier ministre et des membres du Gouvernement.



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  • http://www.wikistrike.com/article-la-montee-de-la-faim-en-espagne-et-bientot-en-france-110786612.html

    La montée de la faim en Espagne (et bientôt en France ?)
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    Tout d'abord, lisez cet article de Suzanne Daley paru dans le très sérieux New York Times (édition du 25/09) sous le titre "La montée de la faim en Espagne". La journaliste y décrit avec une certaine naïveté les victimes de la crise contraintes de faire les poubelles pour se nourrir. L'original est là, mais dans mon infinie bonté je vous en offre une traduction que j'espère meilleure que celle de Google. 
    Madrid : L'autre soir, une jeune femme bien mise était en train de fouiller dans une pile de cageots devant une boutique de fruits et légumes, fermée pour la nuit, de la banlieue ouvrière de Vallecas. 

    À première vue, elle aurait pu passer pour une employée du magasin. Mais non. La jeune femme était en train de chercher son prochain repas dans les poubelles du jour. 

    Elle avait déjà trouvé une douzaine de pommes de terre ridées qu'elle avait jugées comestibles et les avait chargées dans un caddie*** posé à côté. "Quand on n'a pas assez d'argent", dit-elle, refusant de donner son nom, "c'est comme ça". 

    Cette femme, âgée de 33 ans, nous a dit qu'elle a travaillé une fois à la poste, mais que ses allocations chômage étaient terminées et qu'elle vit désormais avec 400 euros par mois. Elle squatte avec des amis dans un immeuble qui a encore l'eau et l'électricité, tout en récupérant "un peu de tout" dans les ordures après la fermeture des magasins, quand les rues sont sombres et tranquilles. 

    Des tactiques de survie comme celle-ci deviennent de plus en plus courantes ici avec un taux de chômage de plus de 50% chez les jeunes et de plus en plus de foyers avec des adultes sans emploi. 

    Les problèmes de mendicité sont en telle expansion qu'une ville espagnole a décidé de mettre des verrous sur les poubelles de supermarché dans un but de santé publique. 

    Dans un rapport datant de cette année, l'association caritative catholique Caritas annonce qu'elle a nourri près d'un million d'Espagnols affamés, plus de deux fois plus qu'en 2007. Ce nombre a encore augmenté de 65000 en 2011. 

    Alors que l'Espagne essaie désespérément d'atteindre ses objectifs budgétaires, elle a été obligée de suivre le même chemin que la Grèce, introduisant une mesure d'austérité après l'autre, supprimant des emplois, diminuant les salaires, les pensions, les allocations, alors même que l'économie continue à se contracter. 

    Plus récemment, le gouvernement a augmenté la TVA de 3 points à 21% sur la plupart des biens, et de 2 points sur la plupart des denrées alimentaires, rendant simplement la vie considérablement plus difficile à ceux qui étaient sur la corde raide. 

    Il n'y a pas de pause à attendre, puisque les gouvernements régionaux du pays, confrontés à leur propre crise budgétaire, sont en train de réduire les services gratuits, y compris la cantine scolaire pour les familles à bas revenus. 

    Pour un nombre croissant, la nourriture dans les poubelles aide à joindre les deux bouts. 

    Récemment sur le grand marché de gros des fruits et légumes à l'extérieur de cette ville, des travailleurs s'affairaient à charger les cageots dans des camions. Mais quasiment à chaque emplacement, il y avait des hommes et des femmes qui ramassaient en douce tout ce qui avait roulé dans le caniveau. 

    "C'est contraire à la dignité de ces gens que d'avoir à chercher leur nourriture de cette manière", dit Eduardo Berloso, de la municipalité de Giron, la ville qui a verrouillé les poubelles de ses supermarchés. [ndT : cf ici, c'est de l'espingouin) 

    M.Berloso a proposé cette mesure le mois dernier après avoir appris par des travailleurs sociaux et vu par lui-même un soir "le geste humiliant d'une mère avec ses enfants regardant autour d'elle avant de fouiller dans les poubelles" 

    Le rapport de Caritas a aussi révélé que 22% des foyers espagnols vivent dans la pauvreté, et qu'environ 600 000 n'ont strictement aucun revenu. On s'attend à ce que ces chiffres continuent à empirer dans les prochains mois. 

    Environ un tiers de ceux qui cherchent de l'aide, dit le rapport Caritas, n'avaient jamais eu recours à une banque alimentaire ou à une soupe populaire avant d'être frappés par la crise économique. Pour beaucoup d'entre eux, devoir demander de l'aide est profondément embarrassant. Dans certains cas, les familles vont dans les banques alimentaires des villes voisines pour que leurs amis et connaissances ne les voient pas. 

    Récemment à Madrid, alors qu'un supermarché s'apprêtait à fermer à Entrevias dans le district de Vallecas, une petite foule s'était rassemblée, prête à se jeter sur les poubelles qui n'allaient pas tarder à être amenées sur le trottoir. La plupart a réagi avec colère à la présence de journalistes. Au final, peu ont réussi à attraper quelque chose, les camions ayant évacué les ordures en quelques minutes. 

    Mais le matin, à l'arrêt de bus du marché de gros, des hommes et des femmes de tous âges attendent, chargés de leur récolte matinale. Certains prétendent qu'ils ont acheté les denrées, même si la nourriture ne se vend généralement pas aux particuliers ici. 

    D'autres avouent fouiller dans les poubelles. Victor Victorio, un immigré péruvien, dit qu'il vient ici régulièrement pour trouver des fruits et des légumes jetés aux ordures. M. Victorio, qui a perdu son travail dans le bâtiment en 2008, dit qu'il vit avec sa fille et qu'il rapporte à la maison ce qu'il trouve - aujourd'hui des poivrons, des tomates et des carottes. "C'est ma pension", dit-il. 

    Pour les commerçants qui travaillent ici, la vue de ces gens qui fouillent dans les déchets est dérangeante. 

    Ce n'est pas beau à voir ce qui arrive à ces gens", dit Manu Gallego, le directeur de Canniad Fruit. "Ça ne devrait pas être comme ça". 

    A Gijon, M. Berloso dit que son but en verrouillant les poubelles est de garder les gens en bonne santé, et de les obliger à aller chercher de la nourriture dans les banques alimentaires et les soupes populaires. Alors que des serrures sont installées sur les poubelles, la ville poste des employés municipaux avec des tickets expliquant aux gens d'aller s'inscrire aux services sociaux et aux banques alimentaires. 

    Il dit que 80 à 100 personnes tournaient régulièrement autour des poubelles avant qu'il n'agisse, avec une forte probabilité que bien plus encore n'aient besoin de la nourriture jetée pour survivre. 

    Mais les serrures de M. Berloso ont provoqué un tollé à travers l'Espagne, où la crise économique alimente de plus en plus de manifestations mettant en lumière la faim. Un groupe de maires et de syndicalistes dans le sud de l'Espagne, où le taux de chômage est très au-dessus de la moyenne, a récemment monté des opérations "Robin des bois" dans deux supermarchés, remplissant les chariots de denrées de base, et les pressant de donner plus de nourriture aux nécessiteux. 

    Plus d'une douzaine de personnes sont poursuivies pour vol après cette opération. Mais elles ne regrettent rien et bénéficient d'un immense soutien local. "Prendre de la nourriture pour la donner aux familles qui sont dans une situation très difficile, si c'est du vol, je suis coupable", a dit à la presse locale l'un des hommes, Francisco Molero, du syndicat agricole SAT. 

    Des politiciens disent que les serrures de Giron ne sont là que pour protéger l'image de Gijon. Dominée par des bâtiments médiévaux et par les pittoresques rues pavées d'un ancien quartier juif superbement préservé, la ville d'environ 100 000 habitants tire la plupart des ses revenus du tourisme. 

    "Les travailleurs sociaux ou les employés municipaux pourraient amener les gens vers les centres de distribution de nourriture sans avoir à verrouiller les poubelles," dit Pia Bosch, conseillère municipale socialiste à Giron. "C'est comme tuer une mouche avec un boulet de canon". 

    Le taux de chômage est encore relativement bas à Giron, tout au plus 14%, comparés aux 25% de la moyenne nationale. Mais de plus en plus de familles n'ont aucun revenu. Sur les 7700 chômeurs de Giron, M. Berloso dit que 40% sont maintenant en fin de droits. Nombre d'entre eux, dit-il, sont "des gens qui n'auraient jamais pensé se retrouver dans cette situation" 

    Ramon Barnera, qui dirige les programmes de Caritas à Giron, dit que l'organisation s'est rapidement rendu compte que cette honte était un facteur qui empêchait les gens d'aller demander de la nourriture. Alors il y a trois ans, Caritas a participé à la créations de sites de distribution de nourriture qui ressemblaient davantage à des supermarchés, et enlevé l'enseigne de l'association à l'extérieur du bâtiment. 

    "Nous avons souhaité un système qui donnerait de la dignité", dit M.Barnera. "Ce n'est pas facile pour les gens" 

    Juan Javier, 29 ans, venu chercher du lait, des, pâtes, des légumes et des œeufs dans un de ces centres de distribution, a été l'un des rares clients à s'exprimer sur le sujet. Ancien imprimeur, il est au chômage depuis deux ans. "Je préférerais avoir un travail", dit-il, "et ne pas être ici". 

    Dans une soupe populaire des environs, Toni Lopez, 36 ans, attend tranquillement un repas gratuit avec sa compagne Monica Vargas, 46 ans, esthéticienne. Le couple est depuis peu sans domicile après 2 mois de loyers impayés. "Nous avons toujours travaillé", dit M. Lopez. Nous sommes ici uniquement parce que nous sommes des gens corrects. Notre propriétaire frappait à la porte pour réclamer son loyer, alors nous lui avons dit "Voilà les clés". 

    M. Lopez, qui en ce moment travaille occasionnellement dans la cuisine d'un restaurant, dit qu'il a une sœur mais qu'il n'est pas allé lui demander de l'aide. "Je ne peux pas supporter de lui dire", dit-il. "Je m'en suis toujours sorti, j'ai toujours réussi à me débrouiller. Mais ça, c'est nouveau".
    Intéressant de voir ces braves Américains s'apitoyer sur le sort de pauvres européens "victimes de la crise". 

    Ce n'est certes pas nouveau, même en France on a déjà pu voir à la télé des reportages similaires. Et en France aussi, le restaurant et la banque qui ont le plus de nouveaux clients, ce sont "Les restos du cœur" et la Banque Alimentaire. Il semble tout de même que l'Espagne, avec son taux de chômage officiel qui est deux fois et demie le nôtre, soit en faitun indicateur avancé de ce qui nous attend. 

    Car nous n'avons manifestement encore rien vu. 

    En Espagne, c'est un gouvernement de droite, succédant à un gouvernement d'incapables de "gauche", qui exécute servilement les ordres des banksters et de leurs complices (Commission, BCE, FMI). Comme on le lit dans l'article, il a déjà appliqué tout un tas de mesures scélérates, comme l'augmentation de TVA préconisée par Sarkozy (et que Ayrault vient de rejeter provisoirement... on en reparlera d'ici un an ou deux). 

    L'Espagne a déjà obtenu une aide financière, et tente par tous les moyens de différer la demande d'une nouvelle aide. Mais selon les observateurs avisés, elle y sera bientôt contrainte. Et les gentils sauveteurs ne viendront à son secours qu'en échange de nouvelles mesures dites "d'austérité", mais qui ne sont en fait que des traductions de la doctrine libérale. À ce compte-là, il n'y aura plus assez de poubelles pour tout le monde. 

    En France, c'est un gouvernement de "gauche" qui a succédé à des incapables de droite. Le changement s'arrête là, car tous ensemble s'apprêtent à ratifier un nouveau traité (le fameux TSCG, alias "Traité Merkozy") qui non seulement privera les gouvernements nationaux de tout pouvoir budgétaire (et donc globalement de tout pouvoir tout court) mais les obligera, pour atteindre des objectifs aussi illégitimes qu'inatteignables, à prendre des mesures auprès desquelles les restrictions espagnoles passeront pour des sucreries. 

    Hollande a déjà promis de ramener le déficit budgétaire de la France à 3% en 2013. Personne n'y croit une seconde, et surtout pas lui. Le déficit 2012 étant prévu à 4.5% (et il sera certainement plus élevé), cela signifie qu'il faudrait trouver 30 milliards (c'est facile à retenir : 1%= 20 milliards) en 2013. Mais admettons. 

    Ensuite, il faudrait revenir à 0 en 2017. En 4 ans, 60 milliards de plus. Ou plutôt de moins. Par rapport à maintenant, ça fait 90 milliards. Et attention, hein, pas une fois : tous les ans. 

    Pour ceux qui sont fâchés avec les chiffres, qui confondent les millions et les milliards, quelques points de repère : 

    - L'impôt sur le revenu, c'est environ 50 milliards. 
    - L'impôt sur les sociétés, c'est 40 milliards. 

    Dans un autre style ; 
    - Le budget de l'éducation nationale, c'est 60 milliards. 
    - La TIPP c'est 15 milliards : 

    Vous saisissez l'énormité ? C'est comme si les banksters nous prenaient l'intégralité de l'impôt sur le revenu et de l'impôt sur les sociétés... 

    Surtout que ce n'est pas fini. Si nous poursuivons le raisonnement, on remarque que jusqu'en 2017, il y aurait toujours un déficit, et donc une hausse de la dette. Celle-ci a monté de 600 milliards dans les 5 ans du quinquennat apocalyptique de Sarkozy pour dépasser les 1700 milliards. Mais d'ici 2017, il est plus que probable qu'on sera proche des 2000 milliards, soit plus de 100% du PIB. 

    Or une clause du TSCG, moins connue que la fameuse "règle d'or", prévoit de ramener la dette à 60% du PIB, à raison de 1/20 de la différence tous les ans. Sur une différence de 800 milliards, ça nous fait dans les 40 milliards supplémentaires par an. 

    90 + 40 = 130 milliards. 

    Et ce n'est pas fini. Profitant lâchement de la montée, inéluctable dans ces conditions, du chômage et de la pauvreté, le patronat et l'UMP vont exiger et obtenir de nouvelles "baisses de charges" pour "améliorer la compétitivité". Un Nième plan voué à l'échec pour "créer des zemplois". Encore des milliards à lâcher que le peuple exsangue devra encore cracher. 

    Enfin, last but not least, rappelons que notre dette est suspendue aux sautes d'humeur des banksters, des "agences de notation"... Nos taux actuels sont bas, mais le "service de la dette" (la cavalerie financière qui consiste à émettre de nouvelles obligations pour rembourser celles qui arrivent à échéance) nous coûte déjà dans les 50 milliards par an. Si jamais les taux d'intérêts doublaient (ils seraient encore inférieurs à ceux de l'Espagne ou de l'Italie), nous glisserions progressivement vers les 100 milliards. 50 milliards de plus. 

    Il est donc tout à fait possible qu'en 2018, l'Etat soit plus léger de 150 milliards d'euros par rapport à maintenant, alors qu'il est déjà squelettique. 

    Comment Hollande, Ayrault et tous ceux qui soutiennent le TSCG, peuvent-il oser prétendre que c'est seulement imaginable ? 

    C'est impossible, c'est ridicule, c'est une escroquerie, c'est une blague. 

    Et pourquoi, ces 150 milliards par an : pour les donner aux banksters ! 

    La semaine dernière, l'un des débats sans intérêt du jour était de commenter l'idée de faire payer des frais d'inscriptions aux étudiants en classe prépa. En effet, lorsqu'ils effectuent ces deux ans dans un lycée public, les étudiants ne déboursent pas un radis. L'idée en débat était d'abolir cette injustice qui fait que les étudiants de fac, eux, doivent s'acquitter d'une somme qui en France reste modeste (un peu plus de 180 euros si je ne m'abuse). 

    C'est ce qui s'appelle "rationaliser". On va focaliser le débat sur l'antagonisme entre ces "privilégiés" de math sup qui ne déboursent pas un radis, au contraire du pauvre étudiant de fac qui vient pourtant sans doute d'un milieu moins favorisé. Mais en fait, ce débat et ces arguments n'ont aucune importance. La seule chose qui compte, c'est que même si cette "réforme" se faisait, les 180 euros de l'étudiant en classe prépa iraient immédiatement dans les poches des banksters avides. 

    Et ça ne résoudrait pas le problème, car il n'y a pas un milliard d'étudiants en classes prépa pour trouver les 150 milliards en 2018. 

    Revenons à l'Espagne. En plus de fouiller dans les poubelles, les Espagnols recommencent à descendre dans la rue.Oh, ne soyons pas naïfs, le Grand Soir est encore loin. Il y a déjà eu des zindignés l'an dernier, ils ont apporté une touche distrayante dans les JT, mais pour le reste, ils ont échoué. Partout. On a un peu parlé de ceux de Wall Street, mais là-aussi, c'est fini. En fait de révolution, l'Espagne a élu le conservateur Rajoy, trop heureux de mettre en place des "plans d'austérité", qui ressemblent tellement au paradis libéral auquel il aspire comme tous ceux de son espèce. 

    En France, pour trouver les 150 milliards, il faudrait prendre des mesures considérablement plus dures que celles actuellement en vigueur en Espagne. 

    La solution, la seule, je l'ai souvent évoquée ici, et pourtant les rares qui la préconisent n'ont pas de haut-parleurs assez puissants pour se faire entendre du peuple : il faut renier cette dette. L'auditer, constater que la majeure partie de ces 1700 milliards est le fruit d'une escroquerie, d'une connivence entre les banksters et des politiciens incompétents, irresponsables et corrompus (si vous en doutiez, jetez donc un œil à la liste des donateurs du "premier cercle" de l'UMP révélée par Mediapart, c'est édifiant). 

    Les bonnes âmes qui refusent de voir le caractère honteux de cette dette, qui pensent que c'est scandaleux, que les dettes sont faites pour être payées, peuvent au moins admettre que la réalité est têtue, et que l'arithmétique est indépassable : il est tout simplement impossible de rembourser cette dette, dont les montants sont désormais délirants. Tout comme il est impossible d'asservir le peuple au-delà d'une certaine limite. Celle-ci est probablement encore éloignée en France, (un peu moins en Grèce ou en Espagne), mais faites gaffe quand même... 

    [Pour accompagner l'article du NYT, il y a une série de superbes photos de Samuel Aranda. C'est là (cliquez sur les photos pour les faire défiler)]
    Source: Superno
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  • http://francaisdefrance.wordpress.com/2012/10/02/dijon-des-jeunes-maghrebins-attaquent-leglise-pendant-la-messe/

    Dijon : Des “jeunes Maghrébins attaquent l’eglise pendant la messe

    Reçue par courriel cette information d’un lecteur que je remercie de sa réactivité. Je ne pense pas qu’on trouvera cette information ailleurs que sur ce blogue… Ce m’est l’occasion de rappeler à tous nos lecteurs – qui sont de plus en plus nombreux – à ne pas hésiter à signaler à notre rédaction tous les actes de christianophobie dont ils seraient les témoins. D.H.

    « Hier soir, 29 septembre, l’église Élisabeth de la Trinité à Dijon a été l’objet de la part de jeunes (de 8 à 12 ans) de lancers de marrons et  de pierres contre le patio et les vitres. La Messe anticipée de 18 h été perturbé par l’intrusion dans le patio de ces jeunes manifestement d’origine maghrébine. Le Père Jérôme Richon, curé de la paroisse, a du interrompre la Messe pour dépêcher deux personnes afin de faire cesser ces attaques. Au moment de la communion les attaques ont repris de plus belle et, après qu’un caillou soit venu s’écraser violemment contre une grande vitre (heureusement solide), je me suis déplacé, proprio motu, pour aller mettre en fuite, la bande de gamins. Je suis resté quelques minutes sur le seuil de l’église, et c’est comme cela que j’ai pu identifier la petite “racaille” locale, qui de loin m’insultait copieusement. Cette église a été édifiée dans le quartier de Fontaine d’Ouche, “réputé” pour ce communautarisme étranger. Là où l’église est implantée, elle est à l’écart de toute surveillance possible par des riverains. J’espère ne pas avoir à vous apprendre, un jour, que l’église Élisabeth de la Trinité aura été profanée voire incendiée. Le Père Richon devait, selon ses propos, aller dénoncer ces faits à la Police. ».

    http://www.christianophobie.fr

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  • http://francaisdefrance.wordpress.com/2012/10/02/un-exemple-a-suivre-3/

    Un exemple à suivre !!!

    Argentine : la présidente Kirchner tient tête au FMI

    Argentine : la présidente Kirchner tient tête au FMI

    02/10/12 – 14h00
    NEW YORK (NOVOpress)
    — « Mon pays n’est pas une équipe de football, c’est une nation souveraine qui prend souverainement ses décisions et qui ne se soumet à aucune pression et encore moins aux menaces », c’est ainsi que Cristina Kirchner, présidente de l’Argentine (photo ci-dessus), a répondu à la tribune des Nations unies aux injonctions lancées à son pays par le FMI et son actuelle dirigeante Christine Lagarde.

    Le FMI a en effet lancé un ultimatum de trois mois à Buenos Aires pour « remettre en ordre » ses statistiques économiques et présenter un bilan complet sous peine de se voir retirer son droit de vote au sein de l’institution internationale, voire même d’en être exclu.

     

    Des exigences et un ton comminatoire inacceptables pour la présidente argentine qui a dénoncé « l’absence totale d’autocritique » du FMI et son « incapacité totale à résoudre la crise économique ».

    Très en verve, la dirigeante argentine s’en est également prise au fonctionnement du conseil de sécurité de l’ONU, qui « permet aux membres permanents de ne pas se soumettre aux règles générales et de violer systématiquement les normes, comme par exemple l’Angleterre sur la question de la souveraineté des îles Malouines. »

    Un ton frondeur et dissident qui a déclenché d’importantes salves d’applaudissements dans l’assemblée.

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine. La licence creative commons ne s’applique pas aux articles repris depuis d’autres sites [http://fr.novopress.info/]

    lien source http://fr.novopress.info/121482/argentine-la-presidente-kirchner-tient-tete-au-fmi/#more-121482

     

     

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  • http://www.ndf.fr/poing-de-vue/02-10-2012/nicolas-doze-le-gouvernement-ne-sait-pas-que-le-capital-cest-la-matiere-premiere-de-la-reprise

    Nicolas Doze : « Le Gouvernement ne sait pas que le capital, c’est la matière première de la reprise »

    Alors que la colère des entrepreneurs monte en raison de la hausse de la taxation du capital à plus de 60%, Nicolas Doze « rappelle quand même que le capital, avant d’être du capital, c’est de l’épargne, avant d’être de l’épargne, c’est du travail; ça a donc déjà été taxé. Et d’ailleurs, si d’aventure, l’épargne génère des dividendes, elle est soumise à l’impôt sur les sociétés ».

    Dogme, improvisation, incompétence ? Le chroniqueur de BFM TV ne sait pas. Toujours est-il qu’au Gouvernement, « il ne savent pas que le capital, c’est la matière première de la reprise », « si vous n’avez pas de capital, vous n’avez pas d’investissement, si vous n’avez pas d’investissement, vous n’avez pas d’emploi » car « le capital et le travail marchent totalement ensemble ».

    Quant à la justice sociale invoquée par le Gouvernement pour s’en prendre aux entrepreneurs, elle a bon dos : « La justice sociale, c’est que tout le monde ait un boulot avec un pouvoir d’achat qui augmente de manière régulière », coupe court Nicolas Doze.

     

     
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