• http://www.nationspresse.info/?p=180150

    Madonna huée par ses fans !

     

    La chanteuse sur le retour qui a insulté à deux reprises (à Tel-Aviv et au Stade de France) Marine Le Pen en passant un clip représentant la présidente du Front National affublée d’une croix gammée sur le front, s’est fait huer par ses fans jeudi soir à l’Olympia.

    C’est déjà avec trois quarts d’heure de retard que Madonna entre sur la scène de l’Olympia. A 22 h 45 enfin, les lumières s’éteignent. L’écran géant diffuse une vidéo de ses plus grands tubes avant de s’ouvrir et de laisser apparaître la « star ». Mais les fans de cette dernière seront déçus. Le concert tant attendu n’aura duré que… quarante-cinq petites minutes ! Outrés, les 2 700 spectateurs venus l’applaudir sont contraints de quitter la salle, mais restent de longues minutes devant l’entrée en criant : « Remboursez ! »

    Seule sur scène, Madonna débute son concert par « Turn Up the Radio », son nouveau single. Après deux titres, elle tient à rendre hommage à la France (prière de ne pas rire !) : « Edith Piaf, Godard, Serge Gainsbourg… ». Puis elle revient sur la polémique avec le Front National et lance un message de tolérance ((re) prière de ne pas rire !) à son public : « J’ai entendu qu’une certaine Marine Le Pen était en colère après moi, lance-t-elle. Ce n’est pas mon intention de me faire des ennemis. » Elle s’en est fait beaucoup hier soir… Quant à Marine Le Pen, elle a déposé plainte à l’encontre de Madonna. Avec juste raison.

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  • Police impuissante, politique et justice pro-islamiste

    La police française ne peut absolument pas faire son travail correctemment avec une justice aussi lâche que gauchiste de plus soumise à une idéologie islamique où se reconnaissent la plupart des socialistes le président de la république en tête.

    Il est intolérable de voir à quel point la justice française dénie le formidable travail que la police effectue dans des conditions rendues extrêmement difficiles à cause du politiquemment correct et de la pensée gauchiste.

    Nous savons qui à élu le président Hollande, la preuve en image!

    Patriote64

    http://www.nationspresse.info/?p=180032

    Islamisme : à Marseille, on peut tabasser des policiers sans grands risques !

    Des policiers, qui tentaient de contrôler l’identité d’une jeune femme voilée, ont été pris à partie par une cinquantaine de personnes dans le IIIe arrondissement de Marseille. Le parquet a demandé une enquête sur les agissements de la police !

    Quatre personnes ont été interpellées, dans la nuit de mardi à mercredi, à Marseille, pour avoir frappé des policiers qui souhaitaient contrôler l’identité d’une jeune femme voilée.

    Vers minuit, deux policiers patrouillent dans le IIIe arrondissement de la ville, près de la mosquée Es-Suna. Ils aperçoivent alors une femme vêtue d’une burqa. Comme la loi les y autorise, ils décident de contrôler son identité. Mais quand les agents abordent la jeune femme, elle se met à crier et tente de frapper l’un d’entre eux. Selon le procès-verbal des policiers, cette dernière, âgée de 18 ans, aurait déclaré qu’elle refusait de se soumettre au contrôle d’identité « sous prétexte qu’elle ne reconnaît pas la loi française ».

    Aussitôt, un homme d’une quarantaine d’années intervient pour aider la jeune femme. Selon le PV, il crie « qu’il est chez lui et que la police ne fait pas la loi ici ». En quelques minutes, près d’une cinquantaine de personnes encerclent les deux policiers. Plusieurs personnes commencent à les frapper et tentent de les mettre à terre. L’un des policiers parvient toutefois à appeler des collègues par radio. Une policière arrivée en renfort tente à son tour d’interpeller la jeune fille voilée, celle-ci réagit violemment et la mord à l’avant-bras.
    Finalement la jeune fille en burqa, l’homme qui  lui est venu en aide et deux autres individus sont interpellés et conduits au commissariat du XVe arrondissement. Pourtant, le parquet décide de les libérer quelques heures plus tard, avec une simple convocation. La décision choque la police marseillaise. « Nous aurions souhaité qu’ils soient au moins retenus plus longtemps, explique Lionel Vidal, délégué départemental du syndicat Unité SGP Police. Les policiers n’avaient même pas encore fini d’écrire leurs rapports qu’ils étaient déjà tous dehors. »

    Le parquet a également demandé une enquête sur le déroulement de l’incident et les agissements de la police. « Cette décision est lourde de sens, dénonce David-Olivier Reverdy, secrétaire zonal adjoint du syndicat Alliance. Les policiers sont l’objet de violences régulières à Marseille, cette décision de la justice sonne comme un permis de s’attaquer aux forces de l’ordre sans avoir de problèmes ensuite. C’est dramatique. »

    Puisque cette « charmante » personne ne reconnaît pas la loi française et que son comparse déclare que la police ne fait pas la loi chez lui, qu’attend-on pour expulser ces gens qui crachent sur la France ?

    Malheureusement la tolérance zéro que réclame le Front National est, sous l’ère UMPS, appliquée plutôt aux policiers qu’aux délinquants. C’est effectivement dramatique.

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  • http://www.enquete-debat.fr/archives/hollande-recoit-le-roi-du-bahrein-la-presse-non-informee-se-tait-44414

    Hollande reçoit le roi du Bahreïn : la presse (non informée) se tait

    Merci à Lou de nous avoir informé de cette information : le Président de la République a reçu hier à l’Élysée, sans que cela ait été annoncé à la presse, le roi du Bahreïn, alors qu’il règne dans ce pays des violences d’État très importantes depuis plusieurs mois. Près de 24h après la diffusion du flash info sur le site du Figaro, photo à l’appui, seul Europe 1 semble avoir repris l’information. Pourquoi une telle discrétion de la part de nos journalistes d’État libres et indépendants ?

    Voici la brève du Figaro, publiée le 23 juillet à 21h35 :
    “« Hollande reçoit le roi du Bahreïn
    Une journaliste de l’AFP, Nadège Puljak, a publié sur Twitter une photo de François Hollande raccompagnant le roi sur le perron de l’Élysée. Le souverain est régulièrement accusé de réprimer dans le sang les manifestations qui agitent ce riche pays du Golfe. Depuis le début de la contestation qui agite le pays depuis mars 2011, 60 personnes seraient mortes selon Amnesty International. La semaine dernière, Nabeel Rajab, un opposant au régime bahreïni, a été condamné à 3 mois d’emprisonnement pour avoir publié un tweet en juin dernier dans lequel il critiquait le premier ministre du pays, Cheik Khalifa, au pouvoir depuis 1971. En septembre 2009, la France rappelait à Bahreïn “l’importance de garantir les droits des personnes en détention”. »

    Information reprise 7 minutes plus tard sur le site d’Europe 1. Quid des autres médias ? L’information est pourtant importante, indéniablement. Si vous trouvez d’autres médias qui en parlent, n’hésitez pas à l’indiquer dans les commentaires.

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  • http://www.contrepoints.org/2012/07/26/91514-26-juillet-2012-jour-de-liberation-fiscale

    26 juillet 2012, jour de libération fiscale

    Selon une étude de l’Institut économique Molinari, la France devient le 2ème pays de l’Union européenne à taxer le plus les salariés moyens. En 2012, le salarié moyen français a dû travailler jusqu'à aujourd'hui, jeudi 26 juillet, pour financer les dépenses publiques.
     
    Un article de l'Institut économique Molinari.

    Grâce à des données calculées par Ernst & Young, l’Institut économique Molinari a calculé le Jour de libération fiscale des 27 pays de l’Union Européenne (UE). Cette étude montre que le salarié français ne sera libéré de ses obligations fiscales qu’à partir du 26 juillet 2012. Pour la première fois, la France est dans le duo des pays taxant le plus leurs salariés, tout juste derrière la Belgique.

    Principaux enseignements

    Les prélèvements obligatoires sont en hausse, dépassant le pouvoir d’achat réel, dans 7 pays.

    Le taux d’imposition réel du salarié moyen dans l’Union européenne est désormais à 44,9% en 2012. Il augmente de 0,7% par rapport à 2011 et de 0,9% par rapport à 2010.

    Dans 7 pays, plus de la moitié des revenus liés au travail est prélevée au titre des impôts et taxes retenus dans le périmètre de notre étude (Belgique, France, Suède, Autriche, Hongrie, Allemagne, Italie). Cela signifie que le salarié moyen de ces pays n’a pas de maîtrise directe sur plus de la moitié des fruits de son travail, son influence sur la prise de décision étant au mieux indirecte.

    Les pays qui taxent le plus leurs salariés moyens sont la Belgique et la France. Les prélèvements obligatoires y représentent 59,2% et 56,5%, avec des libérations fiscales les 5 août et 26 juillet 2012.

    La France, est désormais le 2ème pays de l’UE en termes de taxation des salariés, alors qu’elle était 3ème en 2011 et 2010. À ce stade, cette évolution n’est pas due à l’augmentation de la fiscalité française, mais à la réduction de la pression fiscale en Hongrie.

    Les charges sociales réduisent compétitivité et pouvoir d’achat par rapport à l’Allemagne

    L’étude montre que les prélèvements obligatoires français sont pénalisants, y compris par rapport à des pays disposant de très bons niveaux de services publics et de protection sociale.

    L’employé français est en théorie un des mieux payés (50 584 €) mais il est aussi particulièrement fiscalisé (28 583 €). Pour distribuer 100 € de pouvoir d’achat net de charges et impôt au salarié, l’employeur français doit débourser 230 €. La différence, 130 € est absorbée par les charges sociales patronales, les charges salariales, l’impôt sur le revenu et la TVA.

    Les salariés français sont plus pénalisés que leurs homologues allemands, qui bénéficient pourtant de services publics et sociaux comparables. Pour obtenir 100 € de pouvoir d’achat outre Rhin, il suffit de distribuer 210 €. Le salarié allemand est libéré fiscalement le 12 juillet, soit deux semaines plus tôt qu’en France. Il dispose de 1 700 € de pouvoir d’achat réel par an de plus que son voisin français, alors qu’il coûte 700 € de moins à son employeur.

    Cette différence s’explique par l’importance des charges sociales françaises. Elles représentent 88% des prélèvements supportés par le salarié, contre 65% en Allemagne et 61% en moyenne dans les pays de l’UE.

    Dans ces conditions, toutes les politiques qui viseraient à restaurer la compétitivité de l’économie française en occultant la nécessaire rationalisation des dépenses publiques et sociales ne conduiront qu’à des résultats en-deçà des attentes.

    Pas d’embellie à attendre de l’édition 2013

    Plusieurs mesures à l’étude ou à l’examen devraient conduire à des changements notables dans les prochaines éditions. Le projet de 2ème loi de finance rectificative pour 2012 devrait supprimer les exonérations de cotisations sociales attachées aux heures supplémentaires mises en place par l’ancienne majorité.

    Déclaration de Cécile Philippe, directrice de l’Institut économique Molinari (IEM) et co-auteure de l'étude :

    La situation est très inquiétante. Sept des 27 pays de l’Union européenne prélèvent plus de la moitié de ce que produisent les salariés au titre des contributions sociales, de l’impôt sur le revenu et de la TVA. C’est notamment le cas en France, qui détient avec la Belgique le record de taxation de l’Union.

    Et en dépit de ce fardeau, les déficits continuent d’augmenter un peu partout en Europe. Il est temps de changer de crédo. Comme le montrent les exemples canadiens ou néo-zélandais, la solution réside nécessairement dans la remise à plat des interventions publiques. Il n’y a pas d’issue positive dans des augmentations des charges, impôts et autres taxes qui contribueraient à déprimer encore plus l’activité.

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    L’étude est écrite par James Rogers, Nicolas Marques et Cécile Philippe de l’Institut économique Molinari (Paris et Bruxelles), à partir de données publiées d’Eurostat et de l’OCDE. Les calculs des charges sociales ont été faits par Ernst & Young Belgique.

    L’étude est disponible en français et en anglais sur le site de l'Institut économique Molinari.

     

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  • La Montebourde 

    Arnaud de Montebourg est vraiment l’icône du vide politique très représentative de la gauche française avec un énième plan de sauve qui peu.

    Avec la crise présente depuis plusieurs années et les annonces du représentant de PSA sur la situation inquiétante de la société, on était en droit à s’attendre à ce que le ministre des vestiges de l’industrie française nous propose des solutions constructives et pérennes, pour épauler cette entreprise comme les quelques unes qui nous reste en France à sortir de ce marasme économique dans lequel les politiques européistes les ont plongé.

    Montebourg s’est suffisamment ridiculisé avec ses rodomontades allant même jusqu’à la violence verbale envers la famille Peugeot les traitant presque d’incapable, mais lui, politicien depuis sa plus tendre enfance, haut fonctionnaire d’état qui n’a jamais mis les mains dans le cambouis ni même dirigé de près comme de loin une entreprise, à quelles compétences peut il prétendre pour se permettre de donner des leçons de gestions.

    Non, ce énième plan est un plan foireux de la gauche socialiste qui ne fait que reprendre un vieux plan de l’UMP remastérisé mais qui n’offrira aucune pérennité pour la société donc pour les emplois.

    Ce plan est encore idéologique et clientéliste basé sur des véhicules écologiques qui n’intéressent pas les français au vu de ses performances et du coût, de plus son amortissement est encore basé sur des taxes supplémentaires que le citoyen de la classe moyenne devra encore payer, car trop pauvre pour acheter une voiture non polluante et touchant suffisamment de revenu pour encore payer des impôts.

    Dans son plan il n’y a aucune stratégie de compétitivité, aucun protectionnisme intelligent aux frontières contre l’invasion de notre marché par des voitures fabriquées à très bas coup, aucune mise en œuvre de la politique de l’innovation et de la recherche, la voiture écologique à une batterie japonaise et un moteur japonais, où se trouve le produire français et acheter français.

    Seul la politique de la protection économique aux frontières et une sortie progressive d’une Europe qui ne protège pas ses marchés, ses emplois et ses entreprises peut amener de l’espoir au peuple ouvrier et aux patrons de société.

    Patriote64  

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  • http://www.contrepoints.org/2012/07/26/91638-plan-de-soutien-a-lautomobile-un-echec-annonce

    Plan de soutien à l'automobile : un échec annoncé

    Le gouvernement a annoncé hier un plan de soutien au secteur automobile, un plan qui est à l'image des débuts de la présidence de François Hollande : de l'idéologie pure et dure. Un plan qui est aussi la promesse d'impôts supplémentaires et dont l'efficacité paraît d'ores et déjà plus que douteuse.
     
    Par Vladimir Vodarevski.

    Le gouvernement a annoncé hier, mercredi 25 juillet, un plan de soutien à la filière automobile. Un plan qui ne soutiendra pas forcément la filière en France, qui illustre la continuité de la politique économique en France, en recyclant de vielles recettes, et en refusant toute remise en question.

    Ce plan propose d'augmenter les "bonus" pour les véhicules émettant du gaz carbonique. En particulier les véhicules électriques et hybrides. Mais il y aura aussi une augmentation des "bonus" pour les véhicules thermiques faiblement émetteurs de gaz carbonique. Les "malus" appliqués aux véhicules fortement émetteurs de gaz carbonique seront par contre augmentés. Sans que "bonus" et "malus" s'équilibrent, puisque le coût évoqué de ces mesures s'élèvent à 490 millions d'euros. Et ce n'est qu'une évaluation.

    Des crédits de la banque publique OSEO, ainsi que des fonds du grand emprunt, et des crédits de la BEI, seront utilisés pour le financement de bornes de rechargement des batteries. 25% des commandes publiques de véhicules seront par ailleurs consacrées à l'achat de véhicules électriques.

    Des fonds, issus du grand emprunt et d'OSEO, seront également destinés aux besoins de refinancement et de liquidités des PME du secteur. Des fonds d'un programme "d'investissements d'avenir" seront destinés à la filière, tandis que le crédit impôt recherche sera pérennisé. «Un institut de recherche technologique dédié à l'automobile sera lancé avant fin 2012» précise le communiqué du gouvernement selon Le Figaro.fr .

    Enfin, le site Challenges.fr annonce l'ouverture d'un "chantier social", mi septembre, "de négociation des branches de la filière automobile sur "l'adaptation de l'outil automobile en France" afin de produire la voiture "verte et populaire", qui est au cœur du plan du gouvernement".

    Quels sont les effets prévisibles de ce plan ? Le leader des véhicules hybrides est Toyota, avec des véhicules fabriqués au Japon. La technologie hybride est adaptée au haut de gamme, car elle réduit la consommation des gros véhicules. Peugeot y est présent avec quelques véhicules hybrides diesel.

    Peugeot et Citroën vendent également une voiture électrique, fabriquée par Mitsubishi au Japon. Renault vient d'annoncer un retard dans le lancement de sa Zoé électrique.

    Les véhicules thermiques faiblement émetteurs de gaz carboniques sont de petites voitures, du fait de leur légèreté. Elles sont rarement fabriquées en France. Peugeot et Renault en fabriquent en Europe de l'Est. Volkswagen fabrique sa Up au Brésil, et les Polo en Espagne.

    Bref, comme pour les sarkozette, la hollandette profitera largement à d'autres pays que la France. Le soutien aux véhicules hybrides profitera à ceux qui ont les moyens de les acheter. Il faudra financer l'augmentation du "bonus", ce qui provoquera une hausse des impôts et donc une baisse de la consommation dans d'autres secteurs, ou encore, une baisse de l'investissement. Surtout si la collectivité prend en charge la mise en place de bornes de rechargement. Enfin, même l'intérêt écologique est douteux. Il faut produire des batteries, c'est-à-dire extraire des minerais, de manière souvent polluante et destructrice de l'environnement.

    Ce plan est à l'image des débuts de la présidence de François Hollande. De l'idéologie, pure et dure. Pas de pragmatisme. François Hollande est ainsi revenu à une conception comptable du travail, en supprimant la défiscalisation des heures supplémentaires. La mesure était bancale, certes, mais elle apportait de la souplesse dans le temps de travail. Le président Hollande est revenu à une conception prônant le rationnement du travail.

    Le président Hollande pénalise également l'investissement dans les entreprises. Il augmente ainsi le taux de l'ISF. Un impôt qui a la particularité de taxer l'investissement, mais pas tout ce qui est considéré comme œuvre d'art ou objet de collection. Le précédent gouvernement avait ménagé des atténuations pour l'investissement. De même, l'investissement est pénalisé par une taxe de 3% sur les dividendes distribués.

    Enfin, ce plan est la promesse d'impôt supplémentaire : il faudra bien financer le "bonus".

    C'est l’État qui doit diriger les investissements, et les crédits. C'est l’État qui décide qu'il faut investir dans l'automobile, plutôt qu'ailleurs. L’État serait-il omniscient ? Saurait-il de manière infaillible où investir ? D'autre part, l'accent est mis sur le financement par crédit bancaire. Pourtant, les entreprises françaises n'ont-elles pas besoin de fonds propres ? Mais, dans la conjoncture actuelle, des fonds propres venant de l’État impécunieux, c'est difficile, et l’État ne souhaite pas d'investissement privé, en tout cas, avec l'augmentation de l'ISF, la taxe de 3%, et aussi l'impôt à 75%, il fait tout pour décourager l'investissement privé.

    Dans la même veine, le crédit impôt recherche est une fierté française. Il est l'illustration du principe d'un impôt élevé sur les sociétés, assoupli par des réductions si la société va dans le sens des préconisations de l’État. Pourtant, malgré ce crédit d'impôt, la recherche privée ne décolle pas en France. Surtout, ce crédit d'impôt méconnaît la différence entre recherche et innovation. L'entreprise Xerox, aux États-Unis, est à l'origine de grandes avancées en matière de recherche, mais elles ont été mises en œuvre par d'autres, dont Apple. Mieux vaut un taux d'imposition bas, sans niche fiscale.

    Ce plan est significatif de nos élites : elles ne comprennent que l'administration, mais pas l'économie. Nos élite sortent de l'ENA, où elles apprennent l'administration. Ou d'un grand corps d'ingénieurs, où elles apprennent un raisonnement mécanique. Ou d'une grande école de commerce, où elles apprennent la gestion. Tout doit procéder d'un plan, validé par le grand ordonnateur, ou le grand ingénieur. L'être humain n'est qu'un rouage. Nos élites ne comprennent pas le foisonnement humain qu'est l'économie. Elles refusent l'initiative humaine. Elle refuse l'idée que l'union des énergies, des initiatives de chacun puisse construire le monde. Tout doit procéder du sommet, d'un plan, et la base n'est qu'exécutrice.

    Ces élites favorisent les grands groupes. Elles refusent le mouvement de renouvellement de l'économie. C'est l'initiative de personnes, d'hommes, de femmes, qui créent des entreprises, qui investissent après avoir fait fortune, qui renouvellent l'économie. C'est le principe de la Silicon Valley, du MIT. À des années lumières de la politique française, qui cherche à faire perdurer les grands groupes, sans les mettre en danger, alors que le danger pourrait les stimuler. Il faut noter d'ailleurs que Peugeot joue le jeu, n'ayant réclamé aucune aide, seulement plus de compétitivité. C'est Renault, par Carlos Tavarès, qui avait suggéré une aide de l’État.

    Le plan comporte également quelques maladresses. Il fustige la Corée. Que la France utilise les recours offert par l'OMC pour défendre le libre échange n'a rien que de très normal. mais cette stigmatisation de la Corée est étonnante. Ce n'est pas le premier importateur de véhicule en France. Hyundai-Kia, le constructeur coréen, possède une base industrielle en Europe. Enfin, l'autre importateur de voiture coréenne est... Renault ! Avec le Koleos et la Latitude. L'alliance Renault Nissan venant d'annoncer la fabrication d'un nouveau véhicule en Corée d'ailleurs.

    L'autre maladresse, c'est une campagne pour promouvoir le "made in France". Une telle campagne peut desservir grandement les entreprises françaises, en ancrant l'idée que la seule raison d'acheter leurs produits est qu'ils sont français. Ce qui insinue qu'ils n'ont aucune qualité intrinsèque. D'autre part, cette initiative pourrait entretenir un nationalisme malsain. La tentation est grande en temps de crise de faire porter la responsabilité sur l'étranger. Des mouvements sont prêts à en profiter. Ne les encourageons pas. La vrai fierté nationale, c'est de faire les efforts pour s'en sortir par soi-même.

    Le gouvernement laisse un peu d'espoir cependant. Selon Le Figaro.fr, « des propositions pour la compétitivité seront faites dans le cadre de la mission Gallois et de la réforme du financement de la protection sociale. » Afin « d'adapter l'outil automobile, des négociations de branches auront lieu à la mi-septembre, a aussi annoncé Michel Sapin ce mercredi. Les partenaires sociaux seront encouragés à négocier «les adaptations nécessaires». » Cependant, ces mesures de compétitivités prendront vraisemblablement la forme d'une hausse de la CSG. Il est souvent souligné que l'Allemagne a augmenté sa TVA pour diminuer ses charges sociales. Sauf que la TVA allemande reste plus faible que la TVA française, après augmentation, et que l'Allemagne a aussi diminué sa dépense publique en pourcentage du PIB.

    C'est aujourd'hui que PSA Peugeot Citroën a besoin d'un signe fort du gouvernement en faveur de la compétitivité. La société négocie avec les syndicats de son usine Sevelnord un accord de compétitivité pour produire des utilitaires Toyota. Certains syndicats n'y sont pas favorables. C'est pourtant grâce à de tels accords que les syndicats allemands ont soutenu l'industrie de leur pays. Et qu'est-ce que l’État a de mieux à offrir pour l'emploi ? Des emplois jeunes mal payés et sans avenir ? Pourquoi est-il correct d'être mal payé pour un emploi d’État sans avenir, et incorrect d'accepter des sacrifices pour un emploi pérenne au SMIC ?

    La France a un grand potentiel. Qui doit être libéré. Il est temps de changer de politique, plutôt que de bégayer les mêmes mesures quels que soient les gouvernements. D'autant que ces mesures, étant inefficaces, n'évitent pas la casse sociale.

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  • http://www.lecri.fr/2012/07/25/pierre-moscovici-annule-374-milliards-e-de-dette-a-la-cote-divoire/34885

    Pierre Moscovici annule 3,74 milliards € de dette à la Côte d’Ivoire

     
    Pierre Moscovici

    Pierre Moscovici, ministre de l'économie et des finances

    Pierre Moscovici, ministre de l’économie, a signé, mardi 24 juillet, un accord bilatéral d’annulation de la dette ivoirienne de 3,74 milliards €. La dette ivoirienne passe donc avant le remboursement de la dette française de 1 800 milliards €.

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  • http://www.lecri.fr/2012/07/25/les-dossiers-du-contribuable-n%c2%b08-les-folies-de-la-culture-bobo/34880

    Les Dossiers du Contribuable n°8 : les folies de la culture bobo

     
     
    les folies de la culture bobo

    Les Dossiers du Contribuable N°8, parution le 1er août.

    « Les Folies de la culture bobo. Fric, copinage, magouilles, comment les charlatans de la culture s’enrichissent ». Le nouveau numéro des Dossiers du Contribuable paraît le 1er août.

    Il faut supprimer le ministère de la Culture

    En France, dès que l’on soulève le mot « culture », on découvre l’essaim à mille têtes de la subvention publique. Et, à cette aune, les contribuables français doivent être les plus cultivés au monde ! Chaque année, ce sont plus de 15 Md€ qui sont distribués si on additionne les fonds de l’Europe, de l’État et des collectivités locales.

    L’appointement des artistes résulte d’une longue tradition nationale. Elle a pris un tour plus idéologique avec l’avènement du Front populaire qui envisageait la culture comme le bras armé de l’État.

    La culture pour tous mais les fonds culturels pour certains ! Avec le « festivisme » inauguré par Jack Lang, ont été installés des artistes officiels qui, des trois couleurs du drapeau national, préfèrent surtout le rouge. Les bénéficiaires de ce que Philippe Murray appelait « l’industrie de l’éloge » se partagent aujourd’hui environ 1% du PIB tricolore.

    L’État doit se désengager de ce secteur où il n’a rien à faire

    Alors que la plupart des pays européens réduisent leurs dépenses sous l’effet de la crise, la France les augmente. Tout cet argent public est dispersé sans grand résultat. Car la culture française n’a pas besoin de ministère pour assurer sa promotion. C’est même depuis sa création sous l’égide de Malraux, en 1959, que son déclin s’est amorcé.

    On est progressivement passé de la culture française à une culture « à la française », qui n’intéresse pas grand monde, à part ceux qui en vivent. Peinture, musique, sculpture, littérature, cinéma, l’influence de la France recule et sa place sur le marché mondial des ventes d’art, régresse, tous les chiffres en attestent.

    Le pire c’est que cet argent n’est pas seulement dépensé pour rien. Il l’est aussi n’importe comment : fonctionnaires en nombre pléthorique, subventions sans appels d’offres, chantiers pharaoniques, envol injustifié de certaines allocations budgétaires… La Cour des comptes a dénoncé à plusieurs reprises cette gabegie des fonds publics.

    Nos Dossiers du Contribuable n°8 ont pour vocation de recenser les plus beaux gadins culturels de l’État providence, à Paris comme en province. Suivez le guide …

    Jean-Baptiste Leon, rédacteur en chef des Dossiers du Contribuable.

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