• Suivre le lien de wikipédia pour en savoir un peu plus sur Marc Ladreit de Lacharrière.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Ladreit_de_Lacharri%C3%A8re

    Patriote64

    http://lexpansion.lexpress.fr/economie/l-agence-de-notation-fitch-protege-t-elle-volontairement-la-france_365176.html#xtor=AL-189

    L'agence de notation Fitch protège-t-elle volontairement la France?

    Pour l'instant, l'agence de notation appartenant à Marc Ladreit de Lacharrière est la seule à maintenir le Triple A de la France. Simple retard à l'allumage ou décision patriotique?

    L'agence Fitch Ratings, à New York, est bien plus conciliante que ses consoeurs.
    L'agence Fitch Ratings, à New York, est bien plus conciliante que ses consoeurs.
    REUTERS/Jessica Rinaldi

    Fitch persiste et signe. Pour l'agence de notation basée à Londres, la France mérite toujours - même si c'est de peu - son " triple A ", c'est-à-dire la meilleure note pour ses émissions obligataires. François Hollande s'en est, bien sûr, félicité. Pour lui, la bonne note de Fitch vient atténuer la dégradation opérée par Standard & Poor's en début d'année et celle opérée par Moody's il y a quelques jours. Elle aussi est le signe que la France suit la bonne politique économique. Cependant, ce que François Hollande oublie de dire, c'est que l'agence Fitch est bien plus conciliante que ses consoeurs. Elle est même soupçonnée de protéger volontairement la France. Explications.

    Une agence à réputation de "suiveuse"

    A l'origine, Fitch est une agence new-yorkaise. Mais à la fin des années 1990, elle a été revendue à la holding Fimalac, détenue par le chef d'entreprise français Marc Ladreit de Lacharrière. En quelques années, celui-ci est parvenu à hisser Fitch au troisième rang des agences de notations. Ses parts de marché, qui étaient de 1 ou 2% il y a 15 ans, sont aujourd'hui de 18%, une progression remarquable. Mais la stratégie suivie par Fitch est un peu curieuse.

    En fait, Fitch est toujours en retard par rapport aux autres agences. Ce sont Standard & Poor's et Moody's qui prennent toujours l'initiative des décisions importantes. Fitch les suit avec quelques mois de retard. Ainsi, en 2008, c'est Standard & Poor's qui a été la première à classer le Brésil en catégorie " Investissement grade ", qui regroupe les pays considérés comme présentant un risque très faible de défauts. Moody's a été la première à faire de même avec la Russie. Et c'est à nouveau Standard & Poor's qui a été la première à enlever son triple A aux Etats-Unis et à la France.

    Fitch, de son côté, n'a " aucun fait " d'armes à son actif. Et c'est sans doute volontaire, analyse Norbert Gaillard, spécialiste des agences de notations. Selon lui, Fitch s'évite ainsi les foudres des régulateurs et des hommes politiques, laissant Moody's et Standard & Poor's prendre les coups à sa place. Les pays émetteurs de dette s'y retrouvent : le retard de Fitch leur donne un peu d'oxygène sur les marchés. En plus, Fitch pratique des tarifs inférieurs à ceux des autres agences !

    Une agence qui aime la France?

    La rumeur voudrait aussi que l'agence Fitch ait "tendance à surnoter" la France car elle est détenue majoritairement par le groupe Fimalac, propriété de Marc Ladreit de Lacharrière. Cette " surnotation " expliquerait qu'aujourd'hui, la France reste notée triple A par Fitch, mais pas par les autres agences. Cependant, cette analyse ne convainc pas Norbert Gaillard.

    Selon lui, la tendance à "surnoter" les pays industrialisés a été générale. Elle commence à être corrigée depuis deux ou trois ans. Certes, Fitch reste, de loin, l'agence la plus conciliante. Mais elle est bien obligée de surveiller la crédibilité de ses notes. " Si Standard & Poor's ou Moody's dégrade une nouvelle fois la France en 2013, ce qui est probable, et que Fitch ne bouge pas, il y aura un écart de deux crans entre les différentes notations de la France. Il y aurait lors de fort soupçons sur la partialité de Fitch, explique-t-il.

    De fait, Fitch devra sans doute enlever son triple A à la France, note l'expert. Elle le fera sans doute en 2013. Les communiqués de Fitch laissent déjà la porte ouverte à une telle décision. "La note est potentiellement sensible à des décisions qui auraient pour effet d'augmenter de façon importante la dette publique ou les dettes contingentes du fait d'une intervention de l'Etat dans l'économie et l'industrie nationales", a mis en garde l'agence. Le soulagement de François Hollande risque donc d'être de courte durée.

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  • http://voixdupeuple.wordpress.com/2012/12/14/attention-notre-medecine-nest-bientot-plus/

     Attention, notre médecine n’est bientôt plus…

    … sauf si vous êtes sans papiers !

    Lisez ce que le médecin écrit en bas. Nous allons au fond du gouffre. C’est grave pour notre Sécu!

     

     

     

    Tiers payant

    Le pire c’est que c’est vrai !
    En plus l’arnaque à la carte vitale continue car maintenant qu’il y a la photographie du soit disant titulaire, des gens viennent nous voir en prétextant la perte de la dite carte, et en exhibant une attestation papier qui elle ne comporte pas de photos.
    C’est très drôle car lorsque je dis que je ne puis pas pratiquer le tiers payant avec seule l’attestation papier, les gens ne reviennent pas me voir !!!
    Étrange non ?

    Tout le monde ne le sait pas car la presse ne s’empresse pas de diffuser cette information..
    Pour conforter cette nouvelle… j’ai assisté la semaine dernière à une altercation entre une dame âgée et ma pharmacienne à cause de ce problème.
    Une femme voilée emportait un tas de médicaments sans débourser un centime, alors que cette dame avec une petite retraite ne comprenait pas pourquoi elle, elle devait payer un supplément pour un médicament !!!

    Ma pharmacienne m’a dit voilà tous les jours nous sommes confrontés à ce genre de problème et sommes inquiets avec l’arrivée des génériques, car c’est nous qui sommes agressés alors que nous sommes obligés d’appliquer ce règlement si nous ne voulons pas payer une amende !!!

    A mon avis, nous allons dans le mur plus vite que prévu.
    Des instructions ont été donnés par les Caisses d’Assurance Maladie.

    Depuis le 1er août le « Tiers Payant » ne sera plus accordé par les pharmacies aux personnes refusant les génériques et ce , même si le praticien a inscrit « non substituable ».

    Les personnes devront faire l’avance des médicaments et se faire ensuite rembourser, partiellement, par leur caisse.

    Ceci s’imposera à tous, y compris aux personnes prises en charge à 100%.

    SAUF… Aux bénéficiaires de l’A.M.E., c’est-à-dire en très, très grande majorité à des étrangers, en situation irrégulière sur le territoire français, n’ayant jamais cotisé un centime et qui viennent se faire soigner gratuitement en France, aux frais des contribuables français qui eux sont de moins en moins remboursés.

    Après avoir bénéficié de la suppression des 35,00 € ANNUELS, de participation qui leur étaient demandés, ils ne sont pas concernés par cette directive des Caisses d’Assurance Maladie et peuvent donc refuser les génériques tout en n’ayant strictement rien à payer.

    Qu’il est bon d’être étranger en situation irrégulière en France.

    Cette décision est un appel d’air qui ne manquera pas d’attirer encore plus de clandestins en France.

    Quand on sait ce que coûte l’A.M.E. au budget de l’Etat, il est temps de siffler la fin de la partie.

    Les médias n’en parlent pas, alors il faut le faire à leur place et donner le maximum de publicité à cette forfaiture.

    Si vous n’êtes pas révolté, passez ce message à la poubelle, mais si vous avez cotisé toute votre vie pour en arriver là…

    … faites tourner.

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  • http://www.les4verites.com/economie-4v/la-dette-une-creation-des-politiques

    La dette, une création des politiques

    La gauche et la droite se renvoient la responsabilité de l’état de nos finances et du désastre prévisible. Visiblement personne n’est capable de trouver une solution.

    A mon avis il est trop tard. Le problème de l’endettement devenu incontrôlable a été créé de toutes pièces par les politiques des pays occidentaux en 73, premier choc pétrolier, augmentation brutale de l’énergie.

    Pour maintenir notre train de vie, les politiques ont distribué de l’argent qu’ils ne possédaient pas. Ils ont créé la dette.

    A cette époque la solution aurait été de faire le gros dos, ne pas intervenir. Certes, il y aurait eu du chômage, la baisse de nos revenus et en prime quelques changements politiques. Il y aurait eu aussi une baisse très sensible de la consommation du brut et quelques mois plus tard, une baisse des cours devant la chute des ventes et en 76 il n’y aurait pas eu le deuxième choc pétrolier, causé par le succès du premier.

    Le transfert en masse d’un flux financier des pays occidentaux vers les producteurs se traduit par un appauvrissement des uns et un gaspillage effréné chez les autres, notamment au Moyen-Orient.

    Il suffit de constater que le prix du pétrole baisse à chaque diminution de la consommation pour vérifier la justesse de ma théorie.

    VN:F [1.9.20_1166]
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  • http://www.contrepoints.org/2012/12/14/107836-hyperinflation-en-coree-du-nord

    Hyperinflation en Corée du Nord

    Publié le 14/12/2012

    Alors que Kim Jong-Un s'enorgueillit du lancement de sa fusée, les bols de riz de ses citoyens deviennent de plus en plus difficiles à remplir.
     
    Par Steve H. Hanke, depuis les États-Unis.

    Après la mort du dirigeant suprême Kim Jong-Il en décembre dernier, de nombreuses personnes dans le monde espéraient que son successeur (et fils), Kim Jong-Un, lancerait de grands changements politiques et économiques, pour le moins nécessaires. Malheureusement,  au cours des mois durant lesquels le nouveau dirigeant suprême a assuré le pouvoir, rien n’a changé pour les Coréens du Nord vivant hors de la classe supérieure communiste. L’État décadent communiste n’a pas statué sur ses réformes économiques annoncées.

    Une seule promesse tenue, en revanche, est celle concernant les armes, qui ont afflué à travers ses tuyaux de trafics d’arme. Et comme si ça ne suffisait pas, la Corée du Nord avait planifié un autre tir de missile lancé mercredi 12 décembre 2012. Mais, vu la tournure, la seule chose qui va s’allumer est l’inflation.

    Dans un de mes billets de blog récent, j’ai souligné le fait qu’un des héritages communistes de Corée du Nord était l’hyperinflation (en plus de la famine). Effectivement, l’hyperinflation menace à nouveau de frapper la Corée du Nord.

    Du peu de données disponibles, il semblerait que, dans la durée de six mois, le prix du riz ait augmenté de près de 13%. C’est typique de la Corée du nord, où les prix du riz ont augmenté d’environ 28.500% sur les trois dernières années d’après le tableau ci-dessous.

    Tandis que le gouvernement nord coréen s’inquiète des tirs de fusée, et sur la façon de fournir des armes à la Syrie, et alors que ses archéologues « découvrent » d’anciens refuges de licornes, les bols de riz de ses citoyens deviennent de plus en plus difficiles à remplir. Les priorités du dirigeant suprême, semble-t-il, sont royalement mal foutues.

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  • http://liesidotorg.wordpress.com/2012/12/14/le-scandale-dexia-et-la-deconfiture-des-municipalites-francaises-partie-ii/

    Le scandale Dexia et la déconfiture des municipalités françaises – Partie II

    dexiacdclaposte« Dexia est devenu synonyme d’emprunts toxiques en France. Entre 5000 et 15 000 collectivités territoriales (régions, départements, municipalités, hôpitaux, syndicats intercommunaux, etc.) ont contracté des emprunts structurés auprès de Dexia au cours des dernières décennies, lesquels sont devenus toxiques du fait que les taux d’intérêt initialement faibles, autour de 3,5%, ont explosé pour atteindre 15 %, voire 24%. Déjà 57 autorités locales ont intenté des poursuites contre Dexia, et ce nombre va croissant notamment suite à la victoire remportée par la ville de Sassenage, près de Grenoble » (Source).

    Le problème est que Dexia est très probablement une banque comme beaucoup d’autres qui manipulent leurs bilans avec des actifs tout autant pourris. Plusieurs analystes chevronnés de la finance le déclarent avec fracas, mais rien ne change… à part la spoliation des citoyens lambdas qui paient pour les pertes.

    Quid des pratiques de Dexia et, incidemment, de quelques banques amies… ?

    Dans une interview exclusive à Nouvelle Solidarité, Maître Hélène Féron-Poloni, le conseil juridique de Sassenage, décrit certaines des méthodes utilisées par Dexia, qui seront peut-être qualifiées un jour de délinquance financière. Par exemple, pour un prêt « bonifié » (c’est-à-dire avec un taux d’intérêt inférieur à celui du marché), Dexia élabore un plan par lequel le client, en l’espèce une commune, vend à Dexia une option de change sur devises, par exemple sur la valeur de 1 euro égale moins de 1,44 % franc suisse. Cela revient à parier sur un franc suisse faible (ou sur un euro élevé). Dexia a alors encaissé de gros profits, et même la plupart de ses profits, en vendant ces mêmes options de change sur devises à de grandes banques  d’investissement internationales (Goldman Sachs, JP Morgan, Deutsche Bank, etc.), tout en pariant en même temps dans le sens inverse, à savoir que la valeur du franc suisse montera en tant que valeur de refuge. Dexia a même convaincu ses clients que le change franc suisse/euro resterait aussi stable qu’il l’avait été au cours de la décennie précédant l’explosion de 2008.

    Dexia n’a jamais révélé les détails à ses clients, et en particulier les risques énormes que comportaient ces paris. Le plus grand scandale, c’est que par ce mécanisme pervers, les maires et les municipalités sont devenus à leur insu des acteurs de l’économie du casino international ! Et désormais, ces communes sont censées payer les risques sur devises pris par les banques d’investissement internationales.

    Mais le combat est engagé.

    Devant le  tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre, la ville de Sassenage, qui a cessé de payer les intérêts sur ces prêts, poursuit Dexia en nullité de prêt estimant qu’ils sont dépourvus d’existence juridique valide. Saisi par le préfet, qui a tenté sans succès de forcer la commune à payer les intérêts, la CRC estimait le 31 mai 2012 que tant que le procès de Sassenage se poursuit au TGI, la commune est en droit de pas payer les intérêts. C’est la première fois qu’une CRC rend un tel avis défavorable aux banques.

    Verra t-on un juge devenir un Robin des Bois et imposer une jurisprudence en faveur de la justice contre la mafia bancaire ?

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  • http://liesidotorg.wordpress.com/2012/12/13/le-scandale-dexia-et-la-deconfiture-des-municipalites-francaises-partie-i/

    Le scandale Dexia et la déconfiture des municipalités françaises – Partie I

    Depuis plusieurs trimestres, le feuilleton Dexia devient exaspérant. Des milliards sont injectés (en partie par le gouvernement français) dans cette banque tandis que les mesures d’austérité pleuvent sur les contribuables, sans oublier les contributions à verser à M. le Marché, de plus en plus gourmand selon son appétit gargantuesque, traduit par l’évolution des taux d’intérêt.

    perequation-horizontale-projet-de-decret

    Entre les 7-8 novembre 2012, on a de nouveau injecté 5,5 milliards d’euros dans la banque Dexia grâce aux décisions prises principalement par les ministres des Finances de la France et de la Belgique.

    « Officiellement, la banque est en cours de démantèlement, mais les Etats belge, français et luxembourgeois garantissent encore (jusqu’à fin 2099) les 90 milliards d’euros d’actifs toxiques invendables qui sont nichés dans la legacy division de la banque. Pour se maintenir à flot, Dexia SA a vendu sa banque de dépôts belge, renommée Belfius, à l’Etat belge, sa banque de dépôts luxembourgeoise au Qatar et sa banque de dépôts turque à la Sberbank russe. Dépourvue d’actifs sains, mais bourrée de produits toxiques, Dexia ne survit que sous perfusion d’argent public ». (Source)

    Comment peut-on mettre au pouvoir des personnalités politiques qui s’avèrent incapables de gérer une simple banque ?

    Comment peut-on rançonner les contribuables pour satisfaire des banquiers spéculateurs ?

    robindesboiswdisneyQuand surviendra un Robin des Bois dans cette forêt de voyous où politiques et banquiers se remplissent grassement les poches via des comptes numérotés bien planqués pour certains, ou prébendes en œuvres d’art, afin de mieux maquiller les services rendus ?

    « Si la banque devait déposer son bilan, ses principaux actionnaires – la Caisse des dépôts et consignations (CDC) française et le Crédit Communal belge dont les villes belges sont actionnaires – essuieraient des pertes d’au moins 50 milliards d’euros ». (Source)

    Nous serions donc bien loin de la fin de l’épisode.

    Citoyens belges et français, priez pour obtenir de la Providence un Robin des Bois qui nous sauve de cette situation inique où la veuve et l’orphelin sont pris en otages par des hommes sans foi ni loi, mais qui utilisent le verbe sans vergogne pour… rançonner et illusionner.

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  • http://www.valeursactuelles.com/radeau-m%C3%A9duse20121212.html

    Gouvernement : le radeau de la Méduse

     

    Constat. Une cuisante défaite dans les urnes vient sanctionner six mois d’amateurisme et de cacophonie gouvernementale. Jusqu’à son apothéose, avec la gestion calamiteuse du dossier ArcelorMittal.

    L’équipe gouvernementale nous offre un spectacle rappelant à la fois le “radeau de la Méduse” et la Berezina, dont on a justement fêté le bicentenaire cette année. Le premier pour ses déchirements, la seconde pour la débâcle. L’UMP redoutait la sanction dans les urnes du duel Copé-Fillon. La crise qui secoue la droite a tellement mobilisé les médias que l’on en avait presque oublié les six premiers mois ratés du quinquennat et la chute vertigineuse du couple exécutif dans les sondages. Les trois législatives partielles viennent de le rappeler. La droite arrive en tête dans les trois circonscriptions en jeu, et dans le Val-de-Marne le socialiste est même éliminé dès le premier tour. Plus qu’une sanction, c’est une cuisante défaite pour le gouvernement. Amateurisme à tous les étages, manque de vision, ministres qui se contredisent, sous l’oeil du premier d’entre eux, souvent dépassé, jusqu’à provoquer le doute sur ses capacités. En mai dernier, tous ou presque étaient des inconnus. Tour d’horizon d’une équipe gouvernementale dépassée par les événements, que ses quelques piliers et sa star, Manuel Valls, n’arrivent pas à sauver.
    LES ARCHAÏQUES

    Christiane Taubira, la laxiste

    À peine nommée, la nouvelle garde des Sceaux a mis l’Élysée dans l’embarras, en annonçant le renoncement aux tribunaux correctionnels pour enfants. Puis, dans Libération, en expliquant qu’il « y a des années que l’on sait que la prison, sur les courtes peines, génère la récidive », que c’était « presque mécanique », qu’il fallait « arrêter ». Très critique, encore, sur les centres éducatifs fermés, la ministre s’était déclarée plutôt favorable à un système de foyers ouverts. Oubliant que le programme présidentiel prévoyait le doublement de ces centres fermés. Avant la fin de l’été, Taubira était étiquetée : laxiste. Depuis, le premier ministre l’a priée de se taire.

    Marisol Touraine, la mal-aimée

    En six mois, la ministre de la Santé, décrite comme froide et hautaine, a réussi à se mettre à dos pratiquement toute la profession médicale. Une coalition de praticiens est même descendue manifester dans la rue, le 12 novembre. Sur les réseaux sociaux, des groupes ont été créés, comme “Les blouses blanches en colère” ou “Les médecins ne sont pas des pigeons”. Médecins qui considèrent que le projet de Marisol Touraine (sur nommée, méchamment, MST) contre les dépassements d’honoraires stigmatise toute une profession.

    LES ÉVANESCENTS

    Pierre Moscovici, l’homme invisible

    Pierre Moscovici traverse la salle des Quatre-Colonnes à l’Assemblée. Visage fermé, l’air presque dépressif. Il évite les journalistes. Comme toujours. « J’ai choisi, à la différence d’autres, de me placer en pilier du dispositif, sans satisfaction d’image, au point d’apparaître comme le type qui n’apparaît pas. » De même, pendant l’exercice des questions au gouvernement dans l’Hémicycle, le ministre de l’Économie et des Finances confie préférer « faire terne » plutôt que de se « laisser entraîner dans un exercice d’éloquence ». Même ses amis parlent de lui comme de l’homme invisible sans comprendre pourquoi il n’est pas plus présent. « C’est le brillant qui s’est fait un devoir de grisaille », ironise un député socialiste. Fâcheux, quand on est censé être l’homme fort à la barre du paquebot Bercy, en pleine tempête économique et budgétaire.

    Aurélie Filippetti, l’interdite de chéquier

    Oubliées les grandes envolées lyriques des promesses de la campagne : « Le budget de la culture sera sanctuarisé […] L’austérité ne doit pas être aveugle. » Filippetti gère la pénurie, et annonce le report, ou pis, l’abandon pur et simple de nombreux projets culturels comme le Centre national de la musique ou le Centre international d’art pariétal Lascaux 4… et se contente de courir les inaugurations.

    Delphine Batho, à contre-emploi

    Qui sait que Delphine Batho est ministre de l’Écologie ? Personne, ou presque. Si, les écologistes, justement, dont elle a provoqué la fureur en se prononçant en faveur de la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, et de la filière nucléaire, dont « la France a durablement besoin ».

    Fleur Pellerin, à côté de la plaque

    La ministre déléguée à l’Économie numérique et aux PME était, disait-on, l’une des étoiles montantes de la nouvelle génération, au PS. Pour l’instant, la jeune femme de 39 ans, remarquée pour ses origines coréennes, est un peu écrasée par Bercy et n’a pas encore réussi à habiter son sujet.

    Marylise Lebranchu, aux abonnés absents

    Depuis qu’elle a reconnu, en juillet, que les fonctionnaires devraient affronter un « grand moment de rigueur », on n’a pratiquement plus entendu parler de la ministre de la Fonction publique.

    LES BOULETS

    Arnaud Montebourg, l’ingérable

    Comme les temps ont changé depuis qu’Arnaud Montebourg, en juillet, avait déclaré : « Le président de la République me manifeste son soutien, le premier ministre m’épaule, les collègues sont affectueux et les citoyens m’écrivent… » Le tonitruant ministre du Redressement productif portait alors l’étendard du volontarisme gouvernemental. Il est le principal boulet d’un gouvernement en déroute.

    De sa sortie dans les Échos « Nous ne voulons plus de monsieur Mittal en France » (sur le même modèle que ses attaques contre Peugeot cet été) – à sa croisade pour la nationalisation de l’aciériste, sèchement démentie par le premier ministre, il n’a cessé de se faire remarquer pour aussitôt être démenti. Résultat nul mais cacophonie assurée.

    Cécile Duflot, l’éternelle ado

    C’est peut-être parce qu’elle dit d’elle-même avoir « le charisme d’une huître » que la ministre du Logement fait tout pour se faire remarquer. À 37 ans, elle est visiblement très fière de son côté “éternelle ado”, pourtant caricatural. Arriver en jean à son premier Conseil des ministres, expliquer, en juin sur une chaîne d’info, que le cannabis, au fond, « c’est comme l’alcool et le tabac », faire savoir que cet été elle se promenait pieds nus dans le jardin de son ministère… Les parlementaires Verts votent à 70 % contre la ratification du traité budgétaire européen ? Les militants écolos affrontent les forces de l’ordre sur le site de Notre-Dame-des-Landes ? Ministre elle est, ministre elle veut rester. Quitte à s’écraser quand Montebourg assène que le « nucléaire est une filière d’avenir » ou quand Valls démantèle des camps de Roms.

    Vincent Peillon, le gaffeur

    C’est plus fort que lui. Peillon, venu défendre la refondation de l’école sur France Inter, déclare que la question de la dépénalisation du cannabis est posée sérieusement. Alors que Jean-Marc Ayrault vient de soutenir le contraire. Dans la bouche du ministre de l’Éducation nationale, numéro trois du gouvernement, la sortie provoque une véritable déflagration. Peillon avait déjà provoqué la polémique, au lendemain de sa nomination, en annonçant le retour à la semaine de cinq jours dans le primaire, puis le zonage des vacances d’été ou l’allongement des vacances de la Toussaint. Sans aucune concertation préalable avec quiconque. Après coup, il se dit toujours désolé.

    Jérôme Cahuzac, le boxeur

    Redoutable, critiqué pour sa dureté, le ministre du Budget a la réputation d’un boxeur, sport qu’il affectionne. Lui est persuadé, contrairement à d’autres socialistes, de la nécessité de ramener le budget à 3 % de déficit dès 2013. Et les discussions budgétaires ont été rudes. Duflot s’est plainte d’avoir été « traitée comme une souillon ». Jusqu’ici, l’ancien chirurgien (cardiaque à ses débuts, esthétique ensuite) distribuait les coups. Le 4 décembre, c’est Mediapart qui a lancé un uppercut à Cahuzac en l’accusant d’avoir possédé un compte suisse qu’il aurait transféré dans un autre paradis fiscal, juste avant de devenir président de la commission des finances de l’Assemblée, en 2010. Ce qu’il dément avec vigueur.
    LES PILIERS

    Manuel Valls, la star

    Le premier flic de France voulait modifier le regard sur la gauche en matière de sécurité et incarner la fermeté républicaine. Carton plein. Il est le seul ministre plébiscité par les sondages. Le représentant de l’aile droite du PS n’hésite pas à bousculer la gauche, notamment lorsqu’il avait lâché : « Donner le droit de vote aux étrangers n’est pas une revendication forte de la société. » Son ascension est devenue presque gênante, on le compare régulièrement à Sarkozy. Certains le voient déjà succéder à Ayrault à Matignon, le Nouvel Obs l’a promu « vice-président » en une… Seul faux pas de celui qui vient de fêter ses 50 ans, mais de taille, dans l’Hémicycle, quand il lâche à l’UMP : « Le retour du terrorisme, c’est vous. »

    Laurent Fabius, le vétéran

    C’est le Juppé de gauche : ex-premier ministre, ex-patron de son parti, ex-dauphin (de Mitterrand, comme Juppé l’était de Chirac). Tout comme le maire de Bordeaux, Fabius a fini, raisonnablement, par renoncer à l’Élysée. Numéro deux du gouvernement, le patron du Quai d’Orsay a mis de côté sa vieille rivalité avec le chef de l’État. La période où il le surnommait « fraise des bois » et avait lâché : « Lui, président de la République ? On rêve ! » est paraît-il oubliée. Les deux hommes se voient en tête à tête une heure tous les mardis matin. Il est le vétéran, au milieu de tant de novices. Le chef de l’État sait Fabius trop expérimenté pour redouter un faux pas de sa part.

    Michel Sapin, le bon petit soldat

    Amusant qu’un parlementaire socialiste qualifie Michel Sapin, ami de plus de trente ans du président, de « bon petit soldat ». Justement, Hollande et Sapin se sont liés d’amitié en faisant, ensemble, leur service militaire. La petite histoire veut que les deux hommes aient été lâchés dans la campagne en pleine nuit, lors d’un exercice, avec un sac de commando de 12 kilos chacun, une carte et une boussole. Hollande avait craqué le premier, épuisé. Sapin aurait alors chargé sur son dos le sac de son camarade et retrouvé le chemin de la base.

    Trente-cinq ans plus tard, le ministre du Travail sera-t-il aussi efficace sur le front du chômage ? Pas sûr. Il n’est pas en première ligne pour prendre les mesures permettant de retrouver le chemin de la compétitivité. Pour l’instant, c’est bien dans un rôle de petit soldat qu’est cantonné Sapin, de celui qui exécute les ordres présidentiels : hausse du smic, fin de la défiscalisation des heures supplémentaires, lancement des emplois d’avenir, négociation sur le contrat de génération. Attention, l’homme peut sortir du rang. Fin octobre, quand Ayrault avait déclaré qu’un retour aux 39 heures n’était pas un sujet tabou, Sapin n’avait pas hésité à contredire le premier ministre, en déclarant que les 35 heures devaient rester la durée légale du travail.

    Jean-Yves Le Drian, l’homme de mission

    Membre du canal historique des “hollandais”, Le Drian tient à la posture d’homme de mission que lui confère son poste de ministre de la Défense. « Dans ce gouvernement bordélique de jeunes ministres ambitieux, l’objectif est de l’installer dans le carré de tête des ministres solides », avait confié l’un de ses conseillers. Retrait d’Afghanistan, otages au Sahel, crise au Mali, dossier syrien, il fait partie de ceux qui rencontrent Hollande chaque semaine à l’Élysée. Discret par nature, Le Drian reste un vieux compagnon de route de Hollande. Ce qui lui permet aussi de dire ce qu’il pense : « Le président normal, c’était bien, en rupture avec Sarkozy. Mais il fallait et je le lui ai dit, qu’il passe désormais au président avec un grand P. »

    Stéphane Le Foll, le garde du corps

    Fidèle parmi les fidèles du président, il était déjà à ses côtés, sûr de son destin, quand ils n’étaient qu’une demi-douzaine à y croire. Le Foll ne cache pas son agacement quand un membre de l’équipe gouvernementale discute un ordre élyséen. Ce qui ne l’a pas empêché, malgré tout, de faire une vraie bourde en vantant la parité de son cabinet : « Sur quinze personnes, sept sont des femmes, avait-il souligné, ajoutant… bien que nos dossiers soient très techniques ! » Pour l’instant, il n’est pas en première ligne. Les gros dossiers qui l’attendent (réforme de la politique agricole commune, fin des quotas laitiers) ne sont pas encore sur le devant de la scène. Les difficultés sont à venir.

    Najat Vallaud-Belkacem, la bonne élève

    Ministre des Droits de la femme, porte-parole du gouvernement, la benjamine du gouvernement (35 ans) le reconnaît volontiers, elle éprouve encore de l’appréhension en entrant dans la salle de presse… où elle sort rarement de la lecture de ses fiches. Un peu langue de bois, lui reproche-t-on. Très appliquée, elle n’a pas surmonté sa vieille inquiétude de ne pas être à sa place.

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  • http://www.lecri.fr/2012/12/13/la-cgt-du-livre-soustrai-8-millions-deuros-a-son-principal-concurrent/37893

    La CGT du Livre soustrait 8 millions d’euros à son principal concurrent

     

    Presstalis

    En France, le transport des magazines vers les points de vente physiques (kiosques, tabac-presse, marchands de journaux…) est assuré par deux acteurs majeurs : Presstalis, tenue par le Syndicat du Livre CGT et les Messageries lyonnaises de presse.

    Or, les pratiques de la CGT ont conduit la première dans l’ornière financière : elle est très gravement déficitaire, au contraire de sa concurrente, mieux gérée.

    Presstalis va donc, grâce à l’Etat, recevoir 8 millions d’euros de sa concurrente.

    En effet, les pouvoirs publics cèdent au chantage de Presstalis et du Conseil supérieur des messageries de presse, qui est sous la férule de l’Autorité de régulation de la distribution de la presse.

    Pour compenser les pertes de la coopérative de distribution mal gérée, un mécanisme dit de péréquation va être mis en place. Anticoncurrentielle (l’Autorité de la concurrence et la Cour constitutionnelle ont été saisies), cette mesure vise à voler une entreprise bien gérée au profit d’une autre...

    D’après les Messageries lyonnaises, celles-ci devront verser 26 millions d’euros d’ici à 2015 à leur concurrent… Or, c’est plus de 10 % du chiffre d’affaires annuel des Messageries ou 60 fois ses bénéfices…

    Impossible à faire sans augmenter les tarifs, et mettre à mal la presse magazine qui voit ses ventes chuter chaque année…

    Bref, pour sauver Presstalis et céder au chantage de la CGT, les pouvoirs publics vont couler la presse… Une nouvelle preuve que la CGT, principal syndicat de travailleurs, est une officine destructrice d’emplois.

    Pour en savoir plus sur les scandales de la CGT, procurez-vous les derniers Dossiers de Contribuables Associés : « Enquête sur la CGT ».

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