• http://www.atlantico.fr/decryptage/prime-400-euros-pour-enseignants-primaire-acheter-reformes-est-meilleur-moyen-faire-passer-erwan-noan-626061.html

     

    Prime de 400 euros pour les enseignants du primaire : "acheter" les réformes est-il le meilleur moyen de les faire passer ?

     

    Selon Les Echos, Vincent Peillon serait prêt à lâcher 400 euros de prime par an aux professeurs des écoles. En plein bras de fer avec les enseignants du primaire sur le retour à la semaine de quatre jours et demi, le ministre de l'Education nationale serait-il tenté d'acheter sa réforme ?

     

     

    Atlantico : La prime de 400 euros proposée par Vincent Peillon semble correspondre davantage à l'idée de lâcher du lest sur les revendications syndicales. En la proposant le ministre ne cherche-t-il pas à rendre possible la réforme des rythmes scolaires ? 

    Erwan Le Noan : L’annonce de cette "prime" tombe à pic ! Elle intervient quelques jours après la mobilisation des enseignants, alors que le malaise grandit entre eux et le Gouvernement. Il faut se souvenir que Vincent Peillon avait commencé son ministère en expliquant qu’il ne pourrait probablement pas augmenter les salaires pour les enseignants. Puis voyant la grogne monter, le Ministre a commencé à faire miroiter une compensation salariale. Il semble avoir été surpris par l’ampleur du mouvement enseignant et essaie maintenant de le calmer rapidement.On peut le comprendre, s’il rate sa première réforme, une fois de plus, le "Mammouth" restera immobile dans les années qui viennent … (et lui perdra ses chances de promotion politique). Reste à savoir où l’Etat trouvera cet argent, alors même qu’il ne fait déjà pas vraiment d’efforts pour réduire ses dépenses !

    En somme est-ce qu'une réforme peut s'acheter ?

    Evidemment. Les économistes Delpla et Wyplosz ont même écrit un livre qui propose de compenser financièrement les "privilégiés", cibles des réformes. L’exemple emblématique de leur démonstration, c’était les taxis : ils suggéraient qu’ils soient indemnisés de la perte de valeur de leurs licences consécutive à une libéralisation (il est nécessaire d’avoir une autorisation pour exercer la profession de taxi, que les chauffeurs se revendent très cher et qui leur sert de garantie financière). Il faut dire que les perdants des réformes sont généralement bien identifiés et les gagnants beaucoup plus diffus. Or, les perdants ont de fortes capacités de mobilisation, d’autant plus qu’en France ils se trouvent plus souvent dans la fonction publique ou les activités proches de l’Etat. Les acheter peut les calmer…

    Quelles sont par ailleurs les modalités, les méthodes pour "acheter" une réforme ? Comment bien faire passer la pilule ?

    Une réforme est, quoiqu’il arrive, une négociation. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait des concessions. Faire "passer la pilule", c’est faire accepter à certains qu’ils vont perdre. Soit ils ont un sens très fort de l’intérêt général et il suffit de leur montrer que la réforme profitera à la collectivité, soit on les convainc que c’est bon pour eux … et rien de mieux pour convaincre qu’un peu d’argent. La chronologie des réformes fait toujours débat : faut-il prendre le temps de les faire ou agir rapidement en début de mandat ? Ce Gouvernement a choisi la seconde option : il n’a pas beaucoup bougé pendant six mois, perdant en popularité et accumulant des attentes. Maintenant, il ne peut plus se permettre de se mettre son électorat à dos, même un peu. Nicolas Sarkozy avait choisi à l’inverse de précipiter les réformes après son élection… puis il avait tout arrêté…

    Quels sont les risques de pratiquer une telle politique ? Pour quelle efficacité ? 

    Dans le cas de la "prime Peillon", le premier risque est pour les finances publiques. Où va-t-il trouver tout cet argent ? Ensuite, c’est aussi un mauvais signal donné à l’opinion : il suffit que les fonctionnaires protestent une fois pour que le gouvernement socialiste leur envoie à nouveau un chèque ! Or, on ne peut pas vraiment dire que les enseignants soient maltraités. Il peut cependant être très important politiquement d’afficher un succès de réforme, pour permettre d’en enclencher d’autres. Le problème c’est que sur le fond, ces concessions sont rarement très bonnes … et qu’elles ne sont pas suivies des réformes d’ampleur nécessaires. Dans leur livre sur les Réformes ratées du Président Sarkozy, les économistes  Cahuc et Zylbergerg ont montré que la réforme des régimes spéciaux entrait dans cette configuration : pour avoir "sa" réforme, le précédent Gouvernement a cédé … mais au final l’intérêt économique était très limité.

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  • http://www.irefeurope.org/content/en-france-le-processus-l%C3%A9gislatif-est-confisqu%C3%A9-par-ceux-qui-d%C3%A9pendent-de-l%E2%80%99argent-public

    En France, le processus législatif est confisqué par ceux qui dépendent de l’argent public

    Entre 3% et 5 % des députés, 6 % des sénateurs : les parlementaires chefs d’entreprises représentent une infime minorité. Une étude de l’IREF mesure le contraste avec quatre autres pays, où la législation économique est votée par des gens qui savent ce qu’elle signifie. En France c’est l’argent public qui intéresse les élus. Lire l'étude.

    Au gouvernement on ignore l’entreprise
    Dans une récente étude, l’IREF montrait que seulement 8 % des membres des cabinets de François Hollande et Jean-Marc Ayrault avaient acquis une certaine expérience dans l’entreprise privée. Plus de 50 % d’entre eux sont énarques, la grande majorité n’ayant connu que l’administration et le secteur public. Pour ce qui est des ministres, la situation est encore plus dramatique car un seul ministre sur 34 a réellement connu le monde de l’entreprise. Malheureusement, on retrouve cette situation chez les parlementaires. L’IREF a regardé en détail l’appartenance socioprofessionnelle de nos élus et l’a comparée avec celle de plusieurs Parlements étrangers. Les différences sont énormes. Alors qu’en France, les députés (et les sénateurs) sont très majoritairement issus du secteur public, dans plusieurs autres pays (Grande-Bretagne, Etats-Unis, Canada, Suède), les élus viennent du privé. Voici les données.

    L’appartenance socioprofessionnelle des parlementaires français

    A l’Assemblée nationale française, environ 250 députés (44 %) font partie du secteur d’Etat. Parmi eux, des fonctionnaires (nationaux et territoriaux), des enseignants, des employés du service public, des retraités du public… Notre Assemblée ne compte que 17 chefs d’entreprises, ce qui représente 2.9 % du total des députés (les données de l’Assemblée ne sont pas claires car un autre mode calcul donne 31 chefs d’entreprises). On pourrait rajouter 60 cadres et employés du privé (10.5 % du total des députés). Au Sénat, nous avons un peu plus de chefs d’entreprises (21 sur 348 sénateurs, soit 6 %) et au moins 150 (43 %) sénateurs fonctionnaires (enseignants, fonctionnaires territoriaux, retraités, etc.).

    A l’étranger, les parlementaires sont majoritairement issus du privé
    La situation est sensiblement différente ailleurs. En Grande-Bretagne, sur 621 élus (« Members of the Parliament »), 25,1 % sont chefs d’entreprise et 13.5 % sont cadres dans le privé. Seulement 9 % proviennent du secteur public (fonctionnaires, enseignants, employés, etc.). Une précision importante est aussi à signaler : le candidat à la Chambre des Communes qui provient du secteur public est obligé de démissionner de l’administration au moment de la déclaration de sa candidature (avant même les élections) ! Au total, pas moins de 218 professions différentes sont représentées à la Chambre des Communes contre seulement 39 à l’Assemblée nationale.
    En Suède, 33 % des élus de l’Assemblée (349 membres) peuvent être considérés comme fonctionnaires et 12 % comme des chefs d’entreprise. Toutefois, environ 80 % des fonctionnaires suédois sont des contractuels (ils sont embauchés comme dans une entreprise avec des contrats de droit privé). On peut donc difficilement les comparer aux fonctionnaires français.
    Aux Etats-Unis, la profession la plus répandue chez les membres de la Chambre des représentants est celle d’entrepreneur. Sur 435 Membres, environ 184 (43 %) sont chefs d’entreprise. Au Sénat, 28 sénateurs sur 100 proviennent du monde entrepreneurial. Chez les sénateurs, les plus répandus sont les avocats. Environ 172 Représentants (39 %) et 36 sénateurs (36 %) peuvent être rattachés au secteur public et à celui de la politique (les données sont mélangées au Congrès américain, ce qui fausse un peu les chiffres car les politiques américains se financent surtout grâce aux dons privés).
    La profession la mieux représentée au Parlement du Canada (308 députés et 105 sénateurs) est celle de… « homme (femme) d’affaire ». Ils (elles) sont 59 (20 %) à la Chambre des communes, suivis par les avocats (47), les experts-conseil (37), enseignants (31), etc. Au Sénat, les hommes (femmes) d’affaires sont 22 (21 %), suivis par les avocats (19), enseignants (13), etc.
    Au vu de ces résultats, il n’est pas étonnant que l’appareil législatif de la France penche vers des mesures plutôt étatistes. Il faudrait instaurer une obligation de présence dans l’entreprise privée chez les élus français. L’économie française s’en porterait mieux.

     

     

    Catégories socioprofessionnelles (en %) chez les élus


     


     

     

    Public

     

    (administration, service public, retraités du secteur public…)


    Privé

    (chefs d’entreprises, entrepreneurs, hommes d’affaires)


     

     

    FRANCE

     


     

     

    Assemblée : 44 %

     

     

     

    Sénat : 43 %

     


     

     

    Assemblée : 2.9 % à 5 %

     

     

     

    Sénat : 6 %

     


     

     

    GRANDE-BRETAGNE

     


     

     

    Chambre des Communes : 9 %

     


     

     

    Chambre des Communes : 25.1 %

     


     

     

    ETATS-UNIS

     


     

     

    Chambre des représentants : 39 %*

     

     

     

    Sénat : 36 %*

     


     

     

    Chambre des représentants : 43 %

     

     

     

    Sénat : 28 %

     


     

     

    CANADA

     

     

     

     

     


     


     

     

    Chambre des représentants : 20 %

     

     

     

    Sénat : 21 %

     


     

     

    SUEDE

     


     

     

    Assemblée : 33 %**

     


     

     

    Assemblée : 12 %

     

     *Ce pourcentage comprend aussi les professionnels de la politique qui bénéficient des dons privés.

     ** Les fonctionnaires suédois sont très majoritairement des employés de droit privé.

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  • http://www.lecri.fr/2013/02/01/le-socialisme-en-chemise-brune/38485

    Le socialisme en chemise brune

    Le-socialisme-en-chemise-brune

     

    « Le socialisme en chemise brune » (Collectif La Main Invisible – dV éditions) soutient une thèse audacieuse, voire controversée, portant sur la nature de l’idéologie nazie.

    Alors que la plupart des historiens de la période minorent son aspect « socialiste », son auteur, M. Benoît Malbranque, a reconsidéré cette composante en réexaminant les écrits, les discours et la pratique d’un des régimes les plus abominables du XXe siècle.

    Dans cette synthèse historique informée, B. Malbranque, qui ne cache pas de fortes convictions libérales, s’est attaché à étudier le nazisme depuis ses origines intellectuelles et politiques groupusculaires jusqu’à sa chute en 1945.

    Conscient de l’originalité de son entreprise, il a pris soin de répondre aux objections que sa thèse pourrait soulever, et tire de son enquête historique personnelle des conclusions sur la vie politique d’aujourd’hui.

    Des racines idéologiques socialistes

    M. Malbranque commence par restituer l’ambiance intellectuelle dans laquelle baignait Adolf Hitler quand il s’est présenté pour la première fois au Parti ouvrier allemand (DAP), qui deviendra par la suite le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP).

    Dès 1919, l’identité socialiste et ouvrière du mouvement est revendiquée, que ce soit par ses fondateurs, par l’économiste du mouvement Gottfried Feder ou par l’action conjuguée des frères Strasser.

    Feder, qui signe en 1918 un très anticapitaliste Manifeste pour la destruction de la servitude de l’intérêt, va constituer la principale source d’inspiration économique pour le parti et sera considéré par Hitler comme un mentor.

    Le nationalisme proposé alors par le parti des travailleurs allemands se présente sous la plume des Drexler et des Goebbels comme un véritable socialisme débarrassé du marxisme et de ses « influences juives » supposées.

    L’hitlérisme ne serait pas un socialisme sans dimension révolutionnaire. De fait, l’ambition des cadres du NSDAP est de renverser l’ordre libéral de Weimar pour en établir un nouveau, que l’auteur n’hésite pas à rapprocher des expériences de révolution permanente communistes en Chine ou en Russie.

    Ce point précis le fait s’éloigner de la droite classique, considérée comme trop conservatrice et trop bourgeoise.

    Des keynésiens avant l’heure

    De plus, tout le long de son existence, Adolf Hitler a fait montre de son ignorance et de sa détestation de la science économique. B. Malbranque rappelle qu’il n’y avait pas d’ouvrage d’économie dans la bibliothèque privée du Chancelier allemand, et que la campagne du parti de 1932 se fit sur des thèmes copiés sur les partis social-démocrate et communiste, ce dont a témoigné Raymond Aron à l’époque en Allemagne.

    Sans abolir la propriété privée, le parti nazi a tout de même cherché à l’encadrer au maximum, dans un climat économique délétère. La répercussion de la crise économique de 1929 se fait sentir en Allemagne dès 1931, ce qui offre un contexte favorable au triomphe de l’extrémisme nazi.

    Si le socialisme est intellectuellement présent dès les premiers instants d’adhésion d’Adolf Hitler au parti en 1919, la question de la réalisation concrète de son programme économique ne se pose qu’une fois au pouvoir, c’est-à-dire en 1933.

    Afin d’élargir sa base électorale, Hitler avait adopté dès 1931 le « sofortprogramm », qui avait intégré au programme du parti nazi l’idée de relance économique par la dépense publique.

    Cette nouveauté était en tout point semblable à celle imaginée par  John Maynard Keynes, l’économiste qui est encore aujourd’hui la référence principale des partis socialistes et gouvernements socio-démocrates à travers le monde.

    De 1928 à 1935, les dépenses publiques augmentent de 70% et la dette atteint 10 milliards de reichsmarks.

    Toutes ces atteintes au marché par l’intervention de l’Etat finissent par sortir l’Etat national-socialiste hors de la sphère du capitalisme, contrairement aux affirmations de la quasi-totalité des livres et des manuels d’histoire sur le sujet.

    Plus encore, aux yeux de B. Malbranque, elles témoignent de son appartenance incontestable à la famille socialiste.

    L’Etat social-nationaliste

    Le système économique qui se met en place à partir des années 1930 donne donc naissance à un Etat kleptocrate dont la bureaucratie ne cessera d’entraver le bon développement et la croissance du pays.

    L’imposition ou encore la règlementation extrême du travail aboutissent à l’extrême cartellisation de l’économie. En effet, à force de poser des barrières aux échanges économiques, l’Etat national socialiste finit par favoriser la concentration de l’essentiel des échanges dans les mains d’une vingtaine de grandes entreprises.

    Comme le remarque B. Malbranque, l’intervention politique dans l’économie en temps de paix est sans précédent dans l’histoire. Seulement, à partir de 1938, l’Etat endetté a ruiné le pays, et la prédation des minorités et des nations européennes offre une alternative qui parait alors acceptable à la banqueroute totale.

    Nationalisme et antisémitisme

    Benoit Malbranque, ne se contente pas d’étudier ce que le nazisme a de socialiste. Il affirme aussi que le nazisme est essentiellement socialiste, et cela avant d’être un nationalisme ou un antisémitisme.

    Non seulement les caciques du parti ne font que reprocher au socialisme plus traditionnel son internationalisme, mais, Marx et ses disciples eux-mêmes ne sont pas univoques sur la question nationale.

    Marx comme Hitler critiquent le judaïsme comme consubstantiel au capitalisme. Plus encore, la partie économique du programme nazi ne peut se traduire qu’en termes de protectionnisme et de collectivisation : ce « nationalisme économique », selon les termes de B. Malbranque, suit en cela une longue tradition intellectuelle qui prend sa source dans les écrits d’un philosophe autant célébré par les socialistes que par les nationaux socialistes, à savoir Fichte.

    B. Malbranque ajoute que loin d’être une originalité du nazisme, l’antisémitisme trouve des prédécesseurs dans la littérature socialiste du XIXe siècle.

    Marx lui-même, dans sa Question juive (1843), pose les jalons d’une forme particulière d’antisémitisme économique qui pour certains historiens serait à la source de celui d’Hitler. Non seulement le juif est ramené au capitaliste, mais ce n’est que tardivement dans l’histoire du parti nazi qu’il est aussi associé au bolchévisme.

    Considérations actuelles

    Benoit Malbranque, après avoir passé en revue les objections les plus courantes des historiens sur la thèse du socialisme intrinsèque du nazisme, observe que c’est cet aspect qui a attiré la population allemande à lui.

    Après le marasme économique créé par la crise de 1931, les politiques de relance sont perçues comme des avancées sociales par une grande partie des citoyens.

    Plus encore, l’élément de religiosité n’est pas absent du nazisme, qui se propose de règlementer les moindres détails de la vie humaine dans l’Allemagne d’alors. La conclusion tombe comme un avertissement, le socialisme d’hier est tout aussi oppressif que celui d’aujourd’hui, et seule la philosophie libérale peut nous mettre en garde contre les débordements totalitaires de l’étatisme.

    La religion civile instituée par le nazisme n’est pas étrangère aux autres formes d’Etats collectivistes, et peu se réveiller à chaque instant pour reconstruire ce que Hayek appelait « la route de la servitude ».

    Si nous invitons nos lecteurs à lire cet essai très informé, il nous faut tout de même exprimer quelques réserves.

    La première concerne les définitions respectives du socialisme et du nationalisme proprement allemand. Dans sa volonté démonstratrice, M. Malbranque quitte parfois les exigences d’impartialité liées au travail d’historien pour défendre avec fougue des idées qui s’embarrassent peu des nuances entre les différentes formes de socialismes et de nationalismes. Cela se ressent dans ses difficultés à saisir la spécificité du socialisme, ramenée parfois à tout ce qui s’oppose au libéralisme sans distinction.

    Ce procédé lui fait ignorer la spécificité du nationalisme allemand hérité du mouvement dit« volkisch ». Ce courant de droite, étudié sous le nom de « révolution conservatrice » par l’historien Louis Dupeux, a joué un rôle essentiel dans la constitution idéologique du nazisme.

    Le racialisme tout comme l’anticapitalisme qu’on retrouve communément dans les différentes organisations nationalistes du début du 20e siècle -nazisme compris- trouve sa source d’inspiration dans le courant politique romantique allemand.

    Rien n’est dit non plus de l’héritage étatiste bismarckien et prussien de l’hitlérismequi là non plus, n’a pas grand-chose à voir avec la social-démocratie officielle ou avec le marxisme.

    Ceci ne doit toutefois pas masquer l’apport essentiel de B. Malbranque, à savoir offrir une description en français de la promotion et de l’institution d’un Etat providence nazi qui nous est plus familier qu’on ne le croit.

    Frédéric Mas

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  • http://www.lecri.fr/2013/01/31/le-pactole-des-associations-des-fonctionnaires-du-ministere-des-finances/38533

    Le pactole des associations des fonctionnaires du ministère des Finances

    Accueil
    associations subventions ministere budget

    © Trez - Les Dossiers du Contribuable

    Associations pour les loisirs, les restaurants ou l’aide au logement des fonctionnaires de Bercy. Les quatre plus grandes associations des fonctionnaires du ministère des Finances touchent  des dizaines de millions d’euros de l’Etat.

    Les associations les plus généreusement subventionnées par les ministères sont principalement des orga­nismes créés à l’initiative du gouvernement, dirigés par des fonctionnaires ou sous tutelle adminis­trative.

    Au prétexte de chercher des formules de gestion plus souples, l’Etat travestit ces nouvelles structures sous le label associatif, ce qui complique encore le contrôle, par les citoyens français ou leurs représentants, de l’usage des fonds publics.

    Dans le « jaune budgétaire » associatif 2013 (subventions pour l’année 2011 dans le document “Effort financier de l’État en faveur des associations”, annexe au projet de loi de Finances pour 2013.), au volet consacré aux aides aux associations versées par le ministère du Budget et de la fonction publique (83 568507 € au total), on trouve, page 49, une rubrique curieusement intitulée « Conduite et pilotage des politiques éco­nomique et financière » (programme 218).

    75 784 227 euros pour le gîte, le couvert et les loisirs des fonctionnaires des Finances

    S’agit-il là d’aider des associations soucieuses du salut économique de la France ? Que nenni ! Les 75 784 227 € de cette mission vont au gîte, au couvert et aux loisirs des fonctionnaires des Finances !

    Parmi les huit associations figurant dans ce programme, quatre d’entre elles ALPAF, EPAF, AGRAF et ATSCAF – outre leurs noms dignes des héros d’« Astérix et les Normands » – sont riches comme Crésus : l’Association pour le logement du personnel des administrations financières (ALPAF) a reçu 29 500 800 € de subventions du ministère en 2011.

    L’association a délivré quelque 9 000 aides et prêts au logement (le parc ministériel compte 10564 logements).

    28 422 500 € pour l’association Education plein air Finances (EPAF), destinés à la « mise en œuvre des prestations de tourisme social “vacances enfants” et “vacances familles” ».

    9 804 000 € pour l’Association pour la gestion de la restauration des administrations financières (AGRAF), qui a servi trois millions de repas à ses fonctionnaires dans ses 31 restaurants d’Ile-de-France.

    L’association touristique sportive et culturelle des administrations financières (ATSCAF) a un budget plus « modeste » : 6 091 486 €.

    Curieuse manière de conduire et piloter les « politiques économique et financière » de la France ! Ceux qui sont chargés de la « caisse commune » se ser­vent en premier.

    Toujours au chapitre des subventions du ministère du Budget, on trouve, dans le programme « Ges­tion fiscale et financière de l’État et du secteur public local », page 43 du « Jaune », 138 subventions de fonctionnement attribuées à divers restaurants administratifs de la Direction générale des fi­nances publiques dans les départements, le tout pour près de cinq millions€.

    Une aide de 586 euros par agent

    C’est la cantine du centre des finances publiques de Cholet (Maine-et-Loire) qui tient le pompon avec une aide finan­cière de 157 €… somme qui ne couvre pas le coût du traitement administratif de ladite subvention évalué à 450 €.

    Au total, les dotations du Budget à l’ensemble des associations du ministère attei­gnent en 2011 la somme de 586 € par agent. Encore une prime qui ne dit pas son nom…

    La profonde inégalité entre les associations subventionnées (0,01 % d’entre elles ont raflé près de 55 % de la manne étatique en 2006) est provoquée par le détournement du système associatif au profit des institutions publiques : les subventions sont devenues une véritable chasse gardée de faux-nez de l’administration.

    Nous avons affaire à un véritable détournement des finances publi­ques. Le « jaune budgétaire » révèle une administration omnipotente et omniprésente qui utilise la loi de 1901 pour s’autofinancer au lieu de promouvoir les initiatives de la société civile sur le fonde­ment de l’utilité publique.

    Jean-Baptiste Leon et Guillaume Préval

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  • http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2013/01/les-denegationnistes-contredit.html

    Les "dénégationnistes", contredits par les Français  

     
    Un Français sur deux (77% des sympathisants du FN) estime que "le déclin de la France est inéluctable", selon une récente enquête Ipsos-Cevipof. Ils sont trois sur cinq à voir dans la mondialisation "une menace pour la France". L’immigration et l’islam sont majoritairement mal vécus, à droite comme à gauche, en dépit des démentis des experts en politologie ou en sciences sociales, et des médias propagandistes. Ceux-là assurent que la "diversité" est vécue harmonieusement et que seule la crise économique et le prix du carburant inquiètent les gens. Ces "dénégationnistes", sèchement contredits par les Français, sont-ils prêts à faire leur autocritique, à présenter des regrets, à rendre leur tablier? Que nenni ! Gonflés de suffisance, ces faiseurs d’idées fausses traitent  d’"incendiaires" (Le Monde) ceux qui ont depuis longtemps, singulièrement ici, mis en garde contre la montée du malaise identitaire et contre son déni. Relire Chamfort (maxime 499) : "En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin".

    Ce mercredi, dans Le Figaro, la philosophe Chantal Delsol parle de "l’autisme des élites", qui ne veulent pas comprendre que la société civile ne leur ressemble pas, ne les comprend pas. Comment, en tout cas, ne pas s’affoler de ce pouvoir qui, confronté à tant d’obstacles (endettement public, compétitivité défaillante, mouvements sociaux, crise existentielle, etc), choisi d’y répandre la brume des sujets sociétaux pour les faire artificiellement disparaître. Non content d’avoir accéléré le débat sur le mariage homosexuel et l’adoption (en attendant celui qui se précise sur la gestation pour autrui), voilà le gouvernement qui remet sur la table, depuis mardi, le projet d’accorder le droit de vote aux immigrés pour les élections locales, tandis que le président va devoir poursuivre sa guerre au Mali. Ceux qui dirigent la France ne veulent pas l’approcher de près, de peur d’être contaminés par l’épidémie de "populisme" qui y sévirait, à en croire la pensée lavée. Mais où est la démocratie dans ces castes qui méprisent tant le peuple ? Ce système ne peut plus tenir longtemps.
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  • Vive Hollande, car en France on ne pourra plus nous traiter de raciste, plus de procès d'intention à notre encontre, plus de boulot pour ces associations de merde comme la LICRA, Sos racisme, le MRAP et consors, adieu les journalistes de gauche qui n'auront plus rien à écrire, car la race n'existera plus en France grâce à Hollande, à nous la contre attaque et les dépôts de plaintes pour diffamation, mensonge, négationnisme, car on ne pourra pas être poursuivie pour une chose qui n'existe pas!!!!

    Plus de race animale non plus les chiens avec les chat et même les socialistes qui pourront légiférer sur l'élargissement du mariage pour tous avec l'union des humains avec des animaux, ma foi ils ne sont plus à ça près ! 

    Patriote64

    http://www.fdesouche.com/347294-le-mot-race-devrait-bien-etre-supprime-de-la-constitution

     

    Le mot « race » devrait bien être supprimé de la Constitution

    La réforme constitutionnelle, que l’Élysée souhaite voir adopter avant l’été, prévoit la suppression du mot «race» qui figure dans l’article 1er de la Constitution, qui stipule: «La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée».

    La suppression du terme race «figure dans le projet de texte qui fait l’objet des consultations que le premier ministre va engager» avec les présidents des groupes parlementaires, affirme au Figaro un conseiller du président de la République.

    Durant sa campagne, François Hollande avait pris cet engagement. «Il n’y a pas de place dans la République pour la race. Et c’est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot “race”de notre Constitution» avait déclaré en mars 2012 le candidat socialiste, lors d’un meeting consacré à l’Outre-mer à Paris.

      

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  • http://www.enquete-debat.fr/archives/etablir-la-democratie-directe-en-france-15864

    Etablir la démocratie directe en France

    Nous continuons nos priorités pour la France, après la suppression du statut de fonctionnaire, et la meilleure application de la loi, avec ce texte de Nico, sur la mise en place de la démocratie directe.

    Parmi l’une des priorités pour la France, je mettrais en avant l’établissement de la démocratie directe en France. Ce système a suscité un intérêt dans notre pays suite à la votation suisse contre les minarets en 2009. Le résultat a sonné dans toute l’Europe et dans le monde aussi comme un retentissement exprimant les doutes des citoyens face à la manifestation visuelle de l’Islam. Il marque ainsi une coupure entre les élites et le peuple sur cette question d’ordre identitaire[1]. Ce vote a été salué par des nombreux leaders populistes[2]. En France, la démocratie directe est notamment défendue par Yvan Blot, fondateur de l’association « Agir pour la Démocratie Directe ». Ce combat est également repris par Contribuables Associés[3].

    Mais qu’est ce que la démocratie directe ? C’est l’utilisation du vote pour un sujet précis déclenché suite à un dépôt de signatures dépassant un seuil du corps électoral inscrit.  Cette institution est utilisée pour trois cas : l’initiative populaire, le référendum veto[4] et le référendum révocatoire. Tout d’abord, l’initiative populaire est lancée par les citoyens portant souvent sur une question peu évoquée par le Parlement élaboré sous forme de projet de loi, comme la votation contre les minarets en 2009 en apporte la preuve. Si elle est votée, la loi est inscrite dans la législation. Ensuite, le référendum véto existe pour annuler une loi votée par le Parlement, le peuple joue le rôle de contre-pouvoir. Et enfin, le référendum révocatoire est un cas particulier. Il ne s’agit pas de voter sur un sujet mais sur un élu pour savoir si on doit le destituer ou non avant la fin de son mandat.

    Comme exemple, on peut citer le cas de la Suisse. Le début de la démocratie directe vient du « jeudi des bâtons » en 1831 dans le canton du Saint Gall[5]. Une manifestation de 600 citoyens armés s’est tenu devant le siège du gouvernement local qui, la veille, a institué le référendum véto. L’année suivante, le canton de Bâle s’est inspiré de cette mesure. La démocratie directe a atteint le niveau fédéral en 1848. Sa pratique concerne tous les sujets économiques, sociaux (rejet des 36 heures en 2002[6] et d’une sixième semaine de vacances en 2012[7]) et même diplomatique surtout avec le rejet à l’adhésion à l’Espace Economique Européen[8] lors du « Dimanche noir » en 1992.

    En Europe, nous avons le cas de l’Allemagne[9]. En 1945, la démocratie directe n’a été instaurée qu’en Bade-Wurtemberg au niveau communal et en Bavière au niveau du länder par des constitutionnalistes réfugiés en Suisse durant la guerre. Puis lors de la réunification, elle s’est étendue sur tout le pays depuis l’adoption de la démocratie directe dans les länders de la RDA défunte. Mais, le champ de la démocratie directe reste au niveau des länders et ne s’applique pas au niveau fédéral. On peut ajouter que la fiscalité ne fait pas partie des domaines de compétences pour les votations, ce phénomène est appelé le « tabou fiscal ».

    Le cas des Etats-Unis s’avère intéressant. La démocratie directe a été mise en place afin de contrer la corruption des politiques par les sociétés de chemin de fer à la fin du XIXe siècle. Elle a été mise en place dans 26 Etats sur 50, elle reste cantonnée au niveau des villes et des états fédérés et non au niveau fédéral. Tous les sujets sont abordés dans les votations (impôts, mariage homosexuel,…). Parmi les plus célèbres référendums d’initiatives populaires, il y a la « proposition 13 » [10] en 1978 plafonnant l’impôt foncier en Californie à 1 % de la valeur du bien visé. Ce qui marqua le début de la « Révolution Conservatrice » avec l’arrivée de Ronald Reagan à la Maison Blanche trois ans plus tard.

    L’initiative populaire et le référendum véto sont très utilisés dans le cadre de la démocratie directe. Mais par contre, le référendum révocatoire est peu implanté. Il y a le cas américain où la population peut faire destituer des élus. Cette procédure est appelé recall (rappel) comme par exemple, en Californie en 2003 avec l’éviction du gouverneur démocrate Gray Davis[11] ou à l’inverse dans le Wisconsin en 2012 où le gouverneur républicain Scott Walker, issu du Tea Party, est devenu le 1er gouverneur à rester au pouvoir  après une telle procédure. Il a été sujet à une procédure de rappel suite à sa politique de rigueur hostile aux fonctionnaires. Un peu plus au Sud, au Venezuela, Hugo Chavez a instauré le référendum révocatoire de mi-mandat[12] . Et en 2004, il a dû faire face à cette procédure où il l’a remporté à plus de 58 %. En Bolivie, où le référendum révocatoire est présent, il a été utilisé à l’encontre d’Evo Morales en 2008[13] activé par lui-même et l’opposition conservatrice. La destitution se fait si le résultat dépasse à la fois les 53,7 % et les 1 544 374 voix de sa victoire à la présidentielle de 2005. Mais il a obtenu plus de 67 % des suffrages.

    Les conséquences qu’on peut observer avec l’application de la démocratie directe sont d’abord d’ordre économique. D’après une étude des professeurs Feld de Heidelberg (Allemagne) et Kirchgässner de l’Université de Saint Gall (Suisse), les résultats démontrent que les dépenses publiques et les impôts sont inférieurs de 30 % par rapport aux pays ne pratiquant pas la démocratie directe[14].  Les mêmes chiffres se vérifient pour les Etats-Unis et en plus l’endettement public est de 50 % inférieur[15] . D’un ordre plus politique, on assiste à un équilibre des pouvoirs entre le peuple et les élus. La démocratie ne se trouve pas confisquée entre les élections, elle continue à vivre en ne votant pas seulement sur des personnes mais aussi sur des sujets de société. Le peuple en profite également pour faire un retour d’expérience sur son quotidien aux élus considérés comme déconnectés des réalités.

    Alors quid de la France ?? En 2008, l’article 11 de la constitution[16] a été modifié pour introduire une autre procédure de référendum, la motion référendaire. Un référendum peut être engagé sur l’organisation des pouvoirs publics, sur la politique économique ou sociale et  la ratification d’un traité si la motion dispose un cinquième des parlementaires (185) et un dixième du corps électoral inscrit (4,5 millions). Avec ces deux seuils élevés, la démocratie directe n’est pas encore prête d’aboutir en France.


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  • http://www.enquete-debat.fr/archives/quand-lextreme-gauche-est-condamnee-sur-le-droit-du-travail-66409

    Quand l’extrême-gauche est condamnée sur le droit du travail

    On avait déjà l’exemple de Marc Blondel, patron du syndicat FO et condamné lourdement par les prud’hommes (plus de 80 000 euros) pour avoir exploité son chauffeur. On avait l’exemple de tous ces belles âmes pures de gauche condamnées en justice. Voici maintenant le temps de la maison d’édition Le Temps des cerises, condamnées par les prud’hommes à 42 000 euros à une ancienne employée. La maison d’extrême-gauche, qui édite notamment la pourriture communiste, notamment celle qui faisait l’apologie de Staline et du goulag, fait appel à ses lecteurs pour ne pas couler. Et après ça vient donner des leçons de morale !

    Voici l’appel que nous avons reçu de l’un de nos lecteurs :

    “Chers amis,
    2013 est l’année des vingt ans du Temps des Cerises.
    Sa création fut le fait d’une trentaine d’auteurs (dont Jorge Amado, Eugène Guillevic, Pierre Gamarra, Pierre Bourgeade, Gilles Perrault…).
    En vingt ans, nous avons publié quelque six cents titres. Nous avons réédité des textes classiques (comme Le Capital de Marx, des œuvres d’Aragon, de Paul Eluard, de Nazim Hikmet, des inédits de Robert Desnos, Neruda ou Paul Nizan).  Nous avons aussi accueilli et défendu de nombreux auteurs contemporains, romanciers, poètes, philosophes, historiens, économistes… Nous avons contribué au regain d’une édition vraiment indépendante,critique, et alternative…
    Cela n’a jamais été facile mais il n’y avait pas de raison que nous arrêtions.
    Malheureusement, une décision des Prud’hommes de Paris fait peser une sérieuse menace sur notre activité. Il y a deux ans, au terme d’un long désaccord, nous nous sommes en effet séparés d’une de nos collaboratrices, commerciale, laquelle nous a assignés aux Prud’hommes. Elle nous réclamait la somme de 158 000 euros (pour une maison dont le chiffre d’affaires est d’un peu plus de 300 000 euros par an). Le Tribunal ne l’a pas suivie sur ce terrain mais nous demande cependant de régler 42 000 euros. Ce qui est pour nous une somme tout à fait importante.
    La mobilisation des auteurs, des lecteurs, des amis sera essentielle.
    La Société des Amis du Temps des Cerises appelle les lecteurs à manifester leur soutien par l’achat de livres ou en souscrivant à l’association.
    Nous organisons d’ailleurs une journée de soutien au Temps des Cerises le samedi 16 février de 11 heures à 20 heures dans les locaux de la maison d’édition (47, avenue Mathurin-Moreau, 75019 Paris).
    Portes ouvertes de 11h à 18h et de 18h à 20h, verre de l’amitié accompagné de lectures et de musique.
    Venez nombreux ! La belle histoire engagée ensemble doit se poursuivre et se développer.
    Jean-Pierre Lalbat
    Président de la Société des Amis”

    Des antisémites, des collabos, des pro-nazis dont ils sont fiers

    Hélas on ne saura pas pourquoi ils ont été condamnés. Mais généralement aux prud’hommes on condamne pour heures supplémentaires non payées, ou rupture abusive de contrat… Mais 42 000 euros, c’est une somme !
    En tout cas, publier Marx et en être fier, quand même, au 21ème siècle il faut oser! Le père du totalitarisme communiste, 100 millions de morts au compteur, le père de l’antisémitisme de gauche avec sa Question juive, le père de la théorisation du génocide, etc.
    Publier Aragon et en être fier, qui a fait toute sa vie l’apologie du goulag et de Staline, il faut oser également !
    Je vous passe le reste du catalogue, qui est du même acabit.
    La gauche et l’extrême-gauche a sur la conscience les crimes les plus abominables de l’histoire récente, la collaboration avec Pétain, le pacte germano-soviétique, les accords de Münich, le pacifisme avant 14-18 et avant 39-45, l’antisémitisme, le fascisme, la Shoah (puisque le national-socialisme est de gauche), et tant d’autres joyeusetés rappelés dans le très censuré Livre noir de la gauche, mais ça ne l’empêche pas de continuer à pérorer, alors que l’histoire a tranché.

    Que faire ?

    Comme disait Lénine…
    France, terre d’asile des communistes de tous les pays, qui passent leur temps à couler notre cher pays à coup de subventions, impôts divers et variés pour faire vivre des fonctionnaires pourtant privilégiés sur le dos de la masse laborieuse. Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde (une citation de Brecht, un communiste, qui savait donc de quoi il parlait). Aidez le Temps des cerises, si vous voulez faire renaître la bête immonde. Sinon, laissez pisser le mérinos et contribuez ainsi à écraser l’infâme.

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