• A quand l'interdiction des groupuscules fachos d'extrême gauche, hommes de main des écolos gauchistes et amis de Valls et des socialistes ?

    Il est plus facile pour eux de s'en prendre à des patriotes qui manifestent pacifiquement qu'à leur amis. Le deux poids deux mesures et le sens égalitaire d'un régime totalitaire soutenu par une caste médiatique propagandiste..............écœurant et révoltant!!

    Patriote64

    http://www.les4verites.com/societe/profanation-de-la-basilique-de-montmartre-deux-poids-deux-mesures-encore-et-toujours

    Profanation de la Basilique de Montmartre : deux poids deux mesures, encore et toujours !

     

     

    En début de semaine, des individus, vraisemblablement militants d’extrême-gauche, ont tagué la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre. A nouveau, lorsqu’on s’en prend à un symbole de la Chrétienté, cela n’émeut pas grand monde et n’intéresse que peu les politiques.

     

    Qu’attendre également de la majorité des journalistes ? Pas grand chose. Certains s’en prennent systématiquement au catholicisme, comme une « vieillerie » à abattre. Mao n’est pas loin. Souvenez-vous d’ailleurs de Nicolas Domenach dénigrant la masse de « blancs, catholiques et provinciaux » ayant foulé le pavé lors de la manifestation historique organisée par La Manif Pour Tous le 13 janvier 2013. Comme si aujourd’hui en France c’était une tare d’être blanc, catholique et de ne pas habiter Paris !

     

     

     

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    Nouvelle violence de l’extrême-gauche

     

    Une nouvelle fois, l’extrême-gauche est à l’origine de ces actes, comme à Rennes ou à Nantes il y a quelques semaines, le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes étant devenu une excuse à ses agissements. On peut lire ici ou là que cette extrême-gauche violente « prospère depuis un an ». Certes, Hollande et son gouvernement de mauvais entretiennent logiquement des relations avec leurs alliés d’extrême-gauche. Mais qu’a fait la droite au pouvoir à ce sujet ? 

     

    Les responsables politiques de droite refusent malheureusement d’admettre la réalité de cette extrême-gauche depuis des décennies. Celle-ci dispose pourtant de nombreux bastions dans l’Ouest et dans quelques grandes villes, elle est à l’origine de violences et menaces permanentes dans les Universités Rennes 2, Toulouse 2, Lyon 2, Paris 1 (Tolbiac),… auxquelles peu de médias s’intéressent, et bénéficie de l’aide d’autres groupuscules européens pour les « gros coups ».

     

    Les membres et soutiens de cette extrême-gauche sont prêts à justifier toutes les violences, comme l’économiste marxiste Jacques Sapir :

     

     

     

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    Attaque contre le catholicisme en plein carême

     

    Bien que leurs significations profondes soient différentes, carême et ramadan sont souvent comparés. Eh bien comparons ! Que se serait-il passé si, durant le mois de ramadan, des individus avaient inscrit « Feu aux mosquées ! » sur la Grande Mosquée de Paris ? Sans trop nous avancer, nous pouvons présumer quelques événéments. 

     

     L’immense majorité des politiques aurait crié son « dégoût » face à la « haine », au « fascisme », à l’ »islamophobie » rampante, « entretenue par des groupuscules d’extrême-droite ». Des manifestations auraient été organisées, au nom du « vivre-ensemble », du respect et de la tolérance. Des « Assises contre l’islamophobie » annoncées en grande pompe. Durant le défilé des Bisounours, des émeutes auraient éclaté dans les « quartiers populaires », « banlieues », « cités », bref zones de non-droit où pompiers et policiers se font constamment attaquer sans avoir le droit de réagir. 

     

    Les journalistes auraient quasi unanimement cherché un coupable « militant d’extrême-droite », l’auteur fut-il un anarchiste laïcard. Un ou deux écrivaillons auraient bien essayé de lier ces actes à « la radicalisation de la droite la plus extrême ayant participé à La Manif Pour Tous ». Le gouvernement socialiste aurait accusé l’opposition d’encourager la montée de la « haine » et le « retour de la peste brune » en France. Enfin, si le ou les coupables n’avaient pas correspondu à leurs attentes, ces courageux « journalistes » et « responsables » politiques se seraient montrés bien vite beaucoup plus discrets.

     

    Cette semaine, comme vous le savez, rien de tel. Deux poids, deux mesures.

     

     

     

    N’empruntons pas le terminologie de l’adversaire

     

    Beaucoup parlent de « cathophobie » pour désigner de ces profanations, en reprenant la terminologie socialiste de ceux qui ont peur de tout. Le suffixe « phobie » raisonne pourtant trop, et à raison, comme une « peur » dans la tête des Français. Habituellement, l’utilisation de ce suffixe permet de prétendre que si une personne s’oppose à un phénomène, c’est qu’elle en a peur, qu’elle en a peur parce qu’elle ne le connaît pas, et enfin qu’avec une bonne dose d’éducation socialiste, cette personne finira par être obligée d’aimer ce dont elle ne voulait pas initialement. 

     

    Comme toujours le flou entre « peur » et « haine » est maintenu pour pouvoir englober tous les adversaires et les mettre dans le même sac : d’une part ceux qui peuvent encore être persuadés par la danse du ventre socialiste, les ignorants en quelque sorte, « ignorants » parce que pas au fait de la « vérité » socialiste et, d’autre part, les adversaires résolus de la mascarade relativiste qu’on tente de leur imposer, forcément « haineux ». Or il ne s’agit nullement de peur ici, mais soit de haine envers le catholicisme, soit de la simple volonté politique d’attaquer les symboles d’un adversaire supposé… et de faire de la communication à peu de frais.

     

    Alors que la « France d’en bas », le « pays réel », la « majorité silencieuse » – appelez cela comme vous voulez – se réveille, allons-nous nous tirer une balle dans le pied en utilisant la terminologie relativiste de nos adversaires plutôt que de nous attacher à la réalité ?

     

     

     

    De timides réactions politiques… avant les municipales

     

    Peu de responsables politiques réagissent habituellement à ce genre de profanations. Les actes contre les Chrétiens, ce n’est pas assez vendeur, comprenez. Et puis quelle sanction attendre d’un électorat qui ne s’organise pas ? Quelle sanction attendre de ces Français qui, cela peut se comprendre, préféreront toujours voter pour un tiède plutôt que de laisser passer un socialiste qui s’attaquera directement à eux ?

     

    Parmi les élus ou candidats qui ont « condamné » cette inscription de tags sur la basilique de Montmartre, si certains sont évidemment sincères – nous les connaissons déjà – d’autres se sentent obligés de réagir avant les élections municipales. Ne parlons même pas du gouvernement socialiste, plus soucieux de minimiser sa débâcle électorale que de l’intérêt de la France et des Français. Ces « responsables » politiques viennent mendier vos voix cette semaine alors qu’ils vous ignorent – quand ils ne vous crachent pas au visage – le reste du temps. 

     

    A nous de réapprendre les rapports de force politiques pour ne plus être déçus bien peu après avoir voté, pour être véritablement écoutés. A nous de nous organiser pour peser politiquement dans les mois et années à venir. C’est comme une insulte que nous devons prendre le double discours de ces « responsables » politiques, et en gardant bien cela en tête que nous devons tous aller voter dimanche. 

     

     

     

    Samuel Lafont

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  • http://www.prechi-precha.fr/les-mairies-fn-auraient-merite-le-triple-a/

    Les Mairies FN auraient mérité le triple A ! (rediff)

    Première publication 22 avril 2012. Pour en finir avec le discours mensonger des média sur la gestion soit disant calamiteuse des villes tenues par le FN dans les années 90.

    par Jean-Yves Le Gallou*

    L’OPINION MÉDIATIQUE est unanime : la gestion des mairies FN a été catastrophique, absolument ca-tas-tro-phi-que, vous dis-je. Le Front National lui-même ne cherche pas à démentir : pour certains de ses dirigeants parce que les maires des villes concernées ont été exclus du FN ; pour les autres parce que, de toute façon, on ne peut rien contre une opinion médiatique aussi fermement (même faussement) établie.

    Il n’y a qu’un seul problème : cette opinion médiatique est complètement à l’opposé de la réalité. Tous les maires FN, ou ex-FN, ont rétabli la situation financière de leur ville. Ce n’est pas ici une question d’opinion, c’est une question de chiffres.

    Pas une question d’opinion, une question de chiffres

    Prenons la ville d’Orange, toujours dirigée par Jacques Bompard : quand ce militant national a pris la ville, la dette par habitant s’élevait à 1 462€ par habitant ; elle n’est plus que de 79€ par habitant en 2010 ; 20 fois plus faible qu’à Carpentras ou Cavaillon ; 40 fois plus faible qu’à Avignon. Et les taux des quatre taxes locales ont baissé. Et, pourtant, en 2010, les investissements à Orange restent élevés : 571€ par habitant, plus que dans les autres grandes communes du Vaucluse. Quant au taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, c’est le plus bas du Vaucluse.

    Catherine Mégret est devenue maire de Vitrolles en 1997. Elle a été réélue en 2001 (avant de perdre son mandat à la suite d’une annulation survenue dans une période particulièrement difficile pour sa formation de rattachement, le MNR). Mais, là encore, la comparaison des ratios financiers entre 1997 et 2001 montre l’ampleur du redressement financier accompli. L’endettement a baissé : passant de 811 millions de francs à 687 millions de francs. Et ce, alors même que la taxe d’habitation a diminué, que le prix de l’eau a baissé de 10% et celui de la taxe des ordures ménagères de 25%. Dans le même temps, la capacité d’équipement est remontée.

    Une analyse comparable peut être faite sur Marignane dont Daniel Simonpieri fut le maire de 1995 à 2008.

    Les campagnes de sidération et de désinformation

    Il est d’ailleurs intéressant de rappeler les résultats d’un sondage, publié en 2001 et portant sur l’opinion des habitants de Marseille, Vitrolles et Marignane sur leur municipalité : sur les faits – qualité de la gestion, fiscalité, propreté, sécurité, Vitrolles et Marignane devançaient Marseille. En revanche Jean-Claude Gaudin jouissait de la meilleure image ! On mesure ici l’effet des campagnes de désinformation et de sidération des médias nationaux ainsi que de France 3 Provence et de La Provence.

    À Toulon aussi il y a eu redressement financier selon la Cour des Comptes 

    Reste Toulon. C’est la ville la plus importante prise par le Front National en 1995. Une ville qui a cumulé les problèmes et les polémiques. Pourtant, là aussi, le bilan financier est positif. Il y a à l’appui de cette affirmation un rapport de la Chambre régionale des comptes portant sur la période 1995-2005. Certes, le rapport ne va pas sans formuler des critiques : certaines pratiques anciennes – des avantages sociaux remontant aux années cinquante, par exemple, ont perduré et l’absentéisme est resté à un niveau élevé. Mais l’encours de la dette par habitant a diminué, passant de 1 491€ à 1 382€ de 1997 à 2000. La capacité d’autofinancement disponible s’est aussi améliorée.

    Cela n’a pas empêché les campagnes de diffamation de durer jusqu’en 2010. Ainsi, lorsqu’un litige opposant Jean-Marie Chevalier à son successeur, agissant au nom de la ville de Toulon, fut tranché par le Conseil d’État en faveur de l’ancien maire de Toulon, Le Point titra sur le thème « Toulon, la facture du FN s’alourdit encore ! » Alors que le Conseil d’État venait simplement de rappeler des règles de droit habituelles. Évidemment, tout cela laisse des traces dans les esprits. C’est le but d’ailleurs…

    Un jugement plutôt positif des électeurs

    Les électeurs locaux, eux, ont porté un jugement nuancé et souvent positif sur les mairies Front National. Notons d’abord qu’en dehors de Vitrolles, conquise à la majorité absolue en 1997, les mairies de Marignane, Toulon et Orange ne furent gagnées, en 1995, que dans le cadre d’élections triangulaires. Les vainqueurs ne commençant leur mandat qu’avec un potentiel de moins de 40% des suffrages. Pourtant, trois des quatre maires furent réélus en 2001. Et Jacques Bompard le fut à nouveau en 2008.

    Après Orange, Bollène se redresse financièrement

    Sa gestion d’Orange a d’ailleurs paru si convaincante que les électeurs de la commune voisine de Bollène ont porté à la tête de leur ville Marie-Claude Bompard, la femme de Jacques Bompard. A Bollène aussi, le redressement financier est en cours : ainsi la dette par habitant est passé de 1 646€ au 1er janvier 2008 à 1 143€ au 1er janvier 2012.

    Ces résultats financiers sont d’autant plus remarquables que, durant les mêmes périodes, l’endettement de l’État et des collectivités territoriales a explosé. A contrario, on peut dire qu’avec une gestion comparable à celle des villes FN, la France aurait gardé le triple A et, surtout, ne serait pas plombée par l’endettement excessif qui est le sien.

    Cette affirmation est bien sûr politiquement incorrecte. Mais elle repose sur des faits et des chiffres. Ce qui la rend peu susceptible d’intéresser les médias de l’oligarchie. Car, dans le monde médiatique, les faits comptent peu, les préjugés comptent davantage.

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  • http://www.prechi-precha.fr/le-rapport-qui-fait-peur-aux-collectivites-locales/

    Le rapport qui fait peur aux collectivités locales

    Le premier ministre a déclaré de façon honteusement anti-démocratique qu’il fallait tout faire pour qu’il n’y ait pas de mairie FN. L’un des arguments de cet apprenti dictateur était que les expériences précédentes des mairies FN s’étaient conclues par un échec.  Cette allégation n’est pas seulement  fausse, elle est aussi hypocrite. En effet, on ne compte plus les collectivités PS  sur-endettées et gérées avec des méthodes de maffieux.
    La preuve avec ce rapport explosif remis dernièrement à l’Elysée.

    Notons que ce préconise ce rapport est d’ores et déjà en marche : les maires que vous allez élire ne possèdent plus aucune marge de manœuvre pour prendre des décisions. Leurs compétences les plus importantes ont été transférées aux communautés de commune, et demain la mise en place des métropoles leur retirera le peu qui leur reste.

    C’est la fin de la hiérarchie administrative qui garantissait l’égalité sur le territoire national. Les lieux de la démocratie s’éloignent, la souveraineté du peuple est belle et bien terminée….. l’UMPS voilà l’ennemi de la démocratie et de la république.

    ———–

    Un document remis tout début mars à l’Elysée préconise une cure d’austérité aux communes, aux départements et aux régions. Au risque d’une mise sous tutelle. Explosif !

    manifestation-elus-locaux-reforme-territoriale_441227Les pères de la décentralisation devraient se retourner dans leur tombe. Le rapport — d’étape, au stade actuel — a été remis en toute discrétion le 3 mars à l’Elysée. Sous l’appellation volontairement technocratique « Pour une maîtrise collective des dépenses publiques », il dissimule en fait une petite bombe politique qui risque, si ses conclusions sont retenues par le président de la République, d’entraîner un bouleversement radical du fonctionnement des communes, des départements et des régions ainsi que leur relation avec l’Etat.

    Le contexte est sans surprise : pour casser la spirale infernale de notre endettement, le gouvernement, pressé par Bruxelles, est à la recherche de 50 Mds€ d’économies d’ici à 2017. Un effort à partager entre l’Etat, la Sécurité sociale et les administrations locales.

    Toucher au pouvoir des élus, un jeu dangereux

    Les propositions évoquées dans le rapport sont sans précédent. Elles enferment les collectivités dans un double carcan. Tout d’abord, un gel en valeur de leurs dépenses jusqu’en 2017, ce qui signifie (compte tenu de l’inflation) une baisse de leurs interventions. Du jamais-vu ! Et de l’explosif puisque le personnel, les investissements et surtout certaines aides sociales, tout sera passé au rabot. Encore plus inédit, si l’engagement n’est pas respecté, les maires, notamment, perdront toute maîtrise de leur budget, ils se verront interdire toute augmentation des impôts locaux et seront mis sous tutelle de l’Etat.

    « Ce serait une attaque en règle, réagit vivement un élu local. Car la nature même de la  décentralisation serait altérée et la Constitution bafouée. » Pas de doute, en effet, que l’entrée en vigueur de telles dispositions nécessiterait une révision constitutionnelle. Députés et sénateurs, pour la plupart élus locaux, accepteraient-ils de se faire hara-kiri ? Ce n’est pas « voté » d’avance.

    Les deux rapporteurs de ce document encore confidentiel ne peuvent ignorer que toucher au pouvoir des édiles locaux, c’est jouer avec le feu. Le tandem qui s’est appuyé sur la triple expertise de l’Inspection générale des finances, de l’Inspection générale des affaires sociales et de l’Inspection générale de l’administration n’est autre que Martin Malvy et Alain Lambert. Les deux hommes, anciens ministres du Budget, le premier sous Pierre Bérégovoy, le second, membre du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, sont pourtant attachés à l’autonomie des collectivités locales. Malvy est président du conseil régional de Midi-Pyrénées et Lambert, président du conseil général de l’Orne. La balle est aujourd’hui dans le camp de François Hollande. Le chef de l’Etat prendra-t-il le risque de dégoupiller une grenade dont il pourrait être la première victime ?

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  • Le monologuiste Valls, ferait-il du Franquisme.....?

    http://pasidupes.blogspot.fr/2014/03/tribune-de-nicolas-sarkozy-le.html

    Tribune de Nicolas Sarkozy: le républicain Manuel Valls refuse de débattre avec Henri Guaino

     
    Qu'a donc  Valls à cacher?

    Le ministre de l'Intérieur fuit le dialogue à propos de la tribune de Nicolas Sarkozy
    Manuel Valls veut le monopole de la parole: il exige d'être seul à parler lorsque qu'il est l’invité d’une matinale. Vendredi 21 mars, sur Europe 1, le ministre de l’Intérieur est monté au front, comme de nombreux autres ministres, suite à la publication de la tribune signée Nicolas Sarkozy dans Le Figaro.
    Le locataire de la place Beauvau s’exprimait en duplex depuis Valence, tandis que, dans le studio délocalisé gare de Lyon, Henri Guaino attendait son tour pour répondre aux questions de Jean-Pierre Elkabbach. Il était prévu deux entretiens successives, mais le ministre du changement et du dialogue ne voulait pas céder le micro.

    Pas question, donc, pour  l’ancien conseiller de Nicolas Sarkozy d'obtenir un temps de parole et de s'exprimer avec Manuel Valls. Et lorsque Thomas Sotto suggère que Manuel Valls débatte avec Henri Guaino, la réponse du ministre est cinglante .
    "Non non non ! Excusez-moi, monsieur Sotto. Nous avions prévu une interview du ministre de l’Intérieur sur un certain nombre de sujets. Il n'était pas prévu d’organiser un débat ce matin. […] Il ne sert à rien de créer du spectacle sur un sujet grave alors qu’il y a une telle attaque contre nos institutions."
    Manque de respect républicain pour l'opposition

    C'est donc seul, face à Jean-Pierre Elkabbach, que Manuel Valls a confessé son  "malaise" après la tribune de l’ancien chef de l’État. Selon lui, "on ne peut pas comparer la France à une dictature. […] Ce sont des paroles de divisions, de confusions, mots violents, outranciers qui traduisent une absence de sérénité", a-t-il jugé en trop de mots pour incarner cette sérénité.

    "Nicolas Sarkozy, pris par une forme de rage, veut tout détruire pour se protéger."

    Valls refuse de réagir à l'accusation d'un "cabinet noir"

    Un policier de la police judiciaire aurait transmis -directement au ministre- les synthèses des transcriptions des écoutes illégales sur Sarkozy...
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  • http://sammenerve.perso.sfr.fr/index.php?2014/03/22/17/49/46-un-document-remis-a-lelysee-preconise-une-cure-dausterite-aux-communes-aux-departements-et-aux-regions

    Un document remis à l’Elysée préconise une cure d’austérité aux communes, aux départements et aux régions

     

    Le train de vie exubérant et clientéliste des collectivités mit au régime??

     

    Un document remis à l’Elysée préconise une cure d’austérité aux communes, aux départements et aux régions

     

    Les caisses sont vides, vu qu’on paye pour tout alors que nombre de dépenses pourraient être évitées car elles sont plus insensées et injustifiées qu’autre chose. Mais l’arnaque doit perdurer pour qu’un destin « meeeerveilleux » puisse être offert à notre pays. Parmi les arnaques actuelles dépenses imposées, on trouve notamment les intérêts sur la dette les « cadeaux » autres autres pays, les subventions à l’union européenne et aux différents organismes comme le Mécanisme Européen de Stabilité par exemple, l’aide aux banques, aux journaux et chaines de télévisions qui devraient plus se contenter de leurs jeux-concours et des publicités qu’autre chose, etc…

     

    Et donc, le gouvernement dans sa quête aux 50 milliards risque de raboter à tout va, même sur les aides sociales, ce qui bien sur va le rendre encore plus impopulaire, ce qui n’est pourtant pas évident au vu de leur côte de popularité actuelle en rapport avec leurs exploits!

     

    Un document remis tout début mars à l’Elysée préconise une cure d’austérité aux communes, aux départements et aux régions. Au risque d’une mise sous tutelle. Explosif !

     

    La première mouture du rapport «?Pour une maîtrise collective des dépenses publiques?» prévoit un pacte entre l’Etat et les collectivités et… le gel temporaire des taux d’imposition si ces dernières ne respectent pas leurs engagements. | (PhotoPQR/« Ouest-France »/Jean-Yves Desfoux.)

    Le train de vie exubérant et clientéliste des collectivités mit au régime??

     

    Les pères de la décentralisation devraient se retourner dans leur tombe. Le rapport — d’étape, au stade actuel — a été remis en toute discrétion le 3 mars à l’Elysée. Sous l’appellation volontairement technocratique « Pour une maîtrise collective des dépenses publiques », il dissimule en fait une petite bombe politique qui risque, si ses conclusions sont retenues par le président de la République, d’entraîner un bouleversement radical du fonctionnement des communes, des départements et des régions ainsi que leur relation avec l’Etat.

     

    Le contexte est sans surprise : pour casser la spirale infernale de notre endettement, le gouvernement, pressé par Bruxelles, est à la recherche de 50 Mds€ d’économies d’ici à 2017. Un effort à partager entre l’Etat, la Sécurité sociale et les administrations locales.

     

    Toucher au pouvoir des élus, un jeu dangereux

    Les propositions évoquées dans le rapport sont sans précédent. Elles enferment les collectivités dans un double carcan. Tout d’abord, un gel en valeur de leurs dépenses jusqu’en 2017, ce qui signifie (compte tenu de l’inflation) une baisse de leurs interventions. Du jamais-vu ! Et de l’explosif puisque le personnel, les investissements et surtout certaines aides sociales, tout sera passé au rabot. Encore plus inédit, si l’engagement n’est pas respecté, les maires, notamment, perdront toute maîtrise de leur budget, ils se verront interdire toute augmentation des impôts locaux et seront mis sous tutelle de l’Etat.

     

    « Ce serait une attaque en règle, réagit vivement un élu local. Car la nature même de la décentralisation serait altérée et la Constitution bafouée. » Pas de doute, en effet, que l’entrée en vigueur de telles dispositions nécessiterait une révision constitutionnelle.

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  • http://h16free.com/2014/03/20/29878-letat-cette-mafia-qui-veut-votre-bien-a-coup-de-poing-dans-la-gueule

    L’État, cette mafia qui veut votre bien à coups de poing dans la gueule

    Aujourd’hui, revenons l’instant de quelques lignes sur les concepts de base, comme l’importance d’une égalité devant la loi, du contrôle des administrations, et de la nécessité d’une probité hors norme de nos hommes politiques. Et pour cela, illustrons avec un exemple actuel, qui montrera que A/ la loi, c’est pour les autres, B/ le contrôle des administrations, me faites pas rire, et C/ la probité des hommes politiques, ha ha ha la bonne blague.

    Comme je le remarque parfois au détour d’un de mes billets désabusé, l’État est une véritable mafia. Le jeune démocrate naïf, à la carte d’électeur encore vierge de tout tampon républicain et tout frémissant à l’idée d’aller voter prochainement, s’écriera immédiatement en lisant ça « Quelle exagération ! », avec un mouvement rageur du poing histoire de bien montrer sa désapprobation en mode Non Mais Franchement. Les vieux militants, quant à eux et ne pouvant passer en pertes toute une vie à baratiner et se faire baratiner, jureront leurs grands dieux que non non non, l’État n’est pas une mafia bien que les problèmes courants pourraient bien être le fait d’une certaine catégorie de personnel mais que les intentions et les principes sont bons, comme les petits pavés qui, bien ajustés, mènent à l’enfer sans accroc.

    Mais la réalité, celle que refusent de voir les vieux briscards de la politicaillerie et les jeunes noobs de l’engagement citoyen, cette réalité sans fard montre qu’il n’y a pas exagération : il n’y a aucune différence de nature entre une organisation mafieuse et l’État, surtout lorsque ce dernier a abandonné toute prétention à représenter autre chose que ceux qui le dirigent et qui en profitent personnellement et directement. Tout comme une mafia, l’État utilisera d’abord les paroles, les menaces et les sous-entendus pour s’assurer de votre coopération, pour ensuite passer aux rétorsions, aux petites misères et autres vexations si vous montrez quelques réticences à lui accorder ce qu’il désire, pour enfin utiliser la force et la brutalité si, d’aventure, vous vous obstiniez.

    Et ce qui se passe actuellement avec Numericable en apporte une preuve flagrante.

    Ministère du Redressement Productif - MRP 2012Et dès qu’on fait dans le biceps turgescent et le matraquage viril, il n’y a pas mieux qu’Arnaud Montebourg qui, sous les dehors d’un gentleman farmer à la bonhommie de prétoire, cache en réalité un petit coq dictatorial dont les envolées théâtrales camouflent mal la cuistrerie. Et ce petit coq s’est trouvé mortifié par le violent camouflet que lui aura infligé Vivendi lorsque la société, décidée à se séparer de sa filiale de téléphonie SFR, aura choisi Numéricable pour entamer les négociations plutôt que le poulain choisi par le ministre du Dressement Reproductif.

    Pourtant, comme tout bon mafioso, le parrain Montebourg avait clairement indiqué les termes de la proposition que Vivendi ne pouvait pas refuser : ou bien Bouygues rachetait SFR sans faire de vague, tout se passait bien et des petits bisous républicains étaient échangés, ou bien Numéricable tentait le coup et …

    « Il faut que monsieur Drahi rapatrie l’ensemble de ses possessions et de ses biens en France et nous aurons des questions fiscales à lui poser. »

    Las.

    don arnoleone - vivendiMonsieur Drahi, le patron de Numericable, n’a manifestement pas pris les remarques de Montebourg au sérieux. Ou pas assez. Et Vivendi, de son côté, aura probablement mal vu que le ministère se mêle de ses petites affaires : le tempétueux minustre n’a en effet rien trouvé de mieux que dévoiler, au micro d’Europe1 et avant l’ouverture de la séance boursière que « les dirigeants de Vivendi ont décidé coûte que coûte de vendre SFR à Numericable », entraînant ainsi une bourrasque pour Bouygues et Free.

    Peut-être la firme centenaire a-t-elle jugé prudent de s’éloigner de ce clown et de ses propositions : souhaitant logiquement éviter le pire, ils ont choisi l’adversité avec Numéricable, mais se sont probablement épargnés un paquet d’emmerdes futures monumentales (qui peut les blâmer ? Vivendi se souvient sans doute de son cuisant passage dans les mains de politiciens et autres énarques).

    Ce qui devait arriver arriva : Numericable se prend donc un petit contrôle fiscal, déjà évalué à plus de 36 millions d’euros. Cette demande est certes ouverte depuis un mois, probablement pour montrer toute la réalité du levier dont dispose le brave Arnaud, mais elle va trouver son importance accrue par l’échec ministériel. On peut parier que la somme demandé par Bercy grimpera, sans parler de l’attention des services de l’État pour eux.

    Et puis histoire de montrer qu’en plus des menaces générales sur l’entreprise, Montebourg est aussi capable de cogner sur son patron, on apprend selon la mention consacrée d’« une source gouvernementale » (relayée par BFM) que Bercy a lancé une enquête sur la situation fiscale du PDG de Numericable, et notamment sa résidence fiscale exacte, étant donné l’importance que prend Patrick Drahi dans l’économie hexagonale. Ben voyons.

    On imagine sans mal qu’à mesure que les négociations entre Vivendi et Numericable vont avancer, les cognements fiscaux dont Drahi va faire l’expérience vont très probablement s’intensifier. Les noms d’oiseaux (« exilé fiscal », « salodesuisse » et autres joyeusetés du même tonneau) ont déjà commencé à pleuvoir, vaguement adoucis par le langage un peu duplomatique de Montebourg et de son sbire Pellerin. Le parrain ne laissera pas ce deal se faire sans grogner.

    Mais voilà : tout le monde semble trouver tout ça parfaitement normal.

    Les politiciens, par exemple, n’ont absolument rien à dire sur l’heureuse concomitance de la reprise de SFR par Numericable et d’un contrôle fiscal de la société et de son patron. Du reste, on les comprend : ceux qui sont au pouvoir s’en foutent et comprennent très bien, et ceux qui n’y sont pas n’ont probablement pas envie de faire partie de la prochaine fournée de contrôles.

    La presse, par exemple, est mollement atone alors qu’à l’évidence, le ministre use ici de son pouvoir bien au-delà de ses prérogatives pour harceler un citoyen et une entreprise. Les articles se suivent et se ressemblent comme si les recopies un peu remises en forme de l’AFP pouvaient constituer la vraie valeur ajoutée du travail de journaliste économique dans ce pays. Personne pour s’étonner de cette pratique alors que d’habitude, les deux tourtereaux gouvernementaux s’entendent comme des larrons en foire pour louer l’investissement étranger en France ; pourtant, ici, c’est bien un étranger qui investit, massivement, en France, non ? Apparemment, ce n’est pas le bon type d’étranger. Zut alors.

    Pas un journaliste pour s’étonner aussi du parti-pris gouvernemental. Le parrain s’agace et cogne, mais tout ceci est parfaitement normal. Et tant pis si la reprise du réseau SFR par Bouygues aurait inévitablement conduit à la fermeture des douzaines de boutiques SFR devenues surnuméraires (car généralement proches de celles de Bouygues), provoquant une pelleté de chômeurs en plus, ce qui ne se produira pas (ou alors, pas de cette façon là) avec Numericable… Personne pour s’interroger sur les vraies motivations qui poussent ainsi Arnaud à faire autant confiance à une entreprise de BTP, ou ce qui l’encourage avec sa frétillance habituelle à sortir que finalement, la concurrence, c’est cracra et qu’il vaut mieux se contenter d’un bon petit cartel de téléphonistes, à trois …

    Mais non. Tout le monde s’en fiche. Même pas mal. C’est la France.

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  • http://www.contribuables.org/2014/03/20/leolien-la-grande-arnaque/

    L’éolien : la grande arnaque!

    éolienne © Cebreros

    Février, c’était le mois du bleu, celui de votre facture EDF. Vous avez le blues en constatant son augmentation malgré le planning que vous avez mis en place pour faire des économies d’énergie... Les contribuables, encore et toujours dindons de la farce.

    Geneviève Frixon - présidente asso contribuables Aubagne - carré

    Geneviève Frixon, présidente de l‘Association des contribuables d’Aubagne
    Vous avez joué à l’igloo, le soir devant la télé en distribuant des couvertures polaires et quelques moufles pour les plus petits. Vous avez joué à « dès que je sors d’une pièce, j’éteins » et là vous avez  râlé parce que votre ado a bien passé un contrat avec EDF ! Vous avez fait tourner votre machine à laver  « aux heures creuses » quitte à vous fâcher avec votre voisin, mais vous avez réussi à rallier tout votre petit monde à votre vision d’un monde plus juste, plus écolo, plus vert.. plus taxé oui !

    Votre petit moment de grande solitude passé, vous voulez comprendre et pour une fois, vous osez regarder au verso de votre facture à la rubrique taxes et contributions. La somme de 21.35 € TTC (TVA à 20%) attire votre attention, mais qu’est- ce que la Contribution au Service Public d’Electricité (CSPE) ?  

    C’est une taxe payée par le consommateur pour financer les énergies renouvelables qui aura coûté 5,1 milliards d’euros aux Français en 2013 soit 19% de plus qu’en 2012 et qui, selon la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) grimpera cette année à 7,2 milliards d’euros !

    En constante augmentation elle constitue hors abonnement, 12% de la facture d’électricité des ménages.

    Vous suffoquez d’indignation et vous vous permettez illico d’aller rendre une petite visite à votre voisin qui, plus vert que vert, a installé une très jolie éolienne dans son jardin.  D’habitude si fier de son acquisition, il vous accueille froidement. serait-ce l’air ambiant brassé par les pales ?  Non ! Il vient de terminer la lecture d’un document émanant de la Cour de Justice européenne, qu’il vous tend prestement.

    Le Conseil d’Etat saisi d’une plainte de l’association Vent de Colère et par 11 autres requérants, avait consulté la Cour de Justice européenne sur la nature de la majoration du tarif de rachat. Le couperet est tombé : Pour la Cour de justice le tarif de rachat de l’électricité éolienne est contraire aux règles communautaires.

    La réponse est venue par arrêt du 19 décembre 2013 : « la majoration du tarif de l’électricité dont le financement est compensé par les consommateurs, constitue une intervention au moyen de ressources de l’Etat » Cette aide est donc contraire au traité de l’union et devrait être déclarée illégale par le Conseil d’Etat.

    Une petite explication s’impose : le financement nécessaire pour garantir la majoration du tarif d’achat de l’électricité est, en effet, compensé par la fameuse CSPE, elle-même soumise à la TVA.

    Mais alors ! Les consommateurs seraient-ils victimes de l’éolien ? Selon la Fédération Environnement Durable (FED) qui regroupe 906 associations, « il est plus que temps d’arrêter le développement d’une source d’énergie intermittente et inefficace sur le plan économique, génératrice de pratiques financières souvent douteuses »

    Et de conclure : « Le Conseil d’Etat se considérera-t-il lié par la décision de la Cour européenne ? Dans ce cas, la CSPE pourrait-être considérée comme une surfacturation illégale ».

    Ecœuré, vous rentrez vos polaires et autres doudounes, furieux d’être encore une fois le dindon d’une farce que l’Etat risque de rembourser à coup de plusieurs milliards d’euros d’argent public.  Vous avez dit « transition énergétique » ? On ne vous y reprendra plus !

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  • http://www.voltairenet.org/article182853.html

    Le « bouclier » de la nouvelle Guerre froide

    Washington utilise à son profit sa défaite ukrainienne : il tente de pousser les Européens à se couper économiquement de la Russie et, d’ores et déjà, il leur impose un développement de sa couverture missilistique. Pendant que les médias occidentaux se cristallisent sur la narration des événements par l’Otan (la prétendue « annexion militaire » de la Crimée), l’Alliance déploie discrètement son dispositif impérial.

    Visite éclair du vice-président Joe Biden en Pologne et en Estonie, pour assurer que, face à l’ « incursion militaire russe effrontée » en Ukraine —pays décidé à construire « un gouvernement au service du peuple » (garanti par les néonazis [1] arrivés au pouvoir par le coup d’État du nouveau Gladio [2])— les États-Unis réaffirment leur inébranlable engagement à se conformer à l’article 5 du Traité nord-atlantique pour la « défense collective ». Comme l’Ukraine est aujourd’hui de facto mais non officiellement membre de l’Otan, il y a toujours le « non-article 5 », qui engage les pays membres à « mener des opérations de riposte aux crises non prévues par l’article 5 ». Lancé avec la contribution du gouvernement D’Alema pendant la guerre de l’Otan contre la Yougoslavie en 1999, et appliqué aussi aux guerres contre l’Afghanistan, la Libye et la Syrie.

    Pour que « l’Otan émerge de cette crise plus forte que jamais », les États-Unis réaffirment leur engagement pour la « défense missilistique » de l’Europe. En corrélant la « défense missilistique » à la crise ukrainienne, Joe Biden découvre cependant son jeu. À Washington on avait toujours assuré que le « bouclier » étasunien en Europe n’est pas dirigé contre la Russie, mais contre la menace des missiles iraniens. À Moscou on l’a toujours considéré, par contre, comme une tentative de prendre un avantage stratégique décisif sur la Russie : les USA pourraient tenir celle-ci sous la menace d’une première frappe nucléaire, en se fiant à la capacité du « bouclier » de neutraliser les effets de représailles [3]. Le nouveau plan lancé par le président Obama prévoit, par rapport au précédent, un nombre plus important de missiles adossés au territoire russe. Comme ce sont les États-Unis qui les contrôlent, personne ne peut savoir si ce sont des intercepteurs ou des missiles nucléaires.

    Ayant refusé la proposition de cogérer avec la Russie le radar de Qabala en Azerbaïdjan, les États-Unis ont commencé à construire en Pologne le site où seront installés 24 missiles SM-3 du système Aegis. De plus le gouvernement polonais s’est engagé à dépenser plus de 30 milliards d’euros pour réaliser (avec des technologies étasuniennes) son propre « bouclier » à intégrer à celui des USA et de l’Otan. Et Joe Biden fait les louanges de la Pologne pour avoir pris à son compte « une partie de la charge financière, chose que tous les alliés devraient faire » (l’Italie est avertie). Un autre site de 24 missiles SM-3, en construction dans la base aérienne de Deveselu en Roumanie, deviendra opérationnel en 2015 et sera géré par 500 militaires étasuniens. Ces installations missilistiques sont intégrées par un radar super-puissant installé en Turquie et par des radars mobiles qui peuvent être rapidement déployés en « position avancée ».

    Le « bouclier » comprend aussi le déploiement en Méditerranée de navires de guerre dotés de radars Aegis et de missiles SM-3. Le premier, le torpilleur lance-missiles USS Donald Cook, est arrivé début février dans la base navale de Rota en Espagne, où vont être transférés 1 200 marins et 1 600 personnes de leurs familles. Il sera suivi par trois autres unités (USS Ross, USS Porter et USS Carney). Il est probable que leur nombre sera augmenté, puisque l’US Navy a déjà environ 30 navires de ce type. Ils patrouilleront continuellement en Méditerranée, prêts à tout moment à entrer en action, en menant en même temps —selon l’Otan— « toute la gamme d’opérations de sécurité maritime et de manœuvres bilatérales et multilatérales avec les marines alliées ». La marine espagnole dispose déjà de fait de quatre frégates dotées du système intégré de combat Aegis, qui les rend inter-opérationnelles avec les navires étasuniens. La même chose devra être faite avec les frégates Fremm de la marine militaire italienne. Un rôle d’importance croissante dans le « bouclier » sera joué par les commandements et par les bases des USA et de l’Otan en Italie : à Naples, où sont les quartiers généraux des forces navales étasuniennes et alliées, en Sicile où se trouvent la base aéronavale de Sigonella (qui assistera les unités Aegis en Méditerranée) et le Muos de Niscemi [4]pour les communications satellitaires à haute fréquence. Toutes les unités navales Aegis en Méditerranée, informe encore l’Otan, seront « sous commandement et contrôle USA ». Ceci signifie que la décision de lancer les missiles intercepteurs, ou présumés tels, sera de la compétence exclusive du Pentagone.

    Les USA, tandis qu’ils préparent le « bouclier », affûtent leur épée. Pour la crise ukrainienne, ils ont déployé 12 autres chasseurs-bombardiers F-16 en Pologne et 10 F-15 en Estonie, Lettonie et Lituanie. Ils pourront sous peu transporter les nouvelles bombes nucléaires B61-12 stockées en Europe (Italie comprise), utilisables comme bombes anti-bunker. Moscou est en train de prendre des contre-mesures, mais Washington encaisse un premier résultat : la tension plus forte en Europe permet aux USA d’accroître leur influence à l’égard des alliés européens.

    Grâce à l’article 5 ou au non-article 5.

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