•  

    Les Propos du Grincheux 2

    J’espère que les propos du grincheux ne vont pas s’arrêter là : Il y a tellement de choses à dire !

    Le PS ose parler de justice sociale, quand les Français modestes sont victimes de sa préférence immigrée…
    Justice sociale, justice sociale, nos politiques n’ont que ce mot à la bouche, alors que leur politique est de plus en plus inique. C’est le cas avec la préférence étrangère que nos élites ont hissée au rang de dogme incontournable, véritable contre modèle de justice et d’égalité républicaine.

    - Où est la justice sociale quand on repousse l’âge légal de la retraite alors que tout étranger de 65 ans n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France, a droit à une retraite de 780 EUR par mois dès son arrivée.

    - Où est la justice sociale quand une femme de paysan ayant travaillé 50 ans à la ferme, n’a pas droit à ces 780 EUR au prétexte que son mari et elle dépassent le plafond de 1200 EUR de minimum vieillesse pour un couple ?

    - Où est la justice sociale quand la Sécu en faillite continue de payer à l’étranger, sans le moindre contrôle, des retraites à d’innombrables centenaires disparus depuis des lustres ?

    - Où est la justice sociale quand l’Aide Médicale d’Etat soigne 220 000 sans papiers chaque année, à raison de 3 500 EUR par malade, alors que la sécu ne dépense « que » 1 600 EUR par affilié qui travaille et cotise ?

    - Où est la justice sociale quand des étrangers bénéficient de la CMU et d’une mutuelle gratuite, alors que 5 millions de Français n’ont pas de mutuelle, trop riches pour bénéficier de la mutuelle CMU mais trop pauvres pour s’en payer une ? 30% des Français ont différé leurs soins en 2011 !

    - Où est la justice sociale quand on sait que 10 millions de fausses cartes Vitale sont en circulation et permettent de soigner des milliers d étrangers sous une fausse identité, au détriment des ayant droit ?

    - Où est la justice sociale quand la France entretient des milliers de polygames, certains d’entre eux percevant plus de 10 000 EUR/ mois sans travailler, alors que la polygamie est interdite et que nos comptes sociaux sont dans le rouge ?

    - Où est la justice sociale quand une famille nombreuse étrangère est prioritaire pour un logement social, alors qu’un jeune couple français doit attendre 7 ou 8 ans son premier logement pour avoir un enfant ?

    - Où est la justice sociale quand on sait qu’1 million de faux passeports, donnant droit à la manne sociale, sont en circulation sur les 7 millions de passeports biométriques soi-disant « infalsifiables » ?

    - Où est la justice sociale quand un Français né à l’étranger doit prouver sa nationalité à l’Administration, ce qui se traduit souvent par un véritable parcours du combattant, alors qu’on brade chaque année la nationalité française avec des milliers de mariages blancs ?

    - Où est la justice sociale quand on veut donner le droit de vote aux étrangers, alors que nos élus ont confisqué aux citoyens leur « non » au référendum sur la Constitution européenne et que des millions d’électeurs, de droite ou de gauche, ne sont pas représentés au Parlement ?

    - Où est la justice sociale quand on accueille chaque année plus de 200 000 étrangers non qualifiés, dont notre économie n’a nul besoin, alors que la pauvreté augmente, que nous avons près de 5 millions de sans emplois et que le chômage atteint déjà 40% chez la population immigrée ?

    - Où est la justice sociale quand le contribuable finance des associations qui ne combattent que le racisme à sens unique, alors que le racisme anti français est systématiquement ignoré et les plaintes classées sans suite ?

    - Où est la justice sociale quand on condamne un journaliste pour avoir énoncé une vérité sur la délinquance étrangère, alors que des rappeurs incitant à la haine ne sont jamais inquiétés au nom de la liberté d expression ?

    - Où est la justice sociale quand la délinquance explose et que les droits des voyous passent avant ceux des victimes ?

    Car si l’intégration a totalement échoué, c’est tout simplement parce que nos dirigeants ont confondu anti racisme et acceptation de l’autre, avec le renoncement à nos valeurs. Il ne fallait rien changer au moule républicain qui a permis depuis des siècles à des millions d’immigrés de devenir des citoyens français. Les règles d’intégration qui ont fait leur preuve avec des générations d’immigrés, étaient la force de la République.
    La faute majeure de nos élus est de les avoir ignorées.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    8 commentaires
  • http://www.christianophobie.fr/breves/encore-un-cimetiere-vandalise-en-meurthe-et-moselle

    Encore un cimetière vandalisé en Meurthe-et-Moselle

    Lu sur le site de L’Est Républicain, le 17 septembre, cette lamentable information. En encore un acte « d’incivilité », comme de bien entendu… D.H.

    Bonviller. Plusieurs plaques funéraires ont été cassées, dans la nuit de vendredi à samedi au cimetière de Bonviller, dans le Nord-Lunévillois. Des bouquets de fleurs ont également été abimés et éparpillés. C’est une habitante de la petite commune de 185 habitants qui, en se rendant au cimetière pour entretenir un caveau familial, a découvert les dégâts et alerté les représentants de la commune et les forces de l’ordre. Au total 17 tombes ont été répertoriées sur lesquelles diverses plaques ainsi que des objets d’ornementation ont été endommagés.

    Les familles concernées par ces actes de vandalisme ont été invitées à se faire connaître à la gendarmerie du secteur où elles ont pu déposer plainte.

    Cette affaire n’est pas sans rappeler d’autres faits, similaires, qui se sont déroulés début septembre à Crévic (…), commune qui se trouve à 10 kilomètres de Bonviller. Une enquête de gendarmerie est en cours.

    Source : L’Est Républicain

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • http://www.wikistrike.com/article-crise-en-france-les-chiffres-qui-fachent-110327624.html

    Crise en France : les chiffres qui fâchent

    Copyright Reuters
    Copyright Reuters

     

     
    ILLUSTRATION - Pouvoir d'achat, chômage, croissance, déficit public,... En un clin d'œil, quels sont ces chiffres qui "font mal" au gouvernement Hollande.

    chiffres-crise-1.gif

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    2 commentaires
  • Les occidentaux ont les moyens économiques pour faire pression sur les gouvernements des pays musulmans afin d'éradiquer ce fanatisme religieux malsain, alors pourquoi ne le font-ils pas? Qu'attendent-ils , le point de non retour?

    Le fanatisme islamique à pris place dans toutes les révolutions arabes et dans beaucoup de nations islamiques au détriment de la démocratie et avec l'aide même de ces démocraties occidentales, qu'attendons nous pour réagir?

    Tout ne sera que prétexte pour faire monter l'islamisation dans le monde, peut importe le film anti-islam ou les caricatures, le combat politique doit se faire à la base, mais le problème c'est que nos politiques ont tous adopter la tendance gauche molle de Hollande depuis trop longtemps. 

    Patriote64

    http://www.postedeveille.ca/2012/09/lettre-ouverte-aux-etats-unis-d-amerique-de-mahmoud-salem-revolutionnaire-egyptien.html#tp

    Lettre ouverte aux États-Unis d'Amérique, de Mahmoud Salem, révolutionnaire égyptien

    Mahmoud Salem est un blogueur (aka Sandmonkey) et activiste égyptien. Il est souvent interviewé par les médias occidentaux et invité à prendre la parole dans des conférences en Europe et aux États-Unis. Il a pris une part active dans la révolution sur Place Tahrir, détournée par les islamistes. Son compte Twitter a des dizaines de milliers d'abonnés. Il s'y décrit comme "extrêmement laïque". 

    Dans sa lettre, publiée dans le magazine Foreign Policy, il parle de l'attaque contre l'ambassade US au Caire le 11 septembre, de la révolution égyptienne, et des présidentielles américaines.

    MahmoudSalem2Web
    ________________

    Chers Américains,

    J'ai un aveu à faire : pendant qu'encore une fois, le monde entier avait les yeux rivés sur nous, à cause de cette histoire d’attaque contre une ambassade, je traversais une période émotionnelle tumultueuse, passant de la stupéfaction à l’horreur au fou rire dû au choc, pour aboutir au plus inattendu des sentiments : l'orgueil. Je suis présentement rempli d’un sentiment de fierté ironique pour mon pays et ma révolution, pour ce qu’ils ont accompli au cours des 19 derniers mois. L'attention et l'importance accordées à l'Egypte ont été monumentales. Nous vous avons fascinés, c’est certain.  

    Bien sûr, les images sur vos écrans ont pu sembler tellement inquiétantes que certains d'entre vous se sont ouvertement demandés si nous traversions une deuxième révolution ou quelque chose du genre, mais permettez-moi de vous rassurer, sur la base des faits et de mon expérience personnelle. Il n'y a pas de seconde révolution, il n'y a pas d’émeutes dans les rues. L'action était entièrement confinée dans un rayon de 250 mètres autour de l'ambassade, pendant que des gens mangeaient, buvaient et fumaient la chicha à proximité de la bagarre. La plupart des Egyptiens n’ont pas été le moindrement affectés par cette histoire de film. Passés les premiers affrontements, la majorité des 2.500 jeunes mecs stationnés autour de l'ambassade étaient des fans de football - les Ultras Zamalak - qui étaient là simplement pour faire ce qu'ils font de mieux : se battre avec la police. Le reste d'entre nous continuait son train-train quotidien.

    Bien sûr, il y a des signes alarmants de ce qui s’en vient, comme l'attaque sur le camp des forces multinationales de maintien de la paix dans le Sinaï où le drapeau d'Al-Qaïda a été hissé, le même drapeau maintenant vendu sur des T-shirts sur la place Tahrir. Ensuite, il y a eu l'arrestation d'Albert Saber, un gars dont le seul crime a été de partager la bande-annonce de L’innocence des musulmans sur sa page Facebook, en étant à la fois copte et athée, et dont la maison a été attaquée par la foule (ironiquement, exactement comme dans le film), mais ce sont des banalités par rapport à nos autres problèmes.

    Voici de quoi je parle : l’Égypte commence à ressembler dangereusement au Pakistan. Nous sommes tranquillement en train de devenir un État voyou dysfonctionnel, à l'instar de ce pays. Pas plus tard que cette semaine, un membre salafiste de l’Assemblée constituante (les gens qui écrivent notre nouvelle constitution) a parlé d’efforts pour abroger ou modifier la loi afin d’abaisser l'âge légal du mariage des filles pour qu’elles puissent se marier dès la puberté, après leurs premières règles, même si elles ont à peine neuf ans. Eh oui, nous pourrions avoir une constitution qui nous accorde le droit de marier des enfants. Et vous pensiez que c’était une guerre culturelle.

    Je devine ce que vous pensez : Comment puis-je me sentir fier de tout cela ?

    En tant qu’Égyptien, l'aspect le plus fascinant de tout cela est certainement l’impact que nous avons sur les élections américaines, et comment nous sommes soudainement devenus un enjeu important dans l’ennuyeuse campagne Obama contre Romney. N'est-ce pas insensé que Obama – le porteur du message de paix et de bonne entente avec le monde musulman - doive maintenant composer avec la fureur islamiste alimentée par les Frères musulmans qu’il a appelés, tout comme un million de penseurs, d'analystes et d’experts, un groupe islamiste modéré. Ce même groupe islamiste modéré dont les membres ont rencontré les gens de son Administration plus de 14 fois depuis un an et demi, les convainquant que l'Amérique devait les soutenir car les salafistes et les libéraux étaient imprévisibles et peu fiables et que seuls les Frères étaient en mesure d’apporter la paix dans la région. Ce même groupe islamiste modéré qui a convoqué et facilité les manifestations à l’ambassade américaine à la date anniversaire du  11-Septembre, tout en prétendant, vis-à-vis le monde anglophone, qu’ils n’avaient rien à voir avec ces manifestations. Ce même groupe islamiste modéré qui contrôle désormais presque tous les aspects du gouvernement égyptien, et qui est la source de son dilemme actuel.

    Comment se fait-il qu’en seulement quatre ans, Obama soit passé du président américain ayant appelé, au Caire, à un nouveau départ avec les musulmans, au président ciblé par les slogans hostiles des religieux extrémistes attaquant les ambassades américaines à travers le monde islamique (« Obama, Obama, nous sommes tous Osama ») ? Si cela devient un enjeu brûlant de la campagne électorale, et si Obama perd les élections, les experts et les historiens diront que la présidence Obama a commencé avec l'Egypte, et a pris fin à cause de l’Égypte. En tant qu’Égyptien mordu de la politique, passionné par le théâtre politique international, comment pourrais-je ne pas être fier de cela ? N’est-ce pas impressionnant ?

    La cerise sur le gâteau dans toute cette affaire est le rôle joué par les Frères musulmans dans l’attaque, et comment cela fournit de la matière fantastique tant aux amateurs de théories du complot qu’aux analystes politiques. Voici ce que nous savons : quelques jours avant l’anniversaire du 11-Septembre, des Frères musulmans et des salafistes ont commencé à monter en épingle un film dont personne n’avait jamais entendu parler auparavant. Les Frères musulmans et divers groupes salafistes ont appelé à manifester devant l’ambassade américaine le jour de l’anniversaire du 11-Septembre.

    Un ami qui travaille pour l'ambassade m'a dit que ce jour-là, les employés qui ont quitté à 16 heures ont remarqué que les forces de la police et de l’armée protégeant l'ambassade avaient disparu, leur départ étant immédiatement suivi par l'attaque que vous avez tous vue sur vos télévisions à écrans plasma. Dans les jours suivants, les Frères ont félicité les attaquants dans les médias arabes tout en les condamnant dans leurs médias de langue anglaise, suscitant un échange acerbe sur Twitter entre l'ambassade américaine et le compte Twitter des Frères musulmans en anglais, ainsi que le commentaire de Obama disant qu’il ne voyait plus l’Égypte comme un allié.

    Les Frères musulmans et leurs partisans sont passés en mode damage control, demandant au monde de comprendre la profondeur de la colère des musulmans et blâmant le Ministre de l’Intérieur qui les avait assurés que tout était normal. Alors pourquoi l’armée, supposément sous le contrôle du Président Mohamed Morsi, n’est-elle pas intervenue ? Et pourquoi Morsi n’a-t-il pas viré un seul employé du ministère de l’Intérieur ?

    Pendant ce temps, nous avons un ministre de la Justice qui appelle au rétablissement de la loi sur l’état d’urgence – encore une fois -  et un appel au boycott de Google, une mesure tellement absurde que c'est hilarant. La Confrérie va-t-elle organiser des fêtes où l’on supprime des comptes Gmail ?

    Comment en sommes-nous arrivés là ? Qu'est-il arrivé à toutes ces images de jolies filles égyptiennes au look occidental agitant des drapeaux ? Comment le visage de l'Egypte est-il devenu l’image barbue de Mohamed Morsi ? Sommes-nous passés de votre théâtre dramatique préféré dans le monde, objet d’un million de conférences sur les médias sociaux et de tables rondes, à un avertissement, un signe qui augure mal pour l’avenir, et maintenant une menace pour la réélection de Barack Obama ? Mon petit pays, mon Égypte bien-aimée, a accompli tout cela avec une révolution pacifique. Imaginez !

    OK. Peut-être que « révolution » n’est pas le mot juste pour décrire ce que nous avons accompli. Parce que, admettons-le, la « révolution » est terminée pour le moment. Mes amis révolutionnaires d’esprit laïque sont tellement traumatisés et épuisés par la violence qu'ils ont subie aux mains de l'armée et de la police qu'ils sont désormais complètement centrés sur l’imputabilité de ces institutions au lieu d’entreprendre la tâche plus vaste de construire le pays des droits et libertés de leurs rêves. Bien sûr, on peut affirmer sans risquer de se tromper qu’avec les islamistes au pouvoir, les épouses-enfants ne sont qu'un avant-goût de l'horreur que nous verrons sans doute dans les années à venir. Après avoir combattu sur le front à la place Tahrir, et m’être présenté aux élections au sommet de mon exubérance révolutionnaire, tout cela me brise le cœur d’une manière que je ne peux même pas commencer à décrire.

    Mais, bon, au moins nous faisons la Une, et peut-être même allons-nous renverser VOTRE président cette année. Ce qui n’est certainement pas rien.    

    Cordialement,

    Mahmoud Salem
    Révolutionnaire égyptien

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks

    votre commentaire
  • Au vu de cette photo on ne peut que trouver certaines ressemblances avec un passé pas si lointain et cruel, c'est le nazislamisme!!!!!

    Chacun est libre de pensée...

    Patriote64

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://www.huffingtonpost.fr/2012/09/19/lump-lance-une-petition-contre-droit-vote-etrangers-droite-populaire_n_1895939.html?utm_hp_ref=france

    L'UMP lance une pétition contre le droit de vote des étrangers... comme la Droite populaire

    VOTE DES ÉTRANGERS - Concentrée sur sa campagne interne pour désigner son prochain président, l'UMP n'en oublie pas de s'opposer à la politique du gouvernement Ayrault. Réuni en bureau politique ce mercredi 19 septembre, le parti conservateur a annoncé le lancement d'une pétition nationale contre le droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales.

    Une promesse de campagne de François Hollande dont le premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé ce matin sur RTL qu'elle serait soumise au vote des parlementaires en 2013, alors que des doutes se sont exprimés dans la majorité socialiste.

    Jean-François Copé a indiqué que son parti allait lancer "une pétition nationale", "sur l'ensemble du territoire", "afin d'en appeler les Françaises et les Français à faire connaître directement (...) leur opposition à l'introduction" de cette mesure. Le député-maire de Meaux a précisé que cette proposition avait été émise par plusieurs membres du bureau politique, "en particulier Damien Meslot", député proche de Xavier Bertrand, ardemment courtisé par Jean-François Copé dans sa course à la présidence du parti. Elle a ensuite été adoptée à l'unanimité.


    Quand la Droite populaire espérait "des centaines de milliers de signataires"

    Jean-François Copé ne s'est toutefois pas étendu sur le fait qu'il existe déjà une pétition nationale censée dénoncer l'octroi du droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant en France. Le 19 octobre 2011, le collectif Droite populaire, aile dure de l'UMP portée par Thierry Mariani et Lionnel Lucas, avait lancé sa propre pétition en ligne, via le site nondroitdevoteetrangers.fr, afin de combattre ce "vieux fantasme du PS" et de dénoncer les "arrière-pensées électorales" de la gauche.

    petition

    A ce jour, la pétition lancée par la Droite populaire n'a récolté que 40.300 signatures. Un nombre très en deçà des "centaines de milliers de signataires" espérés alors par le député UMP Richard Maillé.

    Une semaine après la Droite populaire, le Front national avait lui-même lancé "une grande pétition nationale pour s’opposer au droit de vote des étrangers". Le Front national, qui héberge encore cette pétition sur son site à l'heure qu'il est, n'a jamais communiqué sur le nombre de signataires recueilli.


    Le gouvernement cherche une trentaine de voix au Parlement

    Pendant ce temps, l'exécutif socialiste poursuit ses consultations afin de dégager une majorité suffisante pour faire adopter le texte par le Parlement. Alain Vidalies, ministre chargé des relations avec le Parlement, a jugé ce mercredi qu'il manquait "une trentaine de voix" afin d'arriver à la majorité des 3/5èmes requise pour intégrer dans la constitution le droit de vote des étrangers hors UE. Sur LCI, l'élu des Landes a observé : "aujourd'hui, nous n'avons pas ces 3/5e. Parmi les tâches que j'accomplis", il y a "essayer d'avoir des contacts avec des parlementaires qui n'appartiennent pas à la majorité" pour voter cette réforme constitutionnelle promise par François Hollande.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire
  • http://www.paperblog.fr/5795664/christiane-taubira-ignore-t-elle-ce-qu-est-l-etat-de-droit/

    Christiane Taubira ignore-t-elle ce qu'est l'état de droit ?

    Selon la définition de Christiane Taubira, nul doute que les lois qui ont obligé les Juifs à porter l’étoile jaune ou celles qui ont décrété le massacre de tout individu lettré chez Pol Pot ont été respectueuses de l’état de droit.

    Par Jacques Garello.

    Christiane Taubira ignore-t-elle ce qu'est l'état de droit ?

    Christiane Taubira

    Etat de droit ou voie de fait ? Egalité ou cécité ? Démocratie ou absolutisme ? Liberté ou Servitude ?

    Je ne sais comment qualifier l’argumentation de Christiane Taubira, dans son interview à La Croix lundi dernier. Madame le ministre de la justice s’est exprimée sur le projet qu’elle soumettra au Parlement au cours de cette session de rentrée : reconnaissance du mariage homosexuel, adoption d’enfants par des couples homosexuels, mais (pour l’instant et sous réserve du zèle de quelque parlementaire) pas de procréation médicalement assistée, ni de légalisation des mères porteuses.

    Ces mesures sont d’une gravité exceptionnelle, partisans et adversaires en conviennent. Mais les arguments avancés par Christiane Taubira sont assez explosifs.

    D’abord, cette dame a une conception assez originale de l’état de droit : « Nous sommes dans un état de droit, le code civil va être modifié, il s’impose à tous, y compris aux maires ».

    L’état de droit consiste donc à se soumettre servilement à toute législation votée par une assemblée éphémère. Habituellement, on entend par état de droit une situation dans laquelle tout le monde, y compris les dépositaires du pouvoir, doivent se soumettre au droit, qui n’a pas pour origine le législateur, mais la nature de l’être humain, sa liberté et sa dignité. Pour Madame Taubira, nul doute que les lois qui ont obligé les Juifs à porter l’étoile jaune ou celles qui ont décrété le massacre de tout individu lettré chez Pol Pot ont été respectueuses de l’état de droit.

    Ensuite, elle invoque l’égalité. « Les dimensions philosophiques et anthropologiques entourant le mariage ne peuvent venir percuter l’exigence d’égalité ». Une égalité percutante en effet, qui nie la diversité, la personnalité, qui nivelle mais à quel niveau ! Il faut être aveuglé par l’idéologie pour nier l’importance du genre et penser que la distinction entre homme et femme ne doit rien à la nature et tout à la société.

    Mais le projet gouvernemental respire la démocratie : « nous allons consulter ». Qui ? Des élus, des maires, des personnalités, des associations. Tous interlocuteurs naturellement choisis par le pouvoir. Et si l’on donnait la parole au peuple, sous forme de referendum, après un délai de réflexion et de campagne suffisamment long pour que le vote échappe à la démagogie ? En fait, une fois de plus voici la démocratie déformée en règle de la majorité d’un moment, exerçant sa tyrannie et réduisant les minorités au silence. De tels excès sont fréquents chez les socialistes, mais aussi chez les étatistes. On se rappelle la fameuse phrase de Laignel : « Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires ».

    Nous prenons ainsi la route de la servitude et la liberté est broyée par la machinerie politique.

    Même si la forme est exécrable, je voudrais maintenant en venir au fond, car il y va de la liberté, il y va de la société.

    Dans une société de liberté, la séparation entre sphères publique et privée est nette. L’Etat est subsidiaire, le pouvoir politique ne s’occupe que de ce qui implique un recours à la coercition – en principe pour défendre la liberté et la propriété de chaque individu, pour faire respecter les droits fondamentaux de la personne humains. Le mariage et, de façon plus générale, les relations entre personnes, sont avant tout affaires privées. Ces affaires sont souvent éclairées par les convictions religieuses des intéressés. La liberté religieuse a été à l’origine de toutes les libertés publiques. Or, les quatre principales religions pratiquées en France, catholique, protestante, juive et musulmane, condamnent et le mariage gay et l’adoption des enfants par un couple homosexuel. La laïcité ne consiste pas à imposer par la loi ce que la foi religieuse réprouve. Tout au contraire elle devrait tenir l’État à l’écart de ces choix personnels.

    Christiane Taubira ignore-t-elle ce qu'est l'état de droit ?Le mariage est-il « d’ordre public » ? Les rédacteurs du Code Civil l’ont cru. En fait les dispositions que les individus prennent pour constituer une famille, organiser un patrimoine, doivent être sans doute connues de tiers – mais ni plus ni moins que leur situation, leurs talents ; elles peuvent faire l’objet de libres contrats.

    En fait, le mariage s’inscrit dans une perspective de vie familiale sur laquelle repose toutes les sociétés. On ne saurait donc distinguer le mariage de la parenté. La famille - est-il besoin de rappeler ce qui devrait être banal – est la cellule de base de la société. Elle assure l’éducation, la transmission d’un patrimoine culturel, elle donne un sens au travail et à la propriété. Elle constitue et entretient le « capital humain », atout décisif du développement économique et du progrès social.

    Enfin et surtout, une société se déshonore quand elle livre l’enfant au caprice des adultes. Il n’y a pas de « droit à l’enfant », il y a un « droit de l’enfant » : droit à avoir un père et une mère, droit à appartenir à une famille durable, droit à un lignage.

    Toutes ces notions relèvent en effet de « l’anthropologie », à laquelle Madame Taubira veut bien se référer. Mais la nature de l’être humain, le souffle qui nous anime, nous appelle à un épanouissement, à une harmonie, tout enfant y a droit, tout adulte peut s’en faire un devoir. La nature de l’être humain lui commande de ne pas confondre l’amour et le sexe, la liberté et la licence. La liberté n’est pas une valeur absolue en soi, elle est un choix, et elle est faite pour s’ordonner à la dignité de chacun. « Liberté des actes, dignité des personnes », disait Jean Paul II. J’en reste, pour ma part, à ce message, qui a pu passer à travers les siècles de la civilisation et qui devrait sans doute éclairer notre siècle que guette la barbarie.

    Comme beaucoup de libéraux, mon choix pour la liberté n’est pas au seul vu de son efficacité, il est surtout guidé par sa dimension éthique – ou du moins ce que j’en sais.

    Partager via Gmail Delicious Technorati Yahoo! Google Bookmarks Blogmarks Pin It

    votre commentaire