• http://www.dreuz.info/2012/08/en-tunisie-les-francais-doivent-respecter-les-coutumes-des-tunisiens-et-en-france/

    « En tunisie, les Français doivent respecter les coutumes des tunisiens ». Et en France ?

    Le coordinateur national du parti islamiste Ennahdha, (parti au pouvoir en Tunisie) Abdelhamid Jelassi a appelé les touristes à faire des efforts pour respecter les coutumes des Tunisiens, notamment pendant le mois du Ramadan.

    Le touriste qui aime la Tunisie finira par devenir comme un Tunisien, il s’habituera à nos coutumes, a-t-il déclaré.

    Ainsi donc, le gouvernement tunisien demande aux Français, lorsqu’ils sont en Tunisie, de respecter les coutumes des tunisiens.

    Et le gouvernement français demande aux Français, lorsque les tunisiens vivent en France, de respecter leurs coutumes.

    Ils en ont de la chance, les Français, d’être si bien encadrés par des gouvernements qui protègent les coutumes et l’identité nationale des populations.

    Mais ces attentions ne risquent-elles pas de donner aux Français l’envie qu’on respecte leur culture et leur identité, et de faire d’eux de vilains identitaires racistes d’extrême droite ?

    Reproduction autorisée et vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci dessous :
    © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

    http://www.tourismag.com/articles/24095/tunisie-les-touristes-appeles-a-respecter-les-coutumes-du-pays.html

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  • http://www.lefigaro.fr/politique/2012/08/10/01002-20120810ARTFIG00490-francois-hollande-confronte-au-pessimisme-des-francais.php

    Hollande : le doute s'installe chez les Français

    Selon un sondage Ifop pour Le Figaro, une majorité de Français se déclare très sceptique sur sa politique pour lutter contre les déficits, l'immigration clandestine, l'insécurité et la désindustrialisation du pays.

    La crise n'est pas moins pénible au soleil, et la popularité de François Hollande en pâtit. Selon l'enquête Ifop que nous publions ce vendredi, 46 % des Français seulement se déclarent satisfaits de l'action de François Hollande, cent jours après son élection, le 6 mai. Le président, qui n'a pas bénéficié d'un état de grâce comparable à celui de ses prédécesseurs, n'a pas non plus convaincu de sa capacité à «redresser» le pays, pour reprendre son principal slogan de campagne.

    51 % des personnes interrogées pensent que les choses en France sont en train de changer plutôt en mal, contre 17 % qui les voient évoluer plutôt en bien. «Dans ce climat très pessimiste et au regard des marges de manœuvre limitées qui existent, la confiance accordée à François Hollande et son gouvernement dans différents domaines est systématiquement minoritaire, relève Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies d'entreprise de l'Ifop. Seuls 40 % leur font plutôt confiance pour trouver des solutions avec les autres pays européens à la crise de la zone euro, 33 % pour réduire la dette et le déficit public, 31 % pour lutter efficacement contre la désindustrialisation du pays et seulement 27 % pour faire reculer le chômage, priorité numéro un des Français.»

    57 % des sondés estiment cependant que François Hollande tient les engagements qu'il a pris pendant la campagne présidentielle. Cette proportion s'établit à 92 % parmi ses électeurs du premier tour, qui apparemment ne sont pas déçus. C'est le corollaire du peu d'espérance qu'a suscitée la victoire du candidat socialiste. Partant de moins haut, la cote de popularité du président se tasse plus lentement.

    Les mesures symboliques plébiscitées

    Interrogés sur les mesures prises pendant ces cent jours, les Français plébiscitent les plus symboliques, au premier rang desquelles la diminution de la rémunération du chef de l'État et des membres du gouvernement.

    L'avancement à fin 2012 du retrait des troupes combattantes d'Afghanistan recueille l'approbation de 75 % des sondés. 71 % de l'échantillon global (et 84 % des ouvriers, les plus concernés) sont satisfaits que le gouvernement soit revenu à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt et qui ont cotisé 41 annuités. L'encadrement des loyers est également salué par 68 % des Français. Il fait même un tabac chez les Franciliens avec un taux d'approbation de 75 %.

    Le niveau de satisfaction est un peu moins élevé en ce qui concerne l'augmentation de 2 % du smic. Il reste tout de même majoritaire avec 59 % dans l'ensemble de la population, et même 68 % parmi les cadres et les diplômés. En revanche, les ouvriers, qui sont proportionnellement les plus nombreux à bénéficier de cette hausse, sont seulement 48 % à s'en contenter.

    Les heures supplémentaires regrettées

    Ces mêmes ouvriers sont 75 % à regretter la défiscalisation des heures supplémentaires, qui fait 61 % d'insatisfaits parmi nos sondés, toutes catégories professionnelles confondues. Voilà qui devrait encourager l'opposition à relayer la croisade entreprise par le député UMP des Alpes-Maritimes Christian Estrosi pour obtenir l'abrogation des 35 heures et l'instauration de négociations entre patronat et salariés sur le temps de travail et les rémunérations.

    La mise en place d'une fiscalité plus élevée sur les droits de succession et les donations mécontente, elle, 64 % de la population. Avec la défiscalisation des heures supplémentaires et la suppression du bouclier fiscal, l'alourdissement de ces droits constituait pourtant l'une des mesures phares du programme du candidat socialiste pour rétablir une «justice» qu'il estimait bafouée par son prédécesseur. Les politiques de rigueur ont beau s'imposer et même se durcir à peu près partout en Europe, les Français semblent toujours aussi peu disposés à faire des efforts, ce qui augure mal de l'accueil réservé à la réforme fiscale que prépare le gouvernement pour l'automne.

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  • http://liesidotorg.wordpress.com/2012/08/09/les-bonnes-nouvelles-pour-laristocratie-financiere-et-les-moins-bonnes-pour-nous/

    Les bonnes nouvelles pour l’aristocratie financière… et les moins bonnes pour nous !

    Les marchés financiers européens ont de bonnes raisons de s’envoler dans des volumes absolument creux ! Voyons quelques bonnes nouvelles…

    Santander a annoncé l’effondrement de son bénéfice. La banque espagnole Santander, numéro un en zone euro par la capitalisation, a sacrifié son bénéfice net au deuxième trimestre, qui s’effondre de 92,8 % sur un an à 100 millions d’euros, en réalisant d’importantes provisions sous pression des autorités.

    Selon un rapport du ministère des finances allemand que Reuters a pu consulter, il reste au Fonds européen de stabilité financière (FESF) 236,7 milliards d’euros sur les 440 milliards qu’il peut prêter. « D’après ce document, destiné à une commission budgétaire parlementaire, le fonds de sauvetage temporaire de la zone euro a déboursé au total 100,7 milliards d’euros de prêts sur les 188,3 milliards prévus pour la Grèce, le Portugal et l’Irlande. Il reste donc 87,6 milliards d’euros pour ces trois pays. La Grèce a déjà perçu 73,9 milliards d’euros du FESF, le Portugal 14,8 milliards et l’Irlande 12 milliards. Athènes doit encore recevoir 70,7 milliards d’ici 2014, le Portugal 11,2 milliards à même échéance, tandis que l’Irlande recevra 5,7 milliards d’euros d’ici 2013. Le FESF bénéficie d’engagements de garantie de 780 milliards d’euros qui lui assurent une capacité de prêt de 440 milliards. Il emprunte des fonds sur les marchés grâce aux garanties des Etats de la zone euro, pour ensuite les prêter aux Etats qui ne peuvent plus se financer sur les marchés obligataires ».

    En Angleterre, les JO éclipsent le monde réel. Le Royaume-Uni s’est enfoncé davantage dans la récession avec un nouveau recul de son PIB au deuxième trimestre à – 0,7%, selon une première estimation publiée par l’Office des statistiques nationales. Il s’agit du troisième trimestre de recul du PIB britannique.

    En France, le ministre de l’emploi, Michel Sapin, a reconnu que le taux de chômage atteindrait vraisemblablement 10 % en France d’ici à la fin de l’année. Il est très optimiste.

    Les dirigeants politiques se sont accordés sur des mesures d’austérité d’un montant de 11,5 mds d’€, qui étaient exigées par les créanciers internationaux d’Athènes.

    La bonne nouvelle, La BCE va devenir une FED pour l’Europe… fédérale

    Des bonnes nouvelles annoncées par le ministre des affaires étrangères espagnol, José Manuel Garcia-Margallo. Il a en effet affirmé que les pays de l’UE s’acheminent vers une Europe fédérale comme alternative à la crise économique qui secoue la zone euro. Garcia-Margallo a assuré être convaincu que “l’Union économique et monétaire est dans un moment de refondation”. Il a indiqué que les 17 pays de la zone euro traversent un moment difficile et a souligné que “le péché originel de la zone euro est d’avoir une monnaie commune, mais de ne pas avoir une banque centrale qui agisse comme prêteur en dernier ressort”. Il a également regretté l’absence d’un “gouvernement économique qui ait été capable de réduire les différences des pays qui forment la zone euro”. S’il y a une union bancaire et budgétaire, a-t-il estimé, c’en sera fini des “déséquilibres macroéconomiques qui rendent la cohabitation plus difficile”, avant d’insister sur l’importance d’une “intégration politique”. Luis de Guindos, ministre de l’économie espagnol, et Wolfgang Schäuble, ministre des finances allemand, ont réclamé une application rapide des décisions annoncées lors du dernier sommet européen, tout particulièrement sur la question de l’union bancaire.

    Le ministre de l’Economie et des Finances Pierre Moscovici a dit souhaiter qu’un projet de loi sur la réforme bancaire, qui vise à isoler les activités spéculatives des banques, puisse être rédigé d’ici fin 2012. “Je souhaite que nous puissions aboutir à la rédaction d’un projet de loi à la fois ambitieux et consensuel d’ici à la fin de l’année”, a-t-il déclaré au cours d’un point de presse. Le ministre de l’Economie avait lancé mi-juillet les premiers débats sur cette réforme en réunissant le Conseil de régulation financière et du risque systémique. Le Conseil était chargé de mener des consultations sur la réforme bancaire “au cours des prochains mois”, “notamment auprès des représentants des banques et de la Place de Paris”, avait précisé le ministère. Ce conseil, présidé par le ministre de l’Economie, compte notamment le président de l’Autorité des marchés financiers et le gouverneur de la Banque de France. La réforme bancaire tiendra compte des conclusions du groupe de travail Liikanen mis en place par la Commission européenne, attendues à l’automne, avait indiqué le ministère. Ce groupe de travail, présidé par le gouverneur de la Banque centrale de Finlande, Erkki Liikanen, doit examiner l’ensemble des projets de réforme de la structure des banques afin de déterminer s’ils peuvent renforcer leur stabilité et leur efficacité.

    Que du bonheur…

    Jamais un été n’a apporté autant de mauvaises nouvelles pour les plus grands pays de la planète.

    Jamais on a eu une situation au Moyen-Orient aussi explosive, avec tous les ingrédients nécessaires au déclenchement d’une nouvelle guerre mondiale.

    Les données macro-économiques, la géopolitique, les récoltes détruites et plus de 37 millions de gens pratiquement condamnés à mort dans les huit prochains mois s’il n’y a pas de superbes récoltes dans l’hémisphère sud, le niveau de vie qui plonge en Occident, etc.

    A part cela, on a toutes les raisons de voir la vie en rose. C’est ça, le changement.

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  • http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/20120810trib000713842/doux-la-facture-sociale-est-lourde-pour-les-salaries-du-pole-frais.html

    Doux : la facture sociale est lourde pour les salariés du pôle frais

    Copyright Reuters
     
    Sur les 1.704 personnes qui composent le pôle frais du groupe volailler, seuls 683 sont sauvés par les cinq offres de reprise partielle selon Guillaume Garot, le ministre délégué à l'Agroalimentaire. Selon lui, l'Etat ne laissera tomber les salariés.
      

    Les offres de reprise partielle du pôle frais de Doux déposées ce matin vont entraîner une grosse casse sociale. Sur les 1.704 salariés qui composent aujourd’hui cette activité mise en liquidation le 1er août (le reste fait l'objet d'un plan de continuation), seuls 683 sont sauvés par les projets de reprises des cinq repreneurs, a indiqué Guillaume Garot, le ministre délégué à l’Agroalimentaire.

    Pas d'offres pour les les sites de Graincourt et de Blancafort

    Ce matin, les groupes Duc, Glon Sanders associé à Duc, Axereal, LDC et Tallec ont chacun déposé une offre de reprise partielle. Sur les 9 sites que compte Doux, seuls cinq sont concernés avait indiqué ce vendredi matin l'un des administrateurs, Sophie Gautier :
    Clémont (Cher), Serent (Morbihan), Laval (Mayenne), Boyne (Loiret) et Amilly (Loiret). Déjà elle avait indiqué que les offres préserveraient entre 450 et 500 emplois, auxquels s’ajouteraient les 134 personnes reprises à Pleucadeuc dans le plan de continuation du groupe. Deux sites importants ne figurent dans aucune offre. Il s’agit de ceux de Graincourt (Pas-de-Calais, 253 emplois) et Blancafort (Cher, 244 emplois).

    "L'Etat ne laissera pas tomber les salariés"
    Pour autant, pour Guillaume Garot, "le combat que nous avons mené depuis des semaines a permis de sauver 683 emplois, à la fois des emplois repris et des emplois reclassés", a commenté le ministre. "Avec la liquidation nous avons frôlé le précipice social et industriel, et aujourd'hui (..) nous avons des offres qui préservent l'avenir", a-t-il poursuivi affirmant que "l'outil de production, dans sa grande partie, est préservé". Le ministre a assuré que l’Etat ne laisserait pas tomber les salariés. « Je pense à tous ceux qui n'ont pas de solution aujourd'hui sur les sites de Graincourt (Pas-de-Calais), de Blancafort (Cher) et du Pontet (Vaucluse)", a poursuivi le ministre. "L'Etat ne laissera pas tomber les salariés. Nous allons regarder bien évidemment ce qui peut être fait au cas par cas, dans le cadre des mesures qui existent aujourd'hui".


    Le tribunal se prononcera sur les offres la première semaine de septembre. Pour les sites sans repreneur, le tribunal a fixé au 10 septembre la fin de la période d'activité.

      
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  • http://www.atlantico.fr/decryptage/demantelement-camps-roms-manuel-valls-pris-au-piege-double-discours-gauche-bruno-beschizza-445860.html

    Démantèlement des camps de Roms : Manuel Valls pris au piège du double-discours de la gauche

    Un campement de 200 Roms a été démantelé ce jeudi près de Lille. La gauche, qui avait critiqué les méthodes de Claude Guéant, aurait-elle perdu sa verve face aux réalités de la gestion d'un pays ?

    Atlantico : Un campement de quelque 200 Roms, dont une soixantaine d'enfants, a été démantelé par les forces de l'ordre ce jeudi à Hellemmes, près de Lille. La gauche, qui avait vertement critiqué le gouvernement précédent – notamment suite au discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy – semble user des mêmes méthodes. Est-elle face à ses contradictions sur ce dossier ?

    Bruno Beschizza  : Effectivement, les démantèlements à Lille, Lyon, en Seine-Saint-Denis la semaine dernière, révèlent aujourd’hui la grande hypocrisie sur le sujet, des socialistes en général et de leurs élus en particulier.

    Il y a deux ans, après le discours de Grenoble, tout le monde s'est ému, sans voir précisément qu'était ciblé un problème de santé et de salubrité publique. Or, dans le quotidien – et je vous parle en tant qu'élu de Seine-Saint-Denis – les grands élus continuaient à faire appel à la justice. Car quand les forces de l'ordre interviennent, c'est toujours suite à une décision de justice... qui fait forcément suite à une procédure entamée par quelqu'un. Et bien souvent, comme en Seine-Saint-Denis, ce sont des municipalités de gauche qui les entament.

    Depuis deux ans, il y a eu un double discours de la gauche, qui a utilisé le dossier Roms pour enfermer Claude Guéant – et donc Nicolas Sarkozy – dans une petite boîte estampillée « racisme ». Dans la pratique, les élus de gauche continueraient à demander concrètement des évacuations de camps de Roms, car dans beaucoup de villes ils posaient un problème – j'insiste sur ces deux termes – de santé et de salubrité publique. Malheureusement, le discours de Grenoble a tellement été déformé que le message fondamental avait été rendu inaudible.

    Aujourd'hui, la gauche est au pouvoir – Manuel Valls ou pas Manuel Valls d'ailleurs – et est responsable. Elle est responsable, car si une décision de justice n'est pas appliquée et que demain il y a un mort dans un campement déclaré insalubre ou non conforme aux normes de sécurité, qui sera responsable ? Celui qui n'a pas fait appliquer la décision de justice : l'Etat. De même, si un voisin est atteint d'une maladie particulière.

    Manuel Valls n'a pas le choix aujourd’hui. Je ne vais donc pas le défendre, comme Eric Ciotti, ni le critiquer : il ne fait que son boulot de ministre de l'Interieur, qui est d'appliquer la loi, la loi que dit la justice quand elle déclare qu'il faut évacuer tel ou tel camp.

    Aujourd'hui pour la gauche, c'est l'heure de vérité, comme sur beaucoup d'autres sujets, sur son double discours permanent ces deux dernières années, sur cette campagne présidentielle qui a été basée sur l'imposture de ne pas dire les choses « au peuple de gauche ». Ce peuple de gauche a voté en pensant que le grand soir allait arriver, mais aujourd'hui au pouvoir, la gauche applique la loi française.

    Si les méthodes ne changent pas par rapport à la législature précédente, les mots ne sont pas les mêmes. Manuel Valls parle, sur les camps de Roms, de « défi du vivre-ensemble ». Cela recouvre-t-il une réalité objective ?

    Les textes sont simples : si un logement est non conforme aux règles, il faut l'évacuer. Aujourd'hui, comme dans le domaine des stupéfiants, avec les sorties de Cécile Duflot ou François Rebsamen, comme sur le domaine de l'immigration, Valls se prend régulièrement les pieds dans le tapis, car il doit faire appliquer les lois, être le garant du bon ordre public. Mais il doit faire cela suite à une campagne présidentielle où la gauche a prétendu le contraire.

    Donc, lorsqu'il utilise d'autres mots que ceux qui sont ceux de la loi – tranquillité publique, santé, ordre public, salubrité – c'est simplement pour gauchiser des décisions qu'il ne peut pas ne pas prendre.

    François Hollande avait déclaré le 27 mars, pendant la campagne présidentielle : « je souhaite que, lorsqu’un campement insalubre est démantelé, des solutions alternatives soient proposées. » Cette promesse n'est pas tenue, selon les associations...

    La droite n'a jamais menti là-dessus. Aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe ? Là où il y a des campements, des problèmes d'ordre public naissent. Quand Manuel Valls parle du vivre-ensemble, il veut dire que le voisinage, dans les quartiers défavorisés, ne veut pas de ces campements. Ils n'acceptent pas d'avoir des taudis ou des bidonvilles à ciel ouvert. Il faut dire les choses comme elles sont : le mot campement ne veut rien dire. Les habitants des quartiers défavorisés n'ont pas forcément envie que ces bidonvilles soient chez eux.

    A l'époque de la droite, d'une manière assez cynique, on ne basait pas tout sur le relogement, parce qu'il y avait aussi le problème de Schengen et des problèmes à régler avec deux Etats : la Bulgarie et la Roumanie. En outre, je ne suis pas sûr que la plupart de ces Roms veulent réellement avoir accès à un logement.

    Aujourd’hui - les associations, grâce auxquelles la gauche avait fait de l'antisarkozysme primaire - vont se révéler très dures vis-à-vis d'une gauche qui n'en fera pas plus que la droite, par réalisme et par simple application de la loi.

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  • http://www.atlantico.fr/decryptage/mohamed-merah-france-services-secrets-pas-moyens-tous-surveiller-alain-chouet-445783.html

    "Il existe 200 à 300 Merah en France, les services secrets n'ont pas les moyens de tous les surveiller 24h/24"

    Le ministère de l’Intérieur a déclassifié ce jeudi les documents classés secret-défense de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) concernant Mohamed Merah. Le terroriste était non seulement connu des services depuis 2009, mais il constituait aussi une "cible privilégiée" de la DCRI pour sa proximité avec des islamistes radicaux toulousains. Les renseignements français auraient-ils pu éviter le drame ?

    Atlantico : Dans les rapports de la DCRI transmis à la justice par le ministère de l'Intérieur, il apparaît que la police avait mesuré la menace que représentait Mohamed Merah. Peut-on dès lors parler d'un fiasco des services de renseignement français ?

    Alain Chouet : Les personnes de la DCRI font du mieux possible avec les moyens dont ils disposent. Le problème était de savoir quel type de menace se trouvait en face. Je considère toujours que le cas Merah est avant tout un cas psychiatrique. Des gens qui présentent son profil idéologique et psychiatrique actuellement en France, il y en a 200 à 300. Tous ne passent pas à l'acte, loin de là, bien heureusement. Organiser une surveillance H24 de ces gens-là, compte tenu des conditions de travail en France, demanderait 12 à 15 personnes par « sujet ». Si l'on multiplie ce chiffre par 200 ou 300, on dépasse alors les effectifs actuels de la DCRI.

    De toute façon, on ne mettra jamais en place un filet avec des mailles assez serrées pour prévenir toute déviance psychiatrique. Regardez ce qui vient de se passer aux États-Unis (NDLR : la tuerie dans un cinéma d'Aurora) malgré tout le système sécuritaire mis en place après le 11 septembre 2001.

    Aucun pays démocratique, libéral et civilisé ne peut empêcher des cas psychiatriques comme Mohamed Merah de passer à l'acte. On peut essayer de surveiller, prévenir mais il est presque impossible d’empêcher. D'ailleurs les Français dans ce domaine n'ont pas été mauvais. Depuis la fin des années 90, nous avons été relativement à l’abri de ce coté-là. Il ne faut pas oublier que si nous avons été tranquilles pendant toutes ces années c'est peut-être parce que les services de police et de renseignements ont plutôt bien fait leur travail.

    Dans son édition du mercredi 28 mars, Le Canard enchaîné écrit qu’en 2011, Mohamed Merah semblait être “traité comme un indic ou en voie de l’être". Il aurait alors réussi à berner les services de renseignements. Que pensez-vous de cette hypothèse ?

    Personnellement, je n'aurais pas pris ce genre de bonhomme comme indic, compte tenu de son état psychiatrique. En revanche, il n'est pas impossible que les gens qui étaient en charge de sa surveillance se soient dit qu'en l'observant bien, Merah pourrait les renseigner sur d'autres personnages qui soient dans le même délire que lui.

    Mohamed Merah se réclamait d'une mouvance islamiste mais se vantait surtout. Nous ne sommes clairement pas en présence d'un terroriste international. C'est un individu, tout seul dans son coin, qui s'est fait des fantasmes en puisant dans ses propres références culturelles. 

    Comme Bernard Squarcini (ex patron de la DCRI), et malgré les compte-rendus qui font état de son "contact privilégié" avec le leader historique de la mouvance salafiste toulousaine, vous persistez donc à penser que Mohamed Merah était un loup solitaire ?

    Mohamed Merah a typiquement le profil du « loup solitaire ». Une personne fragile, dont les groupes mieux structurés peuvent espérer qu'un jour il passe à l'acte violent et ainsi, à ce moment-là, y apposer la signature de la mouvance.

    C'est typiquement le cas des extrémistes de la suprématie blanche aux États-Unis. Ils ne sont pas liés directement à des groupes politiques mais passent à l'acte sous fond idéologique de ces mêmes groupes. Merah puise dans son stock culturel, celui de l’islamisme intégriste, comme Anders Breivik a puisé dans son vieux fond culturel d’extrême droite européenne néo-nazie pour rationaliser son délire psychiatrique.

    De plus, je ne pense pas que la mouvance à laquelle vous faites référence soit un groupe très important. On en aurait déjà entendu parler si les salafistes étaient si nombreux que cela à Toulouse. Que veux dire « contact privilégié » ? Pas grand chose au final. Il est clair que Mohamed Merah fréquentait des gens qui partageaient son délire.

    Cette histoire de « contact privilégié » se concilie très bien avec son profil de loup solitaire. Les leaders des groupes extrémistes jouent sur la fragilité des profils comme Merah. Ils font en quelque sorte un pari sur l'homme et sur le fait qu'il passe à l'acte un jour ou l'autre.

    Un loup solitaire qui s'est tout de même rendu plusieurs fois en Afghanistan et au Pakistan...

    Il était légalement impossible d’empêcher Mohamed Merah de quitter la France pour l'Afghanistan. Il n'était condamné à rien France, il n'y avait aucun moyen de l’empêcher de voyager là où il voulait.

    Cela étant, il faut tout de même dire qu'il n'a pas fait grand chose en Afghanistan. La première fois, il s'est fait arrêté au bout de trois ou quatre jours. Lors de son second voyage au Pakistan, il a fait une hépatite et il a fallu le rapatrier. C'est loin d'être le parcours d'un grand révolutionnaire... Il n'est donc pas évident que Mohamed Merah ait réussi à obtenir des contacts lors de ses voyages.

    Une relation plus étroite entre Merah et les mouvances extrémistes auraient donc permis une surveillance plus efficace du terroriste ?

    A ce moment-là, Mohamed Merah aurait été sous le coup de quelque chose dont on a beaucoup abusé en France, mais qui nous a quand même mis à l'abri de bien des violences : l'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Cela aurait permis de le mettre au trou pendant 15 jours et de le prévenir que, même s'il ressort, il sera toujours sous le microscope des autorités.  

    Propos recueillis par Jean-Benoît Raynaud

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  • http://www.enquete-debat.fr/archives/dunkerque-le-president-de-sos-racisme-condamne-a-8-mois-ferme-pour-avoir-defigure-son-ex-35778

    Dunkerque : le président de SOS Racisme condamné à 8 mois ferme pour avoir défiguré son “ex”

    Dunkerque : Anthony Simati, président de SOS Racisme et militant anti-violence tabasse son ex-concubine : 8 mois ferme

    Anthony Simati, président de SOS Racisme Flandre Côte d’opale et militant anti-violence, a été sévèrement condamné par le tribunal, aujourd’hui en comparution immédiate, pour avoir tabassé son ex-concubine au point de la défigurer. Il a été incarcéré à l’issue de l’audience pour purger une peine de huit mois ferme.” Voix du Nord, 8/8/2012

     

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