• http://www.je-suis-stupide-j-ai-vote-hollande.fr/blog/le-president-exemplaire-recompense-ses-soutiens/

     Le président « exemplaire » récompense ses soutiens

    Largement élu par les médias, le président – parait-il exemplaire – François Hollande, distribue les récompenses à tous ses soutiens. En voici trois exemples :

    1 – le Sénat vient de voter la niche fiscale des journalistes

    Alors que les niches fiscales sont supprimées ou réduites, alors que les impôts augmentent, alors que tous les français se serrent la ceinture, Hollande maintient les 7 650 euros d’avantages fiscaux aux journalistes.

    Selon Le Point, le Sénat a rejeté vendredi, dans le cadre de l’examen du budget 2013, une série d’amendements visant à la suppression de l’abattement permettant aux journalistes de déduire jusqu’à 7 650 euros de leur revenu imposable pour frais professionnels. « Notre amendement vise à supprimer cet abattement qui contrevient au principe d’équité fiscale« , a jugé Yvon Collin pour le groupe RDSE, à majorité PRG.

    Pour Catherine Procaccia (UMP), qui, au nom de plusieurs de ses collègues, a déposé plusieurs amendements dont l’un supprime l’abattement, « le budget de l’État pour 2013 impose des efforts fiscaux sans précédent à l’ensemble des Français qui doivent tous y contribuer dans la mesure de leurs possibilités ». « Actuellement, a-t-elle poursuivi, le revenu fiscal de référence des journalistes se situe sous le seuil inférieur de la tranche de l’impôt sur le revenu à 14 %. Il convient donc de le rétablir dans un souci de justice fiscale. »

    Honte à Hollande, honte aux journalistes !!

    2 – Un ancien présentateur du Journal télévisé de France 2 passe à l’Elysée

    Claude Sérillon - du JT à l'Elysée

    Selon L’Express , l’Élysée s’apprête à confier à l’ancien présentateur du «20 heures» de France 2 une mission de conseiller auprès du président. Sa tâche: redorer l’image de François Hollande dans l’opinion publique et recadrer sa communication. Pendant la campagne présidentielle, Claude Sérillon, qui n’a jamais caché avoir le cœur à gauche, avait fait partie de l’équipe de conseillers en communication du candidat Hollande.

    3 – Le Sénat vote un crédit d’impôts favorisant les syndicats

    Le Sénat vient de voter la création d’un crédit d’impôt pour les salariés non imposables qui adhèrent à un syndicat.

    Le Sénat vient de voter, dans le cadre du projet de budget 2013, la création d’un crédit d’impôt pour les salariés qui adhèrent à un syndicat. Deux tiers (66 %) des cotisations syndicales peuvent déjà être déduites de l’impôt sur le revenu mais, par définition, ce dispositif ne profite pas aux salariés non imposables. Il sera donc étendu avec ce crédit d’impôt, c’est-à-dire un chèque de l’administration fiscale, lui aussi égal à 66 % du montant de la cotisation versée à un syndicat. Le coût n’est pas chiffré. Mais pour financer ce crédit d’impôt, le texte prévoit la création d’une taxe additionnelle sur… le tabac.

    Il fallait bien remercier les syndicats qui, au mépris de l’indépendance syndicale, ont majoritairement appelé au vote pour François Hollande.

    Voilà, comment, au mépris de tous ses engagements d’exemplarité, François Hollande récompensent les journalistes dont la complaisance à son égard, pendant toute la campagne électorale, n’a eu d’égal que l’acharnement dont ils ont fait preuve contre Nicolas Sarkozy et les syndicats pour services rendus.

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  • Mes respects chapeau bas mon général !

    Un ancien du 1° RPIMa. Patriote64

    http://www.francepresseinfos.com/2012/11/lettre-ouverte-ceux-qui-feraient-mieux.html#more

    Lettre ouverte à ceux qui feraient mieux de la fermer – par le Général Cann

     

    Lettre adressée en particulier à Guy Fischer, "sénateur" communiste des Bouches-du-Rhône
     
    Nous venons enfin de donner une sépulture décente au général Bigeard, l’un des plus grands soldats que l’Armée française s’honore d’avoir eu dans ses rangs.
    J’ai servi en Algérie comme lieutenant sous les ordres de ce grand chef que nous sommes des millions de frères d’armes à admirer.
    Je viens d’apprendre que vous vous étiez répandu en propos injurieux à l’encontre de ce chef prestigieux.
    Qui êtes-vous donc pour vous permettre de telles vilenies sur une personne que vous n’avez probablement jamais rencontrée … ?
    Vous êtes sénateur ? Et alors ? Communiste qui plus est !
     
     
    On croit rêver. Malheureusement, il s'agit d'un mauvais cauchemar de vous voir ainsi paraître en moraliste innocent, vous qui avez soutenu et continuez de soutenir une idéologie qui, depuis 1917 et jusqu'à aujourd'hui, porte la responsabilité de cent millions de morts.
     
    Au moment où éclate en 1957 ce qu'on appelle la "bataille d'Alger" vos séides se sont déjà tristement distingués. En avril 1956, l'aspirant Maillot, membre du parti communiste algérien détourne un camion militaire et livre au F.L.N. 263 armes en tous genres et leurs munitions.
     
    En août de la même année, Yveton, employé communiste de l'E.D.F.-G.D.F. locale, pose une bombe à l'usine à gaz d'Alger. Il est fort justement guillotiné au mois de février suivant.
     
    Et pendant ce temps-là en Europe les chars soviétiques dévastent Budapest et écrasent dans le sang l'appel à la liberté des Hongrois.
     
    Vous souvenez-vous de l'été 1954 où l'Indochine nous rend des fantômes hagards, exsangues, décharnés qui, pour nous rejoindre, doivent enjamber les milliers de tombes des leurs assassinés dans les camps de "ré-éducation" par les commissaires politiques vietminh et français de vos amis… au motif de ce que vous appelez alors une guerre injuste.
     
    Et les grèves de Berlin-Est et de Postdam qui laissent sur le pavé trois cents ouvriers hachés à la mitrailleuse des chars T 34 pour avoir osé demander une augmentation de salaire ?
     
    Oseriez-vous évoquer la mascarade des procès staliniens d'Europe Centrale (Lazlo Rajk en Hongrie, Mazaryck et Benes à Prague), alors qu'au même moment plus de trois mille soldats de l'O.N.U., essentiellement américains, prisonniers des Nord-Coréens, disparaissent dans les camps sans avoir jamais laissé de traces ? Et les goulags en Sibérie devenus l'interminable cimetière de millions de prévenus politiques ? Et les purges de Staline où, les maires étaient tenus de fournir un pourcentage de leurs concitoyens à fusiller ; comme nous, vous avez lu ces pauvres listes de victimes expiatoires offertes à un holocauste idéologique. Ne nous dîtes pas que vous ne le saviez pas !
     
    Vous nous trouvez ringard de remonter ainsi dans le temps. Alors revenons à l'Algérie et dites-nous ce que sont devenus nos harkis, ces braves volontaires qui avaient cru en la France et qui furent ébouillantés, empalés, déchiquetés.
     
    Dites-nous ce que sont devenus les 2993 (chiffre officiel) Européens disparus sur leur terre algérienne entre 1954 et 1963 et dont les familles resteront à jamais sans nouvelle.
     
    Et 1968 ? Vous souvenez de cette année où vous jouez facilement aux "héros" dans les rues de Paris pendant qu'en Tchécoslovaquie les chars russes écrasent le printemps de Prague et qu'en Chine la révolution culturelle élimine par centaine de milliers les "affreux bourgeois".
     
    Faut-il évoquer ce 30 avril 1975 qui voit le départ du Vietnam du dernier Américain, ce qui fait titrer à l'un de vos journaux préférés "Saïgon libéré". Quelle libération, dites-nous ! En avez-vous parlé aux boat people ? Vous auriez eu du mal, la plupart d'entre eux ayant disparu en mer de Chine dans leur fuite éperdue vers la liberté pour échapper au communisme.
     
    La même année, vous avez indécemment applaudi à l'entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh. Quatre ans plus tard, on ne vous a pas tellement entendus, lorsque le voile s'est levé sur une des pires abominations de l'humanité : un habitant sur six massacré parce qu'il savait lire, écrire et compter un peu plus que les autres.
     
    Il est facile dans l'absolu de condamner la torture, cette "souffrance physique que l'on fait subir à quelqu'un" (Larousse). Qui ne le ferait pas ? Seulement il se trouve que la guerre ne se fait jamais en théorie et dans l'absolu ; elle est contingente, par essence ; les décisions et les actions qu'elle génère ont toujours des circonstances particulières, sans cesse renouvelées.
     
    J'étais lieutenant au 3° R.P.C. du colonel Bigeard. Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous quittions le djebel pour venir à Alger suppléer une police défaillante.
     
    Qui nous lançait dans cette galère ?
     
    Le général Massu dites-vous ? Que je sache, il ne s'est pas approprié les pleins pouvoirs de police. Un ministre les lui a donnés, le même, sans doute, qui avait suggéré l'engagement des forces armées dans les opérations de maintien de l'ordre, avant le rappel de nos réservistes en mai 1956 et le maintien pendant trente mois sous les drapeaux de ce brave contingent de la classe 54/2/b.
     
    Cet été 1957, l'ambiance à Alger est éprouvante. Deux bombes viennent d'exploser, l'une en centre-ville au bar-restaurant le Coq Hardi et l'autre sur la corniche, au Casino, déchiquetant des dizaines de jeunes Pieds-Noirs. Une psychose de terreur frappe les Algérois. Où et quand explosera la prochaine bombe ? Angoisse collective.
     
    Par chance, une compagnie voisine met la main sur un suspect qui avoue appartenir au réseau des poseurs de bombes et révèle que le stock en réserve comprend 52 engins dont quatre viennent d'être posés quelque part dans la ville et activés. Puis-je en vouloir à mes camarades d'avoir bousculé cet assassin afin d'en obtenir des aveux précis ? Trois bombes ont pu être désamorcées, la quatrième explose au moment de l'arrivée des parachutistes tuant un caporal. Les 48 autres engins de mort peuvent être récupérés, ce qui donne l'occasion au ministre de féliciter notre chef de corps, le colonel Bigeard.
     
    Comme dit le père Cordier " il est des cas où le mal est nécessaire dès lors qu'il évite le pire". Combien d'innocents les 51 bombes restantes auraient-elles tués ?
     
    Personne n'a le droit de demander à ces soldats de se repentir pour avoir accompli une action salutaire, même si dans l'absolu elle était condamnable.
     
    Personne, en tout cas pas vous, les communistes. Vous êtes disqualifiés depuis 1917, date de création de la Tcheka, la sinistre police politique de Lénine qui, de façon industrielle, torturait des gens, non pas parce qu'ils posaient des bombes, mais parce qu'ils ne pensaient pas comme eux.
     
    L'un de vos inspirateurs, Jacques Duclos, pas très grand par la taille ni par l'esprit mais immense par la haine, a dit en 1947 : "Notre devoir est de combattre l'Armée française partout où elle se bat". Il a tenu parole.
     
    Et vous, aujourd'hui, vous déterrez la hache de guerre !
     
    Nous en prenons acte !
     
    J’ai pris, pour vous écrire, l’attache de président des Anciens du 8ème R.P.I.Ma dont 395 des leurs ne sont pas revenus des geôles communistes du Tonkin où vos « coreligionnaires » les avaient laissés mourir de faim et de manque de soins. La plupart de ces jeunes Français n’avaient pas vingt ans.
     
    Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur, l’assurance des sentiments qui vous sont dus …. ceux du mépris.
     
    Général François CANN
    Président de l’Amicale des Anciens du « 8 » et du « 7 »


     

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  • Une répercution sur le prix sera t-elle effective en France pour le consommateur-contribuable, connaissant la lenteur gouvernementale et celles des distributeurs pour la baisse des prix, alors qu'à l'inverse ils sont beaucoup plus réactifs pour les hausses!

    Patriote64

    http://liesidotorg.wordpress.com/2012/11/29/un-analyste-de-citigroup-anticipe-une-chute-des-prix-du-petrole/

    Un analyste de Citigroup anticipe une chute des prix du pétrole

    Ces dernières années, les prix du pétrole sont montés en flèche, explique t-on généralement, par crainte d’un embrasement au Moyen Orient. Depuis quelques semaines, plusieurs analystes, américains comme russes, envisagent sérieusement une chute du cours des hydrocarbures. Et pourtant, les articles continuent de pulluler pour annoncer une guerre imminente entre Israël et certains de ses voisins. Le prochain numéro de LIESI (267) s’intéressera encore au-dessous des cartes sur ce sujet car la réalité est bien loin des apparences et des nouvelles clinquantes débitées quotidiennement par les médias.

    Parmi les analystes anticipant une chute du pétrole, il y a par exemple Edward Morse, de Citigroup. Il évoque la disparition d’un million de baril de pétrole iranien qui ne sont plus présents sur le marché, mais compensés essentiellement par l’Arabie saoudite. Plus important : de l’avis de l’expert de Citigroup, les résultats des recherches, ainsi que les projets pétroliers menés aux Etats-Unis et dans le monde, militent pour une baisse durable des prix du brut. Pour l’instant, Edward Morse vise un objectif de l’ordre de plus de 10% sur les cours actuels : le brent devrait selon lui revenir à 90 dollars.

    « Les recherches engagées depuis de nombreuses années aux Etats-Unis et en amont vont  commencer à produire des fruits substantiels. Chaque année, la production de crude du Canada est en hausse et les Etats-Unis sont à la veille de devenir un exportateur les plus importants de la planète. (…) De très grosses réserves viennent également d’être déclarées au Mexique, dans l’état de Tabasco : on parle d’un milliard de barils de réserve ».

      

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  • http://www.paperblog.fr/5946737/sciences-po-ena-ces-fabriques-d-elites-deconnectees/

    Sciences Po, ENA : ces fabriques d'élites déconnectées

    Amusante actualité : alors que des soubresauts agitent l'Institut d’Études Politiques, un livre retraçant les 27 mois d'un élève de l'ENA permet de découvrir la face cachée d'une école publique aux enseignements délicieusement décalés avec le monde réel...

     

    ena = aneDans "Promotion Ubu Roi", Olivier Saby décrit ce qu'il a vécu sur les bancs de l'ENA, école nationale d'administration qui forme ceux appelés à diriger la France, et ce n'est pas triste puisque cela vient confirmer les impressions qu'on a en regardant la fine équipe d'énarques actuellement en place au gouvernement, dans les coulisses du pouvoir ou aux échelons supérieurs des principaux partis politiques : l'ENA est une merveilleuse machine à formater jusqu'au dernier degré l'élève qui y rentre, afin d'en faire un parfait petit soldat de l'étatisme et de la réglementation. Comme dans d'autres écoles, on lui serine sans arrêt qu'il est l'élite, qu'il est destiné à diriger le pays et son économie et qu'il sera la référence que tout le monde devra suivre et écouter.

    Évidemment, le fait que les enseignements soient de plus en plus en décalage total avec ce dont la France a besoin n'intéresse personne, et surtout pas ni les enseignants, ni les élèves eux-mêmes, très majoritairement contents de trouver en ces lieux la confirmation de leur évidente supériorité morale et intellectuelle.

    Ce comportement se retrouve à bien des égards dans d'autres "grandes" écoles françaises. Et dans celles qui formatent les intellectuels de demain, qu'on reverra tous à pantoufler à toutes les bonnes places de faiseurs d'opinions, on trouve bien évidemment l'Institut des Études Politiques (SciencePo pour les intimes). Ces dernières années, l'Institut aura bénéficié d'une couverture médiatique importante grâce aux (ou à cause des, c'est selon) efforts de son directeur, Richard Descoings, dont la mort en avril de cette année, aussi subite que sulfureuse, aura permis à pas mal de Français de découvrir qu'une généreuse portion de leurs impôts se transvasait dans les poches peu nombreuses de privilégiés aux manettes d'écoles prestigieuses.

    sciences pipo

    Et les conséquences du soudain décès de Descoings se font encore sentir plusieurs mois après, avec la nomination peu aisée de son successeur désigné, Hervé Crès. Progressivement, les Français découvrent la gestion toute particulière qui entoure les grandes écoles et SciencesPo en particulier. Mon confrère blogueur l'Hérétique en a assez régulièrement parlé dans ses billets, et se réjouit que le système Descoings soit enfin exposé au grand jour. Il n'est pas le seul.

    Beaucoup de journalistes influents, commodément passés par SciencePo pendant leurs études, n'ont maintenant de cesse de minimiser les aberrations découvertes à la faveur du renouvellement de tête de l'école, l'esprit de corps n'étant mine de rien pas un vain mot en France ou piston et coterie sont devenus la méthode pour l'élite de s'auto-coopter discrètement. Cette minimisation, du reste, est aussi le cas des actuels étudiants de l'Institut, dont on peut lire la prose dans des journaux comme La Tribune.

    Le plus intéressant dans cette histoire, c'est justement cette capacité à ne pas voir, ne pas comprendre qu'il y a, bel et bien, un décalage entre ceux qui font partie du système, le trouvent parfaitement idoine, et le reste du monde dont la mâchoire se décroche abondamment à chaque révélation. Ainsi, les réactions de Hervé Crès, actuellement administrateur provisoire de l'IEP, devant les poursuites engagées par la Cour des comptes, sont magiques de candeur :

    "Mes deux prédécesseurs, Alain Lancelot et Richard Descoings, ont été poursuivis par la Cour des comptes pour gestion de fait. Et alors même qu'ils ont été condamnés, cela ne les a pas empêchés de diriger Sciences Po, avec le succès qu'on leur reconnaît... Des directeurs de l'enseignement supérieur [au ministère] ont également été incriminés à ce titre ; et au sein des cabinets ministériels actuels, certains fonctionnaires ont également été poursuivis devant une juridiction. Si je devais être poursuivi et démis de mes fonctions, j'aurais le sentiment d'un acharnement : pourquoi me serait réservé un traitement différent de mes prédécesseurs ? Mais je suis serein. Je n'ai jamais failli ou engagé des dépenses indues d'argent public."

    Que voilà bien résumée toute l'essence de la pensée actuelle d'une certaine élite : on se rémunère grassement, on loge à l’œil dans des appartements républicains, on gère l'école dans la plus parfaite opacité, on paye des enseignants qui ne viennent pas, mais on est tout étonné lorsqu'enfin une instance de la République sort de son habituelle léthargie pour engager des poursuites (dont on se demande pourquoi elles ne l'ont pas été plus tôt).

    Et non, cette attitude n'a rien d'exceptionnelle puisqu'elle est le fruit d'une certaine éducation, d'une certaine vision du monde qui est passée, d'une génération à une autre, religieusement. On la retrouve dans tous les raisonnements que cette élite tient lorsqu'il s'agit d'expliquer la France au reste du monde (forcément) ébahi. C'est le cas, par exemple, des Suisses qui se demandent pourquoi cette élite a cette idée si stéréotypée (et assez ridicule) de leur pays. Pierre Chappaz l'évoquait dernièrement sur son blog en relayant les articles de l'AGEFI. Et on mesure le fossé qu'il y a à combler lorsqu'un Jacques Sapir, frétillant économiste, évidemment collectiviste, sorti comme par hasard de SciencePipo, intervient sur une radio Suisse :

    Il suffit de l'écouter (à 2'03) déclarer, sans rire, que les règles qui s'appliquent à un petit pays ne s'appliquent pas à un grand ("c'est une évidence") sans jamais expliquer ni pourquoi, ni s'apercevoir de l'absurdité de ce raisonnement, comme si la gravité ne pouvait s'appliquer à partir du moment où on n'y croit pas. De la même façon (à 2'54), la concurrence, c'est assez moche, surtout lorsqu'elle est fiscale ! "Si tout le monde joue de la concurrence fiscale, les États ne pourront plus se financer", pardi ! Comme si les États pouvaient se financer actuellement, peut-être ? Comme si, encore une fois, on collait des dettes et des déficits chroniques sur le dos commode des paradis et autres exilés fiscaux qui sont, comme chacun le sait, la raison principale des déboires actuels de l’État (c'est aussi une évidence, je suppose). Ah, oui, c'est vrai, j'oubliais : le credo évident, pour tout socialiste ou alteréconomiste, c'est que les problèmes rencontrés en France sont toujours de nature extérieure, provoqués par le reste du monde qui ne fait rien qu'à lui en vouloir (cf perfide Albion, cf Chinois fourbes, cf Suisses qui jouent la concurrence sans vergogne).

    L'analyse, dans la même interview (7'30), de François Garçon, est sans pitié, et parfaitement lucide :

    "Les grandes différences entre la Suisse et la France, elles ne sont pas structurelles au niveau géographique ou démographique. Elles sont une culture de la compétition et de la concurrence à opposer à une culture du monopole et de la rente. Deuxièmement c'est une culture de la décentralisation et de la cantonalisation à opposer à une culture de la centralisation à outrance. Et enfin une qualité suisse qu'on ne retrouve pas en France qui est la subsidiarité. En France, on a un empilement de structures redondantes à tous les étages qui entraîne une déperdition d'énergies que nous ne trouvons pas en Suisse."

    Mais voilà : ces évidences (pour une partie des Français, expatriés ou non) n'en sont pas pour celui qui sort de l'ENA et de SciencePo. L'autre évidence, celle qu'il faut en finir avec l'ENA et Science Po, n'est même pas envisagée, ou si rarement, qu'elle sera rangée bien vite au rang des lubies temporaires d'illuminés rigolos. Les "élites" de ces écoles ont, pour une bonne partie, développé les bons réflexes de raisonnement pour se couler dans le moule douillet de l'étatisme républicain : ne surtout pas se distinguer, ramer avec le courant et barrer le pédalo le sourire aux lèvres.

    Chaque jour qui passe, la fracture entre les élites françaises et le peuple dont elles se sont octroyées la charge se fait plus visible, plus claire : une classe de dirigeants complètement endogames, reproduisant fidèlement des schémas déjà vieux il y a 30 ans. Ceci explique l'absence de renouvellement des idées et des individus (éliminez des Parlements ceux qui sont passés par l'ENA et/ou SciencePo, il ne vous restera plus grand monde). Et ceci explique, au moins en partie, pourquoi les mêmes recettes idiotes seront scrupuleusement appliquées pour résoudre les problèmes qu'elles ont créés en premier lieu.

    Partant de là, ce pays est foutu.


     

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  • http://www.nationspresse.info/?p=194509#more-194509

    La PAC en panne, les éleveurs laitiers condamnés

    Communiqué de Leif Blanc, délégué national à la Ruralité, l’Agriculture et l’Environnement

    Les gouvernements de l’Union européenne n’ont pu trouver d’accord concernant le budget de l’Union et donc celui de la PAC pour la période 2016-2020. Une impasse qui n’empêche pas le ministre de l’Agriculture de multiplier les promesses quant aux nécessaires soutiens à nos agriculteurs et au maintien de l’enveloppe allouée à la Politique agricole commune.

    Pendant ce temps, les exploitations continuent de disparaître, faute de prix rémunérateurs pour leur production. C’est particulièrement le cas des éleveurs laitiers dont la mobilisation à Bruxelles hier et aujourd’hui est totalement justifiée.

    L’attitude de la Commission européenne et des représentants du Parlement européen, entièrement acquis à la libéralisation complète de la filière, est par contre tout à fait scandaleuse. Le désastre provoqué par la crise du lait de 2008/2009 ne leur a pas suffit : les prix payés aux producteurs continuent d’être inférieurs aux coûts de production, mais ces technocrates dogmatiques n’envisagent pas une seule seconde de revenir à des outils de régulation pertinents, seuls à même de garantir l’avenir de notre production laitière. Un déni de réalité criminel qui achève de désorganiser une filière indispensable à notre économie et condamne des milliers d’éleveurs laitiers à la faillite.

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  • Je le dis clairement, non, on peut accorder notre confiance à ces systèmes mafieux UMP et PS! J'invite tous les français à mettre au pouvoir le Front National, le seul parti politique, qui a la capacité dans sa structure, dans ses qualités humaines, dans son programme! 

    Patriote64

    http://www.lecri.fr/2012/11/29/peut-on-laisser-decider-nos-impots-par-des-elus-ps-ump-qui-fraudent-dans-leurs-propres-elections-internes/37529

    Peut-on laisser décider nos impôts par des élus PS-UMP qui fraudent dans leurs propres élections internes ?

     

    © Miège - Les Dossiers du Contribuable

    Comme pour le congrès de Reims en 2008 où les frères Dalton du PS s’étaient entredéchirés lors de leurs propres élections internes, à coup de fraude électorale et autres irrégularités, voici qu’à présent c’est au tour de l’UMP d’en faire autant. Au moment du décès du célèbre  JR, l’UMP nous refait des épisodes de Dallas, alors qu’en pleine crise la nouvelle barre 2012 des 8 500 000 situations précaires vient d’être franchie !…

    De nouveau on y apprend ainsi comment PS et UMP  trichent ouvertement avec leurs propres adhérents : fraudes, bourrages d’urnes, irrégularités, faiblesse d’organisation, tels sont les délits répétitifs commis par ces gens-là, au point de se demander s’ils ne trichent pas aussi avec nous une fois au pouvoir ?… Notamment durant les 30 ans de gouvernances alternées lorsqu’on constate leurs bilans désastreux qu’ils sont en train de nous faire payer : dettes généralisées à Paris et en Province, emprunt toxiques, chômage, délinquance…

    Statutairement apolitique, ce qui justifie nos légitimes inquiétudes, c’est que ce sont ces 2 mêmes familles politiques qui décident ou qui votent tous nos impôts depuis Paris jusque dans nos Régions, Départements, Communes ou Intercommunalités ! De là à penser qu’ils peuvent très bien frauder aussi avec l’argent des contribuables, il n’y a qu’un pas, car lorsqu’ils ne donnent pas l’exemple avec leurs propres troupes ou partis, comment pourraient-ils alors inspirer la confiance aux Français ? D’où l’abstention massive.

    Au seuil du 3e millénaire, on peut s’interroger au passage sur les aptitudes à diriger, sur la carrure, l’étoffe et l’envergure de ces 2 partis politiques, dont même le bon vieux mot usé de parti nous ramène tout droit à l’époque de Pépone et de Don Camillo ? Aussi devant l’attirail de leurs nouveaux impôts, devant leurs hausses incessantes de la fiscalité locale et devant la défiance que nous inspire un tel modèle politique, nous sommes en train d’organiser et de promouvoir l’idée du premier gigantesque rassemblement national de citoyens contribuables, sous l’égide du monde associatif qui défend les contribuables, afin de créer la 1ere Force de Pression face à ce pouvoir politique qui n’en finit plus de nous écraser, de nous ignorer, de nous matraquer fiscalement, d’anéantir notre pouvoir d’achat et d’accélérer le déclin du pays.

    Si ce projet vous intéresse, n’hésitez pas à nous contacter et à nous rejoindre nombreux. Car notre classe politique actuelle table sur le fait que personne n’aurait la capacité de lancer en France une telle Force de Pression. Ensemble, prouvons aux politiciens le contraire !…

    Alain Padovani, président du Collectif Interdépartemental de Défense de l’Usager Citoyen Contribuable.

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  • Discrimination positive à la télévision publique... par enquete-debat

     

    http://www.enquete-debat.fr/archives/discrimination-positive-a-la-television-publique-francaise-54727

    Discrimination positive à la télévision publique française

    Si vous êtes musulman et que vous défendez l’islam, vous passerez beaucoup plus à la télévision publique que si vous n’êtes pas musulman et que vous critiquez l’islam. Voici la preuve de cette stupéfiante discrimination positive qui ne dit jamais son nom.

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  • http://www.lecri.fr/2012/11/28/l%e2%80%99electricite-verte-la-ruine-des-contribuables/37500

    L’électricité verte : la ruine des contribuables

    taxes-energie-verte

    Taxes en hausse de 133% sur 18 mois, subventions nationales et locales, renflouement d’entreprises vertes en perdition… la facture liée aux énergies renouvelables est en train d’atteindre un niveau intolérable.

    Encore une taxe en hausse ! Cette fois-ci, il s’agit de la contribution au service public de l’électricité (CSPE). Destinée en grande partie au développement des énergies renouvelables, elle va riper d’un milliard d’euros d’ici à 2013 pour atteindre 5,1 md€. Cela revient à 133% d’augmentation en 18 mois. La CSPE est payée à 100% par les abonnés d’EDF lorsqu’ils acquittent leurs factures.

    Traduction concrète du fantasme écolo pour les consommateurs, elle représentera 13% de la note acquittée par les abonnés d’EDF  en 2013 contre 8% en 2012. Soit, en moyenne, 90 euros pour les foyers qui ont choisi de se chauffer à électricité et de 20 à 30 euros pour les autres.

    Comme l’indiquait récemment la Cour des comptes, cette CSPE s’apparente à un « quasi impôt » mais avec une spécificité : son niveau n’est pas soumis à l’approbation régulière du Parlement. Son taux comme ses conditions devraient faire l’objet d’une autorisation périodique et d’un contrôle du Parlement, préconise la Cour.

    Apparue en 2003,  la CSPE a été créée par le gouvernement Raffarin afin de dédommager les fournisseurs historiques d’électricité (EDF) et les entreprises locales de distribution de leurs missions de service public, notamment en matière de soutien aux énergies renouvelables (solaire, éolien, etc.).

    Si cet impôt indirect dérive dangereusement c’est parce que l’électricité produite par les panneaux est achetée par EDF à un tarif plus élevé que celui auquel elle sera revendue. Le contribuable paie la différence.

    Pour la collectivité, le coût de cette électricité est prohibitif. Voici 2 ans, l’Ifrap a dressé la liste des prix de rachat selon les types de production de courant. Ils démarraient à 83 euros le MWh pour l’éolien terrestre pour atteindre 580 euros avec le solaire photovoltaïque (bâtiment) !

    Avec l’augmentation de la taille cumulée du parc photovoltaïque français qui a progressé de 24 % durant le premier semestre 2012, certains spécialistes estiment que le besoin de financement de la CSPE pourrait dépasser 8 milliards d’euros à horizon 2020.

    - La production d’électricité verte est devenue un bon fromage

    A ces coûts pharaoniques s’ajoutent les diverses subventions fournies par l’État et les collectivités locales afin d’adapter le réseau électrique à des sites de productions dispersés puisqu’il s’agit souvent du toit de maisons individuelles !

    Car la production d’électricité verte est devenue un fromage attirant particuliers et investisseurs professionnels. Les éoliennes individuelles et les capteurs solaires se multiplient comme les petits pains de la parabole. Ils produisent un courant hors de prix, alimentant ainsi la hausse des prix et celle de la CSPE.

    A cette gabegie, s’ajoute le soutien de l’Etat en faveur de certaines entreprises impliquées dans l’éco système vert. Assommé par la concurrence chinoise, ce secteur industriel s’effondre. Selon certains blogs spécialisés, plus « d’une  centaine d’opérateurs éoliens français sont classés en situation de fragilité dangereuse par les sociétés de suivi des entreprises et d’analyse de risque ».

    A terme, les contribuables sont donc condamnés à une triple peine à travers la CSPE, les subventions aussi bien nationales que locales, sans compter les ballons d’oxygène financiers que la future BPE débloquera pour soutenir les entreprises exsangues où une partie des 500 millions d’euros promis dans le cadre des mesures de compétitivité annoncées par le gouvernement Ayrault.

    - Un avenir qui fait froid dans le dos

    Le plus inquiétant est que le Grenelle de l’environnement a prévu de porter la part d’énergie renouvelable à 21% de la production tricolore d’ici à 2020.

    Interrogée sur la perte de pouvoir d’achat liée à la hausse fulgurante la CSPE, Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, déclarait récemment que « l’énergie la moins chère, c’est celle qu’on ne consomme pas». C’est un argument que les 4 millions de Français en situation de précarité énergétique apprécieront certainement. Au fou !

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