• http://www.nationspresse.info/?p=186755

    Pour les jihadistes « français » en Syrie : Mohamed Mehra est « un exemple à suivre » !

    Groupe de combattants jihadistes salafistes très bien armés : on y aperçoit même un canon sans recul SPG-9 de 73mm... C'est dans ce type d'unité que l'on rencontre les admirateurs de Merah

    Convaincus de mener une « guerre sainte », des islamistes étrangers, notamment français, sont venus gonfler les rangs des insurgés anti-Assad en Syrie, a déclaré ce samedi le chirurgien français Jacques Bérès, rentré la veille d’Alep, dans le nord de la Syrie.

    Cofondateur de l’organisation Médecins sans frontières (MSF), le médecin de 71 ans a soigné pendant deux semaines les blessés dans un hôpital contrôlé par les rebelles dans la capitale économique de la Syrie, où font rage les combats entre gouvernementaux et insurgés.

    Mohamed Merah, « un exemple à suivre »

    Il a précisé que, contrairement à ce qu’il avait vu lors de ses précédentes missions cette année à Homs et à Idlib, la majorité – environ 60 % – des blessés qu’il a soignés à Alep étaient des combattants et non des civils, et au moins la moitié d’entre eux n’étaient pas des Syriens.

    « Il y a une assez forte proportion de fondamentalistes et de djihadistes (…) Ce qui les intéresse, c’est surtout l’après-Assad, l’établissement d’un régime islamiste et de la charia, en vue de l’Emirat mondial », a-t-il poursuivi. Parmi ces islamistes étrangers figuraient « quelques djihadistes français », a ajouté le docteur Bérès, pour lesquels Mohamed Merah, qui a tué sept personnes en mars dans le sud-ouest de la France, est « un exemple à suivre ».

    Source : 20 Minutes

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  • Le gouvernement socialiste a coup d'annonces médiatiques feutrées, aidés par leurs amis les propagandistes (journalistes gouvernementaux), ont prévu pour boucler le budget 2013 de trouver officiellement 30 milliard dans les poches des citoyens français. Car si l'état doit économisé 10 milliard, ce sera sur les services aux français, donc c'est la classe moyenne qui va en pâtir, ensuite 10 milliard d'impôts supplémentaire sur le sacro saint mot solidarité patriotique aux étrangers dont seul la classe moyenne assume financièrement, et 10 milliard sur les grosses entreprises qui répercuteront eux, sur les prix de ventes, donc c'est encore la classe moyenne qui va payer.

    En définitive la classe moyenne va être pressuré une foi de plus!

    Mais les socialistes ont quand même prévu avec une progression de +0,8 point de PIB de trouver 5 milliard de plus!

    Sachant que 1 point de PIB vaut environ 20 milliard, et que tous les économistes donnent à 0 point de progression du PIB pour la France, 0,8 de PIB qu'on ne fera pas x 20 milliard le point, cela donne 16 milliard de plus à trouver dans les poches du contribuables, ce qui représente un total de 51 milliard à trouver pour l'année 2013!!!!!

    Ca sent les plans d'austérités de regressions sociales comme nos voisins européens grec, portugais, espagnol, irlandais, italien, etc,  que les français se préparent au pire!!!!!!

    Patriote64 

    http://www.lecri.fr/2012/09/10/previsions-de-croissance-5-milliards-d%e2%80%99euros-supplementaires-a-trouver/35640

    Prévisions de croissance : 5 milliards d’euros supplémentaires à trouver

    Le gouvernement a enfin revu ses prévisions de croissance à la baisse pour l’estimation du budget 2013. Afin de respecter son engagement à maintenir le déficit à 3 % du PIB (Produit Intérieur Brut), le projet de loi de finances pour 2013 devra trouver, en plus de 30 milliards d’euros prévu, 5 milliards d’euros supplémentaires.

    La croissance prévue l’année prochaine, dans un contexte global morose, est désormais fixée à 0,8 %. Ce n’est d’ailleurs  pas la première réévaluation, puisque début juillet dernier, le gouvernement avait déjà rabaissé son optimisme de 1,7 % à une fourchette plus réaliste de 1 à 1,3 % de croissance. Des prévisions de croissance en baisse, c’est autant de rentrées fiscales en moins pour équilibrer les comptes.

    Et comme aucune économie n’est prévue hormis le gel des dépenses au niveau de l’Etat, on peut craindre une augmentation généralisée des taxes et impôts, dont certaines dès le mois d’octobre.

     

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  • Alors que les TPE, PME et PMI sont les plus productrices en termes d'emplois et de richesses en France et qui, de plus de par leur structure sont dans une cetaine obligation de produire et de créer en France, elles sont les moins aidées par les politiques de Gauche comme de Droite.

    Le fer de lance d'une économie ne sont pas les multinationales ou les grandes entreprises qui elles produisent ailleurs et paient leurs taxes dans le pays où elles produisent, et pourtant elles sont aidées par le gouvernement français même si elles s'associent avec des entreprises étrangères.

    Tout cela manque de logique par rapport aux nouveaux discours patriotique du "produisont français" du PS, Modem et UMP!!!

    Patriote64 

    http://www.enquete-debat.fr/archives/l%e2%80%99etat-subventionne-les-grands-operateurs-telephoniques-prives-72029

    L’Etat subventionne les grands opérateurs téléphoniques privés

    Alors que les PME souffrent de problèmes d’accès au crédit, les grosses entreprises savent s’y prendre pour récolter en subventions ce qu’elles payent en impôts. Via la Caisse des dépôts et consignations, l’Etat a distribué 75 millions d’euros à un projet de « Cloud Computing » porté par une alliance SFR et Bull. Afin de ne pas faire de jaloux, la CDC a également versé 75 millions d’euros à un projet analogue porté par Orange et Thalès. Le patriotisme économique à la française, c’est faire profiter les grosses entreprises de niches fiscales d’un côté (comme le crédit impôt recherche) et de lourdes subventions de l’autre.”

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  • La Belgique à 10 ans d'avance sur la France, bientôt sur notre territoire apparaitra ce même genre de listes dans les communes de France(c'est déjà arrivé pour la présidentielle) grâce à une gauche stupide, lâche, électoraliste et démagogique et une droite laxiste la plus bête du monde, seul le Front National et d'autres mouvement nationalistes combattent pour que cela n'arrive pas en France, mais on ne pourra rien faire contre sans vous, le peuple français!

    Patriote64

    http://www.fdesouche.com/320676-bruxelles-le-parti-egalite-presentera-7-listes-aux-elections-du-14-octobre

     

    Bruxelles : Le parti Égalité présentera 7 listes aux élections du 14 octobre

     

    Le parti Égalité participera pour la première fois aux élections communales dans la Région de Bruxelles-Capitale. RTBF

    Souvent présenté comme « islamo-gauchiste », Égalité réfute cette étiquette. RTBF

    (merci à vanhavermaet1)

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  • http://www.postedeveille.ca/2012/09/exode-hors-degypte-100000-coptes-emigrent.html

    Exode hors d'Égypte : 100.000 coptes émigrent

     Victimes de la religion suprémaciste...

    Exodus-egypte

    L’avocat égyptien chrétien Mamdouh Ramzi a mis en garde contre les répercussions de l'émigration des coptes qui craignent la persécution du gouvernement islamiste.

    «Plus de 100.000 coptes ont fait une demande d'immigration aux États-Unis et dans les pays scandinaves», a-t-il déclaré au Al Arabiya al-Hadath al-Masri. «Le départ de ces nombreux coptes constitue une grave menace pour la structure démographique de l'Egypte.»

    L’adoption de décrets de bienvenue par les pays d’accueil s’est accompagnée d’un torrent de demandes d’immigration des chrétiens égyptiens. Selon Essam Ebeid, président de l'Association des coptes des Pays-Bas, le ministre néerlandais de l'Immigration a publié un décret le 11 juin permettant aux coptes persécutés en Egypte de demander l'asile aux Pays-Bas : «Le décret a été adopté parce que le gouvernement néerlandais considère que le gouvernement égyptien ne protège pas ses citoyens coptes». La mort de 24 coptes dans des affrontements avec l'armée devant les bureaux de la télévision d’État en octobre 2011, a expliqué Ebeid, a été la principale raison de la publication du décret. «Ajoutez à cela une série d'autres incidents vus par la communauté internationale comme de la discrimination envers les coptes. »

    Pour Medhat Kelada, chef de l'Union des organisations coptes en Europe, le décret des Pays-Bas est un stigmate pour les islamistes d'Egypte et en particulier le Président Mohammed Morsi, qui témoigne de leur incapacité à protéger les citoyens coptes. Kelada a fustigé Morsi, qui a gracié plusieurs islamistes coupables d'actes criminels mais pas un seul copte détenu pour des raisons politiques ou à la suite d'incidents sectaires. «Ce qui se passe sous Morsi n’est pas différent de ce qui se passait à l’époque de Moubarak», a déclaré Kelada, citant l'exemple des familles coptes expulsées de leurs maisons suite à des affrontements sectaires dans plusieurs villages égyptiens et dont les médias internationaux ont parlé.

    Source : Coptic immigration forebodes demographic disaster: Egyptian lawyer, Al Arabiya, 10 septembre 2012. Traduction par Poste de veille

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  • http://www.atlantico.fr/pepites/conference-environnementale-hollande-ferme-porte-aux-gaz-schiste-482638.html

    Conférence environnementale : Hollande ferme la porte aux gaz de schiste

    A l'occasion de la conférence environnementale qui se tient ce vendredi, François Hollande a refusé l'exploitation des gaz de schiste. Le président de la République a donc donné raison aux écologistes tout en disant surveiller les évolutions.

     
    François Hollande a fermé la porte à l'exploitation des gaz de schiste

    François Hollande a fermé la porte à l'exploitation des gaz de schiste Crédit Reuters

    Outre l'annonce de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim en 2016, François Hollande a également mis fin au débat sur l'exploitation des gaz de schiste. "J'ai demandé à Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, de "prononcer sans attendre le rejet de sept demandes de permis déposées auprès de l'État et qui ont légitimement suscité l'inquiétude dans plusieurs régions", a déclaré le Chef de l’État, ce vendredi à l'occasion de la conférence environnementale avant d'ajouter que "s'agissant de l'exploration et de l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels, telle sera ma ligne de conduite tout au long de mon quinquennat".

    Il s'est justifié en précisant que "dans l'état actuel de nos connaissances, personne ne peut affirmer que l'exploitation des gaz et huiles de schiste par facturation hydraulique, seule technique aujourd'hui connue, est exempte de risques lourds pour la santé et l'environnement". En dépit d'avoir été la cible des écologistes suite à sa position sur le nucléaire, Arnaud Montebourg a affirmé soutenir "cette décision politique". "Je n'ai jamais dit autre chose", a martelé le ministre du Redressement productif. Ce dernier a néanmoins nuancé ses propos en précisant qu'il fallait "regarder les évolutions techniques et observer avec précision les dégâts environnementaux".

    Fin août, Jean-Marc Ayrault avait suscité une polémique en déclarant que la question de l'exploitation des gaz de schiste n'était "pas tranchée". En réponse, Nicolas Hulot avait demandé "un moratoire sur l'exploitation des énergies fossiles non conventionnelles". Le débat est donc clos, pour l'instant...

     

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  • http://www.contrepoints.org/2012/09/14/97277-patriotisme-et-patriotisme-economique-une-vacuite

    Patriotisme et patriotisme économique, une vacuité ?

    Le patriotisme économique ne peut, à la rigueur, se justifier que lorsque la patrie et l’économie sont sur de bonnes voies. Or pouvons-nous collaborer avec un État, des gouvernements qui, depuis plus de trente ans, ont empilé les dettes, le déficit, une croissance anémique, la suradministration et un État providence pléthorique et gaspilleur.

    Par Thierry Guinhut.

    Il paraissait un concept fané, vieillot, sentant la poudre et le suint, tiré des cabanes de fond du jardin sous l’Occupation, dépassé par la Résistance. Il paraissait une gloriole nombriliste, une foucade réactionnaire de droite, un fond de poubelle d’extrême droite. Quand le patriotisme perla sous la langue de gauche du Président de tous les Français, de l’édile suprême du socialisme, sous le titre ravaudé du « patriotisme économique »… N’est-il pas alors temps d’interroger la légitimité et la vacuité du patriotisme, jusqu’à son nouvel avatar ?

    Il faut ici rappeler que la patrie n’est pas tout à fait la même chose que le peuple, ni a fortiori que l’État. Elle comprend « les réseaux terminologiques qui impliquent le sol et le sang par différence avec ceux qui impliquent la langue, la culture, la politique » [1] et qui relèvent du peuple. En ce sens, le patriotisme n’est pas un nationalisme. Il reste un amour de la lignée des pères (pourquoi pas « matrie » ?) et de la terre qui les a abrités. Ainsi aimer sa patrie, c’est en aimer les paysages, la gastronomie, les châteaux de la Loire et de Versailles, en un mot le patrimoine, entretenu et créé par nos ancêtres, dont nous reconnaissons les talents, de la langue de Racine à celle de Proust, dont nous recommandons les valeurs choisies, parmi lesquelles les Lumières doivent tenir une place privilégiée…

    Le peuple est lui plus mouvant. S’il parle une langue peu proustienne, s’il vit une culture pas toujours lumineuse, quoique ouverte, s’il affiche une tradition politique chaotique, toutes choses qui peuvent relever de son patrimoine et par conséquent permettre de fidéliser quelque sentiment patriotique, il peut se livrer à des écarts dommageables à la dignité de sa patrie. La Terreur révolutionnaire, l’enthousiaste folie qui présida au déclenchement et aux heures inaugurales de la Première Guerre mondiale, la collaboration et les épisodes sanguinaires de la colonisation ne lui font pas honneur. Car le patriotisme ne peut pas être inconditionnel et aveugle. Il est amour du territoire et de ses fleurons, mais pas au point de vénérer ni d’excuser les excès du nationalisme orgueilleux et prédateur. Ainsi, dans « L’Apothéose des héros morts pour la patrie pendant la guerre de la liberté » que Girodet peignit en 1802 pour répondre à une commande officielle de Napoléon, où l’aigle autrichien s’enfuit devant le coq français, il s’agit moins d’un patriotisme légitime, consistant à aimer son pays et le défendre contre les agressions, que de l’hubris d’un nationalisme impérialiste. Ainsi Peter Sloterdijk sait être à cet égard justement polémique : « L’État reste une mère métaphorique supérieure qui met les citoyens sous la coupe sociale d’une communauté de sang purement fantasmatique »…[2]

    L’Apothéose des héros morts pour la patrie (Giraudet)

    C’est pourquoi le nationalisme gaulois résistant contre l’invasion romaine, de Vercingétorix à Astérix, est un patriotisme mal compris. Certes, les Romains n’étaient pas de tendres conquérants, mais ils ont permis le développement gallo-romain, infiniment supérieur du point de vue de la civilisation, y compris parce qu’ils savaient respecter les dieux et les cultes des pays conquis. Ce au contraire de l’invasion nazie qui vint instaurer une barbarie. L’intérêt bien compris de la patrie est d’absorber et d’être absorbée lorsque plus de libertés et de prospérités sont permises par les processus civilisationnels de pays voisins, de par la mondialisation du commerce, des techniques et des arts, mais de refuser ce qui viendrait amputer la patrie de ses droits. Le réel patriotisme ne serait alors plus national, mais occidental, humaniste et des Lumières. Notre véritable patrie de la démocratie libérale est transfrontalière et cosmopolite, en radicale opposition avec un multiculturalisme qui laisse enfler des sociétés parallèles fascistes ou islamiques en son sein avec le projet avéré de mutiler la civilisation. Ainsi Imre Kertész, écrivain hongrois, prix Nobel 2002 pour son œuvre romanesque et autobiographique autour de son expérience traumatique de jeune Juif à Auschwitz, rejette sa patrie : « je ne suis lié à la Hongrie que par la langue, mais ni par la solidarité ni par l’affection : c’est un pays que je dois quitter avant que son système de valeur et sa moralité inacceptable ne me plongent dans la dépression. [3] » En effet, le 12 novembre 2011 (presque anniversaire de la « Nuit de cristal » nazie) une seconde « Nuit de purification » d’extrême-droite brûlait sur des buchers hongrois les livres impurs, dont ceux du Juif Imre Kertész…

    Quant au patriotisme économique, soudain réclamé par nos socialistes, il ne peut, à la rigueur, se justifier que lorsque la patrie et l’économie sont sur de bonnes voies. Or pouvons-nous collaborer avec un État, des gouvernements qui, depuis plus de trente ans, ont empilé les dettes, le déficit, une croissance anémique, la suradministration, un État providence pléthorique et gaspilleur, au détriment du dynamisme économique et du plein emploi. Non, l’amour de la patrie ainsi outragée ne peut s’acoquiner avec la spoliation exponentielle de notre enfer fiscal, avec le chantage du service public qui se change en sévices publics pour le contribuable, avec l’étranglement de la liberté d’entreprendre, avec la saignée bientôt mortelle infligée à la propriété légitime des richesses…

    Que des rentiers, des entrepreneurs, des élites du CAC 40 fuient la France pour vivre, travailler et prospérer est, moins que de l’anti-patriotisme, un véritable devoir moral. La réelle patrie est celle de la liberté et non celle de La route de la servitude [4] du socialisme français, qu’il soit de gauche ou de droite ! La prédiction d’Ayn Rand, dans La Grève [5], est en passe de se réaliser : comme son héros, John Galt, les libres créateurs de richesse font la grève et s’éclipsent pour réapparaître sous des cieux plus propices. La méthode socialiste, appauvrir le riche et décourager l’investisseur, contribue à appauvrir ce qui reste la patrie des pauvres. D’autant que ce patriotisme économique est contre-productif ; bafouant la libre circulation des biens, des énergies et des idées, il réduit celui qui le pratiquerait à l’isolement, au recul. Quand avec 1% de la population mondiale, la France détient 5% des parts du marché du commerce international, quand l’hexagone est un des tout premiers pays d’accueil des entreprises étrangères, il serait risible d’imaginer contribuer à une autarcie peau de chagrin… Les seuls critères valables pour choisir un produit restent la nécessité, la qualité et le prix, qu’il s’agisse de gastronomie ou d’armement stratégique. S’il ne reste plus que le critère géographique (à moins de vouloir boycotter un État meurtrier et menaçant), c’est forcément se priver de ces précédents critères et encourager la médiocrité et la cherté. D’autant que bien des objets sont produits de manière internationale, leurs composants pouvant être fort cosmopolites. Qu’importe la nationalité d’une entreprise, quand son internationalisation lui permet l’efficacité et le succès, alors que l’État-stratège a démontré son impéritie. Ainsi la France reste deuxième au classement Forbes des entreprises les plus innovantes, avec, excusez du peu, Pernod-Ricard, Danone, Essilor, Dassault, Dior, quand son État, du haut de son intelligence économique interventionniste, frôle la faillite…

    Malgré Eric Delbecque qui nous assure de ce que « ne doit pas être » le patriotisme économique (« repli sur soi nationaliste », « dispositif protectionniste » et « refus de la mondialisation ») et de ce qu’il « doit viser » (« la préservation du périmètre économique stratégique de souveraineté », « la vitalité et le développement des territoires [6] ») le caractère concret de ce pilotage d’État reste flou, même si l’on doit consentir à ce qu’aucun pays autoritaire et liberticide ne vienne s’emparer des entreprises stratégiques de nos démocraties que l’on espère encore libérales.

    Le recours à l’assertion du patriotisme économique n’est bien sûr le plus souvent que l’association du keynésianisme, du colbertisme et de la basse démagogie. Ce en masquant le capitalisme de connivence et le clientélisme entre les entreprises et l’État. Il n’y a pas d’intérêt général au protectionnisme, sans compter le risque d’être contré par le protectionnisme d’un État voisin et client, mais une somme d’intérêts particuliers à la libre concurrence, à condition que l’État ne barde pas ses codes du travail et des impôts, ses règlementations, de barrières, de normes abusives, de façon à rendre sous compétitif son outil productif. La concurrence, y compris entre États, et par-delà les frontières, est, pour Hayek et pour nous, « la seule méthode qui permette d’ajuster nos activités les unes aux autres sans intervention arbitraire ou coercitive de l’autorité [7] ». À la seule réserve que cette concurrence ne puisse pas aboutir à sa négation par la sujétion à une tyrannie politique ou religieuse qui aurait su s’emparer des industries et des services de la liberté.

    Il faut alors ouvrir les yeux sur un nouvel horizon du patriotisme : ce n’est plus seulement le sol et le sang des pères qui doivent irriguer ce sentiment, mais des principes économiquement, moralement et intellectuellement supérieurs. Les ères d’ouverture des marchés et des arts ont été dans l’Histoire des grands moments de prospérité, de liberté et de paix. La xénophobie économique est au mieux de l’égoïsme et du frileux repli sur soi, au pire un suicide régressif. Pourquoi se priver des talents d’autrui, sinon pour masquer son propre manque de talent ? Plutôt que celle des pères indignes, mieux vaut alors la patrie des talents, à condition de savoir, de par le monde, la préserver.

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  • http://www.les4verites.com/40-ans-de-politique-monetaire-nuisible-4783.html

    40 ans de politique monétaire nuisible

    Dumait Alain - mercredi 12 septembre 2012


    L’histoire de l’humanité, depuis le premier jour, est celle d’un combat permanent et sans mer­ci entre, d’un côté, les créateurs et, de l’autre, les parasites.

    Entre ces deux groupes, il y a le plus grand nombre des hommes, qui s’imaginent que la paix est possible entre ces forces irréconciliables…
    Quand les taux de croissance sont en berne, on pourrait croire que les forces du progrès sont en roue libre. Ou qu’il y aurait une loi naturelle impliquant une sorte de baisse tendancielle du taux de croissance (voir la fable sur la baisse du taux de profit en régime capitalisme, si chère aux marxistes).

    Il n’en est rien. C’est l’inverse que l’on observe : jamais l’innovation n’a été aussi rapide et aussi importante (la révolution numérique ne fait que commencer ! Les entreprises sont cha­que jour mieux gérées. Les trois quarts de la planète restent à développer…)
    Alors, pourquoi cette croissance devenue valétudinaire ? Tout simplement, parce que les forces anti-progrès n’ont jamais été aussi fortes. Bourrant le crâne de l’opinion publique avec des idées fausses, perverses et dangereuses.

    Au centre du pouvoir mondial : l’alliance (peut-être même le complot…) entre les hommes politiques et les banques (en fait l’ensemble de la planète financière), pour mener, depuis plusieurs décennies, des stratégies destructrices de valeur (mais enrichissantes pour eux, à titre personnel).

    Reprenons les principaux ca­nons qui président à nos politiques économiques, si proches les unes des autres qu’on pourrait parler d’une quasi politique économique mondiale.

    Il y a, d’abord, l’accaparement de la fonction monétaire par les États.
    Quand, au début du XXe siècle, après 3 000 ans de tâtonnements créatifs, l’or allait devenir la monnaie mondiale, à la fois intangible et échappant aux États, on a brutalement imposé la monnaie de papier.
    (Le même Big Mac, qui valait 50 cents en 1971 – quand Richard Nixon supprima toute relation entre le cours du dollar et le prix de l’or – vaut aujourd’hui 4,33 dollars : +866 % !)

    Conséquence : l’emprunt, qui aliène, a pris la place de l’épargne libre.
    Cette fonte du pouvoir d’achat de la monnaie de papier entraîne avec elle des taux d’intérêt aberrants. Et, de là, des investissements non-rentables. La Grè­ce, l’Espagne, et la France en sont couvertes. Ces pays ont certes eu tort de s’endetter à l’excès, mais ils ne l’auraient certainement pas fait avec des taux plus vrais.

    Du point de vue des politiciens, constants défenseurs de la dépense publique, la dette a un énorme avantage : elle garantit à court terme une nouvelle augmentation des impôts.

    Résumons : monnaie fondante, dépenses publiques toujours plus importantes, déficits, solutions souvent présentées comme des solutions à la crise, sont, en vérité, les constituants même de cette crise.
    Oublions l’idée même de « re­lance ». Sauf à relancer par des réformes compétitives. En déréglementant. Par la concurrence. Y compris dans la sphère politico-financière…

    Il n’y aura pas de redressement durable de nos économies (c’est-à-dire un retour vers des taux de croissance du type de ceux d’avant les années 70, de l’ordre de 5 % par an pour les pays développés, de l’ordre de 10 % pour les pays neufs) sans retour à une monnaie vraie, des taux d’intérêt vrais, des comptes publics équilibrés, et une réduction forte de la sphère publique, en commençant par sabrer dans l’État-providence.
    Ce qui veut dire s’attaquer au tabou de l’égalité et de l’assistanat généralisé, hier au profit des classes « laborieuses », aujourd’hui au profit principalement de populations immigrées de moins en moins désireuses de s’intégrer. Donc, à terme, porteuses de troubles…
    Programme difficile ? Certes ! Mais le retour à la prospérité est à ce prix.

    C’est pourquoi un programme de droite libérale et nationale ne peut pas ne pas comporter ces différents volets
    : réduction puis démantèlement de l’État-providence ; réduction massive de la dépense publique ; fin des monopoles (politiques, syndicaux, financiers) ; levée des réglementations sur le commerce de l’or, retour au droit de faire référence au métal précieux dans les contrats commerciaux. Et liberté de choisir l’or comme monnaie, pour échanger et épargner. Tout se tient.

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